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Épisode 3 – Cœur sans repos, cœur insensé

Publié le: 08 Mai 2023

Leslie Basham : Plus on est occupé et investi dans toutes sortes d’activités et de projets, plus ça prouve notre sagesse et notre importance n’est-ce pas ?

Nancy Leigh DeMoss : Il y a des femmes qu’on trouve toujours et partout ; il faut toujours qu’elles soient impliquées dans une activité ou l’autre. Et c’est important d’en avoir bien conscience même les activités de l’église peuvent maintenir votre cœur loin de votre foyer. Que vous participiez aux activités de votre église, ça pose pas de problème. Mais si, dès que les portes de l’église sont ouvertes, il faut que vous y soyez, si, chaque fois qu’il y a un besoin, vous êtes celle qui doit y pourvoir, est-ce que ça ne cacherait pas un cœur insensé, sans repos – incapable de se poser, de rester tranquille ? 

Leslie : Voici Réveille nos cœurs. On est au beau milieu d’une série qui analyse la féminité à travers l’image qu’on en trouve dans le livre des Proverbes. Cette série s’appelle « Féminité et discrétion ». 

Est-ce que c’est juste qu’une femme célibataire doit tout mettre en œuvre pour se marier et rechercher activement un compagnon ? Ça s’est juste une des questions qu’on regardera de plus près dans quelques instants.

De nos jours, c’est difficile de ne pas être constamment occupée. Et c’est même plutôt la norme d’être active sans relâche, à faire plein de choses et de préférence en parallèle. 

Mais est-ce que toutes ces tâches, tous ces projets, qui nous occupent sont vraiment les bonnes choses à faire ? Et comment distinguer où c’est bien de nous investir ? Et qu’est-ce qui est simplement de trop ? Ou alors qu’est-ce qui n’est peut-être pas la bonne occupation pour nous à ce moment ?

Nancy : Nous étudions de près une femme insensée, cette femme dont Proverbes 7 nous dresse un portrait avec bon nombre de détails très intéressants. On a vu cette femme irréfléchie, insensée, sortir de chez elle à la tombée de la nuit pour rencontrer un jeune homme insensé. C’est une femme mariée, qui quitte son foyer et sort dans l’intention d’attirer, de prendre dans ses filets un jeune homme qui manque de bon sens. 

Je lis le verset 10 de ce chapitre 7 de Proverbes : 

« La femme est venue à sa rencontre, habillée comme une prostituée, la ruse dans le cœur. » 

Dans le podcast précédent, on a remarqué que cette femme, bien qu’elle ne soit pas une prostituée, était habillée comme une prostituée. Son apparence extérieure reflétait une attitude intérieure d’un cœur impur. Elle agissait par ruse, elle était animée par le désir de séduire. 

Et maintenant, on va regarder au verset 11 la suite de la description de cette femme : 

« Elle était bruyante et sans pudeur. Ses pieds ne tenaient pas en place chez elle (soit dit en passant, si ce n’est pas la description de bien des femmes actuelles, ça y ressemble beaucoup !) : tantôt dans la rue, tantôt sur les places, à tous les carrefours elle était aux aguets. Elle l’a agrippé et embrassé et, d’un air effronté, lui a dit… » (versets 11 à 13) Et je m’arrête là pour l’instant.

On va regarder un peu plus en détail ce que nous dit ce paragraphe. Tout d’abord, on voit que cette femme est « bruyante et sans pudeur ». Et le mot rendu par bruyante est traduit ailleurs par tumultueuse. Ce n’est pas la femme paisible que nous décrit l’apôtre Pierre dans sa 1ère lettre, au chapitre 3, versets 4 et 5, où il dit que ce qui fait la beauté d’une femme aux yeux de Dieu, c’est son esprit paisible. Et la femme dont on parle nous aujourd’hui est l’opposé de tout cela. 

Il y a aussi un Proverbes au chapitre 9 qui nous dit que la femme qui manque de bon sens est bruyante. C’est une femme qui parle fort. Elle exige l’attention des autres. Ce n’est pas une femme paisible, c’est une femme tumultueuse et sans pudeur, ou rétive, comme le rendent certaines traductions. C’est un mot qui a à voir avec la rébellion. Cette femme se rebelle contre les lois de Dieu. Elle se rebelle contre les engagements et les responsabilités du mariage et de la moralité. 

