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Épisode 5 – Réponses inattendues

Publié le: 30 Juin 2024

Dannah Gresh : Laissez-moi vous poser une question : Est-ce que Dieu agit toujours comme vous le désirez ?

Nancy DeMoss Wolgemuth : Dieu ne fait pas les choses selon notre scénario. Si on savait comment écrire le scénario, alors on serait Dieu, et on n’aurait pas besoin de lui.

Mais Dieu nous le rappelle : « Tu n’es pas Dieu, contrairement à moi. C’est moi qui suis en train d’écrire le scénario. Je sais ce que je fais. » Et c’est là que nous avons à lui faire confiance, à croire qu’il sait ce qu’il fait et qu’il a un plan, un dessein, et que ce dessein est bon.

Dannah : Vous écoutez Réveille Nos Cœurs. C’est le cinquième épisode de la série « Habakuk, de la peur à la foi ».

Pourquoi Dieu permet-il que de mauvaises choses arrivent ? Est-il vraiment bon ? Puis-je lui faire confiance ? Peut-être vous êtes-vous déjà posé ce genre de questions. Eh bien, Habakuk s’est posé ces questions et il les a posées à Dieu aussi et j’ai hâte de découvrir avec vous ce que Dieu lui a répondu. Dans les podcasts précédents, nous avons déjà pu voir à quel point les préoccupations de ce prophète de l’Ancien Testament correspondent étroitement à celles de notre époque. Si vous avez manqué des épisodes, vous pouvez tous les retrouver sur reveillenoscoeurs.com. 

Nancy : J’espère que maintenant vous  retrouvez facilement le livre d’Habakuk dans votre Bible, ce petit livre vers la fin de l’Ancien Testament, écrit environ 600 ans avant Jésus-Christ.

Nous allons continuer à passer plusieurs semaines à avancer lentement, prenant notre temps, parcourant le livre d’Habakuk verset par verset, phrase par phrase, car dans ce petit livre, il y a les prémices de tant de thèmes puissants et de vérités du Nouveau Testament.

En fait, nous allons y lire les germes de l’Évangile. Nous allons y voir des preuves de Christ dans l’Ancien Testament, nous en apprenons ainsi tellement sur le cœur et les voies de Dieu.

Nous avons vu qu’Habakuk était un prophète de Dieu. C’est un homme qui avait de grands questionnements en regardant autour de lui et en voyant toute la violence, l’injustice, l’oppression et les conflits parmi le peuple de Dieu. Il a vu le peuple de Dieu bafouer sa Loi, enfreindre les lois et personne n’a rien fait à ce sujet, et les personnes censées être responsables ne faisaient rien non plus.

Puis Habakuk a levé les yeux et dit : « Seigneur, on dirait que tu ne fais rien non plus à ce propos. »  Il pose à Dieu des questions sincères et honnêtes. « Dieu, pourquoi laisses-tu ces choses se produire parmi ton peuple ? Combien de temps vais-je prier, alors que tu restes les bras croisés ? »  

Eh bien, après qu’Habakuk a épanché son cœur devant Dieu dans le premier paragraphe du chapitre 1, ce dernier répond à Habakuk, et lui dit  au verset 5 (nous l’avons vu dans le dernier épisode) : « Jetez les yeux parmi les nations, regardez ». En d’autres termes, « Ouvre les yeux. Élargis ta perspective. Vois plus grand. Tu es trop absorbé à regarder ce qui se passe juste à tes pieds. Lève les yeux. Regarde autour de toi et vois ce que je suis en train de faire parmi les nations… car je suis en train d’accomplir une œuvre en ton temps, une œuvre que tu ne croirais pas si on te le racontait ». Dieu lui dit : « C’est quelque chose qui t’émerveillerait si tu pouvais la voir ou la connaître. Tu serais stupéfait de voir ce que je suis en train de faire ». Dieu le met au défi : « Regarde ce que je fais. Vois que je suis à l’œuvre en ton temps. Je ne dors pas. Je ne suis pas passif. Je ne suis pas indifférent à ta situation. Je prends les choses en main. Je suis à l’œuvre ».

