Dannah Gresh : Que recherchez-vous de tout votre cœur ? Une reconnaissance sur les réseaux sociaux ? Un meilleur travail ? Une maison de rêve ? Hélas, aucune de ces choses ne vous comblera jamais…
Nancy DeMoss Wolgemuth : Les choses qu’on recherche naturellement en dehors de Dieu ne sont pas pleinement satisfaisantes. Elles ne l’ont jamais été. Et elles ne le seront jamais. Elles ne pourront jamais nous satisfaire.
Dannah Gresh : Bienvenue dans le podcast « Réveille Nos Cœurs ». Nous commençons aujourd’hui une série sur le réveil personnel.
En 2004, une étude biblique de Nancy DeMoss Wolgemuth et Tim Grissom nommée ‘Seeking Him’ est sortie en anglais. Cette étude a eu un impact extraordinaire sur la vie de milliers de personnes, hommes et femmes, ainsi que sur des églises entières. Et nous sommes ravies que cette étude existe également en français. En voilà le titre : « Retrouver Dieu, la joie d’une foi renouvelée. »
Nous allons vivre 12 épisodes sur ce thème qui suivent le schéma du livre. Alors, lançons-nous dans le premier sujet !
Nancy : On sait tous ce que ça veut dire « chercher », chercher quelque chose qu’on veut vraiment, n’est-ce pas ? Réfléchissez à un moment où vous êtes sérieusement allé chercher quelque chose ou quelqu’un, comme dans l’histoire que je vais vous raconter.
Je me trouvais chez une amie, on était assises, bien installées en train de parler de tout et de rien, quand tout-à-coup elle a réalisé que ça faisait un bon moment qu’elle n’avait pas revu son fils de deux ans. Alors elle est allée le chercher dans toute la maison. Elle appelait « Jordan, Jordan ! » Elle est sortie : « Jordan ! T’es où ? » Pas de Jordan. Il avait disparu. La situation devenait sérieuse.
Cet enfant était introuvable. Il n’était pas dans la maison. Il n’était pas dans la cour. On s’est mises à le chercher désespérément dans tout le quartier. Et puis des amis, des voisins et même la police nous ont rejoint, jusqu’à ce que finalement on retrouve le petit Jordan endormi à même le sol dans la forêt juste à côté de la maison… Ouf ! Vous les mamans savez ce que c’est ce grand soupir de soulagement, cette grande joie. On a retrouvé Jordan qui était perdu !
Il se peut que vous ayez passé des heures à chercher, sur Internet par exemple. Peut-être un emploi. Peut-être un logement mieux adapté aux besoins de votre famille qui s’agrandit. Ou peut-être des vacances de rêve ? C’est ce que mon mari et moi on a fait un petit peu récemment. Est-ce qu’on aimerait aller ici ? Ou plutôt là ? Ou alors vous êtes en recherche d’un endroit pour votre retraite quelque part au bord d’un lac. Vous avez pris contact avec un agent immobilier. Vous avez cherché.
Ou alors peut-être cherchez-vous à remplacer un objet de porcelaine ancienne qui vous est particulièrement précieux, parce qu’il est dans votre famille depuis des générations, et voilà qu’un de vos enfants l’a fait tomber et l’a cassé. Alors vous essayez d’en trouver un qui est tout à fait pareil. Donc, vous cherchez.
Ou peut-être que vous avez déménagé dans une autre ville, et que vous êtes en pleine recherche d’une église.
Ou alors vous avez passé du temps sur des sites de rencontres sur Internet à la recherche d’un conjoint.
Ou vous avez sollicité une agence d’adoption parce que vous cherchez à adopter un enfant.
Vous avez peut-être aussi passé des mois et des mois à faire des recherches en ligne pour retrouver vos parents biologiques.
Bref, vous savez exactement ce que c’est que de chercher, désirer ardemment quelque chose.
Ce que nous recherchons met en évidence ce qui est important pour nous. Les choses qui comptent le plus pour nous, c’est ce qu’on va rechercher avec plus de sérieux.
Vous savez, je suis très heureuse que vous commenciez ce voyage pour « retrouver Dieu », pour chercher le Seigneur, le chercher d’une manière nouvelle dans votre vie et dans vos relations. Que vous fassiez cette étude seul ou que ce soit avec d’autres personnes, un petit groupe par exemple, ou avec votre église, c’est formidable que vous vous lanciez dans cette aventure.
