Leslie Basham : Est-ce que ça vous rend nerveuse ou nerveux de parler du jugement de Dieu ?
Nancy Leigh DeMoss : Vous n’avez pas à craindre le jugement de Dieu. Vous n’avez pas à avoir peur de la colère de Dieu si vous êtes une enfant de Dieu, un enfant de Dieu, si vous êtes dans l’arche, si vous avez fait confiance à Dieu, si vous vous êtes repentie de votre péché et avez placé votre foi en Christ. Mais, si ce n’est pas le cas, la pensée du jugement et de la colère de Dieu, ça devrait vous terrifier.
Leslie : Voici le podcast Réveille Nos Cœurs.
Durant cette série nous avons étudié « Noé et le Déluge : l’évangile dans l’Ancien Testament ». Nous avons pu parler en profondeur du péché et du jugement. Si vous connaissez Christ, vous pouvez écouter ce genre de discussions avec la paix et la joie dans le cœur. Vous n’avez rien à craindre. Et voici pourquoi.
Nancy : Nous avons vu ensemble au cours de cette série, que le monde entier a été détruit par un grand déluge à cause du jugement et de la colère de Dieu. Alors il ne s’agissait pas seulement d’une simple catastrophe naturelle, mais véritablement d’une intervention de Dieu. En fait, quelque part la main de Dieu se trouve dans toutes les catastrophes naturelles d’une manière ou d’une autre. Mais ce déluge-là, c’était la réponse directe de Dieu au péché de la race humaine. Il a décidé dans son cœur de supprimer le péché et les pécheurs, et de renouveler la terre.
Pendant ce grand jugement, un homme et sa famille ont été épargnés. Et ça s’est produit comment ? Par la grâce au moyen de la foi. Et cette foi reposait finalement sur le Christ. Alors, ces gens, ils ne connaissaient pas Christ. Ils ne l’avaient pas vu. Mais, ils avaient vu des signes qui leur indiquaient le Christ. Ils ont cru aux promesses de Dieu et à sa Parole. La grâce et la foi, il n’existe aucun autre moyen d’être sauvé de la colère et du jugement de Dieu.
Voilà pourquoi Jésus a dit dans Matthieu 7:13 : « Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y a beaucoup de gens qui entrent par là. » Est-ce que ce n’est-ce pas ce qu’on voit dans cette histoire de Noé ? Nombreux sont ceux qui sont morts dans ce grand déluge. On ne sait pas le nombre exact, mais c’était beaucoup de monde. La porte était large. Le chemin était large. C’était un chemin facile. Ça se faisait tout naturellement de prendre le chemin qui mène à la destruction.
Et toujours dans Matthieu 7:14, Jésus ajoute : « Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. » Et on voit ça à l’époque de Noé. Combien ont trouvé le refuge ? Huit personnes : un homme, sa femme, leurs trois fils et les trois épouses de leurs fils.
Donc, par le déluge, Dieu a effacé la corruption de la terre. Il lui a donné un nouveau commencement. Et il a préservé cette famille. Noé a trouvé grâce et faveur aux yeux de l’Éternel. Noé a été justifié, rendu juste, par la grâce au moyen de sa foi. Et le plan de Dieu pour préserver une postérité, une descendance juste a été accompli.
Et devant nos yeux, l’histoire de Noé devient une préfiguration, une image du Seigneur Jésus qui viendrait plus tard dans notre monde corrompu comme l’arche de Dieu, le chemin de Dieu vers la sécurité, le chemin étroit. Le chemin que peu de personnes trouvent, c’est le chemin de Christ. On a tellement de religions dans le monde aujourd’hui, qui prétendent toutes être vraies, qui prétendent toutes être le chemin qui mène à Dieu. Il n’y a qu’un seul chemin vers Dieu : son nom c’est Jésus. Il n’y a pas de honte à dire ça si clairement. On n’a pas besoin d’avoir peur de ne pas être politiquement correct, si on dit ça. Christ est le seul chemin qui permette d’échapper au jugement et à la colère de Dieu. Et quand on dit, quand on prononce cette vérité, on donne aux gens la chance de réaliser que Christ est le seul chemin qui permette d’échapper au jugement et à la colère de Dieu.
