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Épisode 5 – La grâce

Dannah Gresh : On entend souvent des enfants d’environ deux ans dire : « Non ! C’est moi qui fait ! Je fais moi tout seul ! »

Et nous alors, est-ce qu’on dit des fois un peu la même chose à Dieu ?

Nancy : « Je sais me débrouiller toute seule ! » Et parfois, je me demande si Dieu ne finit pas par nous dire : « Bon d’accord, si tu veux le faire, vas-y… vas-y ! »

Mais quand les choses deviennent difficiles on avance avec humilité et on dit : « Seigneur, je ne peux pas m’en sortir toute seule. J’ai besoin de toi. » Et je pense que ce sont les mots les plus doux que Dieu puisse entendre de nos bouches et de nos cœurs. « J’ai besoin de toi ! »

Dannah : Voici le podcast « Réveille nos cœurs » et nous continuons la série qui est intitulée « Retrouver Dieu : la joie d’une foi renouvelée ». Cette série est inspirée du livre du même titre qui est écrit par Nancy DeMoss Wolgemuth et Tim Grissom. Dans les épisodes de podcast précédents, nous avons déjà parlé de l’honnêteté, de l’humilité, de la repentance. Et aujourd’hui, nous allons nous pencher sur la grâce.

Nancy : Permettez-moi d’introduire le sujet de la grâce, la grâce de Dieu, en lisant un passage de la lettre aux Éphésiens, le chapitre 2, la première partie de ce chapitre. J’aimerais juste lire un passage de la Bible pour commencer aujourd’hui. On va se plonger dans la Parole, remettre le sujet de la grâce de Dieu dans son contexte pour découvrir en quoi c’est une incroyable bonne nouvelle, la grâce.

Et puis ensuite, on discutera des questions suivantes : Qu’est-ce que la grâce de Dieu ? Pourquoi est-ce qu’on en a besoin ? Et comment on peut la vivre de manière concrète dans nos vies ?

Dans Éphésiens chapitre 2 verset 1, c’est l’apôtre Paul qui nous dit : « Vous étiez mort. » Mort, c’est mort. Les morts ne peuvent rien faire. Ils ne peuvent pas bouger. Ils ne peuvent pas respirer. Ils ne peuvent pas aller à l’église. Ils ne peuvent pas être de bons chrétiens. Ils ne peuvent pas être de mauvais chrétiens. Ils ne peuvent rien faire.

Donc Paul commence : « Vous étiez morts. » Et pas seulement physiquement mort, mais « vous étiez morts à cause de vos fautes et de vos péchés, que vous pratiquiez autrefois ». Vous étiez mort et c’était ça, le problème. Vous étiez prisonnier. Vous étiez esclave. Vous n’aviez pas de vie. Vous étiez mort dans vos offenses et dans vos péchés. Vous étiez mort-vivant, en quelque sorte.

« Vous étiez morts à cause de vos fautes et de vos péchés, que vous pratiquiez autrefois conformément à la façon de vivre de ce monde, conformément au prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui est actuellement à l’œuvre parmi les hommes rebelles. Nous tous aussi, nous étions de leur nombre : notre conduite était dictée par les désirs de notre nature propre, puisque nous accomplissions les volontés de la nature humaine et de nos pensées, et nous étions, par notre condition même, destinés à la colère, tout comme les autres. » (versets 1-3)

C’était les trois premiers versets, et c’est plutôt négatif, ce diagnostic ! Quand vous avez entendu le thème du jour, vous vous êtes peut-être dit : « Ah, ça ce n’est pas le genre de thème qui va remonter le moral ! ». Et puis en fait, en lisant ça, on réalise que ce n’est pas vraiment le cas ! Attendez, le meilleur reste à venir. « Vous étiez mort. » Vous étiez – c’est du passé.

Vous étiez là dans une véritable conspiration. Vous étiez pris là-dedans. Le monde vous entrainait de cette façon. Satan vous avait conduit de cette façon. D’autres personnes aussi – ceux qui sont appelés les fils de la désobéissance – marchaient de cette façon. Notre chair, notre nature nous a fait marcher de cette façon. Les désirs de notre esprit et de notre corps… Je veux dire, le monde, la chair, le diable, tout coopérait pour que vous restiez sans vie : « morts à cause de vos fautes et de vos péchés. »

La situation était désespérée. Nous n’aurions jamais pu nous en sortir. Nous n’aurions jamais pu nous sauver. Nous n’aurions jamais pu attraper la main de Dieu. On n’aurait jamais pu le chercher parce qu’on était morts. N’est-ce pas ?

Je continue à lire au verset 4, et qu’est-ce que je l’aime ce paragraphe qui commence par « Mais Dieu » ! Dieu n’est pas mort. Et il est venu à nous quand nous étions morts, et que nous n’arrivions pas à nous en sortir.

« Mais Dieu est riche en compassion. » On avait besoin de miséricorde, et Dieu est plein de miséricorde. Et c’est lui qui est venu vers nous.