On va commencer simplement par dire que nous cherchons Dieu non pas parce qu’il est perdu, mais parce que c’est nous qui sommes perdus sans lui, et parce que nous avons besoin de lui plus que nous avons besoin de quoi que ce soit ou de qui que ce soit d’autre dans le monde entier.
Et c’est exactement ce que le poète exprime dans le Psaume 63, écoutez plutôt :
« O Dieu ! tu es mon Dieu, je te cherche ; Mon âme a soif de toi, mon corps soupire après toi, Dans une terre aride, desséchée, sans eau (v. 2). »
Cet homme a soif. Son âme est desséchée et il dit : « Je sais que tu es réel. Je sais que tu es Dieu. Je sais que tu es mon Dieu, mais j’ai soif de toi. Je vais donc te rechercher sérieusement. »
En fait, quand je parle de « Retrouver Dieu », j’aime à penser que c’est Dieu qui commence la recherche. Vraiment, j’aime ça. En fait, en dehors de son initiative, aucun de nous ne le chercherait jamais. Est-ce que vous réalisez ça ?
Rappelez-vous dans le chapitre 3 de la Genèse, après qu’Adam et Eve ont péché, c’est Dieu qui est allé les chercher, parce que tous les deux, ils étaient perdus. Ils se cachaient avec leur culpabilité et leur honte. Mais Dieu est allé à leur rencontre. Et c’est ça le cœur de Dieu. C’est un Dieu qui cherche.
Et ce cœur de Dieu on le voit aussi dans l’histoire du bon berger. Ça se trouve dans l’évangile de Luc, au chapitre 15. Il part à la recherche de son agneau perdu. Et c’est comme ça qu’Il est « notre Dieu qui cherche ».
Notre Bon Berger vous a cherché bien avant que vous ne le cherchiez. Ne l’oubliez pas, et surtout pendant les jours où vous avez l’impression que personne ne se soucie de vous, ou que vous pensez que Dieu est distant. N’oubliez pas qu’Il vous a cherché et recherché encore.
Dieu veut être trouvé par nous. Ce n’est pas une partie de cache-cache. Il n’essaie pas de se cacher. Il veut se révéler à nous. Il aimerait que vous et moi on Le trouve alors qu’on Le cherche.
« Retrouver Dieu » c’est le titre de l’étude qu’on entreprend ensemble, une étude qui va s’étaler sur douze semaines. Et j’aime beaucoup le sous-titre de cette étude, c’est : « La joie d’une foi renouvelée ». Rechercher Dieu, c’est ce qu’on va faire, parce que lui nous cherche, et qu’il nous a appelés à le chercher. Et alors que nous allons le rechercher au cours de ces prochaines semaines – et pas seulement le temps de l’étude, mais pour le reste de notre vie – alors qu’on le cherche, on va expérimenter la joie d’un réveil personnel, d’une foi renouvelée.
Rechercher Dieu, ce n’est pas quelque chose qui pèse. Ce n’est pas un devoir. Ce n’est pas une chose à ajouter sur notre liste de trucs à faire. Ce n’est pas une obligation. Non ! C’est un voyage vers la joie.
Et alors qu’on commence cette série, j’aimerais lire un passage qui va nous montrer comment la façon de rechercher Dieu, de le chercher de tout notre cœur, conduit à la joie et à un cœur réveillé.
Pour ça on va ouvrir la Bible au livre d’Ésaïe, dans l’Ancien Testament et découvrir un passage qui a quelque chose à dire à nos cœurs aujourd’hui. Dans Ésaïe chapitre 55, le Seigneur parle à son peuple, et il lance une invitation. Voilà ce qu’Il dit :
« Vous tous qui avez soif, venez chercher de l’eau, même celui qui n’a pas d’argent ! Venez, achetez et mangez, venez, achetez du vin et du lait, sans argent, sans rien payer ! »
On va s’arrêter un petit moment là-dessus, il y a plusieurs choses à noter dans ce passage. On ne va pas tout expliquer en profondeur, mais juste souligner le mot qui est répété dans ce premier verset.
