Nancy Leigh DeMoss : Jésus dit que celui qui écoute sa parole et qui lui obéit, il est comme “un sage qui construit sa maison sur de la pierre”. (Matthieu 7 : 24)
Et quand les tempêtes sont arrivées, ce qui arrive toujours, on peut s’y attendre, les tempêtes se sont abattues sur cette maison. Et bien, rien ne pouvait la détruire parce qu’elle a été construite sur une base solide d’obéissance à la Parole du Christ. La fondation était déjà là.
Vous ne pouvez pas construire les fondations après le début de la tempête. Vous les construisez maintenant. Nous les construisons maintenant pour l’avenir.
Leslie : Voici le podcast « Réveille Nos Cœurs ! »
Ces derniers temps, nous avons appris beaucoup de choses pratiques sur la compréhension et la mise en pratique de la Parole de Dieu. Aujourd’hui nous allons être mises en garde sur ce qui se passe quand on n’entre pas dans la Parole et que la Parole n’entre pas en nous.
Nancy : Il y a certainement plusieurs d’entre vous qui m’ont déjà entendu dire que dans mon cheminement avec Dieu, il y a eu une saison où j’ai eu un emploi du temps particulièrement éprouvant. C’était une période hors routine, qui a duré environ 18 mois. Je travaillais dur, je travaillais vite, et je voyageais et je travaillais sur d’importantes productions.
Je servais le Seigneur, je faisais beaucoup de choses pour lui, mais un matin je me suis réveillée en réalisant que je m’étais éloignée de la relation intime avec le Seigneur, une relation que j’avais toujours désirée, que j’avais vécue à d’autres moments de ma vie. En examinant ce qui s’était passé, j’ai réalisé qu’au cours de cette période particulière, j’avais commencé à prendre des raccourcis dans mon temps privilégié avec le Seigneur.
J’ai grandi dans un foyer qui attachait une grande importance au culte personnel quotidien. Ce n’était pas du tout quelque chose qui nous avait été imposé, mais on nous avait montré un exemple tellement puissant, tellement important, que je savais que c’était quelque chose d’essentiel.
Alors ce n’était pas tellement que je ne négligeais totalement mon culte personnel, mais ça revenait à peu près à ça, en fait. C’était un peu comme quand j’allais au fast-food, ou dans ce genre de restaurant qui propose le service “à emporter”, c’est ce que je faisais quand j’avais 20 ans.
Je prenais quelque chose, mangeait rapidement tout en conduisant vers le lieu de la prochaine réunion. Alors ça me convenait très bien quand j’avais 20 ans, mais à 30 ans, j’ai réalisé que je ne me sentais pas très bien physiquement. J’avais besoin de changer mon alimentation et de manger différemment, et c’est ce que j’ai commencé à faire.
Eh bien, spirituellement, ce que j’ai découvert à la fin de cette longue période dont je vous parlais, cette période très chargée, c’est que j’avais vécu dans le fast-food spirituel, en prenant juste ma prière et mes proverbes pour la journée, en espérant que ce serait suffisant. Je crois que j’essayais juste de ne pas me sentir coupable de m’être précipitée dans ma journée sans m’être vraiment connectée au Seigneur, mais en agissant comme ça, je n’avais pas de véritable communion avec lui.
Je parlais aux autres d’être en contact avec le Seigneur. Je prenais contact avec le Seigneur pour la forme, mais je n’étais pas en communion avec lui.
On tombe dans ce piège au bout d’un certain temps. Et on n’en sort pas en un seul jour.
Mais Dieu a été tellement bon, il l’est vraiment d’ailleurs. Il a ouvert mes yeux et mon cœur pour que je puisse voir ce qui s’était passé. Et il m’a donné un esprit de repentance sur la manière dont je l’avais négligé alors que j’étais justement en train de travailler pour lui.
Ça me rappelait tant ce passage de Luc 10 : 40-42, où Marthe était tellement accaparée et encombrée par tout ce qu’elle faisait pour le Seigneur, qu’en fait elle passait complètement à côté de lui au milieu de tout ça – à la fois faire l’œuvre du Seigneur et ne pas être avec lui.
Et quand j’ai réalisé ça, je l’ai confessé au Seigneur, j’ai reconnu ma faute. Et je lui ai demandé de faire une nouvelle œuvre de grâce dans mon cœur. Et à ce moment-là, pour « redémarrer » en quelque sorte ma relation avec le Seigneur, et bien, j’ai pris des décisions. Alors je ne dirais pas que c’est la seule façon d’y parvenir, mais moi j’avais l’impression que les choses étaient dans un tel état que je devais prendre des mesures plutôt radicales.