Et la dernière fois on a dit qu’on voulait réfléchir à tout ça. Qu’est-ce que signifie ce déluge ? La dernière fois on a parlé des conséquences pour les personnes incroyantes qui refusent de se repentir. Qu’est-ce qu’elles peuvent faire, ces personnes ? Eh bien, elles peuvent entrer dans ce chemin de foi, elles peuvent croire à l’évangile, se repentir et être sauvées.
Et puis maintenant, on va aborder ce que ça signifie pour celles et ceux d’entre nous qui avons déjà cru à l’évangile, qui croyons déjà en Christ, qui sommes sous la grâce de Dieu. Qu’est-ce qu’on peut tirer de cette histoire du déluge ?
Si vous êtes dans l’arche, si vous êtes en Christ, par la grâce, au moyen de la foi, vous êtes en sécurité. Vous êtes sûrs que, si vous êtes en Christ, vous ne subirez jamais, jamais la colère de Dieu et son jugement pour vos péchés.
Dès le début de cette série sur Noé, on a beaucoup parlé du péché de l’être humain, de la décadence de ce monde, de la façon dont l’être humain a été corrompu par le péché. Avant, nous aussi on en faisait partie. C’était la condition humaine dans laquelle on est venu au monde. Mais Dieu a envoyé Christ dans ce monde et, à la croix, Jésus a pris sur lui toute ma culpabilité, tout mon péché. Il a payé le prix pour ce péché pour que je puisse me réconcilier avec Dieu. Par conséquent, je n’aurai jamais à subir la colère ou le jugement de Dieu à cause de mes péchés.
On va voir ensemble comment la vie de Noé démontre ça. Dieu a établi une alliance avec Noé. Cette alliance a été conclue avant le déluge. Dans Genèse 6:17-18, Dieu dit à Noé :
« Moi, je vais faire venir le déluge des eaux sur la terre, pour détruire sous le ciel tout être animé de vie ; tout ce qui est sur la terre périra. Mais j’établis mon alliance avec toi ; tu entreras dans l’arche, toi et tes fils, ta femme et les femmes de tes fils avec toi. »
Qu’est-ce que Noé a fait ? Il a cru ce que disait Dieu. Voilà comment il a été justifié. Il a cru Dieu. Hébreux 11:7 nous dit: « C’est par la foi que Noé, divinement averti des choses qu’on ne voyait pas encore, et saisi d’une crainte respectueuse, construisit une arche pour sauver sa famille… » On voit ça très clairement, Noé a cru Dieu. Il a obéi. Il a montré qu’il avait foi en Dieu en construisant l’arche comme Dieu le lui avait ordonné.
Et l’alliance qui a été promise avant le déluge a été conclue, expliquée et scellée avec Noé après le déluge. C’est ce qu’on peut apprendre dans le chapitre 9 de la Genèse au verset 8 : « Dieu parla encore à Noé… » Donc ils viennent de subir le déluge, les eaux ont baissé, l’arche s’est posée sur la montagne, Noé et sa famille sont sortis de l’arche et :
« Dieu dit encore à Noé et à ses fils : Pour ma part, je vais établir mon alliance avec vous et avec vos descendants après vous ; ainsi qu’avec tous les êtres vivants qui sont avec vous, les oiseaux, le bétail et les bêtes sauvages, tous ceux qui sont sortis du bateau avec vous, tous les animaux de la terre. Je m’engage envers vous par alliance : à ce que toutes les créatures ne soient plus jamais détruites par les eaux d’un déluge, et qu’il n’y ait plus de déluge pour ravager la terre.