C’est le mot : venez. Quatre fois dans les trois premiers versets. « Venez chercher de l’eau. » « Venez, achetez et mangez. » « Venez, achetez du vin et du lait. » « Venez à moi, » c’est ce qu’on lit au verset 3. C’est une sérieuse invitation à venir à lui.
Et puis il dit : « Qui peut venir ? »
Et il dit : « Venez, vous tous. »
Alors on est bien d’accord, cette invitation est pour tout le monde, n’est-ce pas ? Tout le monde dans le monde entier. Eh bien, pas exactement, enfin, oui et non. Parce qu’il est précisé : « Venez, vous tous qui avez soif. » Et encore : « Même celui qui n’a pas d’argent. »
Alors qui peut venir ? Qui est invité à venir ? Tous ceux, toutes celles qui sont dans le besoin. Celles et ceux qui sont desséchés, insatisfaits, vides et fauchés ! Si vous n’avez pas d’argent pour payer ce dont vous avez besoin, vous pourriez dire : « Oui, je sais que j’ai besoin de Dieu, mais je n’ai rien à lui donner. »
Et Dieu dit : « Tu peux venir aussi. Venez, vous qui avez soif. Venez, vous qui n’avez pas d’argent. »
La seule qualification pour venir, c’est d’avoir soif, d’avoir besoin de lui et de ne pas pouvoir se permettre de payer quoi que ce soit pour obtenir sa faveur. En résumé, c’est valable pour nous tous ! On est tous qualifiés. C’est notre pauvreté qui nous qualifie pour la grâce de Dieu dans nos vies.
Il y a quelque chose de très, très important, là. Est-ce que vous sentez parfois que vous pourriez venir plus facilement à Dieu si vous pouviez faire quelque chose pour lui, ou lui prouver, ou lui démontrer à quel point vous lui obéissez sérieusement ? Et que c’est seulement alors que vous pourriez venir à lui ?
Combien de temps est-ce qu’on passe, et même en tant que Chrétiens, à essayer de sauter à travers des cerceaux pour montrer à Dieu combien on est sérieux, combien on prend les choses à cœur ? Et Dieu dit : « Non ! Votre besoin, ce vide qui vous habite, votre stérilité, votre pauvreté, c’est ça qui vous qualifie pour venir vers moi. » Moi j’aime ça, parce que ça veut dire qu’on peut tous venir si on reconnait notre besoin.
Si on admet qu’on est dans le besoin. Mais il y a beaucoup de gens – et nous parfois aussi – qui sont trop fiers pour l’avouer. Ceux qui pensent qu’ils sont autosuffisants, ceux qui pensent que pour eux tout va bien, eux ne viendront pas. Pourquoi est-ce qu’ils viendraient ? Ils ne reconnaissent pas qu’ils ont un besoin.
Ceux qui sont trop fiers pour l’avouer ne viendront pas. Et ceux qui ne croient pas que Dieu peut satisfaire leur soif, ne viendront pas non plus.
Donc, venir à lui, ça demande de l’honnêteté, de l’humilité. Ça requiert de la foi, de la confiance que si on vient, Il va nous recevoir.
On va regarder ensemble maintenant le verset 2 :
« Pourquoi pesez-vous de l’argent pour ce qui ne nourrit pas ? Pourquoi travaillez-vous pour ce qui ne rassasie pas ? »
Qu’est-ce que Dieu dit ici ? Eh bien, Il dit : « Vous gaspillez le peu que vous avez pour des choses qui ne sont pas ce qu’elles ont l’air d’être, des choses qui ne peuvent pas donner ce qu’elles promettent. » Donc on voit ici la folie et la futilité d’échanger nos maigres ressources, inutiles et insuffisantes, pour ce qui ne peut pas satisfaire les véritables et les plus profonds besoins de nos cœurs.
Les choses qu’on recherche naturellement en dehors de Dieu ne sont pas pleinement satisfaisantes. Elles ne l’ont jamais été. Et elles ne le seront jamais. Elles ne le pourront jamais nous satisfaire. Elles ne le peuvent pas parce que Dieu a fait nos cœurs avec ce vide, ce vide qui ne peut être comblé que par Dieu lui-même.
Alors, quelles sont ces autres choses que nous recherchons ? On pourrait en dresser une très longue liste, mais voici juste quelques exemples :
- On cherche des solutions à nos problèmes.
