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Épisode 6 – Une dette de reconnaissance

Dannah Gresh : Parfois il semblerait que la gratitude n’ait pas vraiment sa place dans notre quotidien.

Nancy DeMoss Wolgemuth : Je me souviens d’une période de ma vie pendant laquelle j’ai vécu une succession d’événements difficiles qui m’ont profondément blessée. Et pendant environ 18 mois, je n’ai pas été capable d’exprimer de la reconnaissance à Dieu. Je ne le voulais tout simplement pas. 

Dannah : Bienvenue à l’écoute de Réveille Nos Cœurs. Nous avons beaucoup parlé de bénédictions dans cette série de podcasts, des bénédictions que l‘on reçoit mais aussi de celles dont on peut bénir les autres. Je vous ai déjà parlé du livre « Choisir la Reconnaissance » de Nancy DeMoss Wolgemuth, et on peut se demander pourquoi avoir utilisé le verbe « choisir » dans ce titre ? Eh bien, je pense que c’est parce que la gratitude n’est pas si naturelle que cela. Parfois la gratitude peut être un choix difficile. Dans cet épisode, nous allons voir comment choisir la reconnaissance quand toutes les circonstances ont l’air d’être contre nous.

Nancy : À l’occasion de Thanksgiving, la fête de la reconnaissance, on a reçu une lettre d’un couple de personnes âgées, des amis très chers qui vivent pleinement la gratitude. Voilà ce qu’ils ont écrit :

« Chers amis et compagnons d’œuvre en Christ, « Voici le jour que l’Éternel a fait : qu’il soit pour nous un sujet d’allégresse et de joie ! » (Psaumes 118 :24) Quel que soit notre état physique (en bonne santé ou pas), nous avons de quoi nous réjouir. Voyant notre situation en Christ, il n’y a rien de plus normal. Si nous devions faire l’inventaire, nous dirions que nous le remercions parce que… »

Et là, ils ont listé cinq bonnes raisons de rendre grâce à Dieu, et pour chacune d’elles ils avaient associé un verset biblique. « Nous remercions Dieu parce que :

    1. Nous sommes sauvés.
    2. Nous sommes sanctifiés.
    3. Nous sommes scellés du Saint Esprit.
    4. Nous sommes éternellement en sécurité.
    5. Nous sommes pleinement comblés. »

Et à côté de la cinquième raison, ils ont écrit le verset 5 du Psaume 103 : « C’est lui qui rassasie de biens ta vieillesse, Qui te fait rajeunir comme l’aigle ». Ils ont également ajouté : « Nous n’avons pas besoin de choses matérielles, de divertissements ou de choses qui jouent avec nos émotions pour être joyeux. En Christ nous avons tout ce dont nous avons besoin et tout ce que nous voulons. »

Même si ce couple de personnes âgées ont eux aussi aussi fréquenté les cabinets médicaux plus qu’ils ne l’auraient voulu (c’est peu dire parce qu’ils ont vraiment eu de sérieux problèmes de santé l’année dernière), ils écrivent qu’ils sont toujours aussi heureux et qu’ils se réjouissent parce que Christ leur suffit même à travers les douleurs, les maux et les opérations.

Et dans cette petite lettre, ils nous demandent tous les deux, de les rejoindre dans l’obéissance de ce commandement : « Rendez grâces en toutes choses, car c’est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus-Christ. » (1 Thessaloniciens 5 :18)

Quel défi pour moi, moi qui me plains et qui râle pour des petits détails de la vie d’entendre dire ce couple qui approche les 90 ans : « Nous sommes reconnaissants. »

Vous savez ce que ce couple fait au quotidien ? Eh bien, il offre ce que les Écritures appellent « des sacrifices d’actions de grâce ». C’est le livre aux Hébreux qui y fait notamment référence, Hébreux chapitre 13 (verset 15) : « Par lui (par Christ) offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom. » 

Et le Psaume 116 (verset 17) parle du même genre de sacrifice : « Je t’offrirai un sacrifice d’actions de grâces, Et j’invoquerai le nom de l’Éternel ». 

Parfois c’est facile d’être reconnaissant. Quand le soleil brille, quand on a de l’argent à la banque, quand on a une bonne santé, quand notre conjoint nous aime profondément et que nos enfants grandissent en obéissant à chacune de nos instructions. Dans ce cas-là, oui, c’est facile d’être reconnaissant. Qui ne le serait pas ? 