Et Dieu ajouta : Voici le signe de l’alliance que je conclus pour tous les âges à venir entre moi et vous, et tout être vivant qui est avec vous, je place mon arc dans les nuées, et il servira de signe d’alliance entre moi et la terre. Quand j’amoncellerai des nuages au-dessus de la terre, l’arc apparaîtra dans la nuée ; alors je me souviendrai de mon alliance avec vous, et avec tout être vivant, quel qu’il soit, et les eaux ne formeront plus de déluge pour détruire toutes les créatures. L’arc sera dans la nuée ; et je le regarderai, pour me rappeler l’alliance éternelle conclue entre moi et tous les êtres vivants qui sont sur la terre. » (Versets 8-16).
Vous avez remarqué le mot qui revient souvent dans ce passage ? Alliance. C’est une relation d’alliance, scellée par le signe de l’arc : l’arc-en-ciel.
Qu’est-ce qu’il signifie l’arc-en-ciel ? Chaque fois qu’il apparaît, ce terme signale la fidélité de Dieu et sa promesse de respecter l’alliance qu’il a conclue avec nous. Quand Dieu dit que vous êtes en sécurité dans son arche, vous pouvez être sûrs que c’est vrai. Vous êtes en sécurité. Dieu vous gardera. Vous ne subirez pas la colère et le jugement de Dieu. Donc, quand il regarde cet arc-en-ciel, Dieu se rappelle continuellement sa promesse de ne plus jamais inonder le monde entier.
Cet arc-en-ciel, il a un sens incroyable. Le mot « arc », c’est le mot utilisé dans le récit de la Genèse qu’on vient de lire. Ce mot en hébreu est le même qui désigne l’arc qui permet de lancer des flèches dans les batailles. Dieu n’a pas mis un arc et une flèche dans le ciel, mais un arc-en-ciel.
Mais il y a une similarité entre les deux. Il dit que l’arc de guerre, a été ramassé, c’est une image qui suggère que la bataille est terminée. La tempête est finie. Cet arc évoque la paix maintenant que Dieu a rangé son arc de guerre.
Vous vous rappelez les traités qui étaient conclus dans l’Antiquité après les guerres ? C’étaient des traités de paix. Dieu a conclu avec nous un traité de paix. Il a conclu une alliance de paix. Il a rappelé aux croyants qu’entre lui et l’être humain la guerre était terminée, que ceux qui venaient se réfugier dans l’arche étaient en sécurité. Alors, quand nous on regarde l’arc-en-ciel, on se rappelle qu’il représente la paix qu’on a maintenant avec Dieu. Nous ne sommes plus ennemis de Dieu. Notre communion avec lui a été restaurée.
Dieu a mis son arc dans le ciel ; cet arc symbolise la paix qui viendra dans ce monde après le jugement dernier de Dieu. Le jugement dernier sera suivi par la paix et le repos dans le monde entier. L’arc-en-ciel nous rappelle donc les promesses de Dieu et il nous dit qu’on peut compter sur lui pour tenir sa parole.
On va regarder maintenant de plus près les promesses qui concernent notre salut. On peut lire dans Romains 8 :1 : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. » Faites confiance à cette promesse. C’est ce que nous dit l’arc-en-ciel : « Croyez cette promesse. » Et puis on lit aussi dans Romains 5 :1 : « Puisque nous avons été déclarés justes en raison de notre foi, nous sommes en paix avec Dieu grâce à notre Seigneur Jésus-Christ… »
Et dans l’évangile de Jean 10 :28, Jésus a dit à ses enfants, celles et ceux qu’il appelle tendrement ses brebis : « Je leur donne la vie éternelle ; et elles ne périront jamais… » Jamais. Vous n’avez pas à craindre le jugement de Dieu. Vous n’avez pas à avoir peur de la colère de Dieu si vous êtes une enfant de Dieu, un enfant de Dieu, si vous êtes dans l’arche, si vous avez fait confiance à Dieu, si vous avez cru Dieu, si vous vous êtes repenti de votre péché et que vous avez placé votre foi en Christ.