J’espère que cela vous encourage à vous en souvenir, lorsque vous examinez votre vie. Je pense à certains messages de femmes que nous recevons ici à Réveille Nos Cœurs, et nous aimons recevoir ces messages. Nous avons une équipe de personnes qui prient pour ces demandes. Mais certaines semblent être tellement au bord du gouffre, des femmes qui sont submergées par des événements de la vie et qui sont vraiment, vraiment désespérées. Nos cœurs se tournent vers elles, et nous crions et disons : « Ô Seigneur, à l’aide ! Que peut-on faire ? »

Parfois, il semble dans ces circonstances que ces femmes sentent qu’il ne se passe rien. Rien ne change. Je prie, mais Dieu ne fait rien. Dieu nous rassure. Il dit : « Je suis en train d’accomplir une œuvre en tes jours, dans ce monde. Je suis à l’œuvre. Fais-moi confiance. Je sais ce que je fais, et je suis à l’œuvre. »

Lorsque Dieu a répondu à Habakuk et a dit : « J’écoute tes prières, et je suis en train d’accomplir une œuvre », Habakuk avait une idée préconçue de la manière dont Dieu répondrait à ses prières.

Nous ne sommes pas sûrs de ce à quoi il s’attendait, mais nous savons que ce que Dieu va lui dire est totalement inattendu. Il est possible qu’Habakuk ait passé son enfance sous le règne du roi Josias, qui était, si je me souviens bien, le dernier bon roi de Juda. C’était un homme qui honorait le Seigneur, et sous le règne de Josias, il y a eu un réveil. Dieu a ramené les gens à un lieu de repentance, à l’amour de la Loi de Dieu. C’était une période de réveil spirituel pour Juda.

Je me demande, maintenant qu’Habakuk est devenu adulte, et qu’il crie au Seigneur, et qu’il voit que le peuple a récidivé, je me demande s’il espérait que Dieu répondrait à sa prière en envoyant un autre réveil pour répondre à la corruption et la méchanceté parmi le peuple de Dieu.

Quelles que soient ses pensées ou ses espérances, il n’était pas préparé lorsque Dieu lui a finalement dit à quoi ressemblerait la réponse à ses prières. Dieu a dit au verset 5 : « je vais faire à votre époque une œuvre que vous ne croiriez pas, si on la racontait », et cela s’est avéré être un euphémisme. Car une fois que Dieu lui a expliqué son œuvre, Habakuk a dit : « Tu as raison. Je ne crois pas ça ! ». Lisons le verset 6 du chapitre 1 d’Habakuk. Voici, Dieu dit :

« Je vais faire surgir les Babyloniens (certaines versions disent les Chaldéens, c’est la même chose). C’est un peuple impitoyable et impétueux qui traverse de vastes étendues de pays pour s’emparer de demeures qui ne sont pas à lui ».

Analysons le tableau ici. Habakuk est en Juda, épanchant son cœur au sujet de l’état du peuple de Dieu. Il est affligé par la corruption et l’injustice qui sévissent parmi eux. En même temps, à plus de 1500 km de là, en Babylonie, Dieu orchestre des événements pour répondre à la prière de son prophète, mais d’une manière qu’Habakuk n’aurait jamais imaginée.

Dieu dit : « Je fais lever les Chaldéens ». À ce moment-là, comme nous l’avons dit plus tôt dans la série, les Assyriens étaient la puissance mondiale dominante, mais les Babyloniens commençaient tout juste à prendre le pouvoir. Ils commençaient à conquérir des nations. Quinze ou vingt ans plus tard environ, ils allaient prendre le contrôle de Juda. Mais pour Habakuk, c’était un peuple presque inconnu. C’est un peu comme certains pays du monde, lorsque vous entendez parler d’une guerre en cours, et que vous pensez : « Je crois que j’en ai entendu vaguement parler au collège, mais je ne suis pas sûr d’où ça se trouve ». Ils commencent à gagner en importance à mesure qu’ils deviennent plus puissants, et comme Habakuk n’a pas vraiment idée de qui est ce peuple, Dieu le lui décrit dans les versets suivants.

Je veux lire les versets 6-11, et pendant que je le fais, écoutez les caractéristiques des Chaldéens. Prêtez une attention particulière aux mots et adjectifs que Dieu utilise pour les décrire : 

« [C’est ] un peuple impitoyable et impétueux qui traverse de vastes étendues de pays pour s’emparer de demeures qui ne sont pas à lui. Il est terrible et redoutable, il est la source de son droit et de sa grandeur. Ses chevaux sont plus rapides que les léopards, plus agiles que les loups du soir. Ses cavaliers se déploient, ses cavaliers arrivent de loin, ils volent comme l’aigle qui fond sur sa proie.

