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Épisode 2 – Attention au manque de discrétion

Publié le: 01 Mai 2023

Leslie Basham : Est-ce que c’est possible d’éviter les tentations ? Mais comment faire ? 

Nancy : Prenez garde à ces circonstances, ces lieux, ou ces moments, où vous pourriez vous trouver tentée de donner votre cœur à quelqu’un d’autre que votre conjoint, ou bien où quelqu’un pourrait être tenté de vous donner son cœur alors qu’il appartient à une autre. 

Leslie : Voici Réveille nos cœurs. Au cours du premier épisode, de cette série de podcasts, nous avons commencé à analyser les caractéristiques d’une femme irréfléchie, comme elle est décrite dans le livre des Proverbes. Aujourd’hui on va voir ensemble comment l’étude de ce type de femme peut nous aider à grandir en sagesse. 

Nancy : Dans cette série on a commencé à s’intéresser à deux sortes de femmes : les femmes sages et les femmes insensées. Pour notre part, on a le désir, bien sûr d’être des femmes sages, qui bâtissons nos foyers et qui jouons un rôle constructif dans la vie des gens qui nous entourent. On ne veut pas être des femmes insensées, parce qu’une femme insensée détruit sa propre maison, elle détruit la vie des personnes qui l’entourent. 

Et cette série de podcast s’est donc consacrée à l’étude de Proverbes 7, c’est le passage de la Bible qui nous donne la description la plus complète de la femme insensée. Dans les premiers versets de ce chapitre, on a rencontré un père qui donne des conseils à son fils au sujet des femmes à éviter. 

Au verset 5, il lui recommande de « se préserver de la femme étrangère ». Alors ici le mot « étrangère » n’est pas employé dans le sens actuel du terme, mais il traduit un mot qui signifie « relâchée, légère, détournée du droit chemin ». Et puis il y a certaines traductions de la Bible qui nomment cette femme : adultère ou infidèle. Donc il s’agit d’une femme immorale. 

Comme on l’a vu, beaucoup d’entre nous, on ne se considère pas comme des femmes immorales – et puis effectivement, ce n’est pas ce que nous sommes, vraiment. Il n’en reste pas moins que certaines caractéristiques de cette femme insensée, ou immorale, mentionnées dans ce chapitre, peuvent se retrouver chez nous. Et si elles sont là, ces caractéristiques, même simplement en germe, on risque d’autant plus de devenir comme la femme qui est décrite dans ce chapitre. 

Alors on revient au verset 5. Le père qui met son fils en garde contre cette femme aux mœurs légères, « la femme étrangère, (ou infidèle,) l’inconnue au discours flatteur ». Littéralement « aux paroles sucrées ». Et ce père avertit son fils – et les parents de notre époque devraient eux aussi avertir leurs fils – « Attention aux femmes qui vous abordent avec des paroles sucrées, elles masquent souvent des intentions impures. Leur discours peut sembler correct, mais ce qu’il cache, ce discours, est dangereux. » 

C’est donc la première caractéristique de la femme insensée qui nous est décrite dans ce passage, et je trouve ça intéressant – le pouvoir de la langue. Il n’est même pas encore question de son comportement, ni même de son attitude de cœur. On va y venir, et dans les prochains versets, l’intention de son cœur nous sera décrite. Mais on commence avec le langage. 

Et l’Écriture nous dit que « c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. » Donc ce qui nous vient sur la langue, c’est ce qu’il y a là, tout au fond, à l’intérieur de nous.  Ce que l’on dit révèle ce qu’il y a dans notre cœur. 

Donc, si vous voulez savoir ce qui est dans votre cœur, écoutez ce que vous dites. Examinez vos propres paroles. La Bible traite bien des facettes de cette vérité, mais ici on est en train d’examiner particulièrement une femme qui utilise en fait sa langue, ses paroles, pour séduire son entourage.  Sa bouche est remplie de paroles sucrées. Notre langue, notre parole, a le pouvoir de déchirer nos foyers et de détruire nos maisons. 

C’est ce que dit Proverbes 18, verset 21 : « La langue a pouvoir de vie et de mort. »  Et ça, ça doit nous faire réfléchir. 

Il paraît que nous, les femmes, on prononce environ trois fois plus de mots par jour que les hommes. Alors je ne sais pas jusqu’à quel point ces statistiques sont fiables, mais si c’est exact, on a intérêt à faire trois fois plus attention à ce que qu’on dit. 

