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Épisode 1 – Armées pour bâtir ou pour détruire

Publié le: 24 Avr 2023

Leslie Basham : Construire ou détruire ? Telle est la question, en tout cas pour nous aujourd’hui dans ce podcast. 

Nancy Leigh DeMoss : Aujourd’hui, il y a un tel manque d’enseignements à ce sujet. Ces vérités-là, elles ne sont plus comprises par les gens et c’est un des fardeaux que Dieu a placé sur mon cœur. On a besoin en tant que femmes, de comprendre combien notre influence a du poids, et on a besoin aussi de demander à Dieu d’examiner nos cœurs et nos vies et de nous montrer les domaines où nous avons été des femmes insensées, même si c’est inconsciemment, même si c’est par ignorance ou par aveuglement. Nous avons besoin de devenir sages dans les domaines où nous avons été insensées. 

Leslie : Vous écoutez Réveille nos cœurs. Je me réjouis de vous retrouver pour une nouvelle série qui commence aujourd’hui et qui s’appelle « Féminité et discrétion ». 

Avez-vous déjà vu un reportage montrant la démolition d’un bâtiment par implosion ? Ce genre d’opérations attire souvent une foule considérable et c’est d’ailleurs vraiment impressionnant de voir la précision et l’habileté de ces ingénieurs qui sont capables de réduire une immense structure qui est très stable, en une pile de décombres. Eh bien, saviez-vous que nous sommes tous, d’une façon ou d’une autre, actifs dans ce domaine de construction et destruction ? 

C’est la réflexion d’ailleurs sur laquelle on va se pencher aujourd’hui, et tout au long de cette série. On aimerait découvrir avec vous en quoi nous, et particulièrement nous les femmes, détenons un pouvoir comparable à celui de ces ingénieurs. 

Nancy : D’un bout à l’autre du livre des Proverbes, on trouve constamment mentionnés deux différents types de personnes. Et ces deux types sont aussi différents l’un de l’autre que le jour l’est de la nuit. Les Proverbes font sans cesse référence à certaines personnes qui sont qualifiées de sages et également à leur contraire des gens insensés, des sages et des insensés. 

Quand on dit d’une personne qu’elle est sage ou qu’elle est insensée, c’est de son attitude de cœur qu’on parle. Il s’agit d’une qualité intérieure de ce à quoi cette personne ressemble dans son for intérieur. Eh bien, tout au long du livre des Proverbes, on découvre que selon que le cœur d’une personne est sage ou insensé, ça va déterminer tout le reste de son comportement :

  • Sa manière de penser
  • Sa manière d’agir 
  • Le type de relation qu’elle établit avec les autres
  • Sa manière de parler
  • Sa manière de s’habiller
  • Sa manière de dépenser son argent
  • Sa manière d’occuper son temps

Bref, c’est sa vie toute entière qui sera déterminée par le fait qu’elle est sage ou dépourvue de bon sens. 

La personne dont le cœur est sage va vivre sagement. La personne dont le cœur est insensé, va vivre d’une manière insensée. Ce qui est à l’intérieur va se manifester à l’extérieur. Et dans chaque domaine de notre vie, ce qui s’extériorise dans notre comportement va avoir une influence sur les personnes qui nous entourent. Donc notre caractère, notre cœur,  va s’exprimer, se manifester dans notre vie quotidienne. Et ce que nous sommes dans notre vie quotidienne ne concerne pas que nous. Ça concerne aussi les gens qui nous entourent. C’est à dire que les personnes avec lesquelles on vit, celles avec lesquelles on travaille, vont être influencées par notre comportement sage ou insensé. 

Dans le livre des Proverbes, le premier verset du chapitre 14 applique plus spécifiquement aux femmes ce critère de bon sens et de folie, ce critère de cœur sage ou insensé. Ecoutez ce verset (version LSG 1910), il parle de deux types de femmes : « La femme sage bâtit sa maison et la femme insensée la renverse de ses propres mains. » 

Deux types de femmes. Il y a parmi nous des femmes sages et des femmes dépourvues de bon sens. Et moi-même, selon les moments de ma vie, je suis l’une ou l’autre de ces femmes. Il y a certains jours où je me comporte globalement comme une femme sage. Et puis d’autres jours plus nombreux que je ne le souhaiterais, où je me comporte plutôt comme une femme insensée, parce que ce qui est dans mon cœur à un moment précis, c’est cela qui va se manifester. 