Et à ce moment-là, j’ai fait quelque chose que je n’ai fait qu’à très, très peu d’occasions dans ma vie, c’est faire une promesse solennelle au Seigneur. Alors une promesse solennelle c’est quelque chose de très sérieux d’un point de vue biblique. Il vaut mieux ne pas en faire une, que d’en faire une et de ne pas la tenir. [Voir Ecclésiaste 5 : 4-5].
J’avais déjà promis devant le Seigneur d’être moralement pure – et c’est une promesse par la grâce de Dieu que j’ai gardée et que j’ai toujours l’intention de garder – mais je n’avais jusque-là pas vraiment fait beaucoup d’autres promesses. Et cette fois-là, j’ai fait la promesse devant le Seigneur que, pendant une période bien précise, je consacrerai, pendant un certain nombre de jours, un certain temps chaque jour au Seigneur.
Alors, quand vous entendez ça, peut-être que vous vous dites : « Ah, ça m’a l’air vraiment très légaliste tout ça, ça a l’air trop programmé. » Et bien, je vais vous dire que, moi c’est ce dont j’avais besoin à ce moment-là. Je savais qu’en faisant ce vœu, cette promesse au Seigneur au sujet de cette période de temps bien précise, je prendrais ça très au sérieux ; et c’est ce que j’ai fait.
Et dans sa grâce, Dieu a commencé un processus de restauration de mon cœur pour lui. Il a renouvelé mon affection pour lui, il a renouvelé mon amour pour sa Parole. Dieu est tellement doux, il est tellement bon, miséricordieux. Il y a eu d’autres saisons encore après ça.
Tout au long de l’année, il m’arrive souvent de me remettre dans le même mode de fast-food, de restauration rapide spirituelle. Mais je crois que maintenant je suis plus rapide à le reconnaître quand ça arrive et à ne pas me laisser aller aussi longtemps, parce que je sais où ça va m’emmener.
Je ne peux juste pas me permettre de fonctionner sur mes propres réserves et sur mes propres ressources. Je n’en ai pas assez. Je n’en ai pas assez pour passer une seule journée sans le Seigneur, et encore moins plusieurs journées de suite.
Alors ne vous mettez pas la pressions quant à la manière ou au moment où votre culte personnel quotidien devrait se passer. Je dirais simplement, si vous n’êtes pas dans une période où, de façon régulière, vous pouvez vraiment prendre du temps, et bien ça devient difficile… Alors que je suis en train de vous parler de ça, je le reconnais, c’est difficile pour moi et j’en ai vraiment besoin dans ma propre vie, de ce moment tranquille, seule, avec le Seigneur, régulièrement, dans sa Parole, dans la prière.
Et Dieu me parle justement à ce sujet actuellement. Il m’incite à prendre du temps pour me consacrer à la prière. Mais, je suis en chemin. Je suis en route.
Et vous aussi, vous l’êtes. Alors, ne vous découragez pas si vous n’êtes pas exactement là où vous aimeriez en être. Aucun de nous n’est là où il aimerait en être, ni où l’on devrait en être, ni où on en sera par la grâce de Dieu.
Mais assurez-vous de vous trouver toujours sur ce chemin. Assurez-vous que vous vous dirigez vers le but d’en faire une discipline dans votre vie.
J’ai une amie qui a récemment vécu un énorme traumatisme dans son mariage, parce que son mari a été infidèle. En fait depuis des années il avait des habitudes et des penchants pour l’immoralité, des habitudes qui étaient profondément enracinées dans sa vie.
Et cette femme n’en savait rien. C’est son pasteur m’a appelé un jour pour me dire que toute l’histoire allait être révélée. Et il voulait que je sois disponible pour aider mon amie.
Je connais cette femme depuis longtemps. Je sais que depuis son adolescence, depuis sa conversion, elle a commencé à avoir un culte personnel quotidien avec le Seigneur, et que c’étaient pour elle des moments aussi réguliers et significatifs dans sa vie que presque tous ceux que moi-même j’ai depuis 30 ans.
Et j’ai dit à son pasteur : « Eh bien, si elle réussit à traverser cette épreuve, ce que, par la grâce de Dieu, je crois qu’elle réussira, » et par la grâce de Dieu, elle a réussi, « eh bien, ce sera parce qu’elle a marché avec Dieu et dans Sa Parole de manière si régulière pendant tant d’années, que maintenant que les difficultés se présentent, elle aura ce dont elle a besoin pour affronter cette situation.