Tout ce peuple vient pour se livrer au pillage, le visage tendu vers l’avant, et il rassemble des prisonniers comme du sable. Il se moque des rois, et les princes sont l’objet de ses railleries. Il rit de toutes les forteresses : il amoncelle de la terre et il les prend.

Alors il change d’avis et poursuit sa marche, et il se rend coupable. Sa force à lui, voilà son dieu ! »

C’est ainsi que Dieu décrit le peuple qu’il est en train de susciter pour répondre à la prière d’Habakuk. Si vous ne saviez rien des Babyloniens, comment est cette description, quels adjectifs avez-vous relevés pendant que je lisais ces versets ? Orgueilleux, arrogants, puissants, violents, redoutables, impitoyables. En fait, les Babyloniens étaient peut-être le peuple le plus impitoyable de tout le monde antique. Intrépides. Tout le monde les craignait, mais ils n’avaient peur de rien. Fiers. C’étaient des terroristes. Ils étaient moqueurs, impies, sans conscience. Ils étaient redoutés pour leur cruauté.

En lisant ce passage, voici encore d’autres mots qui me viennent à l’esprit : ils étaient corrompus, agressifs, cruels, vicieux, féroces, puissants et brutaux. Ils étaient déterminés à dominer le monde. Vous les voyez prendre le contrôle comme une tempête, balayant tout sur leur passage et conquérant le monde connu. Invincibles, du moins c’est ce qu’ils pensaient. Irrésistibles. Tout le monde s’effondrait comme de petites pièces de jeu sous leur attaque. Invaincus, indomptables, imprenables, surpuissants, écrasants, voilà ce que l’on ressent. Arrogants, fiers. Ils adoraient leur propre force, « sa force à lui, voilà son dieu ! » (v. 11). Ils pensaient être Dieu. Voici une puissance mondiale arrogante, impitoyable, cruelle, et ce sont les instruments que Dieu a choisis et qu’il a l’intention d’utiliser pour accomplir ses desseins dans le monde.

Dieu dit : je suis à l’œuvre en ton temps, et voici ce que je fais. Je suis en train de susciter ce groupe de terroristes impitoyables, arrogants et violents pour accomplir mes desseins et répondre à tes prières pour que je traite le péché et l’injustice en Juda.

Dieu accomplit une œuvre, mais ce n’est pas ce à quoi nous nous serions attendus. Ce n’est pas la façon dont nous l’aurions imaginé, car c’est une œuvre de jugement. Dieu va exercer sa colère et son jugement, et il va utiliser cette nation violente, vicieuse et arrogante, les Babyloniens, pour le faire. Les gens sont stupéfaits. C’est pourquoi Dieu dit : étonnez-vous et soyez stupéfaits. Ils n’arrivent pas à le croire. Ce n’est pas ce à quoi ils s’attendaient de la part de Dieu. Il dit : je vais traiter les péchés de mon peuple au moyen d’un peuple encore plus méchant. Je suis en train de susciter une nation méchante, païenne, impie, impitoyable et violente pour accomplir mes desseins avec mon peuple élu.

Comme Habakuk, on se demande, mais pourquoi Dieu a-t-il utilisé les Babyloniens ? Je ne peux pas m’empêcher de me dire que c’était peut-être censé donner une image de ce que Juda deviendrait s’il n’était pas freiné, s’il n’était pas châtié par Dieu. Voilà où le péché te mènera.

J’étais avec des amis (une famille en vacances l’été passé), et nous avons étudié le livre d’Habakuk ensemble, et il y a des adolescents dans cette famille. Alors que nous en discutions, nous avons posé cette question : pourquoi Dieu a-t-il choisi les Babyloniens, un peuple comme celui-là, pour accomplir ses desseins ? L’un des adolescents a dit : Dieu doit avoir été terriblement contrarié par le péché de son peuple pour utiliser des gens comme les Babyloniens pour les discipliner. Je pense qu’il y a probablement une bonne observation là-dedans. Dieu dit : voilà à quel point ton péché me dérange. Voilà à quel point il m’inquiète. Voilà à quel point il me préoccupe. Je vais susciter un peuple féroce, perfide, violent, vicieux et impitoyable pour venir te châtier.