C’est tout sauf une femme soumise dans son esprit. En quelque sorte, son discours, c’est : « Ma conduite ne regarde que moi. Je fais ce que j’ai envie de faire. Je dis ce que j’ai envie de dire. Je vais où j’ai envie d’aller. Et j’ai la relation que je veux avec la personne que je veux. » 

La femme sage a un esprit paisible. La femme sage accepte la volonté de Dieu, et elle se soumet aux responsabilités devant lesquelles Dieu la place. Mais cette femme de Proverbes 7 est tout le contraire de ça, et comme on l’a déjà dit, la femme insensée est malfaisante et destructrice. De ses propres mains, elle détruit sa maison. 

Peut-être qu’en examinant le portrait que dresse ce passage de cette femme vous vous dites: « Pour ma part, je ne lui ressemble pas : comme femme mariée en particulier, jamais je ne quitterais mon foyer au milieu de la nuit pour aller dans la rue à la recherche d’un homme insensé» C’est possible, mais réfléchissez et demandez-vous qui vous êtes dans votre maison, sur votre lieu de travail, dans votre communauté ,dans votre église : Est-ce qu’on peut dire de moi que je suis une femme bruyante, entêtée, tapageuse, que j’aime attirer l’attention, que je suis incontrôlable, que je n’ai aucune modération ? 

Est-ce que vous vous surprenez à regimber devant les manières d’agir de Dieu ? Est-ce que vous avez du mal à céder à Dieu ? Alors vous avez des points communs avec cette femme. Elle regimbe dès que quelqu’un semble remettre en question sa conduite ou cherche à lui donner des conseils. 

Quand on continue au verset 11 on voit que non seulement cette femme est bruyante et rétive, mais aussi que « ses pieds ne tiennent pas en place chez elle. » C’est à dire quelle est toujours d’un côté ou de l’autre, à faire une chose ou l’autre, incapable de se satisfaire d’être là où Dieu l’a placée. 

On peut remarquer que la femme de Proverbes 31, la femme de valeur, celle qu’on appelle vertueuse, est-elle aussi une femme qui sort de chez elle pour faire des choses. Elle sort pour acheter un champ. Elle sort pour planter une vigne. Elle sort faire les courses pour sa famille… Alors, qu’est-ce qui la rend différente ? 

La femme vertueuse, la femme sage, quand elle sort de chez elle, elle cherche ce qu’elle peut faire de profitable, comment bénir et comment servir sa famille (ou bien l’entourage dans lequel Dieu l’a placée, si elle est célibataire). Et la femme insensée de Proverbes 7, elle, elle ne fait que s’agiter. Elle est mécontente, elle est incapable de rester tranquille, et souvent de mauvaise humeur. 

L’Écriture dit que nous devons nous attacher à vivre une vie tranquille et paisible. Et cette femme fait tout le contraire. Elle est toujours en mouvement, elle a besoin d’être perpétuellement occupée. Je ne vous apprends rien, le monde dans lequel on vit nous pousse à l’agitation, à la suractivité, à la frénésie. Est-ce que vous-même vous êtes prise dans cette spirale infernale ? Est-ce qu’il vous est nécessaire d’être constamment occupée ? Est-ce que vous êtes incapable de rester tranquille ? 

Le verset 12 continue : « Tantôt dans la rue, tantôt sur les places, à tous les carrefours elle était aux aguets. » Cette femme n’est pas une « femme au foyer ». Je vais expliquer un petit peu ça. Dans le Nouveau Testament, dans la lettre à Tite au chapitre 2, il nous est dit que la femme qui aime Dieu, apprend à être une « femme au foyer », c’est-à-dire que sa priorité est de servir et de bénir sa famille. Son cœur est attaché à sa maison. 

Mais la femme qui manque de bons sens n’est pas comme ça. Elle a un foyer, elle a un mari. Peut-être même qu’elle a des enfants, on ne sait pas,  ce n’est pas notre sujet du jour. 

Elle, elle est dehors. Elle est dans les rues. Il y a des femmes qu’on trouve toujours et partout ; il faut toujours qu’elles soient impliquées dans une activité ou l’autre. Et c’est important d’en avoir bien conscience, même les activités de l’église peuvent maintenir votre cœur loin de votre foyer. Que vous participiez aux activités de votre église, ça ne pose pas de problème. Mais si, dès que les portes de l’église sont ouvertes, il faut que vous y soyez, si, chaque fois qu’il y a un besoin, vous êtes celle qui doit y pourvoir, est-ce que ça ne cacherait pas un cœur insensé, un cœur sans repos – incapable de se poser, de rester tranquille ? 