Alors je ne suis pas en train de sous-entendre que ça allait rendre les choses faciles, ça n’a pas été facile. Ça a été même atrocement douloureux.
Mais, vous savez, c’est un peu comme ma maison. Ça fait plus de dix ans que j’habite là et j’ai eu le temps de la regarder et de la connaître en pleine lumière. Je sais où sont les choses. Je sais où sont les murs, où sont les meubles, parce que toute la journée je vois ça, je connais ma maison.
Je la traverse tous les jours, je vis là. Donc, si les lumières s’éteignent dans ma maison, je ne vais pas commencer à trébucher dans l’obscurité de la même façon que quelqu’un qui n’est jamais venu chez moi par exemple, et qui ne sait pas où sont les choses, ou qui n’a pas vu ma maison dans la lumière.
Alors quand les lumières se sont éteintes, d’une certaine façon, dans la vie de mon amie, elle avait marché dans la lumière avec le Seigneur pendant tellement longtemps, que quand les circonstances sont devenues ténébreuses, elle a été capable de les traverser. Oui, il y a eu des pleurs ; oui, ça a été avec des douleurs ; oui, avec de l’agitation et des difficultés, mais avec une douceur et une paix et une présence du Christ qui l’ont soutenue, car la fondation était là.
Elle n’a pas dû tout à coup suivre un cours accéléré pour apprendre à connaître Dieu dans l’obscurité, parce qu’elle avait appris à le connaître dans la lumière, le territoire lui était devenu familier. Elle apprend à le connaître d’une toute nouvelle façon dans l’obscurité, mais elle n’a pas eu besoin de commencer depuis le tout début.
Dans l’évangile de Matthieu au chapitre 7, il est écrit que l’homme sage construit sa vie sur le fondement solide et ferme, non seulement sur les paroles du Christ, mais sur l’obéissance aux paroles du Christ. Jésus dit que celui qui écoute sa parole et qui lui obéit, il est comme “un sage qui construit sa maison sur de la pierre”. (Matthieu 7 : 24)
Et quand les tempêtes sont arrivées, ce qui arrive toujours, on peut s’y attendre, les tempêtes se sont abattues sur cette maison. Eh bien, rien ne pouvait la détruire parce qu’elle a été construite sur une base solide d’obéissance à la Parole du Christ. La fondation était déjà là.
Vous ne pouvez pas construire les fondations après le début de la tempête. Vous les construisez maintenant. Nous les construisons maintenant pour l’avenir.
Jésus a dit que, quand un homme insensé traverse la vie, il entend les paroles de Dieu, mais il ne leur obéit pas. Il ne vit pas les paroles du Christ, et quand les tempêtes viennent – car elles viennent toujours – il découvre que sa maison a été construite sur des fondations fragiles, et elle ne tient pas. Elle s’effondre complètement.
À maintes reprises j’ai vu des femmes qui ont dû faire face à des catastrophes, à des désastres et à des crises dans leur vie, et elles se sont effondrées, ce que, humainement parlant, je comprends complètement. Je comprends leurs circonstances qui sont très, très difficiles.
Mais si elles s’effondrent, c’est probablement parce qu’elles n’avaient pas les bases nécessaires pour pouvoir traverser cette tempête. Alors, c’est quoi cette fondation nécessaire ?
C’est apprendre à connaître le Christ à travers sa Parole, c’est connaître Dieu. Et c’est comme ça, par sa parole, qu’il se révèle lui-même. On n’a pas d’autre moyen de connaître Dieu. Il n’y a aucun moyen mystique, magique ou secret de connaître Dieu. Il nous a donné sa Parole.
Elle est là, devant nous. C’est un cadeau. C’est un trésor. On doit la chercher, on doit prendre le temps de la chercher. Et prendre du temps pour la Parole de Dieu, ça veut dire qu’il y a d’autres choses pour lesquelles nous n’aurons pas le temps.
Il y a beaucoup de livres que j’aimerais lire et que je n’ai pas le temps de lire. Il y a beaucoup d’émissions à la télé que j’aimerais vraiment voir, mais que je n’ai pas le temps de regarder ; pour certaines de ces émissions, ce n’est pas parce qu’elles seraient mauvaises pour moi, mais si je veux un fondement pour ma vie, pour ma relation avec Dieu, ce que je désire plus que tout au monde, alors je dois faire certains choix.