Mais parfois c’est bien plus difficile. Parfois ça nous coûte de rendre grâce. Oui il arrive parfois qu’on offre des sacrifices d’action de grâce au milieu des larmes et que l’on dise « Seigneur, je ne comprends pas pourquoi je dois faire face à de telles circonstances. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi je reçois les papiers du divorce, pourquoi mon fils ou ma fille s’éloigne de toi… Mais au milieu des difficultés, de la pression, des problèmes, je veux te rendre grâce parce que tu es Dieu et que tu es toujours bon. Et je sais que tu accomplis ton plan à travers chaque circonstance de ma vie ».

Il y a un pasteur allemand qui s’appelait Martin Rinckart. Il est devenu pasteur de sa ville natale d’Eilenberg en Allemagne en 1618. Il avait alors 31 ans. Et au même moment éclatait la guerre de Trente ans, une des guerres les plus sanglantes de toute l’Histoire. C’est une guerre qui a dévasté l’Europe, et pendant 30 ans, la population d’Allemagne est passée de 16 millions d’habitants à 6 millions.

Cette ville d’Eilenberg, où Rinckart était pasteur, a connu des vagues successives de peste et de famine. Elle a vu défiler les armées d’invasion qui allaient et qui venaient en détruisant la ville et en laissant la mort dans leur sillage. La ville se remplissait de réfugiés de guerre.

En 1637, la peste s’est installée au beau milieu de ce conflit armé. Les deux autres pasteurs de la ville sont morts mais Rinckart est resté et il a repris leur travail en plus du sien. Et tout au long de la journée, jour après jour, il allait de maison en maison, de lit en lit, pour soigner les malades, les réconforter, prier pour eux et pour accompagner les mourants.

Cette année-là il a enterré environ 5000 personnes, dont sa propre femme. Parfois il a mené le service funèbre de 40 ou 50 défunts à la fois. Et lui, il a rejoint le Seigneur un an après la fin de la guerre.

A un moment donné au cours de cette période sombre de sa vie, il a composé un remarquable hymne d’action de grâce. On raconte qu’il l’a écrit pour ses enfants, particulièrement pour le temps de la prière avant le repas. C’est un hymne composé au milieu de circonstances dévastatrices. C’est un célèbre cantique allemand qu’on pourrait traduire ainsi :

 

« Rendez grâce au Seigneur de votre cœur, de vos mains, de vos lèvres !

Il a fait des exploits : il faut qu’on le célèbre !

Il a pris soin de nous dès le sein maternel,

Il aime tous les siens d’un amour éternel.

 

Honneur et gloire à Dieu, au Créateur, au Père,

Au Fils et à l’Esprit, au ciel et sur la terre,

Comme au commencement, maintenant et toujours,

Jusque dans l’éternité, pour son immense amour.  Amen ! »

Ça c’est un sacrifice d’action de grâce. Avec cet hymne qu’il a écrit dans les années 1600, le sacrifice d’action de grâce que Martin Rinckart a offert est une bénédiction pour nous, encore aujourd’hui. On ne saura peut-être jamais à quel point quelqu’un pourra être béni par notre désir d’exprimer notre gratitude dans les moments où ça nous coûte le plus. 

Une autre personne que je considère comme une véritable héroïne dans la foi, c’est la doctoresse Helen Roseveare, qui a été une missionnaire chirurgienne pendant une vingtaine d’année dans ce qui était à l’époque le Congo Belge (aujourd’hui la République Démocratique du Congo).

Dans les années 70, les rebelles ont débarqué un jour et ils ont commencé à piller et ravager le pays. La plupart des missionnaires sont partis, mais la doctoresse Roseveare et certains de ses collègues ont choisi de rester et de continuer de servir les personnes que Dieu leur avait confiées.

C’est alors qu’une nuit, les rebelles sont entrés dans l’enceinte de la mission. Ils ont détruit les lieux et ils ont sauvagement roué de coups et violé les femmes missionnaires qui se trouvaient là. Et la doctoresse raconte le combat qu’elle a mené, après cette nuit effroyable, pour essayer de trouver un sens à toute cette atrocité. C’était incompréhensible.

Elle, elle était venue donner sa vie pour servir ce peuple. Et voilà qu’elle s’est retrouvée à subir cette horreur.