« 4 Mais Dieu est riche en compassion. A cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts en raison de nos fautes, il nous a rendus à la vie avec Christ – c’est par grâce que vous êtes sauvés –, il nous a ressuscités et fait asseoir avec lui dans les lieux célestes, en Jésus-Christ. Il a fait cela afin de montrer dans les temps à venir l’infinie richesse de sa grâce par la bonté qu’il a manifestée envers nous en Jésus-Christ. 

En effet, c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est pas par les œuvres, afin que personne ne puisse se vanter. 10 En réalité, c’est lui qui nous a faits ; nous avons été créés en Jésus-Christ pour des œuvres bonnes que Dieu a préparées d’avance afin que nous les pratiquions. » Ça c’était les versets 4 à 8.

La grâce, elle prend toute sa valeur quand on se rend compte de quoi Dieu nous a sauvés. Alors parfois on entend dire : « Moi, j’aimerais juste le Dieu du Nouveau Testament. C’est un Dieu de miséricorde et de grâce, c’est un Dieu qui me plaît. Je ne veux pas du Dieu de l’Ancien Testament. Il est toujours dur. Il tue des gens. Il rend justice. C’est un Dieu de colère. »

Mais la grâce de Dieu prend toute sa valeur quand on réalise ce que ça veut dire que d’être mort dans nos offenses et dans nos péchés. Quand on lit l’Ancien Testament, on voit des personnes se débattre pour essayer d’obéir à Dieu, mais sans succès parce qu’ils sont « morts en raison de [leur] fautes ». Nous tous, en tant que personnes humaines, nous enfreignons la loi divine parce que chacun d’entre nous est né avec la désobéissance dans le sang. Et quand on arrive à la fin de l’Ancien Testament, la dernière phrase du livre de Malachie, on y trouve une malédiction pour tous les peuples de la terre parce que le monde entier est pris dans ce cercle vicieux.

Mais ensuite, on arrive au Nouveau Testament au livre de Matthieu au premier chapitre. « La bonne nouvelle de Jésus Christ, le fils de David ». Et là on se dit : « Oui ! Oui, oui, oui ! Ça c’est merveilleux ! On avait besoin d’une bonne nouvelle, et voici la bonne nouvelle de la grâce qui nous sauve.

Et comme on l’a lu au début :

 «En effet, c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Ça ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est pas par les œuvres, afin que personne ne puisse se vanter. 10 En réalité, c’est lui qui nous a faits ; nous avons été créés en Jésus-Christ pour des œuvres bonnes que Dieu a préparées d’avance afin que nous les pratiquions » (Ephésiens 2 : 8-10)

On en faisait qu’à notre tête. On suivait nos propres idées, nos propres désirs. On était destinés à la colère. Mais maintenant, nous sommes de nouvelles personnes. Nous avons été sauvés. Nous sommes revenus à la vie. On a été réanimés pour s’asseoir avec Christ dans les lieux célestes. On a été créés pour accomplir des actions pleines de bonté. Et pourquoi on ne pouvait pas le faire avant ? Eh bien, parce qu’on était morts ! Et maintenant, on est vivants et on peut entrer dans les œuvres que Dieu a préparées pour nous.

J’espère que mon enthousiasme pour la grâce de Dieu va être contagieux. J’ai envie de la célébrer avec vous, cette grâce ! Ce mot « grâce » il est employé 123 fois dans le Nouveau Testament.

Par exemple, 2 Corinthiens au chapitre 9 verset 14, qui parle de « la grâce surabondante que Dieu vous a accordée ». (BDS)

Et puis la première lettre de Pierre, chapitre 4 parle des « diverses grâces de Dieu » au verset 10. On va regarder de plus prêt certains aspects de cette grâce.

Et puis 2 Corinthiens chapitre  9 verset 8 dit que « Dieu peut vous combler de toutes ses grâces afin que vous possédiez toujours à tout point de vue de quoi satisfaire à tous vos besoins et que vous ayez encore en abondance pour toute œuvre bonne » Dieu n’est pas avare de sa grâce ! Et ça c’est une excellente, excellente nouvelle pour nous !

Première lettre de Pierre chapitre 5 au 10, Dieu est appelé : « Le Dieu de toute grâce ».

La grâce ! C’est un cadeau de Dieu. La grâce, on ne la mérite pas. On ne peut pas la gagner. La grâce est offerte à toutes celles et ceux qui sont sans ressources, à toutes celles et ceux qui ne peuvent pas s’en sortir à moins que Dieu ne leur tende la main.

C’est la grâce de Dieu qui fait naitre en nous le désir et la force de marcher avec lui. Parfois on aimerait suivre le chemin de Dieu, mais on finit par se dire « Ah, je n’y arrive pas ! ». Et parfois aussi on pourrait y arriver, mais on choisit autre chose.