Attention, je ne suis pas entrain de dire qu’une femme sage ne puisse pas s’impliquer dans un ministère au service des autres. Là encore, la question c’est : il est où votre cœur ? Est-ce que vous trouvez votre bonheur dans la sphère d’influence que Dieu vous a confiée ? 

Parce que le centre d’intérêt de cette femme, ce n’est pas son foyer, ni son mari, ni même ses responsabilités en tant que femme de Dieu – c’est pourquoi c’est très important, qu’on laisse Dieu décider de nos priorités, et que nous ne disions pas oui à toutes les occasions qui se présentent. Regardez cette femme : « tantôt dans la rue, tantôt sur les places, à tous les carrefours elle est aux aguets. » 

Elle guette. Elle est prête à se jeter sur sa proie. Dans son cœur, elle est vraiment sortie pour ça, c’était son intention : attirer les hommes. Bien sûr, vous n’êtes peut-être pas consciente que votre cœur a des intentions comme ça. Ce n’est peut-être pas votre intention, mais si vous avez cet esprit sans repos, agité, bruyant, entêté, vous risquez fort de développer une attitude de cœur chargée d’intentions troubles vis-à-vis des hommes. 

Notez bien : « Elle est aux aguets à tous les carrefours. » C’est pas juste cette rencontre là au milieu de la nuit avec cet homme en particulier, qui fait d’elle une femme dépourvue de bon sens. Elle a un cœur insensé, c’est une femme insensée, et donc elle est dangereuse partout où elle va : au travail, dans son quartier, à l’église. Il est possible que cette habitude soit tellement ancrée en elle qu’elle ne réalise même plus ce qu’elle fait. 

Un des problèmes d’une conduite insensée, c’est qu’elle nous aveugle et qu’elle nous empêche de voir la folie de notre comportement. Voilà pourquoi, en tant que femmes, on a besoin d’être entourées de femmes de Dieu qui ont plus d’expérience que nous, des femmes qui peuvent nous aider à ouvrir les yeux sur des aspects de nous-mêmes qu’on aurait pas vu toutes seules. Et puis si vous êtes vraiment courageuse, vous pouvez aussi demander l’avis de vos proches, l’avis de votre mari, demandez l’avis de vos enfants aussi : « Est-ce que par hasard, j’aurais sans le savoir un de ces traits de caractère ? » 

La femme insensée qui porte ces traits de caractère, qui les a dans son cœur, finira fatalement par adopter une conduite insensée, et par provoquer des ravages et des destructions dans son entourage. Peut-être que ce sera votre mari que vous allez détruire, ou bien vos enfants, vos petits-enfants, vos collègues, ou des membres de votre communauté. Peut-être que ça n’aboutira pas à une relation immorale, mais vous finirez par déchirer votre foyer, l’environnement et les circonstances dans lesquelles Dieu vous a placée. 

On continue avec ces versets du chapitre 7 des Proverbes. On a déjà lu au verset 11 à 13, « Elle était bruyante et sans pudeur. Ses pieds ne tenaient pas en place chez elle : tantôt dans la rue, tantôt sur les places, à tous les carrefours elle était aux aguets. Elle l’a agrippé … »

Souvenez-vous, il est question d’un jeune homme qu’elle va agripper, qu’elle va séduire et attirer. Et rappelez-vous aussi, si vous remontez un peu plus haut dans le texte, ça se passe la nuit. Ça se passe en un lieu et à un moment où une femme mariée ne devrait pas se trouver avec un homme qui n’est pas son mari. Et je continue jusqu’au verset 21.

« Elle l’a agrippé et embrassé et, d’un air effronté, lui a dit : « Je devais un sacrifice de communion, aujourd’hui j’ai accompli mes vœux. Voilà pourquoi je suis sortie à ta rencontre pour te chercher et je t’ai trouvé. 