Et dans ce verset, on voit que les conséquences de l’état de notre cœur sont tout à fait sérieuses. Si une femme a un cœur sage et vit avec sagesse, elle va être une bâtisseuse, elle va bâtir sa maison. Et bien sûr, on peut prendre ce terme de maison dans un sens large, même si c’est vrai que ce terme s’applique à notre foyer. Si vous êtes mariées, si vous avez un mari, des enfants, c’est là que ces choses doivent s’appliquer en premier. 

C’est dans votre foyer, premièrement, que sera manifesté si vous êtes quelqu’un de sage ou d’insensé. Mais la « maison » entre guillemets, que vous pouvez bâtir ou détruire, peut aussi représenter d’autres éléments de votre environnement, votre lieu de travail, votre église, votre communauté, votre voisinage, bref, tout ce qui vous entoure. C’est la sphère d’influence que Dieu vous a attribuée. Si vous êtes une femme sage, votre vie sera constructive. Elle va construire, elle va édifier les personnes qui vous entourent. 

Bien sûr, on aimerait toutes être des femmes pleines de sagesse, mais ce texte nous transmet aussi une mise en garde et nous avertit que nous pouvons parfois être des femmes dépourvues de bon sens. Et qu’est-ce qu’il arrive à la femme insensée ? Elle est incapable d’enfermer la folie à l’intérieur de son cœur, et quand elle sort, son influence est hautement destructrice. C’est ce qu’on peut lire : « La femme insensée renverse sa maison de ses propres mains ». 

Remarquez bien que dans ce passage, dans ce verset, il n’y a pas de moyen terme. Soit, je bâtis, soit je détruis. Et alors maintenant, on se pose la question quelle sorte d’influence est-ce que j’ai sur les personnes qui m’entourent ? Est-ce que j’ai l’influence qui découle d’un cœur sage ? Ou bien mon influence prouve que je suis une femme insensée ? 

Je crois qu’on sous-estime largement l’incroyable influence que nous exerçons en tant que femme, pour le meilleur et pour le pire. Notre influence au sein de nos foyers, notre influence au sein de nos communautés, nos églises, notre voisinage et même notre nation. Peut-être que vous ne vous considérez pas comme une femme vraiment influente, mais moi je suis là pour vous affirmer que vous l’êtes et moi je le suis également. 

C’est John Adams, qui a été le deuxième président des Etats-Unis, qui affirmait, je le cite : 

« J’ai beaucoup lu sur l’histoire, sur les gouvernements, sur les manières de vivre et sur les mœurs. Et j’en ai tiré la conclusion suivante, le baromètre le plus fiable pour estimer le degré de moralité et de vertu d’une nation, c’est la manière dont se comportent les femmes. » 

Selon lui, si on veut connaître l’état moral d’une nation, il faut regarder la manière dont les femmes se comportent

« La femme sage bâtit sa maison et la femme insensée la renverse de ses propres mains. »

Un de mes amis, un homme de Dieu d’un certain âge, qui a été pendant des années prédicateur et auteur, m’a récemment raconté qu’en 1985, pendant un moment de prière, Dieu avait mis dans son cœur une forte conviction que dans les années à venir, se répandrait parmi les femmes une inconduite et une corruption grandissante. Il m’a dit que cette pensée était venue peser d’un tel poids sur son cœur qu’il avait commencé à en faire un sérieux sujet de prière. 

Et quand il m’en a parlé, il y avait beaucoup de temps qui s’était écoulé, et on a constaté ensemble combien cette pensée s’était révélée vraie. On pensait à certaines femmes. Peut-être que vous-même vous en avez plusieurs à l’esprit, des femmes en vue qui sont pratiquement devenues des symboles de l’influence pernicieuse que peuvent avoir les femmes.