La grâce de Dieu, c’est la vie surnaturelle de Jésus en nous. Une vie surnaturelle qui nous donne le désir et la force de marcher avec Dieu, qui nous donne le désir de lui faire confiance, de lui obéir, de l’aimer, de le servir et puis d’aimer et de servir les autres. La grâce nous donne la force. C’est elle qui nous rend capables de faire ce pour quoi nous sommes faits et ce à quoi Dieu nous appelle. Dieu dit que l’obéissance est bénie, mais c’est impossible d’obéir sans grâce, n’est-ce pas ?

On a besoin de la grâce de Dieu pour tout, pour absolument tout, dans notre vie :

  • C’est impossible de devenir enfant de Dieu sans sa grâce.
  • C’est impossible de vivre la vie chrétienne sans la grâce de Dieu.
  • C’est impossible de vaincre le péché, vaincre nos mauvaises habitudes sans la grâce de Dieu.
  • C’est impossible de servir Dieu et d’accomplir des œuvres pleines de bonté pour lesquelles nous sommes faits si le Seigneur ne nous donne pas la puissance de sa grâce.

Alors aujourd’hui, j’aimerais parler de plusieurs aspects des diverses grâces que Dieu nous offre. On a déjà parlé un petit peu de la grâce qui sauve, la grâce rédemptrice du salut qu’on reçoit lors de notre conversion. C’est ce qu’on trouve dans le deuxième chapitre d’Éphésiens.

Mais comment avoir une relation avec le Dieu vivant de la Bible ? Il y a une énorme différence entre ce que dit la Bible et ce que les religions du monde nous enseignent. Le contraste, il est immense. Les religions nous disent qu’au fond, l’homme est bon et qu’il peut plaire à Dieu s’il fait des efforts.

Et la Bible dit qu’au fond, l’homme est mauvais, il est pécheur et il ne peut pas plaire à Dieu. On ne peut pas plaire à Dieu même si on y met tous nos efforts, parce que nous sommes morts spirituellement à cause de nos offenses et de nos péchés.

Les religions nous disent qu’il faut avoir confiance dans nos propres capacités, dans nos œuvres. Toutes les religions ont une approche « anti-grâce », si l’on peut dire. Les religions nous disent qu’on dépend simplement et entièrement de nos propres efforts.

La Bible quant à elle nous avertit de ne pas mettre notre confiance en nous-même, mais de mettre notre confiance en Christ. On ne se confie pas en nos propres efforts mais on se confie en ce que Christ a fait à la croix. La Bible dit que nous sommes dépendants de la grâce de Dieu et de l’œuvre que Dieu a accompli à notre place.

Les religions parlent des efforts des hommes pour obtenir le salut comme la récompense d’un bon comportement, une récompense pour de bonnes œuvres.

Mais la grâce extraordinaire de Dieu, déversée sur nous, cette grâce qui sauve, est basée sur la mort de Jésus Christ. Tous ceux qui croient en lui sont sauvés, non pas à cause de leurs actions à eux, mais à cause de ce que Jésus a fait.

Les religions rendent le salut dépendant de nos propres mérites.

La grâce quant à elle nous rend dépendants de l’action de Jésus.

 

Les religions conduisent à la condamnation.

La grâce divine conduit au pardon.

 

Les religions conduisent à la mort.

La grâce de Dieu apporte la vie.

 

Les religions nous enferment encore plus dans le péché.

La grâce de Dieu nous conduit à pouvoir mener une vie de droiture.

 

Les religions poussent à se vanter. « Voilà ce que j’ai fait. Regardez comme je suis bon ! » Tandis que la grâce de Dieu pousse à l’humilité parce que je n’y suis pour rien. Je n’aurais jamais pu me sauver moi-même.

Et d’ailleurs j’ai envie de vous dire que dans la vie, on a toujours deux options : soit le mont Sinaï, soit le mont Golgotha. Je vais vous expliquer ça, ces deux endroits sont très importants dans l’histoire de la Bible. Le mont Sinaï, il est mentionné dans l’Ancien Testament.

Est-ce que vous savez ce qui s’est passé au mont Sinaï ? C’est là que la loi a été donnée. Et la loi condamne parce que personne n’est capable de respecter toute la loi.

Est-ce que vous savez ce qui s’est passé au mont Golgotha ? C’est là que la grâce a été offerte.

Voilà ce qu’on peut lire dans l’évangile de Jean chapitre 1 au verset17 : « En effet, la loi a été donnée à travers Moïse – ce qui s’est passé au Mont Sinaï – mais la grâce et la vérité sont venues à travers Jésus-Christ. »

Dans la vie, on choisira toujours soit de se diriger vers le mont Sinaï où la loi a été donnée, soit vers le mont Golgotha où la grâce a été offerte au moment où Jésus a donné sa vie. Je vais encore clarifier un petit peu plus les choses.

On vient de parler du salut. Si on aborde le salut d’un point de vue religieux, on se dirige vers le mont Sinaï. On essaie de suivre les règles. On fait de notre mieux pour obéir à la loi. On cherche à être assez bon pour trouver faveur aux yeux de Dieu pour qu’il nous accepte. Malheureusement, ça nous entraine à la condamnation parce qu’on n’arrivera jamais à être assez bon. On pourrait dire les choses ainsi : L’âme qui pèche c’est celle qui mourra.