Tout au long de la vie d’Helen Roseveare, Dieu s’est servi de beaucoup choses pour la restaurer, dont une que je n’oublierai jamais. Elle raconte que ce processus de guérison a commencé au moment où, d’une certaine façon Dieu lui a dit : « Helen, est-ce que tu vas me rendre grâce même si je ne te donne pas le privilège de comprendre le pourquoi de cette épreuve ? » Je répète cette phrase incroyable : « Est-ce que tu vas me rendre grâce même si je ne te donne pas le privilège de comprendre le pourquoi de cette épreuve ? »

Vous voyez, on aurait tendance à penser que si on savait pourquoi Dieu fait les choses et quel but il poursuit dans chacune des circonstances de nos vies, on pourrait être plus facilement reconnaissant. Mais le véritable test de la foi c’est :« Est-ce que je peux rendre grâce à Dieu quand je n’ai pas les réponses, quand je ne comprends pas, quand ça n’a pas de sens ? »

Je me souviens d’une période de ma vie pendant laquelle j’ai vécu une succession d’événements difficiles qui m’ont profondément blessée. Et pendant environ 18 mois, je n’ai pas été capable d’exprimer de la reconnaissance à Dieu. Alors ce n’était pas que je disais consciemment « je ne vais pas rendre grâce » mais je ne le voulais tout simplement pas.

Quand je repense à cette période, je crois que j’ai gâché l’énorme grâce que Dieu voulait me donner pour traverser ces circonstances. Parce que je n’étais pas prête à lui offrir des sacrifices d’action de grâce au sein même de l’épreuve.

Par contre, je peux vous dire exactement à quel moment le processus de sanctification a commencé. Ça s’est passé dans un chalet de montagne, loin de tout, quand je me suis retrouvée à genoux sur le plancher, au pied d’une chaise en bois, et que j’ai enfin rendu grâce en disant : « Seigneur, je ne comprends toujours pas pourquoi tu as fait ce choix, pourquoi je dois vivre ces choses difficiles et je ne sais pas si je comprendrai un jour. Mais par la foi, je choisis de te dire merci. Merci d’avoir permis tout cela. Merci pour ce qui m’arrive. Je sais que tout ce que tu fais est bon et je te rends grâce pour cela. ».

Alors, est-ce que cette prière a immédiatement fait disparaître la douleur ? Non. Il y a encore eu des larmes. Il y a encore eu le sentiment de perte. Mais c’est devenu quelque chose de beaucoup plus sain. Quand je me suis laissée aller à la gratitude, Dieu a commencé à me restaurer, à me renouveler et à reconstruire mon esprit meurtri

Et aujourd’hui, quand je repense à cette époque, je suis réellement reconnaissante de ce qui m’est arrivé. Sur le moment je ne l’étais pas du tout. Mais ça a été un choix. Ça a été une expression de ma foi. Et maintenant en regardant en arrière, je vois ce que Dieu a fait pour moi, en moi et au travers de moi au milieu de ces circonstances auxquelles je résistais tellement fort.

Au fil de mon cheminement avec le Seigneur, j’ai découvert que, face aux situations difficiles, j’ai deux réactions possibles : 

Soit, je reste dans la plainte.

Soit, je reste dans l’adoration.

La plainte ou l’adoration. Et on devrait s’aider les uns les autres à ne pas se plaindre mais à être des adorateurs, des adoratrices, et à développer et vivre la beauté d’une attitude de gratitude.

Est-ce que je suis quelqu’un qui adore ou qui se plaint ?

Vous savez, dans notre pays, il y avait une publicité pour des cartes de crédit qui disait : « Ne partez pas sans elle ». Et bien on ne devrait jamais démarrer une journée sans cette attitude de gratitude.

Quand vous vous êtes levé(e)s ce matin, vous vous êtes habillé(e)s n’est-ce pas ? Est-ce que vous avez enfilé votre attitude de gratitude ? C’est une des choses les plus importantes qu’on peut porter sur soi. Ne partez pas de chez vous sans elle. Et si vous êtes à la maison, ne restez pas non plus à la maison sans elle. L’atmosphère de votre foyer sera sensiblement différente selon que vous vivez ou non la gratitude

Alors qu’on arrive au bout de cette série, on va encore découvrir comment développer cet esprit reconnaissant. Avec ce que nous avons déjà vu dans les podcasts précédents, on va examiner ensemble maintenant quelques suggestions pour vivre pleinement la gratitude.