- On cherche à échapper à la douleur.
- On cherche de l’argent, des biens matériels.
- On cherche le mariage – ou alors on cherche à sortir d’un mariage, dans certains cas.
- On recherche la jeunesse.
- On recherche la beauté.
- On recherche la guérison dans nos relations.
Toutes ces choses, dont certaines sont bonnes, sont insuffisantes pour satisfaire les aspirations les plus profondes de notre cœur. Donc, si on les recherche, on va avoir soif, on va être dans le besoin, et on va prendre conscience de notre pauvreté.
La bonne nouvelle de ce passage biblique, c’est que Dieu a quelque chose de mieux pour nous. Dieu a bien plus pour nous que toutes ces choses qu’on recherche en dehors de Lui.
Dans la deuxième partie du verset 2, voilà ce qu’on peut lire :
« Écoutez-moi donc, et vous mangerez ce qui est bon, et votre âme se délectera de mets succulents ». « Prêtez l’oreille, et venez à moi, écoutez et votre âme vivra. »
Ce que je vois quand je lis ce verset, c’est que Dieu n’est pas avare. Ce qu’Il nous offre ce ne sont pas de minuscules et dérisoires et toutes petites bénédictions. Il ne nous fait pas suivre un régime strict, en disant : « Venez à moi, et je vous donnerai juste assez de miettes pour vous empêcher de mourir. » Non ! Dieu a de riches bénédictions en réserve pour son peuple – c’est-à-dire pour nous ! Il veut nous remplir de ce qui est bon, Il veut nous combler avec une nourriture riche.
Là, on parle de ce qui est beaucoup plus merveilleux, bon, riche et abondant que de simples bénédictions physiques ou matérielles, parce qu’on pourrait en avoir des tonnes et pour autant avoir toujours le cœur vide, n’est-ce pas ?
Dieu dit : « Si vous voulez des bonnes choses, si vous voulez que votre cœur soit rempli, si vous voulez que votre cœur soit renouvelé, si vous voulez la joie, si vous voulez la paix, si vous voulez savoir que vous êtes en paix avec Dieu, si vous voulez avoir cette nourriture délicieuse et riche, une nourriture qui est bonne pour vous, alors soyez prêts à m’écouter. Écoutez-moi sérieusement. Écoutez-moi attentivement. Ouvrez vos oreilles. » Il faut qu’on soit disposés à nous incliner, à nous pencher vers Lui, à tourner nos cœurs vers lui, à entendre ce qu’il a à dire, et à venir à lui.
On ne va pas recevoir toutes ces grandes bénédictions que Dieu met à notre disposition si on l’ignore, si on le traite comme un second rôle dans le scénario de nos vies. Vous voyez, comme si notre vie se déroulait comme il faut, bien remplie. On a tout ce qui nous intéresse, nos activités : l’école, le travail, le mariage, les relations, les sports, les loisirs. C’est bon, On a tout ce qu’il faut, et puis il y a Dieu qu’on met dans une petite boîte là, de côté. On le sort parfois le dimanche, oui, mais un peu comme un second rôle dans nos vies.
Si on le traite de cette façon, on n’obtiendra rien de bon. On n’aura rien de bon si la voix de Dieu est noyée par d’autres voix plus fortes qui comptent plus pour nous que sa voix à lui.
Et on arrive au verset 6 :
« Cherchez l’Éternel pendant qu’il se trouve ; Invoquez-le, pendant qu’il est proche. »
Et là, on arrive au thème de cette étude : Chercher le Seigneur… Le rechercher. Ça doit être ce qui compte le plus pour nous, ce qu’on désire le plus, ce que nous avons hâte d’avoir, ce qui est l’objectif de nos vies : Chercher le Seigneur !
Cherchez le Seigneur maintenant, parce qu’on ne pourra pas toujours le trouver.
Invoquez-le maintenant, parce qu’il ne sera pas toujours proche. « Cherchez l’Éternel pendant qu’il se trouve ! Invoquez-le, pendant qu’il est proche ! » Il est près maintenant. Et il s’approche de nous alors que nous nous approchons de lui. Alors cherchons-le, maintenant. Cherchons-le aujourd’hui. Cherchons-le demain. Cherchons-le cette semaine. Cherchons-le tout au long de cette étude. Cherchons-le tous les jours du reste de notre vie.