Au mont Sinaï, Dieu leur avait prévenu que si quelqu’un touchait la montagne, il mourrait sur place. Dieu est saint et l’être humain ne l’est pas. Le péché ne peut pas coexister avec la sainteté de Dieu. Alors, si on se dirige vers le mont Sinaï, on va à sa perte.

Mais si on se dirige vers le mont Golgotha, on vient à Dieu en disant : « Je n’ai rien à donner. Je n’ai rien pour me justifier. Je n’ai rien à t’offrir. Je ne compte que sur ta grâce pour être sauvé. »

Si vous n’avez jamais fait l’expérience de ça, alors peut-être que Dieu vous y invite aujourd’hui. Ne comptez pas sur vos propres efforts, ne comptez pas sur votre religiosité, sur vos bonnes œuvres et reconnaissez simplement que vous avez besoin de Jésus. Et dites-lui : « Jésus, j’ai besoin de toi. J’aimerais m’accrocher à toi, j’aimerais m’accrocher à ta grâce. Je reconnais que je ne peux pas me sauver par mes propres efforts. Merci d’être mort pour moi en portant toi-même mes péchés quand tu es mort sur la Croix. Et ta grâce, je la reçois maintenant. »

Comme on l’a mentionné au début, les grâces de Dieu elles sont multiples. Elles sont présentes dans nos vies sous de nombreuses formes. On en a besoin, pas seulement pour notre salut mais aussi pour notre progression qu’on appelle aussi notre sanctification. On en a besoin, pas seulement pour changer de direction mais aussi quand on se rend compte que l’on est sur un mauvais chemin et aussi pour grandir spirituellement, pour ressembler de plus en plus à Jésus.

J’ai reçu un email d’une auditrice qui disait : « J’ai une vie de prière active. J’écoute les podcasts. J’étudie la Bible. Je vais à l’église. Je suis au service des autres. Je suis généreuse. Et pourtant j’ai un poids de culpabilité. J’ai l’impression de ne jamais en faire assez, de ne pas croire assez. J’ai l’impression de ne pas être à la hauteur, de ne pas aimer assez. J’ai l’impression de ne jamais pouvoir plaire à Dieu et de ne pas pouvoir atteindre cet idéal. »

Alors peut-être que vous vous reconnaissez dans ce que je viens de lire. J’ai rencontré pas mal de personnes qui ressentent ça. Et il y a des moments, ça nous arrive à tous, où on se débat, où on doute. On perçoit, on sait qui Dieu veut que nous soyons. Alors on essaie d’être de bons chrétiens, de bonnes chrétiennes, mais on finit par se dire qu’on n’y arrivera jamais !

Mais encore une fois, dans notre vie, dans notre croissance, dans notre transformation à la ressemblance de Jésus, dans notre attitude aussi face au mal, soit on se dirige vers le mont Sinaï, soit vers le mont Golgotha.

Quand on prend l’option de se rendre du côté du mont Sinaï, on répond avec orgueil. Comment est-ce qu’on va réagir si Dieu nous convainc qu’on a mal agi, ou que certaines de nos habitudes ou que nos attitudes ne sont pas en accord avec ses principes ?

Si on se rend compte qu’on a mal fait mais qu’on se dirige vers le mont Sinaï, on va finir par :

  • se justifier
  • se défendre
  • accuser une tierce personne
  • rationaliser le problème
  • ou le cacher

L’orgueil entraine ce genre de réactions. Et la loi finit par condamner, et par nous tuer.

Alors peut-être qu’au lieu de rationaliser, de se défendre ou de se justifier, on va essayer de faire encore plus d’efforts. On va essayer ‘encore plus fort’. On essaiera jusqu’à s’épuiser, et s’épuiser même à mort. Si on se dirige vers le mont Sinaï, on va à notre perte.

Qu’est-ce qui se passe quand on réagit avec orgueil ? Et comment Dieu répond face à l’orgueil ? Il s’y oppose. Dans l’orgueil, on n’a pas la grâce de Dieu pour pouvoir changer, pour pouvoir le suivre. Et ça crée encore plus de culpabilité, encore plus de condamnation, encore plus de peur, de limite et d’épuisement.

Parfois, on choisit de cacher le problème et là on devient un pharisien des temps modernes : on agit comme des hypocrites. Voilà à quoi ça ressemble quand on prend le chemin du mont Sinaï. C’est là où l’orgueil nous amène quand Dieu nous convainc d’un péché dans notre vie.

Par contre, si on réagit avec humilité, on se dirige vers le mont Golgotha, c’est ce chemin là qu’on prend. Au lieu de se défendre, de rationaliser, de condamner une tierce personne, de faire encore plus d’efforts, on reconnaît simplement que Dieu a raison. On est assez humble pour dire « Seigneur, tu as raison et j’ai tort. » On reconnait ses erreurs et Dieu nous offre la grâce.

