Dannah Gresh : Est-ce que vous savez qu’il y a beaucoup de gens qui cherchent à plaire à Dieu en ne s’appuyant que sur leurs propres forces.
Nancy : Il y a tellement de chrétiens qui se débattent, qui luttent, qui redoublent d’efforts, qui disent : « Mais je me tue à devenir un bon chrétien, une bonne chrétienne mais rien n’y fait ! » Et la raison en est peut-être tout simplement qu’on ne peut pas vivre une vie chrétienne par nos propres, efforts.
La vie chrétienne n’est pas dure, elle n’est pas difficile, elle est impossible. Seul Jésus a pu vivre une vie comme ça.
Dannah : Vous écoutez le podcast Réveille nos cœurs Dans cette série de douze podcasts nous suivons une étude intitulée Retrouver Dieu : Si vous avez écouté les podcasts précédents ou au moins certains d’entre eux, vous savez alors qu’on a parlé de la joie qu’on trouve à chercher Dieu en vivant l’honnêteté, la repentance, l’humilité et l’obéissance et bien plus encore. Et tout ça c’est effectivement merveilleux, mais il y a un petit problème, c’est que, par nous-mêmes, nous sommes incapables de vivre de cette manière. On a besoin d’une puissance qui nous vient d’ailleurs. Et heureusement il y a une solution à ce problème. Une telle puissance existe. Aujourd’hui, nous allons découvrir d’où elle vient et comment nous pouvons y avoir accès.
Nancy : Les chutes du Niagara, à la frontière des États-Unis et du Canada, sont parmi les plus puissantes du monde au niveau débit. Elles ne sont pas très hautes, 57 m seulement, mais à chaque seconde, ce sont plus de 2800 m3 qui se déversent, dont environ 75%, du côté canadien, par les chutes du Fer à Cheval, comme ça s’appelle. Une quantité d’eau phénoménale !
Jusqu’à la fin du 19ème siècle, les chutes du Niagara n’étaient qu’une splendide attraction touristique. Mais à cette époque, les scientifiques ont commencé à découvrir la formidable puissance que représentait tout ce volume d’eau. Et des usines d’électricité ont vu le jour à partir de 1882, côté américain. Et puis en 1892, on a établi une première dérivation du côté canadien pour produire de l’électricité. Une petite centrale de 2200 kilowatts a été construite juste au-dessus des chutes du Fer à Cheval pour alimenter une ligne de chemin de fer électrique.
Et ce n’était que le début ! Aujourd’hui les chutes du Niagara figurent parmi les principales sources d’énergie hydroélectrique de la planète. Toute une série de centrales fournissent quelques 4,5 millions de kilowatts d’électricité, de quoi alimenter et éclairer plusieurs millions de foyers ! Donc une puissance phénoménale.
Mais voilà ce que je trouve intéressant : la puissance, elle était là depuis le début. Il fallait juste la maîtriser et l’utiliser. À la fin du 19ème siècle, il a été demandé à Lord Kelvin, c’était un inventeur et physicien britannique renommé, de diriger une commission chargée d’étudier comment maîtriser la puissance de la rivière Niagara et la transformer en énergie.
Et lors d’une de ses premières visites aux chutes, c’est un guide qui lui a fait cette réflexion : « Vous avez là la plus grande source d’énergie de l’univers. Dommage qu’elle ne soit pas exploitée ! »
Mais justement, aussi puissantes que soient les chutes du Niagara, il existe une autre source d’énergie beaucoup plus puissante encore : c’est la puissance du Saint-Esprit. Et c’est de lui dont on va parler aujourd’hui.
Ce qui est fou, c’est que, tout comme les chutes du Niagara à la fin du 19ème siècle, ce pouvoir, cette puissance restent largement inexploités. En fait, j’ai envie de dire : c’est la plus grande puissance inexploitée de tout l’univers…la puissance du Saint-Esprit.
Vous le savez certainement, le Saint-Esprit, c’est la troisième personne de la Trinité. Donc le Saint-Esprit n’est pas une chose, ce n’est pas « un esprit », un fantôme, non, le Saint-Esprit c’est une personne, une personne réelle, donc quelqu’un qui peut être bien ou mal traitée, quelqu’un qu’on peut attrister, quelqu’un qu’on peut blesser aussi. Il est le troisième membre de la Trinité, sur un plan d’égalité avec Dieu Père et Dieu Fils. La puissance et l’activité de l’Esprit Saint sont évidentes dès le premier paragraphe de la Bible.
Est-ce que vous vous souvenez de ce que disent les trois premiers versets du premier chapitre de la Genèse ? Je vais les lire :
« Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut. » (Genèse 1.1-3) (LSG)
Donc ici, au tout début de la création, on trouve le Saint-Esprit, qui est présent et qui est activement impliqué. Il prend ce qui est informe, chaotique, vide, obscur, et il le transforme. Il ordonne cet espace, il le remplit, et il y apporte la lumière. Telle est la puissance du Saint-Esprit : on pourrait dire que quand il se met à l’œuvre, toutes les lumières s’allument !