Hier encore je parlais avec un couple du défi que ça représente de se lever le matin pour passer un moment avec le Seigneur, et on se disait que ce qui rend le matin plus difficile, eh bien, c’est ce qu’on a fait le soir avant. Si souvent on gaspille les heures du soir avec des choses qui ne sont pas essentielles, des choses qui n’ont finalement pas d’importance, et le temps file et voilà tout-à-coup c’est minuit, ou c’est une heure du matin !
Alors, certainement que plusieurs d’entre vous ne vont jamais aussi tard dans la nuit, mais pour moi c’est souvent le cas, alors me lever le matin devient quelque chose de vraiment impossible. Ce serait tellement bien, tellement mieux, si je pouvais être attentive à ce que je fais de mon temps le soir, et de ne pas le dépenser inutilement pour des choses qui n’ont pas d’importance pour l’éternité.
Vous savez, je crois que la télévision peut devenir l’un des grands tueurs de l’intimité avec Dieu. Alors on se dit peut-être : « Mais il n’y a rien de mauvais là-dedans. »
Oui, mais le problème c’est que le lendemain matin, quand vous n’arrivez pas à vous lever parce que vous êtes épuisée, que vous devez vous extraire littéralement du lit et que vous devez vous dépêcher d’aller travailler, ou vous dépêcher d’emmener vos enfants à l’école ou quoi que ce soit d’autre – vous devez tout faire vite parce que vous n’avez pas anticipé, parce que vous n’avez pas dit : « Seigneur, je veux planifier mon rendez-vous avec toi ».
Je sais que ce n’est pas facile. Je gâche aussi pas mal de jours, et je me retrouve au milieu de ma journée en train de me dire : « Je ne me suis pas encore vraiment connectée avec le Seigneur aujourd’hui ».
Alors faites-le maintenant. Faites-le comme Dieu vous le met à cœur. Levez-vous et persévérez.
Le verset 16 du chapitre 24 des Proverbes dit que le juste tombe sept fois et se relève à chaque fois. Et parfois, je me dis que c’est sept fois par jour ou par semaine, mais Dieu vous a maintenant donné un nouveau défi : Levez-vous, où que vous en soyez dans votre marche avec le Seigneur, et passez maintenant à une nouvelle étape. Ça vaut la peine. Faites-le, et vous sèmerez des graines qui peu à peu donneront une récolte que vous ne pouvez peut-être même pas imaginer en ce moment.
Leslie : La Bible est une ressource tellement riche. Si on s’en éloigne, on rencontre souvent bien des problèmes.
Nous sommes encouragées à passer à l’action – à ouvrir la Parole de Dieu et à la mettre en pratique dans notre vie. Dans un sens, c’est facile, il suffit de faire le pas d’une lecture régulière de la Bible.
Voici maintenant des témoignages de l’impact de la Parole de Dieu dans la vie de plusieurs femmes…
Nancy : Oui, voilà ce dont l’une de nos auditrices témoigne. Elle écrit : « J’ai eu bien des moments de culte personnel avec Dieu depuis longtemps dans ma vie, et bien souvent ils ont été improductifs, je les trouvais un peu secs, ennuyeux, parfois je trouve que ça arrive encore. Je me plonge dans la Parole de Dieu, et je la lis parce que je sais que c’est une bonne chose, et que Dieu l’utilisera plus tard dans ma vie.
Mais c’est la mémorisation de la Parole de Dieu qui a transformé ma vie de prière, et elle a rejailli sur mes moments de culte personnel surtout pendant que j’écris dans mon journal. Ça a commencé dans une période où on habitait à l’étranger depuis quelques années et où ma mère me manquait terriblement.
Ma mère était en train d’apprendre par cœur un Psaume, je crois que c’était le Psaume 92 ou 91, et je me suis dit : « Je vais apprendre ce Psaume par cœur aussi. Parce que je sais qu’elle le fait, alors je vais le faire aussi. » Et c’était une façon pour moi d’être en lien avec ma mère.
Alors j’ai appris ce Psaume par cœur, et au fil des années, j’ai fini par l’oublier. Ensuite on est retournés aux États-Unis, et j’ai commencé à marcher, pour faire de l’exercice physique chaque jour. Pendant que je marchais, c’était un moment particulier où je parlais au Seigneur seul à seule.
On habitait à la campagne, alors je pouvais me permettre de parler à haute voix. Je lui ai dit : « Je suis vraiment en colère, Seigneur. J’ai oublié ce Psaume que j’avais tellement bien appris par cœur. » Alors j’ai écrit ce Psaume sur une feuille, et j’ai commencé à l’apprendre par cœur en marchant.