Dieu remplit les personnes humbles de sa grâce. Et qu’est-ce qu’elle fait en nous, cette grâce ? Eh bien, elle nous donne à la fois le désir et la force de faire ce que nous ne pouvions pas accomplir avec notre propre force, c’est-à-dire suivre Dieu. Quand on réagit avec humilité, quand on prend le chemin du mont Golgotha, on est en train de suivre Dieu et notre obéissance apporte des bénédictions qui nous transforment à la ressemblance de Jésus.

Bien-sûr, ce n’est pas quelque chose qui arrive en deux secondes. C’est une expérience à renouveler encore et encore et encore. Chaque fois que Dieu me révèle un problème ou un péché, dans ma vie, j’ai un choix à faire.

  • Est-ce que je vais réagir avec orgueil ou avec humilité ?
  • Est-ce que je vais compter sur la loi ou sur la grâce ?
  • Est-ce que je prends le chemin de la condamnation ou celui de la vie ?

C’est là que tout se joue : dans notre réponse.

Il y a un pasteur et auteur bien connu, qui s’appelle John Piper, qui en parle en ces termes, je le cite : « La grâce n’est pas simplement la clémence quand nous avons péché. La grâce est le don de Dieu qui nous rend capable de ne plus pécher. La grâce n’est pas seulement pardon, elle est puissance. »

La grâce rédemptrice de Dieu sauve. La grâce qui sanctifie donne la puissance de vivre dans les traces de Christ. On ne peut pas se sauver soi-même. Il y a beaucoup de gens qui le reconnaissent mais qui ensuite se disent : « Maintenant, je dois vivre en bon chrétien ou en bonne chrétienne. »

Non ! Nous sommes sauvés par la grâce et nous vivons par la grâce. En tant que chrétiens, que chrétiennes on va de l’avant par la grâce. On ne pouvait pas s’en sortir par nos propres efforts ni par nos mérites. Et de la même manière, on ne peut pas vivre une vie à la ressemblance de Christ, ni faire face au péché, par nos propres efforts. Tout, absolument tout, est grâce. La loi est venue par Moïse au mont Sinaï. Et la grâce et la vérité sont venues à travers Jésus.

On a donc parlé de la grâce qui nous sauve et de la grâce qui nous change, mais il y aussi une autre sorte de grâce : c’est la grâce dans la souffrance. Au-delà de la grâce qui convertit, au-delà de la grâce qui nous aide à agir quand Dieu nous convainc d’un problème, il y a la grâce qui nous aide à traverser les circonstances où on ne peut rien contrôler.

Et Dieu utilise ce genre de situations pour nous rappeler combien on a besoin de lui. Et je dis souvent que tout ce qui nous rappelle combien on a besoin de Dieu finit par être une bénédiction. Et parfois, dans la vie, il y a des situations hors de mon contrôle qui me rendent dépendante de sa grâce.

Souvent, quand je fais des conférences, pendant toute la semaine qui précède, je prie pour toutes les femmes qui seront présentes. Et je dis au Seigneur : « S’il-te-plaît, crée des situations dans leur vie, que ce soit au travail, que ce soit à la maison, où qu’elles soient, crée des situations qui leur rappelle qu’on a tous besoin de toi. » Et donc pendant toute la semaine je prie pour que ces femmes puissent venir à la conférence, conscientes de ce besoin, conscientes d’avoir réellement besoin de Dieu. »

Parfois, c’est ce que je raconte le premier soir des conférences et je plaisante en disant aux participantes : « Ce n’est pas moi la responsable de tout ce qu’il s’est passé dans votre vie pendant cette semaine, mais c’est Dieu ! » Dieu nous rappelle avec amour combien nous avons besoin de lui.

Quand on se trouve en face de situations difficiles, quand on fait face à la souffrance, à la douleur, aux problèmes, encore une fois, soit on se dirige vers le mont Sinaï, soit vers le mont Golgotha. On cherche la solution soit dans la loi, soit dans la grâce. On réagit soit avec orgueil, soit avec humilité.

Quand on réagit avec orgueil, eh bien, on réagit comme ces petits de deux ans quand on essaie par exemple de leur expliquer comment lacer leurs chaussures. « Non ! C’est moi qui fais ! C’est moi, c’est moi ! Je fais, moi tout seul ! » ET c’est exactement ce qu’on dit quand on compte sur la loi plutôt que sur la grâce. « Je sais me débrouiller toute seule ! » Et parfois je me demande si Dieu ne finit pas par nous dire : « Bon, d’accord, si tu veux le faire, vas-y… vas-y ! »

L’orgueil nous entraine à résister à Dieu. Par nos propres efforts, on essaie de résister, on essaie de fuir ces situations que Dieu a mises en place. Et on devient amer. Dans la résistance, on n’a pas la grâce nécessaire pour faire face aux situations difficiles.