J’ai orné mon divan de couvertures, de tissus en lin d’Égypte. J’ai parfumé mon lit de myrrhe, d’aloès et de cinnamome. Viens, enivrons-nous d’amour jusqu’au matin, livrons-nous aux jouissances de la passion ! En effet, mon mari n’est pas à la maison, il est parti pour un voyage lointain ; il a pris la bourse avec lui, il ne reviendra à la maison qu’à la pleine lune.

Elle l’a attiré à force de persuasion, elle l’a séduit par la flatterie de ses lèvres. » Proverbes 7.13-21

Elle a séduit ce jeune homme à force de paroles douces. 

On va reprendre tout ce passage et examiner quelques-unes des caractéristiques de cette femme. On commence au verset 13. Le texte nous dit : « Elle l’a agrippé et embrassé et, d’un air effronté, lui a dit… » 

Alors je ne sais pas ce que cette image évoque dans votre tête ? Pour moi, je vois une femme plus qu’entreprenante, qui se jette à la tête de cet homme. Et en guise de salutation, elle l’enlace et elle le serre dans ses bras. Je vois une femme qui ne s’en tient pas au rôle de la femme sage, qui est de répondre à l’homme. C’est une valeur que notre société a complètement renversée, et aujourd’hui, il y a très peu de femme, même parmi les chrétiennes, qui comprennent la signification de cette différence. 

Même les différences physiologiques les plus basiques entre hommes et femmes nous enseignent que Dieu a conçu les hommes pour prendre l’initiative et nous, les femmes, pour y répondre. Et ça ne pose aucun problème aux jeunes filles d’aujourd’hui, même à de très jeunes adolescentes, d’appeler les garçons chez eux, et de leur demander de sortir avec elles. 

Qu’est-ce qu’il y a-t-il de problématique là-dedans ? Le simple fait qu’il y ait tant de femmes chrétiennes qui ne voient pas ce qu’il y a de faux dans ce comportement, démontre à l’évidence à quel point le manque de bon sens de notre époque a influencé notre manière de penser. Si une jeune femme chrétienne désire trouver un compagnon, si elle veut se marier, ce qu’on lui suggère aujourd’hui – et même certains orateurs chrétiens le font – c’est de demander à de jeunes gens sortir avec elle et de leur faire clairement savoir qu’elle est disponible. 

J’aimerais juste vous dire, que Dieu ne voit pas les choses de cette manière. Ce n’est pas comme ça que Dieu voudrait que l’on conduise notre vie. Au fil des années, j’ai eu l’occasion de conseiller tant de femmes mariées qui vivaient dans une frustration perpétuelle parce que leurs maris n’étaient pas, n’étaient pas quoi ? Des hommes responsables sur le plan spirituel. 

Et quand on regardait ensemble comment leurs relations avaient commencé, et puis avaient évolué, s’étaient développées, on découvrait que c’était pratiquement toujours la femme qui avait pris l’initiative. Quand une femme prend l’initiative d’une relation, même si cette relation aboutit au mariage, est-ce que cette femme peut sérieusement espérer que l’homme qu’elle a choisi, une fois qu’ils seront mariés, sera le mari auquel elle aspire, c’est-à-dire qu’il soit capable de prendre la responsabilité spirituelle, de prendre l’initiative et d’avoir la direction ? 

La femme dont on étudie le comportement aujourd’hui dans ce chapitre des Proverbes, entreprend de séduire ce jeune homme. La femme qui cherche à séduire déclare en fait : « Je ne fais pas confiance à Dieu. » Une vérité étonnante concernant la condition féminine, est que si vous êtes célibataire, ce n’est pas à vous de provoquer votre mariage. 

En fait, je crois que l’intention de Dieu, c’est que les hommes qui croient que Dieu veut qu’ils se marient… (Ce qui est vrai dans la plupart des cas, car le célibat semble être une exception dans le but de se mettre à part pour le ministère. Mais je crois que pour beaucoup d’hommes, c’est le mariage qui est le chemin de Dieu pour eux.) Je crois donc que, sous l’autorité de l’Esprit de Dieu, ce sont les hommes qui devraient prendre l’initiative et demander à Dieu : « Montre-moi la femme que tu veux que j’épouse. » 

Si, dans l’équation, vous êtes la femme célibataire, ce n’est pas à vous de trouver cet homme. C’est là que vous pouvez vous attendre au Seigneur. J’entends bien sûr les célibataires me dirent : « Ah ben là, je risque d’attendre très très très très longtemps… » Vous voulez que je vous dise ? Oui c’est possible en effet, mais l’Écriture dit que celui (ou celle) qui met sa confiance dans le Seigneur n’est jamais déçu(e). 