Et puis je me suis dit : « Mais c’est génial. C’est comme un poème. Je vais en apprendre par cœur un autre, un Psaume que j’aime vraiment. »
Donc au cours des années j’ai appris par cœur toute une sélection de Psaumes. Je les écris sur des petites feuilles, et il y a d’autres parties de l’Écriture aussi. Ça me motive à aller marcher. Je n’ai pas envie de perdre ce que j’ai appris par cœur, alors j’emporte ces petites feuilles avec moi, je vais marcher et j’apprends ces Psaumes par cœur.
Et à ma grande surprise, ce qui s’est produit, c’est que, en les répétant et en les apprenant par cœur, j’ai commencé à les prier. En fait, ce n’était pas seulement une question d’apprendre par cœur. Ils ont commencé à déborder de moi, et par ces Psaumes je priais pour mes enfants, pour mon mari, pour moi – oui, j’ai beaucoup prié pour moi-même – et à ma grande surprise, c’est devenu un vrai plaisir.
Alors, non seulement ça me motive à sortir, à faire de l’exercice, à marcher, mais ça me motive à continuer d’apprendre par cœur les Écritures à cause de leur action en moi. Il y a quelque chose de presque magique à prier, à parler à Dieu à partir de sa Parole.
Il y a tellement de promesses, c’est juste un délice. Et puis, quand je me retrouve au calme, ces textes me reviennent à l’esprit quand j’écris dans mon journal ou dans mon cahier.
Si vous avez appris les Écritures par cœur, ce qui se passe c’est que quand vous lisez la Bible, tous ces autres versets reviennent à votre mémoire et enrichissent ce que vous êtes en train de lire.
C’est donc vraiment venu enrichir mon temps de culte personnel et ça l’a rendu un petit peu tout neuf chaque jour grâce à la mémorisation de la Parole de Dieu. »
Leslie : Une autre de nos auditrices témoigne aussi. Voilà ce qu’elle dit :
« Dans ma vie, j’avais l’habitude d’avoir de la discipline et de passer des moments de qualité avec Dieu. Je lisais régulièrement la Bible et je tenais un journal, c’était de vrais bons moments. Et puis j’ai fondé une famille, et petit à petit toutes ces bonnes choses, on sait qu’on doit les faire, mais on ne les fait pas.
On sait très bien qu’on ne les fait pas, mais on ne les fait toujours pas.
Voilà pourquoi je me sens tellement encouragée, remotivée aujourd’hui. Je vais me lancer dans les choses pratiques qui nous ont été proposées dans cette série. Ce sera de petites étapes, comme de petites pépites – et je vais essayer de reprendre le contrôle de la situation ; le Seigneur seul peut m’aider. J’apprécie vraiment ces conseils. »
Nancy : J’aimerais maintenant vous poser une question : Est-ce que vous avez quelqu’un qui serait pour vous une bonne personne de confiance, quelqu’un à qui vous pourriez rendre compte ? L’ennemi sait très bien s’y prendre pour voler la graine qui a été semée dans nos cœurs. Au bout de deux heures, l’agitation de la vie, le désordre, les exigences et les distractions seront de retour, c’est sûr.
Mais maintenant que vous avez entendu et que Dieu vous a parlé, il est encore plus important que vous répondiez comme Dieu vous le met à cœur. Donc, si vous partagez ça avec quelqu’un, eh bien cette personne priera pour vous et vous encouragera dans votre démarche. Pas la peine de faire de grands pas en avant… un pas à la fois suffit pour y parvenir.
Et vous savez, la discipline de vos moments de culte personnel pour vous en tant qu’épouse ou en tant que mère peut-être dans une saison particulière de la vie, cette discipline peut vous sembler différente de ce qu’elle était lorsque vous étiez célibataire, ou dans quelques années quand vos enfants seront hors du nid. Il y a différentes saisons dans la vie, et c’est bien comme ça ; mais assurez-vous qu’à chaque saison de la vie, vous puissiez accueillir la Parole en vous sur une base régulière.
Il y aura toujours du ménage à faire, mais c’est tellement mieux le faire avec un cœur pur et être capable d’aborder ces choses avec la sagesse, avec la joie, avec la perspective que Dieu donne quand que on reconnait notre dépendance de lui, et quand on lui dit : « Seigneur, je ne peux pas passer cette journée sans toi ».