Que vous le réalisiez ou pas, vous êtes absolument dépendant, dépendante, du Saint-Esprit pour chaque aspect de votre vie chrétienne. Et, que vous le réalisiez ou non, si vous êtes enfant de Dieu, vous avez en vous la plus grande source d’énergie de l’univers !
Donc, si, comme moi, vous vous sentez souvent faible, non-qualifié(e), incapable de faire ce que Dieu vous a appelé(e) à faire, ou d’être la personne que vous savez que Dieu veut que vous soyez, permettez-moi juste de vous rappeler que vous avez en vous le Saint-Esprit, la plus grande puissance de l’univers.
Le Saint-Esprit est impliqué d’un bout à l’autre du processus de conversion et de régénération d’une personne. Vous n’auriez pas pu devenir chrétienne ou chrétien, si le Saint-Esprit n’avait pas agi dans ce monde et dans votre vie. La Bible nous apprend que le Saint-Esprit est le créateur. Il est celui qui donne vie – aussi bien au corps qu’à l’esprit. Dans l’Évangile de Jean au chapitre 6, verset 63 il nous est dit que : « C’est l’Esprit qui donne la vie. » (LSG)
C’est le souffle du Saint-Esprit qui communique, qui insuffle la vie à nos corps, et c’est de cette manière que nous devenons des êtres vivants. Et c’est le souffle du Saint-Esprit qui communique la vie à nos esprits, et c’est de cette manière que nos esprits qui étaient morts reprennent vie.
Avant que vous naissiez de nouveau, alors que vous étiez perdu(e), séparé(e) de Christ, le Saint-Esprit vous a convaincu(e) que vous aviez péché et que vous aviez besoin d’un Sauveur. Peut-être que vous n’en étiez pas conscient. Moi, c’est quand j’avais 4 ans que j’ai reçu le salut. Et j’aurais été à ce moment-là incapable de dire : « C’est le Saint-Esprit qui m’attire à Christ, qui me convainc de péché. ». Mais c’est lui qui faisait ça, c’est lui qui me révélait que j’avais besoin d’un Sauveur. « Ça c’est le travail du Saint-Esprit.
La première lettre aux Corinthiens chapitre 12, verset 13 dit que quand vous êtes devenu chrétien ou chrétienne, le Saint-Esprit vous a baptisé(e) dans le corps de Christ. Et puis la lettre aux Éphésiens chapitre 1 verset 13 dit que lors de votre conversion, le Saint-Esprit vous a marqué(e) de son sceau.
Alors, que signifie l’expression « marqué de son sceau » ? Sans entrer dans les détails ça veut dire que votre position en Christ est parfaitement sûre. Vous avez été scellé(e) en Christ. Le Saint-Esprit est la garantie que toutes les promesses que Dieu vous a faites vont se réaliser ! Ce qu’il a dit qu’il ferait de vous, il le fera. Et le Saint-Esprit vous est donné comme une sorte d’acompte à valoir sur l’héritage éternel qui est le vôtre en Christ.
L’esprit Saint est impliqué dans l’intégralité de ce processus de conversion et de régénération, ce que Jésus a appelé la nouvelle naissance. Quand il s’est entretenu avec Nicodème, c’est ce qu’on peut lire dans le chapitre 3 de l’Évangile de Jean, Il a parlé du Saint-Esprit. Il y a aucune conversion, aucun salut qui est possible sans une action du Saint-Esprit. Chacun, chacune de nous lui est redevable.
Mais le Saint-Esprit ne se contente pas de vous aider à devenir chrétienne ou chrétien, il ne vous conduit pas jusqu’au point où vous êtes sauvé, pour ensuite vous laisser vous débrouiller tout seul avec cette étrange chose qu’est la vie chrétienne. Au premier abord le Saint-Esprit est impliqué dans chaque partie, dans chaque fragment, de chaque période et de chaque saison de votre vie avec Christ.
Le verset 9 du chapitre 8 de la lettre aux Romains dit que le Saint-Esprit vit en vous. Il habite dans chaque personne croyante. Et au verset 18 du même chapitre, il est dit que le Saint-Esprit vous donne l’assurance que vous êtes enfant de Dieu. Alors, il peut vous arriver d’en douter – attention, quelquefois, si vous en doutez, c’est parce qu’en fait, vous n’êtes pas encore vraiment enfant de Dieu. Et si vous n’êtes pas enfant de Dieu, Dieu ne veut pas que vous soyez persuadé(e) de l’être. Il veut que vous en doutiez justement pour que ça vous pousse à lui faire confiance et à vous donner entièrement à lui.
Mais il peut arriver aussi que, bien qu’étant enfant de Dieu, vous viviez d’une manière telle que vous vous demandez : « Après m’être conduite comme je l’ai fait, Est-ce que je suis encore réellement une enfant de Dieu ? » Oui, c’est possible, mais le Saint-Esprit va vous en donner l’assurance, et ensuite, il va ramener votre cœur à une attitude de juste relation avec le Père. Voilà encore l’œuvre du Saint-Esprit.