Mais ça ne concerne pas que les femmes en vue. Parmi les femmes en général, la corruption et l’inconduite ont largement augmenté au cours de ces dernières décennies. Ces dernières années, on a vu dans les sphères les plus influentes de notre nation la puissante ascendance qu’ont exercée des femmes qui ne vivent pas selon Dieu. On a vu ces femmes déchirer, détruire, non seulement des hommes spécifiques, mais aussi la sensibilité et la fibre morale d’une nation toute entière. 

Alors attention, je ne prétends pas que les hommes n’ont rien à se reprocher dans ce domaine, mais tout simplement, Dieu ne m’a pas appelée à prêcher aux hommes. Il ne m’a pas chargée de confronter les hommes à leur besoin de changer. Dieu m’a appelée en tant que femme, à nous mettre, nous les femmes, au défi de reconnaître quelle est notre responsabilité dans ce domaine. 

Et je vais aller un peu plus loin. Ce problème de l’augmentation de la corruption et de l’inconduite parmi les femmes ne se limite pas à la société séculière. Et je crois que vous serez d’accord avec moi pour reconnaître que dans nos milieux chrétiens aussi, il y a l’impiété et le dérèglement qui ont augmenté, et même beaucoup augmenté, parmi les femmes.

Sur tellement de plans, on a redéfini ce que cela signifie être une femme, ce que ça signifie être un homme, et les différences entre les deux. Et c’est assez fréquent aujourd’hui dans des rencontres chrétiennes, et même dans des rencontres de personnes qui sont engagées dans le service chrétien, d’entendre des hommes et des femmes affirmer qu’il n’y a en fait aucune différence entre hommes et femmes, en tout cas, aucune différence significative. On a perdu nos ancrages. Pensez à ces termes « vieux jeu » comme : modeste, chaste, discrète, pure. Aujourd’hui, il y a beaucoup de femmes, et de femmes chrétiennes, qui ne savent même plus la signification profonde de ces mots. 

Vous savez, je me suis trouvée impliquée dans une situation où un responsable chrétien avait entretenu une relation inadéquate avec un membre féminin de l’équipe de responsables. Et quand sa femme l’a confronté avec les faits qu’elle venait d’apprendre à son sujet, il lui a répondu : « Ouais mais attends un peu, on est au XXIᵉ siècle quand même ». Autrement dit, les choses ont changé, les temps ont changé. D’accord, les temps ont sans doute changé. Mais la vérité, elle, elle ne change jamais. 

Et aujourd’hui, il y a un tel manque d’enseignements à ce sujet que ces vérités-là, elles ne sont plus comprises par les gens. Et c’est un des fardeaux que Dieu a placés sur mon cœur. On a besoin, en tant que femme, de comprendre combien notre influence a du poids. Et on a besoin aussi de demander à Dieu d’examiner nos cœurs et nos vies et de nous montrer les domaines où nous avons été des femmes insensées, même si c’est inconsciemment, même si c’est par ignorance ou par aveuglement. Nous avons besoin de devenir sages dans les domaines où nous avons été insensées. 

Et j’aimerais aller encore un peu plus loin. Non seulement on a besoin de discerner où nous avons été insensées et par la grâce de Dieu, de changer. Je crois qu’on a aussi à enseigner à nos filles et à nos jeunes femmes de la génération qui monte, ce que ça signifie d’être une femme sage. On doit l’enseigner premièrement par notre exemple. Mais on doit aussi l’enseigner par nos paroles, devenir pour elles des mentors, prendre ces jeunes femmes « sous notre aile », pour utiliser cette expression, et leur expliquer véritablement ces termes anciens. Ce que ça signifie être pure, être modeste, être chaste, être une femme pieuse dans un monde enténébré et impie. 

Alors, ce ne sont pas seulement nos filles et les jeunes femmes que nous devons enseigner. Celles d’entre nous qui sont mamans doivent aussi enseigner leurs fils. Alors, je sais, on me dira que c’est le rôle du père d’enseigner ses fils. Mais les mères, elles aussi, ont un rôle à jouer. Elles doivent participer à enseigner à leurs fils ce que veut dire être un homme selon Dieu. Et leur apprendre quelles qualités sont à admirer chez une femme et lesquelles sont à fuir. A quoi ressemble une femme insensée ? De quelle manière elle se comporte ? Quelles sont ses caractéristiques ? 