Avec sa langue, avec ses paroles, la femme insensée finit par détruire, et elle mène la vie des hommes qui l’entourent au naufrage.

Dans le passage qu’on étudie aujourd’hui. La Bible du semeur traduit l’expression paroles sucrées par « paroles enjôleuses ».

 Enjôler, c’est séduire. La femme insensée flatte pour séduire. On va retrouver cette notion tout au long du livre des Proverbes et le chapitre 2 mentionne la femme « aux discours flatteurs ». Et le chapitre 5 nous dit ensuite que « les lèvres de l’étrangère ruissellent de miel », ses paroles « sont plus douces que l’huile ». Et si elles sont douces, c’est qu’elles ont l’air de bonnes paroles. Mais en fait elles sont nuisibles et dangereuses. 

Et à la fin de notre chapitre, des Proverbes, du chapitre sept, au verset 21, on va découvrir l’effet des paroles de cette femme : « Elle l’a attiré à force de persuasion, elle l’a séduit par la flatterie de ses lèvres. » 

Donc c’est avec sa langue qu’elle a conquis cet homme. Peut-être qu’elle était deux fois plus petite que lui, cette femme, mais sa langue, ses paroles flatteuses, séductrices, ont exercé sur lui un pouvoir incroyable. 

On va reprendre au début de notre passage et regarder se jouer cette scène. Les versets 6 et 9 posent le cadre : 

« Alors que j’étais à la fenêtre de ma maison et que je regardais à travers les rideaux, j’ai vu parmi ceux qui manquent d’expérience, j’ai remarqué parmi les jeunes gens, un garçon dépourvu de bon sens. Il passait dans la rue, près de l’angle où se tenait une de ces femmes, et il prenait le chemin de sa maison ; c’était au crépuscule, en fin de journée, au moment où viennent la nuit et l’obscurité. » 

Alors c’était la maison de qui, on l’a entendu ? Il prenait le chemin de sa maison. Alors là, le français est un petit peu ambigu, mais il s’agit de la maison de cette femme ! Et le tableau est dressé ! Tout est en place pour le drame. Là, vous n’avez pas seulement une femme qui manque de bon sens, mais aussi un homme qui manque de bon sens. Et tous les deux sont attirés l’un par l’autre comme des aimants.

Soit dit en passant, si vous êtes parents, observez le genre de personnes qui attirent vos enfants, On connaît cette expression « les contraires s’attirent », mais on dit aussi souvent : « qui se ressemble s’assemble ». Et si vous découvrez que vos filles sont attirées par des jeunes gens irréfléchis, insensés, soyez attentifs, et commencez à avertir vos filles à ce sujet. Voilà.

Donc, cet homme et cette femme s’attirent l’un l’autre. On voit ce garçon se diriger vers la maison de cette femme. C’est presque comme s’il ne pouvait pas s’en empêcher. Il a un cœur dépourvu de bon sens, et il est donc attiré par une femme dépourvue de bon sens. 

Mais dans notre podcast, ce n’est pas sur les hommes qu’on se focalise. Nous, on s’intéresse aux caractéristiques de cette femme-là et regardez ce qu’elle fait. Sa proie, ce sont les hommes « qui manquent d’expérience ». 

Cet homme est jeune, mais surtout il est immature. Peut-être qu’il est déjà adulte, mais il est immature. Il manque de jugement. Il est imprudent. Il est moralement instable. C’est « un garçon dépourvu de bon sens ». 

Notez que, dans cette description, l’un comme l’autre sont là où il ne faudrait pas et quand il ne faudrait pas. Et l’Écriture est incroyablement détaillée à ce sujet : au verset 9, elle nous dit que c’est « le crépuscule » donc, en fin de journée, au moment où viennent la nuit et l’obscurité. 

Avec des détails comme ça, on ne risque pas de passer à côté du fait que la nuit tombe. La scène se passe dans la pénombre. L’homme se dirige vers la maison de cette femme. Apparemment, il sait de quel genre de femme il s’agit. Et on va voir qu’elle est justement à l’affût d’hommes comme lui. 

La leçon que je tire de ce verset (et je suis reconnaissante que Dieu me l’ait enseigné alors que j’étais encore une jeune adolescente), c’est : tiens-toi à l’écart de ce genre d’endroits ou de ce genre de situations où la chose la plus naturelle à faire serait probablement mauvaise. 