Certains d’entre vous m’ont déjà entendu le dire. J’ai l’impression que parfois, quand je commence ma journée, j’ai quasiment toujours la tentation de me précipiter dans les choses à faire – il y a toujours des courriels, il y a toujours des piles de documents, d’administration, il y a toujours des délais à respecter, et je suis très souvent tentée d’empoigner tout ça à bras le corps sans m’arrêter d’abord pour rencontrer le Seigneur. Et je sens parfois que Dieu me dit « Tu veux gérer cette journée par toi-même ? Mais vas-y. Vas-y. Essaie. »
Et, bien sûr, j’arrive à faire beaucoup de choses. Mais comme Jésus l’a dit, « sans moi, vous ne pouvez rien faire« , rien qui ait une signification éternelle ou spirituelle (Jean 15 : 5).
Alors vraiment, quand on s’arrête pour prendre ce temps avec lui, qu’on laisse de côté tout ce qui se passe autour de nous pour prendre ce temps pour rencontrer le Seigneur, on vient avec humilité et on dit : « Seigneur, je ne peux pas vivre cette vie sans toi. J’ai besoin de toi. »
Et que fait Dieu quand on s’humilie comme ça devant lui ? Eh bien, il déverse sa grâce en nous. [Voir Jacques 4 :6].
C’est quoi, la grâce de Dieu ? Eh bien, c’est toutes les ressources surnaturelles et infinies que Dieu met à notre disposition – le désir d’obéir à Dieu, le pouvoir d’obéir à Dieu.
C’est Dieu qui est à l’œuvre en nous, à la fois pour vouloir et pour faire de ce qu’il veut [voir Philippiens 2 : 13]. C’est ça la grâce de Dieu.
Vous avez besoin de la grâce de Dieu – j’ai besoin de la grâce de Dieu – pour vivre aujourd’hui. Quelle que soit la saison de vie, quelles que soient les exigences, les difficultés, les luttes, les pressions, les fardeaux, on a tous besoin de la grâce de Dieu.
Et sa grâce est suffisante. Le problème, c’est qu’on ne s’en sert pas. On a cette énorme ressource à disposition, mais avec nos maigres et pauvres ressources, on essaye de vivre cette vie par nous-mêmes, on essaye de se débrouiller tout seul.
On est comme des mendiants frappés par la pauvreté, en quête d’une existence, alors que Dieu tient à notre disposition cette incroyable réserve de trésors. Toutes ses richesses en Jésus Christ sont à notre disposition, et nous, on vit comme des pauvres, on lutte, on lutte, on fait des efforts surhumains pour avancer dans la vie.
Et Dieu nous dit : « Je veux déverser toutes mes ressources en toi, mais c’est à toi d’entrer là où se trouve la fontaine. Vas-y, bois un bon coup. Bois tout ce que tu peux, et trouve ma grâce qui vient à ta rencontre au moment où tu en as besoin. »
Leslie : Vous serez confrontées à de nombreux défis pendant l’année. Vous aurez à faire face à de nombreuses opportunités, et vous connaissez maintenant la source unique qui vous aidera à tirer le meilleur parti de cette nouvelle année. Pourquoi est-ce que c’est si important ?
Nancy : Eh bien, je crois vraiment que si nos auditeurs peuvent entrer dans la Parole de Dieu pour eux-mêmes, et bien, ils auront les ressources dont ils auront besoin pour n’importe quelle situation à laquelle ils pourraient être confrontés, peu importe les difficultés. On reçoit beaucoup de lettres de femmes qui se trouvent dans des situations désespérées et très difficiles.
Et nous, nous faisons ce que nous pouvons pour offrir des paroles d’encouragement biblique et pour les diriger vers des responsables d’églises qui peuvent donner des conseils, mais je suis très consciente que beaucoup de questions, beaucoup de problèmes n’ont pas de réponses simples. Ce sont des questions complexes, et parfois tout ce qu’on peut dire, c’est ça : « Il faut que tu entres dans la Parole, à genoux et que tu laisses Dieu te montrer quoi faire. »
L’important c’est de retrouver l’intimité avec Dieu à travers des moments de rencontre quotidiens avec lui. Et je crois que c’est l’une des pratiques les plus vitales de la vie d’un chrétien.
Tous les extraits de la Bible sont tirés de la version Parole de Vie (sauf spécifié dans le texte).
Réveille nos cœurs est le ministère français de Revive Our Hearts, initiative de Life Action Ministries avec Nancy DeMoss Wolgemuth.
Avec les voix de Christine Reymond et Jeannette Kossmann.