Et puis la Bible dit aussi que le Saint-Esprit nous guide, et qu’il nous conduit. C’est ce qu’on peut lire dans Romains chapitre 8 verset 14 : « Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. » (LSG)
Il nous conduit dans les chemins de Dieu. « Le Seigneur est mon berger. » Comme le dit le célèbre Psaume 23
C’est le rôle du Saint-Esprit de nous conduire.
Vous savez, beaucoup des passages que je cite se trouvent dans Romains 8, donc si vous voulez étudier le ministère du Saint-Esprit, alors ce chapitre 8 est le meilleur endroit pour le faire. Romains 8.26 dit que le Saint-Esprit nous aide à savoir comment prier
26 « De même l’Esprit aussi nous vient en aide dans notre faiblesse. En effet, nous ne savons pas ce qu’il convient de demander dans nos prières, mais l’Esprit lui-même intercède [pour nous] par des soupirs que les mots ne peuvent exprimer. »
Quand vous êtes désorientée, quand vous vous dites : « Je n’ai aucune idée de ce que je dois demander, je ne sais absolument pas comment prier. Mon esprit ne fait que vagabonder. Je n’ai aucune idée de ce qui pourrait plaire à Dieu… », et bien, le Saint-Esprit vous aide à prier d’une manière telle que Dieu réponde à vos prières.
Selon Jean 14.16, le Saint-Esprit nous enseigne aussi. Cette Parole qui autrement ne serait que de l’encre sur une page, il la prend et il l’illumine de telle sorte que nous la comprenions. Il parle à notre cœur. Moi, chaque jour, quand j’ouvre la Bible, je compte sur le Saint-Esprit pour me montrer ce qu’elle veut dire et comment elle s’applique à ma vie. C’est ça aussi le ministère du Saint-Esprit.
On voit encore dans Jean chapitre 16 verset 14 que le Saint-Esprit nous rend sensibles à la présence de Christ, qu’il la rend réelle pour nous. Et nous assure de la présence de Christ, parce que le Saint-Esprit est « Christ en nous, l’espérance de la gloire » (LSG), ce qu’on peut lire dans Colossiens.
Et puis, 2 Corinthiens chapitre 3 verset 18 (on en reparlera aussi dans un moment) dit que le Saint-Esprit nous transforme pour nous faire ressembler à Jésus. Il produit la vie. Le fruit de l’Esprit, c’est le caractère de Jésus. C’est le Saint-Esprit qui produit ce fruit-là en nous.
Est-ce qu’il vous arrive d’essayer de produire vous-même ce fruit de l’Esprit ?
On va commencer par l’amour… Ah, non, ça je n’y arrive pas… !
La joie ? Ah mais vous plaisantez ? Pas aujourd’hui !
La paix ? Non mais ça ne va pas ? On vit dans un monde de cinglés, comment est-ce que je pourrais avoir la paix ?
Et la patience, oh là là, la patience, n’en parlons même pas… !
Tout ça, toutes ces qualités, c’est hors de ma portée, je suis incapable de les produire par moi-même. Mais comme Christ vit en moi, comme le Saint-Esprit vit en moi, sa vie en moi produit ce fruit-là, tout comme la sève d’un arbre monte jusque dans ses branches et produit le fruit.
Pour produire une récolte, un arbre fruitier n’a pas besoin que vous lui colliez des fruits dessus, non, il porte des fruits à cause de la sève qui circule en lui. C’est le Saint-Esprit circulant en vous qui produit le fruit de Jésus dans votre vie. La première lettre de Pierre chapitre 1 verset 2 dit que le Saint-Esprit nous purifie et nous rend saints. Après tout, il s’appelle le Saint-Esprit, alors il nous transforme à l’image de Jésus.
Et bien Corinthiens chapitre12 nous apprend que le Saint-Esprit a donné à chacun, chacune de nous des dons pour servir Dieu et pour le faire connaître. Alors les dons que j’ai reçus sont différents des vôtres, les vôtres est peut-être sont différents de ceux des personnes autour de vous, mais tous ces dons viennent du Saint-Esprit. Quand Dieu vous appelle à faire quelque chose, il ne se contente pas de vous pousser dans le dos et de vous dire : « Vas-y, c’est bon, tu peux me servir ! »
Il dit : « Tu vas pouvoir me servir, mais pas par tes forces, mais par ma puissance. C’est moi qui agirai à travers toi. » Au travers de ses dons, le Saint-Esprit nous donne les moyens de servir Dieu de manière surnaturelle.
Dans l’Ancien Testament, à plusieurs reprises, on voit que les juges, les prêtres et les rois recevaient l’onction d’huile. L’huile est un symbole du Saint-Esprit, et cette onction était une preuve visuelle que Dieu les consacrait pour qu’ils puissent accomplir ses projets. Ce serait la puissance de Dieu qui tomberait sur eux et qui coulerait à travers eux pour qu’ils puissent faire exactement ce que Dieu les avait appelés à faire.