Mais quand on va au mont Golgotha quand les choses deviennent difficiles, on avance avec humilité et on dit : « Seigneur, je ne peux pas m’en sortir toute seule, j’ai besoin de toi. » Et je pense que ce sont les mots les plus doux que Dieu puisse entendre de nos bouches et de nos cœurs : « J’ai besoin de toi. »

On reconnaît notre besoin, on demande la grâce de Dieu. Et qu’est-ce qui se passe quand on aborde ces situations avec humilité ? Eh bien, Dieu offre la grâce, il offre le désir et la force de lui plaire.

J’ai entendu quelqu’un dire un jour que la grâce de Dieu, c’est un peu comme une ambulance. On n’appelle pas une ambulance si tout va bien. On appelle une ambulance quand on a des problèmes. Et c’est dans une situation de crise qu’on a besoin d’une ambulance.

Et quand on appelle le numéro de secours, dès le moment où on dit qu’on a besoin d’aide, tout se met en place et on nous envoie une ambulance. Parfois, je me représente la grâce de Dieu comme la grande ambulance qui vient du ciel. Elle est garée au ciel et dès qu’on dit : « Seigneur, je n’y arrive pas seul, j’ai besoin de toi ! » alors, les sirènes se mettent en marche et l’ambulance arrive, elle est remplie de grâce.

Dieu a une réserve de grâce pour chacune des situations auxquelles on peut être confrontés. Il offre sa grâce à chaque instant. Demain, il nous donnera ce dont nous aurons besoin demain. On ne reçoit pas aujourd’hui la grâce dont on aura besoin demain. On la reçoit au jour le jour.

J’ai une connaissance qui a besoin de la grâce de Dieu en ce moment même, parce qu’il y a l’enterrement de son époux de soixante ans aujourd’hui même. Elle a besoin du soutien et de la grâce de Dieu.

J’ai aussi une amie qui se bat pour se reconstruire après avoir récemment dénoncé des abus sexuels dont elle a été victime. Elle a besoin du soutien de Dieu.

Et j’ai une amie dont la fille est en train de suivre un traitement pour guérir de graves comportements compulsifs-obsessionnels. Et cette maman et sa fille ont besoin de la grâce de Dieu en ce moment-même.

Pour ma part, j’ai besoin de la grâce de Dieu de mille manières tous les jours de ma vie.

J’ai besoin de sa grâce, par exemple, pour me tenir éloignée de la cuisine et de la nourriture le soir, tard, quand je n’ai même pas faim, en plus ! Je ne suis peut-être pas la seule à me battre avec ce genre de chose !

J’ai besoin de la grâce de Dieu pour être réceptive aux besoins de mon mari et pas seulement aux miens.

J’ai besoin du soutien de Dieu pour répondre humblement, gentiment aux critiques.

J’ai besoin de sa grâce pour faire face aux échéances et au stress dans mon travail.

J’ai besoin sa grâce pour faire face aux défis dus à mon âge, parce que je suis dans la soixantaine et je fais face à des défis différents que ceux que je devais affronter quand j’étais dans la cinquantaine, ou dans la quarantaine, ou dans la trentaine, dans la vingtaine ou même dans l’adolescence. D’ailleurs, je suis contente de ne plus être dans cette tranche d’âge, parce que je me souviens avoir passé toute l’année de mes quatorze ans à pleurer sans même savoir pourquoi !

Dieu offre la grâce, une grâce sur mesure, pour chacun, chacune d’entre nous, pour toutes les situations auxquelles on a à faire face. Parfois, les choses coulent de source et parfois, la vie est tellement compliquée. Il y a peut-être parmi vous des auditrices ou des auditeurs qui ont dépassé les 80 ans, mais quand ce sera notre tour d’arriver à cet âge-là, Dieu nous donnera aussi sa grâce.

On a besoin de lui pour tout dans notre vie, pour faire face à la souffrance, faire face à l’incompréhension, quand on nous a fait du tort, quand on est blessé, ou quand on échoue, ou quand on est tenté ou quand on fait face à une déception, ou quand on a à faire face à la perte d’un être cher.

On a besoin de la grâce de Dieu à tous moments !

On a besoin de la grâce qui nous sauve.

On a besoin de la grâce qui nous délivre de la puissance du péché.

On a besoin de la grâce qui nous donne des forces dans la souffrance, dans les situations qui sont hors de notre contrôle.

Et, on n’en a pas encore parlé, mais on a aussi besoin de la grâce pour servir, cette grâce qui nous donne une force divine pour être au service les autres, pour devenir des canaux de grâce, et plus seulement des réservoirs de grâce.