Premièrement, céder, abandonner, tous nos droits à Dieu. En d’autres termes, si on s’accroche à ce qu’on pense mériter, si on a des attentes envers les autres quant à la façon dont ils devraient nous traiter, eh bien, on s’expose à la déception. Mais si on dépose cette attitude devant Dieu, on verra que tout ce qu’on reçoit est bénédiction et on pourra en être reconnaissant.

En me préparant pour cette série sur la gratitude, au cours de mes lectures, j’ai découvert un petit écrit de Russell Kelfer, un professeur biblique incroyable qui est maintenant auprès du Seigneur. Et dans ces enseignements sur la gratitude, il propose à ses lecteurs de prendre un engagement en signant un document adressé au Seigneur, pour lui céder nos droits. Voici ce qui figure dans ce document : 

« Étant né de nouveau dans le Royaume de Dieu, je reconnais par la présente que Dieu a racheté ma vie, dont le contrôle de celle-ci et mes droits, pour toute éternité.

Je reconnais également qu’il ne m’a pas garanti une vie libre de souffrance ou une vie pleine de succès ou de prospérité. Il ne m’a pas non plus garanti une bonne santé. Il ne m’a pas garanti des parents parfaits. Il ne m’a pas garanti des enfants parfaits. Il ne m’a pas garanti l’absence de problèmes, d’épreuves, de malentendus ou de persécutions.

Ce qu’il m’a promis c’est la vie éternelle. Ce qu’il m’a promis c’est la vie en abondance. Ce qu’il m’a promis c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la douceur et la maîtrise de soi. Il s’est donné lui-même en échange de tous mes droits sur ma vie.

Par conséquent, je renonce aujourd’hui à mes droits et à mes attentes et je lui demande humblement par sa grâce, de les remplacer par un esprit reconnaissant pour tout ce qu’il juge bon dans sa sagesse de mettre dans ma vie.

Son serviteur (ou sa servante) »

Et il suggère ensuite que nous signions cette lettre de notre nom. C’est effectivement une façon concrète de céder nos droits à Dieu.

Deuxièmement, on peut développer un esprit de gratitude en confessant et en se repentant pour toute l’ingratitude qu’on a pu avoir dans le cœur. On a vu ensemble que ne pas être reconnaissant, ce n’est pas un petit péché de rien du tout. Alors, si Dieu vous a convaincu du péché d’ingratitude, si vous avez échoué en n’étant pas reconnaissant en toutes choses, eh bien, simplement, confessez-le et repentez-vous.

Et troisièmement, pourquoi ne pas essayer de vivre une semaine de gratitude ? Une semaine pendant laquelle vous allez vous concentrer sur les sujets de reconnaissance. Pendant 7 jours vous vous engagez à ne rien demander à Dieu mais à rechercher toutes les raisons pour lesquelles vous pouvez lui dire « Merci », lui dire merci à lui et aux autres.

Et quatrièmement, par exemple, prenez le temps de compter les bénédictions de Dieu. Vous connaissez peut-être ce très beau, vieux cantique qui s’intitule « Compte les bienfaits de Dieu » :

« Quand le vol de la tempête

Viens assombrir ton ciel bleu

Au lieu de baisser la tête

Compte les bienfaits de Dieu.

 

Quand sur la route glissante

Tu chancèles sous la croix

Pense à cette main puissante

Qui t’a béni tant de fois.

 

Compte les bienfaits de Dieu

Mets-les tous devant tes yeux

Tu verras, en adorant

Combien le nombre en est grand… »

 

Comme l’a dit un certain auteur (Charles Edward Jefferson) : « La gratitude trouve naissance dans les cœurs qui prennent le temps de compter, d’énumérer, les bénédictions reçues ».