C’était déjà une image de ce que nous vivons maintenant, dans la nouvelle alliance : on a reçu le Saint-Esprit qui vit, qui habite en nous, il nous a donné l’onction pour faire le travail de Dieu et pour accomplir sa volonté. C’est quelque chose qui m’impressionne beaucoup que le même Saint-Esprit qui a rempli les croyants de l’Ancien Testament de capacités et de puissance, vit en moi, il vit en nous. C’est vrai, ! Rappelez-vous ces passages où il est dit : « Le Saint-Esprit descendit sur Untel, alors il fit ceci ou cela… », et là on nous raconte un exploit extraordinaire ! Eh bien, ce n’est pas Untel qui a fait cet exploit, c’est la puissance du Saint-Esprit. Et ce même Esprit vit, habite, en nous !
Notez bien aussi que c’est également l’Esprit Saint qui a ressuscité Jésus d’entre les morts – pour être un exploit extraordinaire, ça c’en est un ! Ce même Esprit Saint vit en moi et il vit en vous, si vous êtes enfant de Dieu. Et il vous rend capable, il vous donne la capacité de faire des choses que vous ne pourriez pas faire s’il n’était pas présent de manière surnaturelle, et si ce n’était pas lui qui vous qualifiait pour les faire ces choses.
Et quand je parle d’appel et de capacité, je ne pense pas juste à des capacités par exemple pour conduire une étude biblique, ou pour prendre la responsabilité d’un groupe, ou pour conduire la louange. Sur mon lieu de travail aussi, je suis appelée par Dieu. Quand je fais face aux besoins, aux pressions quotidiennes quand j’accomplis toutes les tâches journalières, en tant qu’épouse aussi, quand j’éduque mes enfants, je réponds à un appel de Dieu. J’ai besoin du Saint-Esprit pour faire tout ça d’une manière qui plaise à Dieu.
Et quand je n’ai plus envie, que je n’ai plus les capacités ni la force, c’est la puissance du Saint-Esprit circulant dans mes veines qui me rend capable et qui me donne la force de faire ce que sans ça je serais incapable d’envisager.
C’est ce que je comprends de l’Évangile de Jean 15.5, quand Jésus dit : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire. » Rien ! Alors comment est-ce que Jésus, lui, va le faire à travers moi ? Et bien par le Saint-Esprit qui habite en moi. Le Saint-Esprit, c’est Christ en moi. Il y a ce très beaux passages du livre de Zacharie, au chapitre 4 verset 6, nous dit que : « Ce n’est ni par la puissance, ni par la force [ma puissance ou ma force], mais c’est par mon Esprit [celui du Seigneur]. »
Aucun travail significatif dans le domaine spirituel ne peut s’accomplir à travers moi si ce n’est par le Saint-Esprit.
Je vais vous donner un exemple qui me concerne : Toutes les fois où je me dis : « Enseigner la Bible ? Pas de problème, c’est dans mes capacités ! », là c’est fini, là je suis cuite ! Constamment j’ai besoin de réaliser que je ne peux pas le faire ! Je ne suis pas qualifiée pour les choses que Dieu m’a appelée à faire.
Un autre exemple : être une épouse pour mon mari chéri… je ne peux pas y arriver, bien que je l’aime oh combien tendrement ! Il a beau être un mari merveilleux, mais pour être la femme qui l’encourage et qui le bénit de la manière dont Dieu veut que je le fasse, j’ai besoin de la puissance du Saint-Esprit. Et c’est la même chose pour vous.
J’aime beaucoup ce passage de l’Évangile de Luc, au chapitre 1 verset 26, où l’ange rend visite à Marie et lui dit : « Tu vas avoir un enfant ! Je sais que tu n’as jamais eu de relation avec un homme, mais tu vas avoir un enfant, et cet enfant sera le Fils de Dieu. » Et, complètement abasourdie, Marie (c’est le verset 34) répond à l’ange :
« Mais comment ça pourra se faire, puisque je n’ai pas de relations avec un homme ?»
Ce qu’elle veut dire, c’est : « Mais c’est complètement impossible ! » Mais, l’ange lui répond : « Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. » (LSG)
C’est comme ça que ça marche pour votre vie de couple, c’est comme ça que ça marche pour l’éducation d’un enfant pour lequel vous ne trouvez pas de mode d’emploi dans aucun manuel. C’est comme ça aussi que se résoudra ce conflit de personnes qui pourrit la vie à tout le monde sur votre lieu de travail.
Ça ne veut pas dire que le Saint-Esprit fera disparaître tous vos problèmes, mais il vous donnera d’être la personne que vous devez être, celle dont Dieu a besoin et veut que vous soyez dans cette situation précise. Le Saint-Esprit viendra sur vous.
Voilà comment de manière surnaturelle, le Saint-Esprit nous rend capables et nous donne la force de servir Dieu. Et il nous rend aussi capables de vaincre le péché, ce péché qui s’attache à moi, cette force de gravitation, cette attraction, cette puissance du péché en moi… ma chair, comme l’appelle la Bible, c’est à dire cette nature humaine qui a été corrompue, pourrie par le péché. À cause d’elle, je fais les choses que je ne voudrais pas faire, et je ne fais pas les choses que je voudrais faire.