Moi je peux pas écrire la fin de votre histoire. Je suis incapable de vous dire comment tout va s’enchaîner, mais je peux vous dire que, si vous faites confiance au Seigneur, si vous vous attendez à lui, vous ne serez jamais déçue. 

J’en reviens à notre texte. Là on est en présence une femme qui adopte une attitude agressive. Elle agrippe cet homme pour l’embrasser. Et à propos de cette phrase, j’en profite, pour aborder un autre point : je trouve qu’actuellement, même dans l’église… (et peut-être spécialement dans l’église – parce que je passe beaucoup de temps avec des chrétiennes, et j’observe), et je trouve que beaucoup d’entre nous, les femmes, nous ne faisons pas assez preuve de retenue dans le domaine des contacts physiques avec d’autres hommes que notre mari. 

Quelquefois, dans des réunions d’église, ou dans un groupe de chrétiens, je vois des femmes – alors peut-être pas d’une manière scandaleuse ni ouvertement immorale, peut-être même sans aucune intention immorale – mais je vois des femmes serrer dans leurs bras le mari d’une autre. Je ne prétends pas que ces femmes ont des intentions pas très nettes, mais je crois que c’est pas une chose intelligente à faire, parce que nous avons à être prudentes. 

Vous allez me dire : « Alors, selon vous, on devrait rester raides comme des piquets, ne manifester aucun sentiment et nous abstenir de tout contact physique ? Est-ce que vous êtes sûre de ne pas vous montrer un peu légaliste sur ce point ? » Alors je vais prendre une image toute simple. Imaginez-vous au volant sur une route de montagne escarpée, étroite, avec un précipice juste à côté de la route. Est-ce que ça vous dérangerait d’avoir des barrières de sécurité ? En fait, je suis sûre que vous les apprécieriez ! 

Ces barrières de sécurité, elles sont là pour nous protéger d’une chute dangereuse. Et c’est la même chose dans notre vie. Comprenez-moi bien, il ne s’agit pas d’être légaliste, rigide, ni de nier que c’est possible d’avoir une relation chaleureuse et enrichissante avec des membres du sexe opposé. Je dis seulement que nous avons à être attentive et à faire preuve de retenue, et que si je suis remplie du Saint-Esprit et qu’il dirige ma vie, il va me donner la sagesse de ne pas me jeter – ni par mon attitude, ni par mon regard, ni par mes paroles, ni physiquement – dans les bras d’un autre homme. 

Bien sûr, ce n’est pas toujours facile de vivre comme ça. Nous autres les femmes, c’est vrai qu’on a tendance à être assez tactiles. Le toucher, ça beaucoup d’importance pour nous, mais j’aimerai vous dire une chose : Dieu sait comment vous toucher au plus profond de votre cœur, d’une manière beaucoup plus enrichissante que peut le faire un homme, même votre mari. 

Je sais combien on a besoin et envie de contacts physiques, et que Dieu ne nous procure pas la sensation de contact physique à laquelle on aspire. Mais être disciple du Seigneur Jésus, c’est aussi accepter de voir certains de nos désirs rester inassouvis, et de leur permettre d’être, comme je l’ai entendu il y a longtemps de la part de la conférencière Élisabeth Elliot « l’objet du sacrifice », l’offrande que j’apporte au Seigneur. Alors oui, je le reconnais, ce n’est pas facile. C’est dur de vivre de cette manière, mais par la grâce de Dieu, c’est le chemin que l’on veut suivre. 

Quand vous, en tant que femme, vous vous jetez dans les bras du mari d’une autre et que vous l’étreignez, ce que vous ne pouvez pas savoir, même si vous pensez très bien connaître cet homme, et aussi consacré à Dieu que vous pensiez qu’il est… J’ai vu ce genre de scène se passer dans des églises, des femmes embrasser comme ça un pasteur. Il n’y avait rien d’immoral dans leur intention, et elles se disaient certainement : « Pas de problème, c’est un homme de Dieu. » Oui c’est certainement un homme de Dieu, mais ce que vous ne pouvez pas savoir à ce moment-là, c’est où il en est dans sa marche avec le Seigneur, et où il en est dans sa relation avec sa femme. 