Dans ce genre de situation, il est possible que vous ne fassiez rien de mal, mais tenez-vous à l’écart de situations où, pour peu que les circonstances s’y prêtent, vous ou l’autre personne pourriez tout naturellement être tentés d’avoir une conduite répréhensible. Et apprenez aussi à vos enfants à se tenir à l’écart de ce genre de situations. 

Cette femme n’aurait jamais dû se trouver seule avec un autre homme que son mari, et surtout pas alors que la nuit tombait. C’était quasiment courir à la catastrophe. 

Prenez garde à ces circonstances ou ces lieux, ou ces moments où vous pourriez vous trouver tentée de donner votre cœur à quelqu’un d’autre que votre conjoint, ou bien ou quelqu’un pourrait être tenté de vous donner son cœur alors qu’il appartient à une autre. 

Combien de fois j’ai entendu des femmes me raconter comment elles s’étaient elles-mêmes mises dans ce genre de situation et qu’elles avaient fini par prendre des décisions insensées, fatales pour elles ? Laissez-moi vous lire quelques extraits de lettres : 

Il y a une femme qui nous écrit : 

« J’ai dû lutter avec l’addiction à Internet. J’en étais arrivée à passer 15 heures par jour sur mon ordinateur. C’était une manière d’échapper à la solitude d’un mariage vide de contenu… »

En fait, je pense que c’est probablement ce que fait cette femme de Proverbes 7. Alors, elle ne connaissait pas les ordinateurs, bien sûr, mais pour vous, votre ordinateur ou votre smartphone peuvent être votre coin sombre, votre lieu de rencontre.

Je continue la lettre de notre auditrice :

« Durant ces derniers mois, j’ai réduit le temps que je passais sur Internet. Je me suis rendu compte que je négligeais nos 6 enfants… » 

C’est vrai que je me demande comment on peut, avec six enfants, passer 15 h par jour sur un ordinateur. Mais bref.

« J’ai donc décidé de modifier ce comportement. Pourtant, j’ai rencontré dans une salle de chat un homme merveilleux. Nous nous sommes déjà rencontrés plusieurs fois en réel, et je me demande si je ne vais pas quitter mon mari pour cet homme. » 

Et il y a une autre femme qui nous écrit : 

« Mon pasteur et moi sommes très proches. Hier, au cours d’un entretien pastoral, il m’a avoué qu’il se sentait très attiré par moi… »

Là. Si je peux me permettre, ce pasteur est clairement dépourvu de bon sens. Je ne veux pas taper sur les pasteurs, parce que l’immense majorité sont des hommes de Dieu, des hommes sages. Mais là, voilà un homme dans le ministère qui, après avoir avoué à cette femme qu’il a de l’attirance pour elle, lui explique que jamais au grand jamais il ne se laisserait entraîner par ce désir, parce qu’il sait que ça aurait des conséquences douloureuses… C’est vraiment stupide de la part de cet homme de lui dire ça. 

 Et cette femme continue :

« Maintenant, je me sens profondément attirée par lui. Aide-moi, Seigneur, à m’en sortir. Donne-moi la sagesse de fixer des limites… » 

Si j’arrêtais là ma lecture, vous vous diriez que l’insensé de l’équation, c’est lui. Mais écoutez la phrase qui suit : 

« Aide-moi, Seigneur, donne-moi la sagesse pour fixer des limites. Je coupe les cheveux de mon pasteur et je lui fais un massage une fois par mois … » 

Cette femme est irréfléchie, insensée ! Pardon, c’était une femme irréfléchie ! Après sa lettre, j’ai pu prendre contact avec elle, et Dieu a accompli une magnifique œuvre de rédemption et de restauration dans sa vie et dans son mariage. 

Alors, à ma connaissance, ce qu’elle m’a écrit n’est plus vrai actuellement. Mais, quand on a parlé au téléphone, j’ai été très directe avec elle, je lui ai dit : « Vous avez fait des choix complètement fous, insensés. Vous vous êtes mise dans une situation dangereuse, une situation où il était naturel d’éprouver une attraction malsaine. » 

Au début, elle était naïve, elle ne comprenait pas où tout cela la mènerait. C’est pourquoi, nous ne devons pas rester naïves, nous devons devenir des femmes pleines de sagesse. 