Mais, si ce n’est pas le cas, alors la pensée du jugement et de la colère de Dieu, ça devrait vous terrifier. C’est ce que j’ai essayé de vous montrer tout au long de cette série. Mais votre cœur peut être en repos et en paix si vous avez cru l’évangile de Christ et si vous vous êtes repenti et réfugié en lui. Votre conscience n’a pas besoin d’être tourmentée par la culpabilité. Vous n’avez pas besoin d’être tourmenté par la peur du jugement à venir. Croyez aux promesses de Dieu.
Est-ce que vous vous réfugiez en Christ ? Est-ce que vous êtes dans l’arche ? Est-ce que vous avez cru l’évangile et est-ce que vous vous repentez de vos péchés ? Alors, croyez aux promesses de Dieu.
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- « Plus de jugement. »
- « Plus de condamnation. »
- « Mes brebis ne périront jamais. »
- Dieu promet : « Je ne mettrai pas dehors celle et celui qui viennent à moi »
- « Personne ne pourra arracher mes brebis de ma main. »
- « Nous sommes déclarés justes en raison de notre foi. »
La réconciliation avec Dieu. Quelle promesse ! Elle est là. Elle est active. Alors, croyez-la.
J’aimerais encore maintenant aborder quelques implications concrètes de cette histoire de Noé pour notre vie de croyant. Qu’est-ce qu’elle signifie pour nous ? Comment est-ce qu’elle change notre manière de vivre ? Quel effet elle a sur notre vie de tous les jours ?
Alors une des conséquences directes de l’histoire se voit dans Genèse 8 :20, au moment où Noé est sorti de l’arche où il avait été préservé du jugement et de la colère de Dieu. Alors qu’un très grand nombre de personnes avait péri, Noé et sept autres personnes avec lui avaient été épargnés. Et qu’est-ce que fait Noé ? On peut lire que : « Noé érigea un autel pour l’Éternel ; il prit de tous les animaux purs et de tous les oiseaux purs, et il les offrit en holocauste sur l’autel. »
Ce que Noé fait, là, c’est qu’il répond à la miséricorde et à la grâce de Dieu. Noé réagi par l’adoration, par la gratitude, par l’humilité. Il fait un acte de sacrifice.
Quand il a offert ces sacrifices à Dieu, contrairement à nous, il ne disposait pas encore de la Parole de Dieu. Il ne connaissait pas le système de sacrifices qu’on découvre plus tard dans la Bible. Mais il savait dans son cœur que les sacrifices qu’il offrait étaient justes. Il savait dans son cœur que l’expiation, le pardon des péchés, exige un sacrifice et que ce sacrifice finalement c’est celui de Christ. En offrant ces sacrifices à Dieu, Noé nous donne déjà une image, un rappel du fait que l’expiation du péché exige un sacrifice.
Dans cette série sur Noé, on a étudié la culpabilité de l’être humain. On a vu que nous méritons la colère de Dieu et son jugement pour notre culpabilité. Et on a compris que la grâce de Dieu accorde le pardon à celles et à ceux qui croient. Donc, notre réponse à la grâce de Dieu, qu’est-ce que c’est ?
« Merci, Seigneur ! » C’est la reconnaissance. C’est l’émerveillement. C’est la stupéfaction. « Seigneur, je t’adore. Je vais ériger un autel pour toi. Je chante pour toi. Je t’offre un chant de reconnaissance ! Mais quel grand Dieu tu es ! Tu es bon ! Tu es merveilleux ! Tu es plein de grâce ! » C’est ça notre réponse à l’amour de Dieu. C’est la gratitude et l’adoration.