On se dit peut-être : « Ah, je n’en peux plus de cette maladie ! » Ou « Je n’arrive pas à vaincre cette addiction ! Je ne peux plus supporter mon enfant ! » Ou « Je n’arrive plus à aimer mon mari, je n’en peux plus. Je n’en peux plus ! Je n’arrive pas à accomplir ce travail. Je n’arrive pas à mener à bien le ministère auquel Dieu m’a appelé. »

C’est plus que vrai tout ça ! On ne peut pas. Et c’est déjà la moitié du chemin fait que de le reconnaître. Mais le problème c’est que bien souvent, on s’arrête là sans réaliser que le pas suivant c’est de dire : « Je ne peux pas, mais Dieu si ! Lui, il peut ! » Il a pour nous une réserve de forces pour faire face à tous nos besoins. Et cette réserve s’appelle la grâce, cette formidable grâce !

Vous n’aurez jamais à faire face à une situation où la grâce de Dieu n’est pas suffisante. Vos besoins, vos échecs, vos faiblesses ne seront jamais plus grands que sa réserve de grâce, parce que : « là où le péché abonde, la grâce surabonde » comme le disait l’apôtre Paul. Et dans ses moments de faiblesse, Paul lui, il demandait à Dieu : « S’il-te-plaît, enlève-moi ce problème ! » Et Dieu lui répondait : « Ma grâce te suffit. » (2 Corinthiens 12 :9)

Et j’aimerais vous encourager aujourd’hui même et demain et le jour suivant, de finir cette phrase pour vous-même : « J’ai besoin de la grâce de Dieu pour ___________ » Tout ! Mais nous pouvons être précises pour des besoins particuliers. Pour quelle situation spécifique avez-vous besoin de la grâce de Dieu en ce moment même ? « J’ai besoin de ta grâce pour ____________ »

Et ensuite, vous recevez dans votre cœur l’assurance de dire : « Seigneur, merci, parce que chaque situation qui me rappelle que j’ai besoin de toi, c’est une bénédiction, parce que ta grâce est suffisante pour moi en cet instant. » Peut-être que ce n’est pas ce que vous ressentez à ce moment précis. Mais quand on se répète à soi-même la vérité, la foi grandit en nous.

Quand on a l’humilité de dire : « Seigneur, j’ai besoin de toi », alors Dieu va déverser sa grâce dans nos vies et on va se surprendre à dire : « Vous ne vous rendez pas compte, il m’a aidé pour ça ! Il a changé ceci ou cela en moi ! Il m’a donné la motivation. Il m’a aidé à vaincre ce péché, Il m’a aidé à résister à la tentation, il m’a sorti d’une situation complètement impossible. »

Et parfois, on ne verra pas le résultat tout de suite mais on peut être certain, par la foi, que Dieu va arranger les choses à sa manière et en son temps. Et si nos souffrances continuent, on peut être sûr que la grâce de Dieu est toujours là quand on en a besoin.

C’est fou ! C’est incroyable ! « On te remercie pour la grâce, Seigneur ! J’aime tellement la résonnance de ce mot : grâce ! Où est-ce qu’on en serait sans ta grâce ? Merci Seigneur parce que tu donnes ta grâce aux personnes humbles. » Et c’est pour ça qu’on a parlé d’humilité, d’honnêteté et de repentance avant de parler de la grâce. Et maintenant on voit que ces sujets dérangeants qui nous faisaient peut-être nous sentir vulnérables, en fait nous aiguillaient vers la grâce de Dieu.

Et j’espère qu’on va apprendre à ne plus nous diriger vers le mont Sinaï mais, chaque jour, à courir vers le mont Golgotha, là où, pour les pécheurs comme vous, comme moi, la grâce est débordante, la grâce est toute suffisante.

« Alors, Seigneur, pour ta formidable grâce, merci ! Amen ! »

Dannah : La grâce de Dieu est un des sujets les plus joyeux qu’on puisse aborder !

Et, ça fait maintenant plusieurs fois qu’on parle du réveil personnel, de la joie d’une foi renouvelée. Mais, au fond, qu’est-ce que ça veut dire, le réveil ?

Nancy : En effet, C’est important de répondre à cette question parce qu’il y a parfois des malentendus ou des idées fausses, par rapport au mot « réveil ». Ça peut peut-être évoquer quelque chose de vraiment bizarre ou quelque chose de très démodé ou de très émotionnel.

Mais en ce qui me concerne, depuis très jeune, j’ai toujours été fascinée en lisant des récits historiques des grands réveils dans l’histoire. Et à chaque fois que ça se produit, quand Dieu réveille son peuple, c’est toujours accompagné par une puissante conviction de péché, d’humilité, et de repentance. Et puis ça suscite toujours une passion renouvelée pour vivre dans l’honnêteté, dans la pureté, et pour un amour renouvelé pour Jésus.

Alors, ma prière ça a toujours été que Dieu réveille son peuple, ses enfants aussi aujourd’hui, de nos jours. Mais ce n’est pas quelque chose qu’on peut produire par nos propres forces.

Dannah : Non, en effet. On ne peut pas mettre le réveil au programme, vous y inviter et dire que c’est ça qui va se faire, qui va se produire. C’est Dieu seul qui peut faire ça. C’est lui qui doit agir au milieu de son peuple.