Dans le cœur du chrétien, il y a une bataille qui fait rage. Les non-chrétiens ne connaissent pas cette bataille, parce qu’ils se contentent de faire ce que la chair veut qu’ils fassent. Mais vous, d’un côté, vous avez en vous le Saint-Esprit qui vous appelle à faire ce qui plaît à Dieu, et de l’autre côté, vous vous sentez poussé(e) ou tiré(e), par cette force gravitationnelle du péché, quel qu’il soit, cette force qui agit dans votre vie. L’apôtre Paul décrit très bien cette lutte dans le chapitre 7 de Romains. Il y a tellement de chrétiens – et si souvent j’en fais partie – qui se débattent, qui luttent, qui redoublent d’efforts, qui disent : « Mais je me tue à devenir un bon chrétien, une bonne chrétienne mais rien n’y fait ! » Et quand on utilise le verbe tuer, ce n’est pas pour rien. Ça nous tue ! Et la raison en est peut-être tout simplement qu’on ne peut pas vivre une vie chrétienne par nos propres efforts.
La vie chrétienne n’est pas dure, elle n’est pas difficile… elle est impossible. Seul Jésus a pu vivre une vie comme ça. Mais justement, c’est le Saint-Esprit qui vit cette vie en nous, et qui nous rend capable de vaincre le péché. Voilà pourquoi l’apôtre Paul dit : « Marchez par l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de votre propre nature [corrompue par le péché]. » Vous pouvez lire ça dans Galates chapitre 5 verset 16.
Alors marchons par l’Esprit, et nous ne céderons pas à cette nature-là.
Voilà pourquoi c’est tellement vital que vous fassiez connaissance avec le Saint-Esprit :
- Remerciez Dieu de vous avoir donné le Saint-Esprit.
- Remerciez Dieu de ne pas vous avoir laissé tout seul pour vivre votre vie chrétienne ou pour le servir.
- Remerciez Dieu pour la puissance, la dynamique, du Saint-Esprit qui vit en vous, et qui vous transforme à l’image de Jésus.
- Remerciez Dieu pour la puissance qui nous donne la capacité et la force pour servir Dieu et pour vaincre la pression qu’exerce sur nous notre tendance au péché.
Ne dites jamais, jamais : « Je ne peux pas avoir la victoire sur ce péché ! ». Vous, vous ne pouvez pas l’avoir, mais le Saint Esprit, lui, il peut ! Alors, quand vous dites : « Je ne peux pas », rappelez-vous qu’il ne vous demande pas de le faire. C’est lui qui veut le faire, en vous et à travers vous.
Donc c’est important, quand on répond au Saint-Esprit, de ne pas l’attrister. Ça c’est quelque chose dont la Bible parle dans le livre d’Ésaïe, chapitre 63, verset 10 : « Ils ont attristé son Esprit Saint. ». Dans un autre passage aussi dans Éphésiens 4 verset 30 : « N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu. »
On va voir encore un autre verbe qu’on peut lire dans 1 Thessaloniciens 5.19 : « N’éteignez pas l’Esprit. » Ce mot « éteindre » signifie littéralement « étouffer la puissance ou l’énergie de quelque chose ». Le Saint-Esprit est à l’œuvre en vous pour vous rendre semblable à Jésus, pour vous sanctifier. Alors n’étouffez pas sa puissance, ne la court-circuitez pas. Donnez-lui la possibilité d’agir, laissez-le faire son travail en vous.
Et puis enfin dans Actes chapitre 7 verset 51 on voit que quelquefois, on s’oppose au Saint-Esprit. « Ne l’attristez pas… Ne l’éteignez pas… Ne lui résistez pas… » De toute façon, est-ce qu’on peut s’imaginer pouvoir s’opposer à Dieu ? Bien sûr que non ! Et pourtant, de temps à autre, on est assez fous pour essayer de le faire !
Vous savez, tôt ou tard, tout au bout du compte, c’est lui qui va gagner ! C’est un peu comme quand votre bambin de deux ans s’imagine pouvoir gagner contre vous… à la fin, c’est tout de même vous qui aurez le dernier mot. Et Dieu finira par gagner, alors ne résistez pas au Saint-Esprit. Quand on l’attriste, quand on l’éteint et quand on lui résiste, on perd la puissance qu’il met en nous. On perd cette bénédiction de Dieu dans nos vies.
Bien, nous avons vu ce qu’il ne faut pas faire en réponse à l’action du Saint-Esprit, on va voir maintenant, ce qu’il faut faire ? Galates 5.18 nous dit que c’est le Saint-Esprit qui doit nous conduire. Il nous conduit à travers sa Parole. Alors on doit apprendre à reconnaître sa voix.