Et je trouve que beaucoup de femmes actuellement ne réalisent pas combien certains de leurs choix sont insensés. C’est pour ça qu’il est nécessaire de nous plonger dans la Parole de Dieu, de nous en imprégner pour que nos yeux s’ouvrent et que nous comprenions les conséquences de nos choix, leurs effets sur nous immédiatement et à plus long terme, et leurs effets destructeurs sur les personnes qui nous entourent. 

On en revient à notre passage du livre des Proverbes aux versets 10 à 15 :

« La femme est venue à sa rencontre, (donc à la rencontre du jeune homme insensé,) habillée comme une prostituée, la ruse dans le cœur. Elle était bruyante et sans pudeur. Ses pieds ne tenaient pas en place chez elle : tantôt dans la rue, tantôt sur les places, à tous les carrefours elle était aux aguets. Elle l’a agrippé et embrassé et, d’un air effronté, lui a dit : ‘Je devais un sacrifice de communion, aujourd’hui j’ai accompli mes vœux. Voilà pourquoi je suis sortie à ta rencontre pour te chercher et je t’ai trouvé.’ »

On va décortiquer un peu quelques phrases de ces versets et regarder plusieurs des caractéristiques de cette femme insensée comment elle attire cet homme dans ses filets…

– Je le répète, je ne dis pas que lui n’était pas responsable. Il est allé là où il ne fallait pas, quand il ne fallait pas. C’est lui qui s’est fourré dans le guêpier. C’est pourquoi l’Écriture dit de lui qu’il est « stupide », ou « dépourvu de sens ». Mais en définitive, c’est elle qui endosse le rôle de celle qui va le détruire et ruiner sa vie. – 

Le verset 10 nous dit : « La femme est venue à sa rencontre, habillée comme une prostituée, la ruse dans le cœur. » Plus loin dans ce passage, on va voir que cette femme était mariée. (Mais ces caractéristiques peuvent aussi bien se rencontrer chez une femme célibataire que chez une femme mariée.) Elle est donc mariée, mais le problème est que son amour, son attention, son dévouement, ne sont pas focalisés sur son mari. 

Pourquoi ? Eh bien à mon avis, si j’en crois la suite du passage, c’est qu’elle n’est pas satisfaite de ce que Dieu lui a donné. Alors elle ne canalise pas son amour, ses efforts, vers son mari. Elle préfère les laisser s’écouler vers un autre homme. 

 Je crois que si cette femme canalisait vers son mari tous les efforts, l’attention et l’admiration qu’elle va déverser sur ce jeune homme qui n’est pas son mari, il se pourrait bien qu’elle découvre que c’est son propre mariage qui ne demande qu’à devenir plus semblable à ce que Dieu voudrait qu’il soit. 

Le verset 10 nous dit qu’elle « est habillée comme une prostituée ». Notez bien qu’on ne nous dit pas qu’elle est une prostituée. C’est une femme mariée, et même, on le verra, une femme religieuse, mais elle est vêtue comme une prostituée. 

Je trouve intéressant de constater que dans ce passage, c’est de l’apparence extérieure dont on parle en premier. Ensuite, on ajoute qu’elle a « la ruse dans le cœur ». Comme on l’a déjà dit, ce qui se trouve dans le cœur va toujours se manifester, et non seulement dans notre manière de parler, mais aussi dans notre façon de nous habiller. 

Vous savez, ça me crève le cœur de voir qu’il y a tellement peu de femmes chrétiennes qui comprennent ce que ça veut dire une tenue décente, et de constater combien on a abaissé les standards. 

Parce qu’on est plongées dans une culture de l’impudeur et de la suggestivité, on se fond dans cette culture, on préfère s’adapter que de maintenir plutôt un standard ce magnifique standard de la femme selon le cœur de Dieu, cette femme qui, possédant un cœur pur, l’exprime extérieurement en s’habillant de manière décente, discrète, saine

Et c’est pour ça que c’est tellement important que nous, les parents, on puisse enseigner à nos enfants comment s’habiller d’une manière décente et appropriée. 

Vous savez, je n’oublierai jamais ce jour de mon adolescence, où je m’apprêtais à donner un récital de piano dans notre grande maison familiale. Alors j’ai descendu élégamment les escaliers, habillée spécialement pour l’événement. Permettez-moi de vous le dire, je n’avais pas la moindre intention d’être indécente – ou du moins je ne pensais pas l’être, je n’étais pas consciente de l’être.