Si nous écrivions cela à notre époque moderne, ce serait comme si Dieu nous disait : je suis en train de susciter les Nord-Coréens, ou Al-Qaïda, ou les Irakiens pour terroriser votre nation, pour conquérir votre pays, pour persécuter et emprisonner tous les croyants. Ils vont venir. Ils vont conquérir le monde, et ils vont raser votre pays, et ils vont conquérir vos familles et vos terres. Nous avons prié pour un réveil, et nous disons : Seigneur, ce n’est pas tout à fait ainsi que je l’imaginais. Eh bien, peut-être que ce ne serait pas une grande puissance mondiale comme ces nations que nous venons de nommer. Peut-être que Dieu dirait : je vais susciter des juges corrompus, des fonctionnaires publics, des législateurs, un conjoint abusif, un patron sévère et méchant, un enseignant ou un entraîneur irascible et sadique dans la vie de votre enfant.

Dieu n’approuve pas un instant ces actes méchants, mais il dit : je peux utiliser n’importe quel instrument pour accomplir mes desseins dans la vie de mes enfants. Parfois, il choisit et utilise les instruments les plus improbables de tous. Il a utilisé une nation méchante et violente pour purifier son peuple, pour accomplir ses desseins. Cela semble absurde. On ne s’attendrait pas à ça de sa part. Et c’est l’une des clés pour comprendre le livre d’Habakuk. Dieu agit souvent de manière inattendue.

Dieu n’agit pas selon notre scénario. Encore une fois, si nous savions comment écrire ce script, alors nous serions Dieu, et nous n’aurions pas besoin de lui. Mais Dieu dit : vous n’êtes pas Dieu, contrairement à moi. Je suis en train d’écrire le script. Je sais ce que je fais. C’est là que vous devez avoir confiance qu’il sait ce qu’il fait et qu’il a un dessein, et que son dessein est bon.

Maintenant, laissez-moi faire quelques observations et mettre en avant quelques points à retenir qui, je pense, ont une application pour nous.

Tout d’abord, il est évident d’après ce passage que Dieu sait tout de nos oppresseurs. Les événements et les personnes qui nous oppriment ne prennent pas Dieu par surprise. C’est Dieu qui donne la description que nous venons de lire au chapitre 1. Ce n’est pas Habakuk qui décrit les Chaldéens, c’est Dieu lui-même.

On voit que Dieu connaît assez bien ces gens. C’est lui qui dit qu’ils sont impitoyables, vicieux et terrifiants. Il les a décrits, et il connaît tous les détails et les descriptions des personnes et des événements qui vous oppriment.

Parfois, nous nous demandons si Dieu sait à quel point les méchants sont mauvais, ou à quel point ils nous affectent, ou ce que les méchants ont en tête. Je veux juste vous assurer à partir de ce passage que Dieu sait. Dieu sait ce qu’ils font. Dieu sait ce qu’ils vont faire. Dieu sait quels sont leurs projets. C’est lui qui le décrit.

Dieu sait. Il voit. Parfois, il permet à des hommes mauvais de partir en croisade. Puis-je vous rappeler que même les méchants font partie du plan de Dieu pour les justes ? Même les méchants font partie du plan de Dieu pour manifester et afficher sa gloire dans le monde.

Dieu dit : un jour, je ferai même en sorte que la colère des hommes me loue. Ce n’est pas comme si Dieu avait un plan et qu’il essayait d’accomplir ses desseins dans le monde, mais que tous ces hommes méchants, ces nations impies et ces événements imprévus interrompaient le plan divin. Ils ne le prennent pas au dépourvu. Dieu n’a pas à se défendre.

« Oh, comment vais-je éviter les Chaldéens ? » ou « Comment vais-je éviter ce patron méchant ou cet entraîneur ou cette personne ou cette nation ? » Non. Dieu utilise en fait les méchants comme des instruments et des outils dans sa main pour accomplir ses desseins.