Je vous donne un exemple, vous êtes sur le point de raconter quelque chose à quelqu’un, et au moment où vous ouvrez la bouche, le Saint-Esprit vous avertit : « Tu n’as pas besoin de dire ça, ça ne sert à rien. » Peut-être que l’histoire que vous alliez raconter n’est pas vraie, ou bien elle vous présente sous votre meilleur jour, ou du coup, c’est la vanité qui vous pousse à la raconter. Ou alors c’est parce que, vous avez envie de rabaisser quelqu’un et là le Saint-Esprit vous fait signe : « Ne dis pas ça, ce n’est pas constructif. » Alors qu’est-ce que vous allez faire ? Continuer sur votre lancée et parler malgré tout ? Ou bien est-ce que vous allez dire : « OK, Seigneur » ? Alors, obéissons au Saint-Esprit !
Un autre exemple qui me parle particulièrement quand le Saint-Esprit nous dit : « Tu n’as pas besoin d’un deuxième dessert. » – Alors vous comprenez bien, je ne dis pas, ce n’est pas pécher de prendre un deuxième dessert… à moins que le Saint-Esprit ne nous souffle à l’oreille : « Tu as assez mangé. Tu es en train de perdre le contrôle. Arrête-toi ! » Alors qu’est-ce qu’on va faire ? Est-ce qu’on va continuer comme si de rien n’était et faire ce que nous on a envie de faire, obéir aux désirs de notre chair ? Ou bien est-ce qu’on va hisser le drapeau blanc et dire : « OK », et laisser le Saint-Esprit nous rendre capable de faire ce qu’il nous appelle à faire ?
Donc, « soyez conduits par le Saint-Esprit. » Ensuite, Éphésiens 5.18 dit que nous devons être « remplis du Saint-Esprit ». Et là, on ne parle pas d’une expérience « extatique », qui n’aurait lieu qu’une fois. C’est un mode de vie ! « Soyez continuellement en train d’être remplis du Saint-Esprit. » Ça signifie, pour dire les choses simplement, être sous le contrôle de l’Esprit plutôt que sous mon propre contrôle – c’est chaque partie, chaque domaine de ma vie qui est placée sous l’influence du Saint-Esprit.
Vous savez quand quelqu’un a bu trop d’alcool, qu’il est ivre, c’est chaque partie de son corps est affectée par l’ivresse. La présence d’alcool dans son sang affecte chaque cellule de son corps ! Et l’apôtre Paul dit dans Éphésiens 5.18 : « Ne vous enivrez pas de vin… soyez au contraire remplis de l’Esprit. »
Il me semble que parfois, nous qui sommes chrétiens, on a tendance à dire très fort : « Ne vous enivrez pas de vin ! », puis on murmure : « Soyez au contraire remplis de l’Esprit. »
Il me semble parfois que nous qui sommes chrétiens, on a tendance à dire très fort : « Ne vous enivrez pas de vin ! Et puis on murmure « soyez au contraire remplis de l’Esprit » Et bien vous savez, j’ai vu quelquefois des alcooliques faire du mal au corps de Christ, mais j’ai beaucoup plus souvent vu des chrétiens causer bien des dégâts parce qu’ils n’étaient pas remplis de l’Esprit Saint. Bien sûr, Paul dit : « Ne vous enivrez pas de vin ! », on ne va pas remettre ça en cause. Mais le deuxième impératif a tout aussi besoin d’être clamé haut et fort : « Soyez remplis de l’Esprit ! »
Laissez le Saint-Esprit contrôler chaque parcelle de votre corps, de votre âme et de votre esprit, pour que vous soyez « enivré(e) », « imbibé(e) » par le Saint-Esprit, entièrement sous son contrôle. Quelquefois, une personne très calme peut devenir très bruyante quand elle a trop bu, ou à l’inverse des gens extravertis peuvent devenir très silencieux, voire déprimés.
Sous l’influence de l’alcool, les gens font des choses qu’ils ne feraient pas autrement, et des choses qui ne leur ressemblent pas. Mais quand vous êtes rempli du Saint-Esprit, vous vous trouverez capable par exemple de rendre témoignage à quelqu’un, alors que vous pensiez être la personne la plus timide et la plus introvertie de la planète. Mais Dieu a mis sur votre cœur le désir de partager Christ avec cette personne, et vous vous demanderez : « Mais c’est moi qui ai dit ça ? » Et bien vous avez simplement été conduit par l’Esprit. Vous étiez rempli du Saint-Esprit, et il a fait de vous son instrument.
Alors, marchez par l’Esprit. Soyez conduit par l’Esprit, soyez rempli de l’Esprit. Obéissez-lui.
Je tiens encore à préciser quelque chose : tout ce que l’Esprit Saint vous incitera à faire sera conforme à ce que dit la Bible. Le Saint-Esprit ne vous dira jamais de faire quoi que ce soit, contraire à sa Parole. Jamais ! Si on veut être conduit par l’Esprit, si on veut être rempli de l’Esprit, on doit connaître la Bible parce que c’est à travers la Parole que l’Esprit travaille pour rendre Christ, vrai, réel dans notre vie.
Bien ! Pour conclure, je voudrais revenir sur la question de la plénitude du Saint-Esprit et de sa puissance qui nous transforme.