Mais alors que je descendais cet escalier, toute parée pour ce concert, mon père est monté à ma rencontre, il m’a pris à part en disant: « Ma chérie, je ne pense pas que cette robe soit décente. » Et il n’en est pas resté là. Il m’a expliqué un peu plus précisément, d’une manière qu’une toute jeune fille pouvait comprendre, ce qui, dans cette robe, était indécent. 

Pour moi, ça n’a pas été un moment très agréable à passer, mais combien je suis reconnaissante au Seigneur de m’avoir donné un père qui m’aimait assez pour m’enseigner les voies de la sagesse. 

Vous comprenez, toutes et tous on a besoin d’être enseignés dans la voie de la sagesse on doit apprendre à avoir un cœur sage.  Et cet épisode-là, qui remonte à bien des années, a été vraiment déterminant dans ma prise de conscience du fait que les hommes qui nous entourent voient certaines choses d’une manière totalement différente de la nôtre, à nous les femmes. 

Chez les hommes – c’est une vérité qu’on peut découvrir d’un bout à l’autre des Écritures –, ce sont les yeux qui sont la première porte du désir. Quelque chose, un vêtement, une attitude, qui pour vous et moi ne semble pas moindrement indécent ou suggestif, peut créer dans le cœur et dans le cerveau d’un homme, des pensées ou du désir inappropriées, voire impures. 

Actuellement, ce qu’on observe, c’est que les femmes ont tendance à dire « c’est leur problème.  S’ils n’arrivent pas à se contrôler, c’est leur problème s’ils ont cet esprit mal tourné. Ils n’ont qu’à se débrouiller avec. » 

Et pour moi, ça, c’est une manière de penser qui est insensée. La femme sage, elle, elle dit : « C’est mon problème. C’est ma responsabilité de parler, de m’habiller, de me conduire d’une manière qui aide les hommes autour de moi à cultiver un cœur juste, pur. » 

Alors ensuite, bien sûr, ce qu’en font les hommes, c’est leur responsabilité. Ils doivent répondre eux-mêmes devant Dieu de leurs problèmes. Mais nous, les femmes, on est responsables de la manière dont on s’habille.

C’est un peu difficile dans une production publique comme l’est ce podcast, d’être plus concrète et explicite, mais, vous, soyez-le quand vous enseignez vos filles. Alors c’est important de ne pas les placer dans une situation embarrassante. Par exemple, ne les reprenez pas en public. Je vous encourage à agir dans un esprit de grâce, avec un cœur plein d’amour, de compassion, mais prenez courageusement la décision d’être ferme sur ces questions, parce que vous savez que vous protégez votre fille d’un genre d’homme qui leur serait néfaste. 

Alors bien sûr, votre fille va vous répondre : « Mais enfin, maman ! Toutes les autres filles s’habillent comme ça ! » Je ne sais pas comment ça se passe dans ces cas-là dans votre famille, mais chez nous, quand on répondait : « Mais, maman ! Mais, papa ! Tous les autres… » … Alors Il faut que je vous explique un petit peu le cadre. On fréquentait une église qui prêchait la Bible. On était scolarisés dans une école chrétienne et par bien des aspects, on vivait dans un cadre extrêmement protégé, mais mes parents croyaient que sur tel et tel point, Dieu voulait que notre famille vive d’une manière qui n’était pas forcément celle des gens qui nous entouraient. Alors quand nous on disait à nos parents : « Oui mais tous les autres… », ils répondaient : 

« Mais vous n’êtes pas les enfants de quelqu’un d’autre. Vous appartenez premièrement à Dieu, et ensuite Dieu vous a placés dans notre famille. Dieu nous a confié la responsabilité de vous diriger et de vous faire grandir. Nous on veut pour vous le meilleur de ce que Dieu donne. Voilà pourquoi, que vous le compreniez ou non, que vous soyez d’accord ou non, nous continuerons à affirmer que, dans cette maison, ce n’est pas vous qui êtes les parents. C’est à nous que Dieu a confié cette responsabilité. » 

Voilà le cadre que nous ont donné nos parents. Il n’y a pas besoin d’élever la voix pour dire tout ça. Il n’y a pas besoin d’entrer dans une dispute, il suffit d’être ferme et de dire : voilà, les choses sont comme ça et elles le resteront.