Maintenant, ne me demandez pas de tout comprendre ou d’expliquer cela complètement. Je ne le peux pas, et vous non plus. Mais vous pouvez avoir confiance que c’est vrai. Dieu dit : je suscite les Chaldéens. Dieu est celui qui ordonne, qui préside et qui orchestre les événements ici pour accomplir ses desseins. Nous voyons la souveraineté de Dieu sur toutes les affaires du monde. Dieu règne sur les nations, sur les rois, sur les événements, sur l’histoire. Chaque nation dans ce monde et chaque personne dans ce monde se trouve au final dans la main et sous le contrôle de Dieu. Il n’y a pas une personne, un événement, une nation, un terroriste, un cambrioleur ou quoi que ce soit d’autre qui puisse entrer dans votre vie, si vous êtes un enfant de Dieu, sans qu’il ne lui donne la permission et ne l’inclue dans son plan.

Cela soulève cependant des questionnements complexes. Dieu a-t-il ordonné à cette chose mauvaise d’entrer dans ma vie ? Dieu ne provoque jamais le péché, mais nous vivons sur une planète et dans un monde déchus. Dieu est en train de racheter et de faire toutes choses nouvelles. Dans le cadre de ce processus, Dieu agit souverainement, même à travers des personnes méchantes et des circonstances et des événements néfastes.

C’est troublant pour notre foi, pour nos esprits limités, de lire un verset qui dit : je fais lever les Chaldéens. Ce serait une chose si Dieu avait dit : les Chaldéens arrivent, et je vais travailler malgré eux, mais ce n’est pas ce que dit ce passage. Dieu dit : je suscite les Chaldéens — ces nations, ces rois méchants, ces dirigeants méchants. Dieu les déplace comme des pièces sur un échiquier et les utilise pour accomplir ses desseins souverains.

Les Chaldéens pensaient être souverains, indépendants et puissants. Ils ne réalisaient pas qu’ils n’étaient que des pions entre les mains d’un Dieu souverain et que Dieu les manipulait dans sa main et les faisait lever d’une manière qui aurait un impact significatif sur son peuple et qui accomplirait ses desseins dans le monde.

Donc, Dieu est souverain. Rappelez-vous que Dieu répond parfois à nos prières en laissant les choses empirer plutôt que de s’améliorer. Parfois, les choses empirent avant de s’améliorer, et nous crions, hurlons, traînons les pieds et disons : « Non, Dieu ! Ce n’est pas ce que je voulais ! Ce n’est pas ce que j’avais en tête ! Comment pouvais-tu faire cela ? Je ne comprends pas ». Nous pleurons, nous nous plaignons, nous nous inquiétons, nous nous stressons, nous luttons et nous luttons avec Dieu. Mais sachez que Dieu répond parfois à nos prières de la manière même à laquelle nous résistons.

Vous ne pouvez pas dire à Dieu comment répondre à vos prières et comment gérer vos préoccupations. Habakuk a dit à Dieu : « Pourquoi ne fais-tu rien ? » Dieu a répondu en disant : « Je fais quelque chose. »

Habakuk dira, comme nous le verrons dans le prochain épisode : cela n’est pas tout à fait ce que j’avais en tête, Dieu. Ce n’est pas la façon dont je voulais que tu agisses. Nous prions pour un réveil, et Dieu dit : tu veux un réveil ? Je peux choisir de châtier et de purifier mon peuple dans cette nation par la souffrance, l’affliction, la catastrophe financière, le terrorisme…

Quand j’ai lu cette phrase au verset 10 sur le peuple babylonien, « il se moque des rois, et les princes sont l’objet de ses railleries. Il rit de toutes les forteresses : il amoncelle de la terre et il les prend », j’ai pensé à cette image du 11 septembre et des terroristes attaquant les forteresses les plus imprenables et riant en les pulvérisant en morceaux.

Des gens méchants faisant des choses sans Dieu. Et nous pensions être invincibles. Dieu dit : tu crois que tu es invincible ? Laisse-moi simplement te montrer que ce n’est pas le cas. Nous prions pour un réveil, et Dieu dit : je vais abattre les choses en lesquelles tu as confiance.

Nous faisons encore confiance à l’argent dans notre pays. Nous faisons confiance en nous-mêmes. En fait, nous ne sommes pas si différents des Chaldéens. Nous ne sommes pas si différents des Babyloniens, et Dieu dit : je sais comment te traiter. Je sais comment te châtier. Je sais comment accomplir mes desseins dans ta vie.

Vous priez pour un réveil, et ensuite Dieu envoie la famine, le péril, l’épée, la catastrophe financière, les fléaux ou les maladies. Et nous disons : Seigneur, ce n’est pas ce que nous avions en tête. Nous n’attendions pas une réponse comme celle-là. On ne pensait pas que tu ferais comme ça.