Et justement, le septième chapitre du Livre des Proverbes nous brosse le portrait de la femme insensée. Et c’est une des descriptions les plus précises et vivantes de toutes les Écritures. Aujourd’hui, je vais lire les cinq premiers versets de ce chapitre et dans les prochains podcasts, on va parcourir verset par verset l’intégralité de cette description. Et on verra si, dans ce que Dieu expose dans ce passage, il y a certains éléments qui s’appliquent à notre vie. 

Tout d’abord, le contexte de ces premiers versets. Il s’agit d’un père qui est en train d’enseigner son fils et il va le mettre en garde contre les femmes insensées. Donc en tant que femme, on a besoin d’écouter attentivement cette description et de comprendre de quel genre de femme cet homme recommande à son fils de s’éloigner, de se garder. 

Voilà ce que dit le père : « Mon fils retient mes paroles et garde mes commandements avec toi. Retiens mes commandements et tu vivras. » 

Notez bien ces mots « tu vivras ». Quand on arrivera à la fin de ce chapitre, on s’apercevra que, pour sa part, c’est à la mort que la femme insensée conduit les hommes. Le verset 27 dit « Sa maison, c’est le chemin du séjour des morts ». 

Mais ce père dit à son fils : « Si tu écoutes mes paroles, que tu gardes mes commandements, que tu tournes tes regards vers les femmes sages et que tu évites les femmes insensées, irréfléchies. Le résultat, c’est que tu vivras ». Autrement dit, en tant que femme, nous pouvons communiquer la vie. Si nous sommes sages, nous pouvons communiquer la vie aux hommes de notre entourage. Par contre, comme on va le voir, si nous sommes insensées, nous produirons la mort parmi les personnes qui nous entourent. 

Et le père continue aux versets 2 et 3 : « Retiens mes commandements et tu vivras. Garde mon enseignement comme la prunelle de tes yeux. Attache-les sur tes doigts. Écris-les sur la table de ton cœur ». 

« N’oublie pas ces choses », c’est l’encouragement qu’il donne à son fils. Elles sont tellement importantes ces choses. Alors mets tout autour de toi autant d’aide-mémoires que possible pour te tenir en garde contre ce genre de femme insensée. 

Je continue, verset 4 : « Dis à la sagesse : « Tu es ma sœur », et appelle l’intelligence ton amie ». 

C’est ce que dit le père à son fils. Cherche la sagesse, cherche l’intelligence. Tiens-toi tout près d’elle. Entretiens avec elle des relations étroites. Et alors, qu’est-ce qui se passera ? Si tu te tiens près de la sagesse, si tu fréquentes des personnes sages, qu’est-ce qui se passera ? La réponse vient au verset 5 : « pour qu’elles te préservent de la femme étrangère, de l’inconnue au discours flatteur ». 

Alors « l’étrangère », vous êtes peut-être surpris par ce mot. Peut-être que votre version de la Bible parle de courtisane ou de la femme d’un autre, ou la femme d’autrui. Ici, le mot hébreu qui est employé, il vient d’une racine qui signifie disperser, détourner, éparpiller. Donc « l’étrangère », entre guillemets, c’est une femme égarée. Elle s’est détournée et c’est l’exemple même d’une femme insensée. 

Dans le livre du Cantique des Cantiques au chapitre huit, il y a le verset 9 qui fait allusion à deux types de femmes, et chacune d’elles est symbolisée par un mot qui forme une image. Il y a certaines femmes qui sont comme un mur et d’autres qui sont comme une porte. Alors on peut réfléchir à ces images en pensant aux femmes qu’on connaît autour de nous. Et c’est une chose importante à noter, chez nos filles déjà toutes jeunes, parce que dans leur personnalité même, il y a certaines femmes qui sont plus portées à être un mur et d’autres une porte. 