Même si c’est un pasteur, même si c’est un homme de Dieu, ça ne signifie pas forcément que lui et sa femme vivent toujours dans l’unité, dans l’harmonie à la maison. Il peut y avoir des combats, des problèmes qui ne sont pas réglés. Il a pu y avoir, justement ce jour-là, un point de friction entre eux. Ce sont des personnes comme nous. Ça arrive même dans des foyers des responsables d’église.

Peut-être qu’il a en tant qu’ homme des combats dans son cœur, et quand il rencontre une femme qui est attirée par lui – et ce n’est même forcément pour des raisons physiques, quelquefois, on se sent juste spirituellement attirée par un homme en tant que conducteur spirituel justement – quand il sent votre approbation, votre respect, l’attirance que vous éprouvez pour lui, peut-être qu’ à ce moment-là, vous allez créer dans son cœur une tentation et une vulnérabilité bien plus grande que vous ne pourriez l’imaginer. 

Ce genre d’histoires, je l’ai lu combien de fois ? J’ai entendu des hommes et des femmes parler de ce que cela avait provoqué et nourri dans leur cœur, alors même que ces personnes cherchaient vraiment à marcher avec le Seigneur. Dans ces moments de faiblesse, de vulnérabilité, vous et moi, même sans intentions mauvaises, nous pouvons être le moyen par lequel un homme sera spirituellement jeté à terre. 

Ni vous ni moi ne voulons que ça arrive. Voilà pourquoi nous avons non seulement à veiller sur nos cœurs, mais aussi à nous garder d’imiter cette femme qui agrippe cet homme, qui le serre dans ses bras, et même, dans son cas, l’embrasse et le séduit. C’est tellement précieux ce genre d’étreinte. Mais c’est du ressort de l’intimité et ça doit être réservé au cadre du mariage, de manière à ce que vous donniez votre attention physique et votre affection à l’homme que Dieu a choisi pour être votre mari. 

Pour terminer maintenant, j’aimerais prier avec vous.

Père, on a abordé aujourd’hui des sujets délicats, et je t’en prie, que ton Saint-Esprit nous montre comment appliquer dans notre propre vie ce qui doit être appliqué. Je prie que tu nous gardes d’être critiques envers les autres ou de juger les personnes qui n’ont peut-être pas compris certaines de ces vérités, ou les personnes qui sont peut-être naïves. Et je prie pour que nous choisissions de devenir des femmes sages et que, nous soyons des modèles de sagesse et en tant que femmes, nous puissions enseigner aux jeunes filles et aux autres femmes à se comporter de la manière qui te fait plaisir. Que nous trouvions la liberté, la bénédiction et les relations les plus saines, les plus saintes, les plus belles et pures possibles, en adoptant des comportements qui sont imprégnés de sagesse. Et je te prie ces choses dans le nom de Jésus. Amen. 

Leslie: Cet enseignement a pour but de nous aider à devenir des femmes sages. On entend et on lit tellement de conseils et excusez-moi mais vraiment stupides adressés aux femmes, et ça me rend doublement reconnaissante d’entendre des conseils bibliques et fiables sur Réveille nos cœurs. 

La prochaine fois, on apprendra pourquoi une femme pleine de sagesse a une vision à long terme dans le domaine des relations. Même dans un mariage difficile, on peut expérimenter l’action puissante de Dieu. Je vous invite à nous rejoindre pour continuer à découvrir ensemble ce qui différencie l’approche d’une femme sage de l’approche d’une femme irréfléchie et en particulier par rapport au mariage. On réfléchira à toutes ces questions dans le prochain podcast et je me réjouis de vous y retrouver. À bientôt.

 

 

Tous les extraits de la Bible sont tirés de la version Segond 21 © 2007 Société Biblique de Genève. 

Réveille nos cœurs est le ministère francophone de Revive Our Hearts, initiative de Life Action Ministries avec Nancy DeMoss Wolgemuth. 

Avec les voix de Christine Reymond et Jeannette Kossmann.

Quelle que soit la saison de votre vie, Réveille nos cœurs vous encourage à trouver la liberté, la plénitude, et à porter du fruit en Christ !

 

Nous faisons partie de l'organisation internationale Revive Our Hearts aux Etats-Unis.

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