Et puis voici une autre réflexion encore, quelque chose qui m’a frappé pendant que je préparais cette étude sur Noé et le déluge. C’est en rapport avec notre réaction devant le problème de la souffrance, le problème des circonstances sur lesquelles on a aucun contrôle, des choses difficiles qu’on doit supporter dans notre vie. Quand on subit ces choses dures, difficiles, notre tendance naturelle c’est de nous lamenter : « C’est injuste. Je n’ai vraiment pas de chance ! »
Vous savez, en fait, ce qu’il y a derrière ce genre de pensée, c’est le sentiment qu’au fond on mérite mieux. Mais, une fois qu’on a compris, qu’on a réalisé que notre nature est pécheresse (ce qu’on a essayé de faire pendant toute cette série) une fois qu’on a compris que le jugement de Dieu était mérité pour nos péchés (et j’ai essayé d’expliquer cela aussi clairement que possible), une fois qu’on aura ressenti notre péché et qu’on aura compris que le jugement de Dieu est mérité pour nous, on ne pourra plus jamais lutter contre la volonté de Dieu, même si cette volonté inclu de la souffrance, parce qu’on comprends maintenant qu’on ne mérite rien. Toutes les bonnes choses de ma vie, toutes ces bénédictions, ce n’est pas une question de mérite, c’est une question de grâce.
Et puis, si vous êtes enfant de Dieu, vous pouvez faire confiance à Dieu pour qu’il soit votre refuge pendant les tempêtes de la vie, pas seulement pendant les terreurs finales de la colère et du jugement de Dieu. On a expliqué comment Dieu nous protégera de ça. Mais on peut avoir confiance que Dieu nous protégera aussi des tempêtes de la vie sur terre, des bouleversements qu’on expérimente maintenant, des bouleversements qui quelque part sont petits en comparaison avec l’accomplissement final.
Le chapitre 2 de la 2è lettre de Pierre est un merveilleux passage. Dans ce contexte Pierre raconte comment Dieu a préservé Noé et sept autres personnes quand il a ordonné qu’un déluge recouvre complètement la terre. Au verset 9, il dit : « …le Seigneur sait délivrer de l’épreuve les personnes qui respectent Dieu, et réserver ceux qui font le mal pour le jour du jugement, où ils seront châtiés… »
Une des choses que Dieu a mises dans mon cœur pendant que j’étudiais ces textes de la Bible ces derniers temps, c’est qu’il fallait que je me rappelle constamment que dans les tempêtes de ma vie, des tempêtes qui ressemblent certainement à celles que vous affrontez peut-être en ce moment même dans votre vie, si je suis en Christ, je suis en sécurité. Tant que je suis dans cette arche, tant que je suis en Christ, je suis en sécurité, non seulement éternellement mais ici et maintenant.
Et puisqu’on est dans le texte de 2 Pierre, on va aller maintenant vers le chapitre 3. Si vous regardez le verset 10, il parle du jour du Seigneur. On en a déjà parlé. « Le jour du Seigneur viendra comme un voleur ; en ce jour-là, le ciel disparaîtra dans un fracas terrifiant, les astres embrasés se désagrègeront, et la terre se trouvera jugée avec toutes les œuvres qui auront été accomplies sur elle. »
Et puis le verset 11 : « Puisque tout l’univers doit ainsi se désagréger, quelle vie sainte vous devez mener et avec quelle piété ? » Vous avez remarqué, ce n’est pas tant une question qu’une exclamation. Si vous savez que le jugement de Dieu vient sur la terre, quel devrait être votre style de vie ?
« …quelle vie sainte vous devez mener [là, il s’agit de notre mode de vie] et avec quelle piété [là, il s’agit de l’attitude de notre cœur] en attendant que vienne le jour du Seigneur et en hâtant sa venue… » Le verbe attendre se retrouve trois fois dans ce passage. Hâter sa venue, ça ne veut pas dire qu’on peut le faire arriver plus vite, mais ça signifie « désirer passionnément, attendre, espérer la venue du jour de Dieu. » Ce n’est pas le jour du Seigneur, c’est le jour du jugement.
On n’a pas à craindre ce jour de Dieu. C’est quelque chose à espérer. C’est le jour qui mettra fin à tous les péchés, à toute la corruption et qui marquera le début d’une nouvelle création, où on pourra jouir d’une sainteté et d’une gloire éternelles dans la présence de Dieu. Est-ce que ça ce n’est pas quelque chose à attendre avec impatience ?