Alors quand on évoque un mur, on pense à quelque chose de ferme, quelque chose d’inébranlable. On peut s’approcher de ce mur, on peut essayer de le pousser, mais le mur, il reste ferme. Il ne bouge pas. Il va tenir debout. Il est stable. Et dans le Cantique des Cantiques, on voit que certaines femmes sont comme un mur. Quand elles seront confrontées à des hommes insensés, qu’ils soient simplement imprudents ou malintentionnés, ces femmes dont la vie est fondée sur des convictions ne vont pas bouger. Elles ne vont pas être ébranlées si des hommes leur font des avances malsaines ou s’ils ont envers elles une attitude inappropriée, elles vont rester ferme. Elles sont inébranlables dans leurs convictions. 

Maintenant, on pense à l’image de la porte. Je peux me diriger vers cette porte, l’ouvrir, je peux la pousser, la bouger en avant, en arrière. Sa position n’est pas fixe et ça peut être l’image d’une fille ou d’une femme qui succombe facilement aux avances malsaines des hommes ou à leur conduite inappropriée. Elle cède. Sa vie n’est pas fondée sur des convictions. 

Est-ce que vous comprenez la différence entre la femme sage, cette femme qu’on pourrait décrire comme étant un mur, et la femme insensée qu’on pourrait décrire comme étant une porte ? Soyons attentives à ces dispositions qu’on peut observer chez nos filles. Et puis apprenons à nos fils à les découvrir chez les autres femmes, à discerner si ce sont des femmes comme des murs ou des femmes comme des portes. Dans ce chapitre de Proverbes, on voit que la femme d’un autre ou la femme « étrangère », c’est la femme qui est comme une porte. C’est une femme légère. Elle s’est détournée. Elle ne reste pas sur le chemin de Dieu, un chemin qui est défini, qui est bien tracé. 

Je ne sais pas si une seule d’entre nous se considérait elle-même comme une femme immorale. Dans les prochains podcasts, on va parcourir ensemble le chapitre sept des Proverbes et on va voir des descriptions très réalistes. Et notre première réaction sera certainement de nous dire : « Ah mais cette femme, ce n’est pas moi ! » Moi, jamais je ne me comporterais comme ça. Et ça peut être vrai en termes de conduite extérieure. Mais la plupart d’entre nous, et je dirais même chacune d’entre nous, d’une manière ou d’une autre, nous sommes très subtilement influencée                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                       s par le monde et par ses manières de penser. 

On peut être une chrétienne qui fréquente assidûment une communauté, une église, mais qui ne réalise pas que les manières de vivre du monde ont infiltré son style de vie. On peut connaître le Seigneur, on peut être instruite dans ses voies. Mais plus souvent qu’on ne le pense, on est influencées par les modes de pensées insensés de ce monde. 

Bien sûr, je ne suis pas en train de dire que nous toutes, qui avons été d’une manière ou d’une autre influencées par les modes de pensée du monde, nous sommes des femmes adultères ou des prostituées, comme c’est décrit dans la suite de ce passage. Je n’insinue pas que toutes les femmes qui possèdent une de ces caractéristiques est par là même une femme immorale. Mais en étudiant ce passage, il faut qu’on se pose la question, est ce que j’ai adopté sur quelques points les traits qui caractérisent cette femme ? 

Parce qu’on verra que ce passage mentionne :

  • Sa manière de parler 
  • Sa manière de s’habiller
  • Son comportement
  • Ses attitudes
  • Sa manière de penser
  • Sa manière de se comporter avec les hommes
  • Ses valeurs qui sont toutes orientées vers l’immédiateté au lieu du long terme. 

Vous ne ressemblez peut-être pas à la femme en question. Cette femme, dans un sens, est une prostituée. En tout cas, elle se comporte comme si elle en était une. Elle séduit volontairement, en toute connaissance de cause, un jeune homme décrit comme un insensé, comme on pourra le voir en poursuivant l’étude de ce passage dans les prochains podcasts. 

Et personnellement, après avoir étudié tout ce passage pour préparer ces enseignements, je dois vous avouer que Dieu m’a plusieurs fois convaincue que certains des traits de cette femme existaient réellement dans mon cœur, que certaines de ces caractéristiques reflétaient la manière dont j’ai quelquefois agi ou réagi face aux hommes. Peut-être pas d’une façon visible, mais dans le secret de mon cœur. 