Et vous pouvez profiter de cette discussion pour apprendre à vos filles la raison profonde de votre attitude. Sinon, elles se conformeront peut-être en apparence à vos ordres. Mais le jour où elles quitteront votre maison, leur cœur, il les poussera à faire ce qu’elles ont regretté de ne pas pouvoir faire avant.

Donc, il ne s’agit pas simplement d’amener vos filles à s’habiller de manière décente. Votre but, c’est que vos filles acquièrent un cœur qui aime tellement Jésus qu’elles veulent refléter dans tous les domaines possibles sa beauté et sa pureté.

On en revient à notre chapitre des Proverbes. On voit que cette femme habillée d’une manière provocante a « la ruse dans le cœur. »

C’est une femme intrigante. Elle est animée par des motifs et des intentions qu’elle dissimule. On pourrait dire qu’elle a un agenda caché et elle compte bien séduire ce jeune homme et le prendre au piège.

La plupart des femmes nieraient farouchement agir de cette manière. Mais, chères amies, soyons franches, et reconnaissons que, dans le secret de nos cœurs, il y a des moments où on sait très bien que nos motifs ne sont pas purs. 

Sans doute qu’on ne voudrait pas passer à l’acte, mais peut-être qu’on espère secrètement attirer l’attention. Alors veillons sur notre cœur.

C’est certainement une des prières que je fais le plus souvent : « Seigneur, garde mon cœur. Aide-moi à veiller sur mon cœur. » 

Si votre cœur est pur, ça va se manifester par la manière dont vous parlez, par la manière dont vous vous habillez, par votre comportement non seulement avec les hommes, mais aussi avec les autres femmes, avec les enfants, avec tous ceux qui vous entourent

 

Leslie : C’est vrai que la discrétion n’est pas vraiment inscrite dans nos gènes. Ce n’est pas quelque chose d’inné. On l’apprend, on grandit, on mûrit dans la connaissance et l’application de la discrétion et de la sagesse. Et tout ça par la grâce de Dieu. Une des caractéristiques de la femme irréfléchie, c’est qu’elle est toujours en train de courir. Mais quel est le lien entre un rythme de vie frénétique et le manque de sagesse ? N’est-ce pas plutôt bien d’être vraiment occupé et productif ? Est-ce que ça peut réellement nous conduire à faire des choix qui manquent de sagesse ? On réfléchira à toutes ces questions dans le prochain podcast de Réveille nos cœurs et j’espère vous y retrouver. Maintenant, avant de nous quitter, je propose qu’on prie ensemble. 

 

Nancy : J’aimerais qu’on prenne juste un moment pour laisser Dieu examiner ou sonder nos cœurs. Et être honnête à son égard en disant :  Seigneur, est ce qu’il y a de la ruse dans mon cœur ? Est-ce qu’il y a de l’impureté dans mon cœur ? Est-ce que, à l’égard de certains hommes, j’ai des motivations ou des pensées qui ne sont pas appropriées ? Et puis on peut lui demander de nous montrer précisément dans quel domaine est-ce que c’est peut-être en relation avec ce domaine de l’habillement et de la décence. Je sais que c’est un domaine sensible et je me garderai d’aller au-delà de ce que déclare l’Écriture. Mais si notre cœur est ouvert, Dieu va nous montrer si certains vêtements qu’on porte et qu’on autorise nos filles à porter manquent de bienséance et de décence. Et si Dieu vous montre que les normes que vous vous êtes fixées peuvent sembler tout à fait correcte, peut-être sont-elles même plutôt conservatrices à la mesure du monde actuel, mais que ce ne sont pas les normes auxquelles Dieu aimerait que vous vous conformiez. Alors je vous encourage de dire oui à Dieu et de lui dire par exemple Seigneur, si tu veux bien me montrer ce que cela signifie, être discrète, être chaste même dans ma manière de m’habiller, alors que ça devienne vraiment ce que je désire. Seigneur, Notre Père, nous te prions, fais de nous des femmes sages pour que nous puissions bâtir, construire notre maison et que tu sois glorifié dans nos vies. Nous te prions dans le Nom de Jésus. Amen. 

 

Tous les extraits de la Bible sont tirés de la version Segond 21 © 2007 Société Biblique de Genève.

 

Réveille nos cœurs est le ministère francophone de Revive Our Hearts, initiative de Life Action Ministries avec Nancy DeMoss Wolgemuth. Avec les voix de Christine Reymond et Jeannette Kossmann.

 

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