J’ai un ami qui méditait un jour sur le verset qui dit « Rendez grâce en toutes choses » (1 Thessaloniciens 5 :18). Il raconte souvent cette anecdote parce que c’est assez drôle, il se lavait les dents quand il a été mis au défi de remercier Dieu pour toutes choses. Alors il dit : « J’ai commencé par remercier Dieu pour la brosse à dents, et puis pour le dentifrice et puis j’ai réalisé que je n’avais jamais remercié Dieu pour mes dents ! » et il a poursuivi sa réflexion jusqu’à se faire cette remarque qui me semble pertinente : « Si l’approvisionnement de demain dépendait de la gratitude que j’en ai aujourd’hui, qu’est-ce qu’il me resterait ? »

Alors une fois qu’on a fait une liste des bénédictions de Dieu dans nos vies et qu’on l’a devant les yeux, cette liste, il serait temps de faire le point sur notre compte « gratitude ». Qu’est-ce que je veux dire par là ? Eh bien, je veux parler de la dette que nous avons quand nous devons un « merci » à quelqu’un. Autrement dit, est-ce qu’il y a des personnes envers lesquelles nous avons une dette de gratitude que nous n’avons pas encore payée ?

On a toutes et tous une dette de gratitude envers Dieu. Quelque part on ne finira jamais de la payer, celle-ci. Mais on peut se demander aussi où nous en sommes sur notre compte gratitude ? Est-ce qu’on doit des remerciements à Dieu ? Aux autres ? Est-ce qu’il y a une personne, un membre de la famille, une amie, une connaissance, un associé, ou un professeur, un responsable d’église, quelqu’un qui a béni notre vie d’une manière ou d’une autre et à qui on n’a pas encore « payé notre dette » ?

Et je crois que c’est important de ne pas oublier celles et ceux qui vivent tout près de nous, avec nous. Par exemple, est-ce que c’est notre conjoint qui ramène l’argent à la fin du mois ? Est-ce qu’on s’y attend comme un dû ? Est-ce qu’on pense que c’est la moindre des choses ? Ou est-ce qu’on en est reconnaissant ? Est-ce que nous exprimons notre gratitude pour ces choses du quotidien ?

Pour conscientiser ça, quelque part, pourquoi pas faire une liste des personnes à remercier ? On peut leur écrire un mot, on peut les appeler ou aller les visiter. Prenons le temps de remercier chacune de ces personnes. N’attendons pas le décès de quelqu’un pour le faire. Il sera alors trop tard pour que cette personne puisse nous entendre et être bénie par notre gratitude.

Rendez grâce en toutes choses. Graver ça dans votre cœur d’être reconnaissant pour tout. Est-ce qu’il y aurait une situation précise ou un problème dans votre vie pour lesquels vous n’avez jamais rendu grâce ?

Et une fois que c’est fait, vous pouvez rester à jour avec votre liste en exprimant continuellement votre gratitude envers Dieu et envers les autres.

Il y a quelque temps, des amis m’ont offert un carnet sur lequel est écrit en couverture « Compter mes bénédictions ». A l’intérieur il y a des pages blanches avec 5 lignes vierges à compléter. L’idée c’est de noter la date et 5 ou 6 choses pour lesquelles on est reconnaissant.

Actuellement mon carnet est quasiment plein. Il y a quelques jours je l’ai repris et je l’ai feuilleté, et j’ai retrouvé des choses pour lesquelles j’ai été reconnaissante l’an dernier. Et c’était vraiment super ce retour en arrière, de revivre ce que Dieu avait fait et de voir combien il a été bon.

J’ai un autre ami qui dit que le matin, quand il se réveille, avant de sortir du lit, il rend grâce à Dieu pour au moins 10 choses pour lesquelles il est reconnaissant. 

Donc voilà quelques exemples qui nous encouragent à vivre une vie de reconnaissance, une vie qui abonde et qui déborde de gratitude.

Et oui, soyons à jour, non seulement dans l’expression de notre reconnaissance à Dieu mais aussi envers les autres. Et je vous encourage vraiment à ne pas attendre quand vous voulez exprimer votre reconnaissance à quelqu’un. Par exemple, dès que vous y pensez, faites un texto, ou envoyez un email. N’attendez pas parce que vous allez probablement oublier. Et pourquoi ne pas revenir aux lettres, aux cartes de remerciements manuscrites pour exprimer plus spécialement votre gratitude ?

Je trouve passionnant de chercher les occasions d’en écrire. Je le fais parfois dans mon temps libre, quand Dieu ramène à mon souvenir quelqu’un qui m’a bénie, ou qui m’a aidée, qui m’a offert quelque chose. Les occasions de remercier sont tellement fréquentes que, pour moi, c’est difficile de tenir tout cela à jour.