Et alors que nous étudierons ensemble le comportement de cette femme étrangère, cette femme d’un autre, cette femme égarée, cette femme dévoyée. Nous pourrons alors demander à Dieu : « Montre-moi, si dans mon cœur, se cache l’une ou l’autre de ces caractéristiques qui pourraient causer la chute et la ruine des hommes qui m’entourent ». 

Je sais que je m’adresse à des femmes qui ont un cœur pour le Seigneur. Vous aimez Dieu. Vous voulez vivre d’une manière qui lui plaise. Et je crois que c’est pour ça que vous suivez ces podcasts. Mais n’importe laquelle d’entre nous, et je m’inclus vraiment dans ce nombre, peut, sans le vouloir ou sans le savoir, sans intention mauvaise, être une occasion de chute pour les hommes qui nous entourent

Et je parle là de tout notre entourage. Donc ça concerne aussi nos lieux de travail, nos lieux de loisirs, notre foyer, nos communautés, nos églises, nos écoles. On peut être des occasions de chute pour les hommes et les amener à se conduire d’une manière insensée et au bout du compte, à s’engager dans des chemins délétères, donc dans quelque chose de nocif, quelque chose qui conduit à la mort, tout ça sans même qu’on soit consciente du problème. 

Donc c’est important d’apprendre à reconnaître les traits caractéristiques de cette femme d’un autre, cette femme étrangère, cette femme légère, et nous demander d’un cœur sincère « Seigneur, cette femme, est ce que c’est moi ? Est-ce que j’ai été, sans même m’en apercevoir, une femme insensée ? Est-ce que j’ai été un élément destructeur dans la vie des hommes qui m’entourent? » 

Leslie : Lors de notre prochain podcast, on découvrira s’il y a un lien entre notre manière de nous vêtir et les pensées de notre cœur. Est-ce que nos vêtements dévoilent réellement nos pensées ? 

Pour aujourd’hui, je vous dis merci de nous avoir écoutées. J’ai hâte de vous retrouver pour le prochain podcast Et juste avant de nous quitter, demandons à Dieu de nous guider, de nous aider dans ce parcours en priant ensemble.

Nancy : Seigneur, en toute simplicité, nous voulons te demander : « Montre-moi de quelle manière j’ai pu être une femme insensée. Montre-moi, en quoi j’ai pu me conduire avec légèreté, même inconsciemment. J’ai été aveugle, je n’ai pas fait attention. Mais je veux être honnête devant toi. Je désire de tout mon cœur que tu fasses briller la lumière de ta Parole et de ta vérité dans mon cœur, et que tu me montres ce que je n’ai jamais vu ou ce que je n’ai jamais voulu voir. Et Seigneur, si certaines de ces choses sont présentes dans mon cœur, fais-moi la grâce de ne pas hésiter à les reconnaître, à les confesser, dire que tu as raison à ce sujet et à me repentir. Et ensuite veuille faire de moi une femme sage, fais de moi une femme qui contribue à construire, à édifier la vie des hommes qui m’entourent. Que par ma vie et par mon comportement, ton influence divine puisse passer. Merci Seigneur, pour ta Parole et pour les moyens que tu mets à notre disposition pour nous protéger, pour notre bien et pour le bien de ceux qui nous entourent. Seigneur, que ta Parole sonde et illumine nos cœurs, et que nous soyons des femmes selon ton cœur. Et que nos vies rendent gloire. Je te demande tout cela au Nom de Jésus. Amen. »

 

 

Tous les extraits de la Bible sont tirés de la version Segond 21 (sauf spécifié dans le texte). Réveille nos cœurs est le ministère francophone de Revive Our Hearts, initiative de Life Action Ministries avec Nancy DeMoss Wolgemuth. 

Avec les voix de Christine Reymond et Jeannette Kossmann.

Quelle que soit la saison de votre vie, Réveille nos cœurs vous encourage à trouver la liberté, la plénitude, et à porter du fruit en Christ !

 

Nous faisons partie de l'organisation internationale Revive Our Hearts aux Etats-Unis.

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