Et ça signifie que pour le chercher, il faut qu’on fasse demi-tour. On doit recentrer notre attention, détourner nos yeux et notre concentration de tout ce qui nous préoccupe, et nous tourner vers le Seigneur.
Évidemment ça ne veut pas dire qu’on ne fait plus rien ! Ça ne veut pas dire qu’on ne va plus aller travailler, qu’on ne va plus s’occuper du ménage, des repas, qu’on n’ira plus en cours, ou qu’on n’aura plus de conversations avec notre conjoint ou avec nos amis. Ça ne signifie pas non plus qu’on n’ira plus jamais sur notre ordinateur. Mais ça signifie que, pendant notre emploi du temps et ce qu’on fait quotidiennement dans cette vie, on va rechercher Dieu aussi à travers et dans tout cela.
Quand on le recherche, on se rappelle qu’il est saint, et que celles et ceux qui veulent le chercher, celles et ceux qui veulent Le trouver, doivent être prêts à se détourner de tout ce qui ne lui plaît pas.
Par exemple, au verset 7, Il dit :
« Que le méchant abandonne sa voie, Et l’homme d’iniquités ses pensées. »
Dieu dit : « Vous devez vous repentir. » Ça c’est un terme dont on va parler dans cette série. Se repentir, c’est-à-dire, tourner le dos à certaines choses. Se repentir des actions et des pensées mauvaises que l’on a. Autrement dit, laisser derrière nous, abandonner notre propre façon d’agir et nos propres façons de penser. Nos façons à nous ? Elles encombrent notre vie. Elles nous distraient. Elles nous volent les bonnes choses que Dieu veut nous donner. Alors, repentons-nous, changeons d’avis sur ces choses, tournons-leur le dos et retournons au Seigneur.
La suite du verset dit : « Qu’il retourne à l’Éternel, qui aura pitié de lui,
à notre Dieu qui ne se lasse pas de pardonner ! »
Regardez le début de cette phrase : « Qu’il retourne à l’Éternel ». Donc ça veut dire que vous vous détournez de quelque chose. Vous vous détournez de vos mauvaises actions. Vous vous détournez de vos pensées injustes ou méchantes. Et vous revenez au Seigneur. C’est ça la repentance – c’est se détourner de et se tourner vers.
Revenez au Seigneur pour qu’il ait pitié de vous. De qui Dieu a-t-il compassion ? Il a compassion de cette personne méchante et injuste qui veut se détourner de ses actions et de ses pensées pour retourner au Seigneur et il est dit que Dieu aura compassion d’elle. Retournez à notre Dieu, qui ne se lasse pas de pardonner. (v. 7)
Maintenant, réfléchissez à cette partie du verset pendant un petit moment. On mérite le jugement et la colère éternelle de Dieu pour notre méchanceté et notre injustice. Donc, on pourrait s’attendre à ce que si on le recherche et si on essaie de s’approcher de lui, Il sera très en colère contre nous puisqu’on l’a mis en colère, puisqu’on l’a abandonné, qu’on l’a oublié, qu’on l’a échangé contre toutes les petites babioles de cette terre. Donc, on pense que si on revient à Lui, il va vous en vouloir, n’est-ce pas ?
Mais Dieu nous surprend. Il nous surprend quand on vient à lui, parce que c’est sa compassion qui nous submerge. « Qu’il retourne à l’Éternel, qui aura pitié de lui, à notre Dieu, qui ne se lasse pas de pardonner. » C’est incroyable ! C’est en retournant à Dieu que nous rencontrons cette compassion-là.
La semaine dernière j’échangeais des SMS avec Jennifer, une de mes amies qui fait partie du personnel d’un foyer de réinsertion pour femmes sortant de prison. Elle s’occupe de ces personnes qui ont un lourd passé. Ce n’est vraiment pas facile comme travail, mais c’est glorieux parce que Jennifer voit la grâce de Dieu venir et briller sur la vie de ces femmes. Mais parfois, pour certaines d’entre elles, ce n’est pas évident du tout.