Je suis aussi reconnaissante aussi d’avoir eu des parents qui nous enseigné à écrire ces cartes de remerciements dès notre enfance. Je les entends encore nous dire : « Est-ce que tu as écrit ta carte de remerciement ? ». Et si vous avez des enfants, je vous encourage à leur enseigner cette belle habitude.

Prendre l’habitude de faire un texto, un email, de rédiger une lettre, d’envoyer une carte de remerciement dès qu’on y pense. Personnellement, j’emporte toujours avec moi quelques cartes pour prendre tout de suite le temps de rédiger quelques mots et pour remercier les personnes qui ont été en bénédiction dans ma vie. Vous pouvez en faire un exercice quotidien afin que vos dettes de gratitude soient payées. Un peu comme toutes les autres dettes, toutes les factures qu’on reçoit. Au fond c’est assez simple, posez-vous simplement la question : « Est-ce que je dois encore de la reconnaissance à quelqu’un ? »

Je crois qu’une des choses que Dieu désire qu’on fasse au travers du ministère de Réveille Nos Cœurs, c’est d’amener les femmes à être des femmes reconnaissantes. Aujourd’hui, on constate qu’il y a beaucoup de femmes qui sont souvent en colère, qui sont amères, blessées. Alors pour qu’elles puissent vivre des vies de bénédictions, des vies qui portent du fruit en Christ, elles ont tout intérêt à apprendre à vivre dans la reconnaissance.

Il y a tellement de force dans un esprit reconnaissant. Un esprit reconnaissant peut supporter l’amertume, le découragement, la dépression, les soucis, l’égoïsme, la solitude. Un esprit reconnaissant vient encourager les autres personnes autour de nous.

Mais encore plus important, un esprit reconnaissant honore et glorifie le Seigneur, le Seigneur qui est digne de toute gratitude et de toutes nos louanges.

Dannah : Quelles que soient nos circonstances, nous pouvons soit nous plaindre, soit adorer Dieu. Alors est-ce qu’on se plaint davantage que l’on adore ? C’est le genre de choix crucial dont Nancy DeMoss Wolgemuth parle dans son livre « Choisir la reconnaissance ». Je vous encourage à le lire avec le cœur ouvert et aussi à relever le défi de 30 jours qui se trouve à la fin du livre, et que vous trouverez aussi sur notre site french.flywheelstaging.com. Vous allez vous rendre compte que vous passerez moins de temps à vous plaindre et davantage de temps à louer et à remercier Dieu.

Pour ce qui nous concerne, nous sommes très reconnaissantes et enthousiastes en voyant comment Dieu agit au travers du ministère de Réveilles Nos Cœurs

Nancy : Effectivement, notre souhait c’est de pouvoir former les femmes de demain pour qu’elles puissent elles aussi accompagner les plus jeunes dans la foi. C’est tellement beau de voir Dieu mettre dans leurs cœurs autant de passion et d’amour pour sa vérité. On apprécie vraiment de pouvoir être à leur côté, d’avancer avec elles tout comme d’autres femmes plus âgées l’ont fait avec nous quand on en était tout au début dans la foi et dans la confiance en Dieu.

Et je suis émerveillée de voir à quel point Dieu agit aujourd’hui pour que ces podcasts fondés sur sa Parole soient diffusés dans beaucoup de pays, non seulement en français, mais dans bien d’autres langues aussi.

Dannah : Oui c’est vrai. Pour ma part je suis très reconnaissante aussi pour la série de podcasts et les études bibliques sur Rahab et Abigail qui sont disponibles sur notre site internet et d’ailleurs sur YouTube. Ce sont deux séries ou l’on peut apprendre comment faire confiance à Dieu en toutes circonstances et comment vivre conformément à sa Parole quand on doit faire face à des personnes difficiles.

Nous espérons que beaucoup de femmes seront bénies par ces études, et qu’elles puissent même les diffuser autour d’elles, pour que d’autres personnes aient l’occasion d’être édifiées et affermies dans leur foi.

On se réjouit de tout cœur de vous retrouver à nouveau pour la prochaine série de podcasts de Réveille Nos Cœurs.

 

Tous les extraits de la Bible sont tirés de la version Louis Segond 1910, sauf mention contraire.

Réveille Nos Cœurs est le ministère francophone de Revive Our Hearts, initiative de Life Action Ministries avec Nancy DeMoss Wolgemuth.

Avec les voix de Christine Reymond et Jeannette Kossmann.

 

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