On continue au verset 13 : « Mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera. » Vous voyez, Dieu a détruit la vie sur terre par le déluge il y a des milliers d’années. Mais Noé et sa famille, même s’ils ont été préservés, ils étaient toujours des gens pécheurs. Une fois qu’ils sont sortis de l’Arche et qu’ils ont commencé à repeupler le monde, ce monde est vite redevenu corrompu et violent, tout comme il l’était avant le déluge.
Alors la différence entre le jugement qui arrive et les nouveaux cieux et la nouvelle terre qui suivront, c’est qu’un jour Dieu interviendra à nouveau dans ce monde, mais cette fois-ci, le monde sera régénéré en de nouveaux cieux et une nouvelle terre ; tout sera saint. Nous serons saints. Le péché n’existera plus dans ce monde. Alors, ce jour de Dieu, on peut vraiment l’attendre avec impatience !
On continue au verset 14 : « C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, appliquez-vous à être trouvés par Dieu sans tache et irrépréhensibles dans la paix. » Qu’est-ce qu’il veut dire par là, l’apôtre Pierre ? C’est qu’on doit vivre en étant toujours prêts pour le retour de Christ. Le temps de la patience de Dieu, c’est l’occasion pour ceux qui périssent de se repentir, c’est l’occasion pour eux de croire et d’être sauvés.
Qu’est-ce qu’on doit faire pendant ce temps de la patience de Dieu ? C’est l’occasion pour nous de faire comme Noé : c’est proclamer l’évangile ; proclamer la grâce de Dieu à ceux qui sont perdus ; c’est appeler nos voisins, nos amis, nos collègues, les membres de notre famille à croire en Dieu, à faire confiance à Dieu, à se repentir et à être sauvés.
On va un peu plus loin au verset 17 : « Quant à vous, mes chers amis, vous voilà prévenus. Prenez garde de ne pas vous laisser entraîner par l’égarement de ces gens qui vivent sans respect pour Dieu et de perdre ainsi la position solide que vous occupez. » L’apôtre Pierre nous invite à ne pas croire tout ce qu’on entend. Ne croyez pas tout ce que vous entendez. Ne croyez pas tout ce que vous lisez. Faites attention à ce que vous écoutez. Faites attention aux gens que vous écoutez.
Parce qu’il existe des faux enseignants. Ça fait des années qu’ils sont là. Ils seront là jusqu’à ce que Jésus revienne. Ce sont des gens trompeurs. Ils se font passer pour des enseignants bibliques. Ce sont des gens qu’on peut entendre aujourd’hui à la radio, à la télé, sur les réseaux sociaux. Alors examinez soigneusement tout ce que vous entendez à la lumière de la Parole de Dieu. Parce que vous risquez d’être entraîné loin de Dieu par ces faux enseignants qui sont trompeurs. Ils peuvent vraiment vous déstabiliser au niveau spirituel. Et qu’est-ce qu’on est appelé à faire, au contraire ?
« Mais progressez sans cesse dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ. À lui soit la gloire, maintenant et pour l’éternité ! Amen ! » C’est ce qu’on lit au verset 18.
C’est ça le but de l’histoire du déluge. Cette histoire a un sens. Son objectif c’est de nous montrer que la totalité de notre vie doit être consacrée à la gloire de Dieu. C’est un encouragement à vivre pour sa gloire, à vivre maintenant en gardant l’éternité en ligne de mire. Oui, à Dieu soit la gloire, maintenant et pour l’éternité !
Merci, Seigneur, pour la grandeur de ta parole, pour la majesté de tes plans, pour ta grâce merveilleuse. Merci parce que tu nous as montré comment vivre aujourd’hui sans perdre de vue le jugement dernier qui s’approche.
Merci, Seigneur, parce qu’on peut attendre avec impatience ce qui se passera après ce jour de Dieu. Aide-nous à vivre dès maintenant sans perdre de vue la fin de l’histoire, et à vivre pour ta gloire. Et permets-nous de vivre comme ça jusqu’au jour de ton retour. Je prie tout ça dans le nom de Jésus. Amen.