Et donc, avec Jennifer on était en train d’échanger par message, notamment autour de ce passage, Ésaïe 55, et elle m’a dit :
Tu sais, en ce moment on a quatre filles qui sont passées par notre foyer, mais qui sont parties parce que leur cœur a commencé à chercher autre chose. Et voilà que maintenant elles sont toutes brisées. Tard hier soir, j’ai reçu un appel téléphonique de l’une d’elles. Elle venait d’être libérée de prison, elle n’avait nulle part où aller, elle était dans la rue, et elle était désespérée, et elle me suppliait pour pouvoir revenir vivre au foyer.
Et je repense à la façon dont mon cœur a réagi avec compassion pour lui offrir une nuit dans un motel, puis ensuite me lever à 4h30 ce matin et conduire pendant 2h30 pour la récupérer et pour la ramener au foyer.
« Ramène-la ! » C’est ce que le Seigneur demandait à Jennifer. La fille dont elle parlait avait été au bon endroit. Mais elle avait quitté ce lieu pour chercher autre chose. Elle avait quitté le bon endroit et elle gâchait sa vie encore une fois. Mais alors qu’elle était au plus profond de son désespoir, quand elle a voulu revenir, Dieu a mis sa compassion dans le cœur de Jennifer.
Et Jennifer m’écrivait encore :
Ce que j’ai réalisé, c’est que cette compassion que je ressentais n’était qu’une infime partie de la compassion qu’on reçoit quotidiennement de la part de Dieu parce que nos cœurs, pas seulement celui de ces filles qui étaient en prison et qui ont fait toutes sortes de choses qu’on ne peut même pas imaginer, nos cœurs sont tellement enclins à s’éloigner de Dieu. Mais si on revient à lui, on reçoit pleinement sa compassion.
Notre Dieu a pitié… notre Dieu ne se lasse pas de pardonner !
Alors qu’on arrive à la fin de cet épisode aujourd’hui, on va regarder le verset 12 du chapitre 55 d’Esaïe. Et j’aimerais qu’on observe pendant quelques instants les bénédictions, la récompense, l’espoir, ce que le Seigneur nous promet quand on le cherche, quand on revient vers lui, quand on se détourne de ce qu’on cherchait avant et qu’on se tourne vers lui. Alors, quelles bénédictions ? Qu’est-ce qu’on peut espérer ? À quoi est-ce qu’on peut s’attendre ?
Voilà ce qu’on lit au verset 12 :
« Oui, vous sortirez avec joie, vous serez conduits en paix. Les montagnes et les collines éclateront d’allégresse devant vous, et tous les arbres de la campagne battront des mains. Au lieu de l’épine s’élèvera le cyprès, au lieu de la ronce croîtra le myrte, et ce sera pour l’Éternel, une gloire, un monument perpétuel impérissable. »
Qu’est-ce que Dieu fait ici ? Eh bien, il donne une vision à son peuple, une vision pour son avenir. Et c’est un avenir de joie, de paix, un avenir rempli de la puissance transformatrice de sa grâce.
Ce verset évoque le jour où la terre entière sera rachetée des effets catastrophiques et dévastateurs du péché. L’endroit rempli d’épines verra croître un cyprès. Les ronces seront remplacées par le myrte. Au passage, le myrte c’est un arbuste aromatique. Ce qui est rugueux, piquant, destructeur deviendra beau. Ce sera transformé. La terre entière qui se tord de douleur sous l’effet du péché aujourd’hui sera alors rachetée.
Celles et ceux qui ont été rachetés, les personnes brisées et déchues qui ont été restaurées et qui ont expérimenté sa compassion et son pardon parce que lui les a recherchés, et qu’elles, ces personnes, sont venues à lui et l’ont recherché. Eh bien, ces personnes-là connaîtront la joie éternelle.
C’est ça la promesse. Voilà les bénédictions rendues possibles pour nous à cause du Serviteur de Dieu souffrant dont Esaïe parle deux chapitres plus tôt, au chapitre 53, « Il a été blessé pour nos péchés. » Il a enduré la colère de Dieu pour notre péché, la colère que nous méritions, pour que nous puissions recevoir la compassion et le pardon de Dieu. Vous voyez, c’est lui, Christ, le Messie qui rend toutes ces bénédictions possibles pour nous.
Vous savez, rechercher Dieu enclenche un processus en nous, et au cours des prochaines semaines on va remuer le sol de nos cœurs, on va le labourer en quelque sorte.