Dieu dit : Laisse-moi répondre. Laisse-moi le faire à ma manière. Je fais mon travail en son temps. C’est mon travail. Aie confiance en moi. Tu veux que Dieu s’occupe de ton mari non croyant ? Tu veux qu’il le change ? Tu pries pour lui. Tu pries : « Dieu, sauve cet homme », ou « Dieu, sauve cet enfant », et puis Dieu apporte un désastre dans leur vie. Quelquefois, il faut empirer avant de s’améliorer. Il se peut que ton mari perde son emploi à cause d’une fausse accusation, il a peut-être un méchant patron et ça le rend triste. Toi tu penses, Ô, Dieu, je ne veux pas qu’il soit malheureux. Je voulais juste qu’il soit sauvé.

Dieu dit : il doit peut-être passer par la case tristesse avant d’arriver au bout du rouleau pour pouvoir être sauvé. Ensuite, nous voyons les personnes que nous aimons et nous les voyons malheureuses, et nous voulons leur éviter de porter leur croix. Dieu dit : Non, c’est prévu dans le plan. Je suscite ce patron. Je suscite cet événement. Je crée cette situation. Laisse-moi être Dieu, et laisse-moi répondre à la prière de la manière que je sais être la meilleure.

Dieu peut être digne de confiance. Il sait ce qu’il fait. Il fait un travail en notre temps. Émerveillez-vous et soyez stupéfaits. Il fait un travail qui nous étonnerait si nous pouvions le voir et le connaître. Nous ne le croirions pas.

Quand Dieu nous dit en quoi consiste le travail, il nous donne l’aperçu. Je ramène ces événements, cette situation, ce mal, cette horrible atrocité, cette chose dans ta vie, ou dans ton monde, ou dans ta maison, ou dans ton église. Laissez Dieu être Dieu.

Laissez-le utiliser les Chaldéens, s’il le veut, pour accomplir ses desseins. Maintenant, ce n’est pas la fin de l’histoire, et c’est pourquoi j’espère que vous n’allez pas arrêter d’écouter cette série ici, car ce n’est pas la fin, mais c’est seulement un chapitre.

C’est un chapitre important. C’est un concept crucial. Sachez que Dieu utilise peut-être les Chaldéens, les méchants, mais il a des plans bien plus grands et plus merveilleux. Alors émerveillons-nous. Soyons stupéfaits, et faisons-lui confiance.

 

Dannah : Si vous avez demandé à Dieu de répondre à votre prière, l’enseignement d’aujourd’hui pourrait bien vous aider à mieux comprendre la réponse de Dieu.

Cet épisode fait partie d’une série appelée « Habakuk, de la peur à la foi ». Nous avons déjà étudié la peur d’Habakuk, mais nous n’en sommes pas encore arrivés là ou on découvre sa foi, alors persévérez avec nous car comme on l’a déjà mentionné, nous sommes en train d’étudier certaines des parties les plus difficiles du livre, alors, ne vous arrêtez pas ici. Nous verrons son cheminement de la peur à la foi dans les semaines à venir.

Je vous invite à prier ensemble pour finir ce podcast.

 

Nancy : Seigneur, ces choses dépassent tellement notre compréhension, et elles nous rappellent simplement que nous ne sommes pas Dieu, contrairement à toi. Nous te faisons confiance. Nous voulons te faire davantage confiance. Nous avons besoin de te faire davantage confiance.

Seigneur, je veux simplement prier pour une femme qui écoute aujourd’hui et qui a l’impression d’être comme submergée par les Chaldéens, par les méchants. Aide-la à voir que tu as suscité des événements dans sa vie, et que tu les utilises pour tes desseins.

Tu ne permettras pas que le châtiment ou la douleur soient prolongés inutilement après la réalisation de ton plan. Au milieu des difficultés, au milieu des défis, je prie que tu nous aides à avoir confiance et à savoir que tu es Dieu, et que tu accomplis tes desseins. Je prie au nom de Jésus, amen.

 

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Nancy DeMoss Wolgemuth et Réveille nos Cœurs vous apportent un message de liberté et de plénitude pour porter du fruit en Christ. 

Sauf mention contraire, tous les extraits de la Bible sont tirés de la version Segond 21 © 2007 Société Biblique de Genève.