Nancy : Oui, mais par contre, ce qu’on peut faire, pour reprendre l’image qu’utilisait un théologien d’autrefois « on peut hisser nos voiles pour attraper le vent du ciel quand Dieu choisit de souffler à nouveau sur son peuple ». J’aime bien cette image ! Et je crois qu’on peut tous sur le plan personnel faire l’expérience de ces différents aspects du réveil dont on parle dans cette série au fur et à mesure qu’on recherche la face de Dieu de tout notre cœur.

Dannah : Et d’ailleurs, le livre d’étude qui s’appelle « Retrouver Dieu : la joie d’une foi renouvelée » est vraiment un outil extraordinaire pour accompagner notre quête de réveil personnel. Ce livre nous conduit justement pas à pas dans les différents aspects du réveil. Ainsi nous pouvons faire l’expérience d’une joie renouvelée dans notre relation avec notre Sauveur et Seigneur, Jésus Christ.

Vous pouvez trouver plus de renseignements au sujet de ce livre d’étude sur notre site internet : french.flywheelstaging.com ou alors dans une librairie chrétienne à côté de chez vous.

Et, pour terminer, voici deux témoignages que nous avons reçus de femmes qui ont déjà fait l’expérience de la grâce de Dieu dans leur vie.

Nancy : Oui, il y a Jeanne qui nous dit qu’elle vient de commencer cette étude pour la première fois et qu’elle a été interpelée particulièrement par la notion de la grâce que Dieu nous donne au sein de la souffrance. Et les mots qu’elle utilise pour ça, c’est : « Quel doux cadeau ! ». Elle a une grande famille avec beaucoup d’enfants, des enfants qui ont grandi et tout le monde prend de l’âge, y compris elle-même. Et puis son mari vient de prendre sa retraite, c’est vraiment une saison de grands changements pour eux, de bouleversements, ce qui est normal et c’est même bien.

Mais ça demande quand même beaucoup de flexibilité et de moyens de réadaptation… ! Et c’est là qu’elle a trouvé une véritable joie à découvrir la grâce dans les moments difficiles. À savoir que la grâce de Dieu est toute suffisante pour toutes nos circonstances, même avant qu’on entre véritablement dedans. Quelle joie de savoir que Dieu est tellement bon, qu’il veille sur nous et qu’il est toujours avec nous !

Et, puis, il y a aussi Kim qui nous a aussi raconté son histoire, qui a été particulièrement touchée par cette grâce qui nous accompagne pendant la souffrance. Pendant toute l’année passée, sa famille a connu des temps très difficiles ; en fait, c’était la période la plus difficile qu’elle ait vécue jusqu’à présent. Mais ce qui a aidé Kim, c’est de vivre cette dépendance de Dieu. Elle n’aurait échangé ça pour rien d’autre au monde.

Elle nous a aussi raconté comment elle a appris à regarder vers Dieu, à fixer ses yeux sur lui et à le voir à l’œuvre. Et, en apprenant à dépendre de lui en toutes circonstances, elle a aussi pu expérimenter sa fidélité et sa présence comme jamais auparavant quand les choses n’allaient pas bien.

Et quand on traverse des moments pénibles, voire très pénibles, Kim nous encourage à penser aux attributs de Dieu. D’ailleurs elle utilise l’alphabet pour les méditer par exemple la nuit, si elle n’arrive pas à dormir : « A – Dieu, Tu es admirable. B – Tu es notre bon berger. C – Tu es compatissant, tu es notre consolateur. D – Tu es celui qui nous délivre du mal. E – Tu es Emanuel, Dieu avec nous, Éternel. » Et ainsi de suite…  On réalise qu’on a besoin de sa grâce. On ne peut pas se débrouiller sans lui. On réalise qu’il est digne et il est celui qui nous tiendra et nous soutiendra, quoi qu’il nous arrive, par sa grâce.

Dannah : Oui, c’est tellement vrai. Et j’espère que vous qui nous écoutez avez été encouragées à creuser plus profondément encore ces aspects du réveil personnel.

La prochaine fois, nous aborderons le sujet de la sainteté de Dieu. Alors, ne manquez pas le prochain épisode de cette série : « Retrouver Dieu » ! Et je vous dis : « À tout bientôt, avec Réveille nos cœurs ! »

 

Tous les extraits de la Bible sont tirés de la version Segond 21 (sauf spécifié dans le texte).

Réveille Nos Cœurs est le ministère francophone de Revive Our Hearts, initiative de Life Action Ministries avec Nancy DeMoss Wolgemuth.

Avec les voix de Christine Reymond et Jeannette Kossmann.

Quelle que soit la saison de votre vie, Réveille nos cœurs vous encourage à trouver la liberté, la plénitude et à porter du fruit en Christ.

Pour des raisons de confort de langage et de lecture, ces transcriptions peuvent présenter des différences mineures entre ce qui est écrit et ce qui est parlé.

Segond 21 © 2007 Société Biblique de Genève

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