Dans la région où j’habite, il y a des terres agricoles très riches. Et au printemps on voit des tracteurs qui traînent de profondes lames qui s’enfoncent et qui retournent la terre, qui sortent les pierres, les racines et tout ce qui étoufferait la graine si elle était semée sans que la terre ne soit labourée.
Eh bien on va passer aussi par ce processus de labour. Et ça peut être difficile, douloureux même, mais c’est nécessaire dans notre recherche de Dieu pour le retrouver. J’aimerais donc vous encourager, tout au long de cette étude, alors qu’on va explorer ensemble ce sujet, accrochez-vous ! N’abandonnez pas ! Il y a une riche récolte à venir ! Vous ne serez pas déçu, parce que la Parole de Dieu promet : « Il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. » C’est ce qu’on peut lire dans le livre d’Hébreux, au chapitre 11.
Vous avez soif ? Vous avez faim ? Vous êtes dans le besoin ? Est-ce que vous avez cherché des substituts qui ne pourront jamais satisfaire les désirs et les besoins les plus profonds de votre cœur ? Ces choses dont vous espériez qu’elles pourraient vous satisfaire ou vous combler, mais elles ne le feront pas. L’invitation pour vous, pour moi, pour nous aujourd’hui, c’est de venir à Dieu, de le chercher, de l’écouter et de le retrouver.
Alors, je vous pose la question : Est-ce que vous êtes déterminé à le chercher de tout votre cœur au cours de ces prochains jours et des semaines qui viennent ?
Vous allez peut-être pouvoir prier avec moi ces versets du Psaume 27 :
« Éternel, écoute ma voix, je t’invoque, aie pitié de moi et exauce-moi ! Mon cœur dit de ta part : « Cherchez ma face ! » Je cherche ta face, ô Éternel ! » (Versets 7-8) (Segond 1910)
Quand vous recherchez Dieu, la Parole de Dieu promet que vous le trouverez. Et vous trouverez tout ce dont vous avez besoin auprès de lui : la joie, la satisfaction des désirs et des besoins de votre cœur. Tout ce que nous avons besoin se trouve en lui. Lorsque vous avez le Seigneur, vous avez tout ce dont vous avez profondément besoin.
Il y a un verset dans le Psaume 69 qui a déclenché cette série « Retrouver Dieu », c’est le verset 32 : « Vous qui cherchez Dieu, que votre cœur vive ! »
Seigneur, nous te prions pour qu’au cours de ces prochains jours, de ces prochaines semaines, nous puissions te chercher de tout notre cœur, et que pendant que nous te cherchons, nos cœurs soient ravivés, réveillés et alors tu seras glorifié. On te prie tout cela au nom de Jésus, amen.
Dannah : Tout le monde cherche quelque chose. Dans cette série nous voulons vous aider à rechercher la seule chose qui va vraiment vous combler : une relation avec Jésus.
Ce message fait partie d’une série appelée « Retrouver Dieu, la joie d’une foi renouvelée. » Cette série de podcasts va de pair avec une étude qui est disponible dans les librairies chrétiennes. Vous pouvez ainsi chaque semaine approfondir le sujet seul ou avec des amis. Si vous souhaitez vous procurer le livre de cette étude je vous invite à visiter notre site internet : french.flywheelstaging.com où vous trouverez plus d’informations.
Dans ce voyage vers la joie d’une foi renouvelée, nous découvrirons dans le prochain épisode que la meilleure façon pour être élevée, c’est de s’abaisser. Alors, je vous donne rendez-vous pour le prochain podcast de « Réveille Nos Cœurs ».
ROH Podcast series: Seeking Him – The Joy of Personal Revival
Tous les extraits de la Bible sont tirés de la version Louis Segond 21 (sauf spécifié dans le texte).
Réveille nos cœurs est le ministère francophone de Revive Our Hearts, initiative de Life Action Ministries avec Nancy DeMoss Wolgemuth.
Avec les voix de Christine Reymond et Jeannette Kossmann.
Quelle que soit la saison de votre vie, Réveille Nos Cœurs vous encourage à trouver la liberté, la plénitude et à porter du fruit en Christ.
Pour des raisons de confort de langage et de lecture, ces transcriptions peuvent présenter des différences mineures entre ce qui est écrit et ce qui est parlé.
Segond 21 © 2007 Société Biblique de Genève