On s’est longuement étendus sur ce que fait le Saint-Esprit, et sur les raisons pour lesquelles on a besoin de lui. Mais, que ce soit dans l’Ancien Testament ou dans le Nouveau, il y a une image du Saint-Esprit qui revient sans cesse. On va lire par exemple la promesse que Dieu fait dans Ésaïe 44.3 : « En effet, je verserai de l’eau sur la terre qui a soif et des ruisseaux sur le terrain sec ; je déverserai mon Esprit sur ta descendance et ma bénédiction sur tes rejetons. »
Comme on le voit ici, quand l’Ancien Testament parle du Saint-Esprit, l’image est souvent celle d’une effusion, une plénitude, une abondance dans l’Esprit : c’est-à-dire des ruisseaux dans le désert, de l’eau déversée sur une terre assoiffée, l’Esprit répandu sur les enfants, et la bénédiction de Dieu sur les générations à venir.
Dieu a prévu pour nous une plénitude et une abondance de vie dans l’Esprit ! Dieu n’est pas un Dieu de pénurie, qui ne distribuerait son Esprit qu’au goutte-à-goutte. Non, le Saint-Esprit veut combler chaque espace, chaque vide de notre vie. Cette métaphore de l’eau et des fleuves est employée tout au long des Écritures pour illustrer la plénitude de l’Esprit Saint.
Par exemple, Jésus a dit dans Jean 7 versets 38 et 39 : 38 « Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de lui, comme l’a dit l’Ecriture. » 39 Il dit cela à propos de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui. »
Dans l’Ancien et dans le Nouveau Testaments, la plénitude du Saint-Esprit, et sa puissance, est comparée à de l’eau, à un fleuve qui se répand dans le désert, dans des endroits arides.
Depuis le début de la Genèse jusqu’à la fin de l’Apocalypse, on voit ce fleuve couler à travers les Écritures. C’est une image de la plénitude de l’Esprit de Dieu. Ce fleuve vient de Dieu, et prend sa source en Dieu. C’est lui la source de cette surnaturelle réserve d’eau. Et il n’y a pas d’explication humaine à ce que le Saint-Esprit fait dans le peuple de Dieu et à travers lui, ici sur terre.
Parce que vous voyez, là où il y a de l’eau, il y a la vie ; là où il y a de l’eau, il y a la croissance. Le Saint-Esprit – la rivière, l’eau de l’Esprit – c’est une source intérieure qui permet de porter du fruit. Les habitants qui lisaient ce passage à l’époque ne disposaient pas de tous nos systèmes d’irrigation. Dans nos pays occidentaux, les cultures sont très vertes. Et quand elles commencent à sécher, on met en marche des systèmes d’arrosage.
Mais au Moyen-Orient, le climat est très souvent aride, il y a beaucoup de zones désertiques. L’eau est donc vitale ! On ne peut pas vivre sans eau, et les rivières sont rares. Mais ici, Dieu ne parle pas de l’œuvre de son Esprit comme d’un filet d’eau. Il parle d’un torrent qui jaillit, qui se déverse et qui emporte tout !
Et ce fleuve dont il était question, les habitants de ce territoire désertique comprenaient tout de suite qu’il était une source de nourriture, une promesse d’abondance, de plénitude, de fécondité ! Ce fleuve n’est pas immobile, il ne stagne pas, il s’écoule, il est toujours en mouvement. Et cette image nous rappelle que l’Esprit de Dieu est vivant dans notre monde aujourd’hui ! Il vit en nous, il est toujours en mouvement, sans cesse il agit et il transforme.
Oui, le fleuve de l’Esprit transforme et change tout ce qu’il touche ! Son action est magnifiquement décrite dans le chapitre 47 du livre d’Ézéchiel. Dans ce passage, il est question d’un fleuve qui coule du temple, c’est-à-dire de la présence de Dieu. Et Ézéchiel 47 verset 9 dit que « tout… vivra partout où parviendra le torrent. »
Puis au verset 12 : « Sur le torrent, sur ses bords de chaque côté, croîtront toutes sortes d’arbres fruitiers. Leur feuillage ne se flétrira pas, et leurs fruits n’auront pas de fin, ils mûriront tous les mois, parce que les eaux sortiront du sanctuaire. Leurs fruits serviront de nourriture, et leurs feuilles de remède. » (LSG)
C’est une image du Saint-Esprit. Le Saint-Esprit en vous et dans ce monde est une inépuisable source de vie, pour vous et pour les autres. Il ne tarit jamais, il ne s’épuise jamais ! Vous savez, à Réveille nos cœurs on parle souvent de liberté, de plénitude et de fécondité. Et vous ne pouvez pas jouir de ces bienfaits sans la puissance du Saint-Esprit. « … le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience… » (Galates 5.22)
Ce fruit de l’Esprit dont il est parlé dans Galates 5, ces qualités coulent de notre être intérieur.