Leslie : Aviez-vous pensé que l’histoire de Noé et du déluge pouvait avoir des implications aussi pratiques pour votre vie ?
Durant cette série nous avons vu des sujets importants avec certains aspects lourds, et d’autres joyeux. Somme toute, cette histoire nous a apporté des enseignements extraordinaires. Aujourd’hui, nous avons entendu une comparaison entre l’arc-en-ciel que Dieu a mis dans le ciel et l’arc et les flèches d’un guerrier. Sally Lloyd-Jones fait la même comparaison dans son livre La Bible te raconte Jésus. En voici un extrait.
Nancy : « Noé commença par remercier Dieu de leur avoir porté secours, exactement comme il l’avait promis.
Et Dieu commença par annoncer une autre promesse : « Plus jamais je ne détruirai le monde de cette manière ».
Comme un guerrier qui range son arc et ses flèches à la fin d’une grande bataille, Dieu dit : « Tu vois, j’ai rangé mon arc dans les nuages ». Et dans les nuages, juste à l’endroit où la tempête et le soleil se rencontraient, s’étirait un magnifique arc-en-ciel fait de lumière.
Dieu créait alors un nouveau commencement du monde.
Il ne fallut pas longtemps pour que tout se gâte à nouveau, mais Dieu ne fut pas surprit. Il savait que ça se reproduirait. C’est pourquoi, bien avant l’aube des temps, il avait conçu un autre plan, bien meilleur. Un plan qui ne consistait pas à détruire le monde, mais à lui porter secours en envoyant son propre Fils, Jésus, dont le nom signifie : Celui-qui-porte-secours.
La colère terrible de Dieu contre la haine, la tristesse et la mort s’abattrait encore une fois, mais pas sur ses enfants, ni sur le monde. Non, l’arc de guerre de Dieu n’était pas pointé sur ses enfants.
Il était pointé vers le haut, visant le cœur même du Ciel. »
Leslie : Cette histoire est tirée du livre La Bible te raconte Jésus. (Disponible en ligne.) Ce livre est vraiment intéressant pour les familles et pour tous ceux qui veulent découvrir de nouveaux aspects des histoires bibliques. Il vous montrera comment ces histoires sont toutes liées entre elles. Et n’avons-nous pas tous besoin de comprendre la Bible en ayant cette vue d’ensemble de la Parole ?
Nancy : Je ne crois pas que les enfants et les adultes d’aujourd’hui connaissent bien les fameuses histoires de la Bible comme Noé et l’arche, comme David et Goliath et d’autres histoires encore. Et si on les connait, souvent on ne comprend pas et on n’enseigne pas à nos enfants comment ces histoires sont liées au plan de sauvetage de Dieu, ce qu’on appelle son plan rédempteur, à l’histoire du salut et à l’évangile. C’est important de comprendre comment tout est interconnecté dans la Bible.
Et c’est essentiel de transmettre tout ça aussi aux enfants. Que non seulement les parents enseignent ces histoires à leurs enfants, mais qu’ils leurs montrent aussi pourquoi elles sont importantes et comment elles sont en relation avec l’évangile. Il faut transmettre ça à vos enfants, et les aider à devenir de vrais disciples du Christ, grâce à cette grande histoire du salut. C’est important. Ce sont nos enfants qui sont la prochaine génération.
Leslie : On se réjouit de vous retrouver pour une nouvelle série de podcasts sur Réveille Nos Cœurs. À tout bientôt !
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Réveille Nos Cœurs est le ministère francophone de Revive Our Hearts, une initiative de Life Action Ministries avec Nancy DeMoss Wolgemuth.
Avec les voix de Christine Reymond et Jeannette Kossmann.
Citations bibliques tirées de la version Segond 1910, sauf mention contraire.
1 Extrait de La Bible te raconte Jésus de Sally Lloyd-Jones, 5 novembre 2008, Éditions Clé