2 Corinthiens 3.17 nous dit que : « Là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté. » Jésus a dit que si vous croyez en Lui, si vous mettez votre foi en action, « des fleuves d’eau vive couleront du plus profond de votre être, couleront de votre sein. » et aussi une autre version qui traduit même littéralement par « de votre ventre ») (Jean 7.38)
Pensez-vous que ça n’aura pas d’effet sur les personnes qui vivent avec vous ? Pensez-vous qu’au travail, ça n’aura pas d’effet sur le ou la collègue du bureau d’à côté ? Est-ce que vous pensez que, si vous entrez dans le fleuve de l’Esprit de Dieu et que vous vous laissez entrainé par son courant, ça ne va pas transformer la vie de votre famille, de votre église ? Plus de chamailleries, plus de divisions, ni de gens qui s’entre-déchirent ! À la place, vous aurez le fruit de l’Esprit Saint !
Alors vous allez me dire : « Oui, mais ma famille, mon lieu de travail, mon église, ça ce sont des terrains qui sont vraiment trop secs et trop stériles. » Mais c’est justement pour ça qu’ils ont tellement besoin que le Saint-Esprit coule à travers vous ! Un fleuve de vie qui sort du plus profond de votre être pour bénir les autres, pour les aider à grandir, pour les faire prospérer, pour les aider à porter du fruit !
Vous voyez, Dieu veut que vous et moi, et chacune et chacun d’entre nous, où qu’on aille, il y ait un fleuve de vie qui coule à travers nous, pour apporter l’abondance, la fécondité, la nourriture, la guérison et la bénédiction. C’est ça le rôle que l’Église est censée tenir dans le monde. Et quand je dis « église », je ne pense pas à un bâtiment, ni à une organisation, non, l’Église, c’est vous et moi !
C’est le Saint-Esprit qui coule à travers nous et qui apporte la vie, la bénédiction, la bonté, la plénitude et l’abondance – c’est la plénitude de Dieu ! Nous sommes vides. C’est lui qui nous remplit.
« Seigneur, nous t’en prions, remplis-nous ! Merci pour ton Saint-Esprit ! Oui, nous sommes vides, nous sommes pauvres, nous sommes démunis. Nous sommes un terrain sec, assoiffé, stérile. Mais toi, tu es plénitude. Toi tu es la vie ! Nous voulons que ce fleuve de vie coule à travers nous. Nous voulons faire de la place pour toi dans nos vies. Nous voulons te laisser faire ton travail !
On ne veut pas se contenter d’une petite vie ordinaire et banale. On ne veut pas que les gens admirent toutes nos compétences en matière de vie chrétienne, et tous les changements qu’on peut apporter à la vie des autres. Au contraire, on veut s’effacer et voir ce que toi et toi seul tu peux faire pour apporter la vie, la grâce, l’espoir et la plénitude à ce monde aride, assoiffé, stérile.
S’il te plaît, fais-le en nous ! Fais-le à travers nous ! Seigneur agis à travers nous et insuffle la vie et la plénitude dans le monde qui nous entoure ! Nous te prions à cause de ce que Jésus a fait et en son nom. Amen. »
Dannah : Ensemble aujourd’hui on a exploré cette puissance du Saint Esprit qui est là pour nous aider à vivre selon la volonté de Dieu. Est-ce que vous souhaitez en apprendre davantage ? Nancy DeMoss Wolgemuth en parle dans son livre Retrouver Dieu : la joie d’une foi renouvelée. Elle explique que dans tous les réveils spirituels, on retrouve des caractéristiques communes.
Lorsque Dieu agit dans le cœur de son peuple, on en voit les effets ou les fruits et c’est comme une vague de transformation, une vague d’honnêteté, de repentance, d’obéissance et de sainteté. Et vous aussi vous pouvez expérimenter ces transformations dans votre vie, et vivre un véritable réveil personnel.
D’ailleurs ce livre vous pouvez le lire seul(e) ou l’utiliser comme support pour une étude en couple. Toutes les informations concernant ce livre, sont disponibles sur notre site Internet : french.flywheelstaging.com. Regardez sous « Ressources », puis « Livres » et alors que vous êtes sur notre site n’hésitez pas à prendre quelques minutes de plus pour découvrir toutes les belles choses qu’on a mis à disposition pour vous, à la portée de juste quelques clics.
Dans le prochain épisode, qui sera aussi le dernier de cette série de douze, on apprendra comment faire de Dieu notre priorité. Alors, ne manquez pas la suite et fin de cette série de podcasts de Réveille Nos Cœurs intitulée : Retrouver Dieu : La joie d’une foi renouvelée ». Je me réjouis de vous y retrouver. À très vite.
Tous les extraits de la Bible sont tirés de la version Segond 21 (sauf spécifié dans le texte).
Segond 21 © 2007 Société Biblique de Genève
Réveille nos cœurs est le ministère francophone de Revive Our Hearts, initiative de Life Action Ministries avec Nancy DeMoss Wolgemuth.
Avec les voix de Christine Reymond et Jeannette Kossmann.
Pour des raisons de confort de langage et de lecture, ces transcriptions peuvent présenter des différences mineures entre ce qui est écrit et ce qui est parlé.