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Le pouvoir des mots – épisode 5

Nancy : Certains d’entre nous, on parle énormément. C’est comme un flot de paroles qui jaillit de nos lèvres. Il m’arrive quelquefois de parler à toute vitesse, surtout après une période où j’ai été toute seule comme, par exemple, dans mon bureau quand j’étudie. Et quand je sors, et que je me remets à parler, on ne peut plus m’arrêter. Et parfois, c’est un peu tard, que je me rends compte que je n’ai pas arrêté de parler depuis que j’ai quitté mon bureau. 

Je suis sûre de pécher par ma bouche si je ne laisse pas le Saint-Esprit me contrôler. On le sait, c’est un fait que les gens qui sont plus mesurés dans leurs paroles sont considérés comme des gens sages.

Leslie : Vous écoutez le podcast « Réveille Nos Cœurs ». Et nous continuons la série : « Le pouvoir des mots ».

Nancy : J’ai lu un article intéressant, il y a quelque temps, sur un jeune adulte de 19 ans, qui s’appelle Brett. Et un jour, ce jeune homme a constaté qu’il parlait trop et qu’il ne prenait pas le temps d’écouter les autres, alors il a fait le vœu de garder le silence pendant une année.

C’est assez incroyable ! J’ai du mal à imaginer comment c’est possible pour un jeune adulte – ou pour n’importe qui d’autre d’ailleurs ! Mais cette idée m’a vraiment intriguée et j’ai décidé de me lancer ce défi, sauf que mon « vœu de silence » à moi, il n’a pas duré une année. J’ai décidé d’essayer de ne pas parler pendant 40 heures.

Pendant que je préparais cette étude, je me suis dit : Allez, j’aimerais faire un jeûne de paroles. Alors, je n’ai pas parlé pendant presque deux jours. En fait, ce n’était pas trop dur parce que je n’avais personne avec moi, la plupart du temps j’étais toute seule. Mais je dois quand même avouer que je n’ai pas totalement réussi à me taire. Par deux fois, je me suis rendu compte que je parlais à haute voix ! Je me parlais à moi-même. Alors vous voyez, ça n’a pas été une réussite totale… enfin, je ne sais pas si ça compte ? C’est vraiment parler que de parler toute seule ?

Enfin bref… Cette expérience m’a rappelé la petite histoire qu’on raconte sur un moine qui était entré dans un monastère où on ne pouvait dire que deux mots tous les dix ans. Alors à la fin de la première décennie, quand le moine a enfin eu l’occasion de dire deux mots. Il a dit : « lit, dur ! » Donc son lit devait vraiment être particulièrement dur.

Et puis, dix nouvelles années se passent – encore dix ans de silence, et à la fin de ces longues années, voilà qu’il peut enfin dire deux autres mots, et il dit : « nourriture, mauvaise ! »

Dix ans de silence se passent encore. Et après cette période de 30 ans, il prononce ses deux derniers mots : « j’abandonne ! »

Et son supérieur lui répond alors : « ah bien, je ne suis pas surpris, depuis que tu es là, tu n’as pas arrêté de te plaindre. » 

Donc effectivement, cet homme n’a pas prononcé beaucoup de mots, mais les quelques mots qu’il a dits, c’était, en effet, pour se plaindre.

Alors je ne suis pas en train de dire que la Bible nous enseigne de ne pas parler pendant un an ou dix ans. Au contraire il y a beaucoup de paroles que les Écritures nous encouragent à dire. Des mots de bénédiction, des mots d’encouragement, des mots qui construisent et qui édifient les autres. 

Je vous ai emmenées plonger avec moi dans le livre des Proverbes lors de nos dernier rendez-vous et, plus particulièrement, sur ce que ce livre a à nous dire sur la langue, sur les mots.

Et en explorant ce livre, j’ai personnellement été très touchée et j’ai vu combien ça restait un domaine rempli de défis en ce qui me concerne. J’ai essayé de faire une liste de tous les versets qui parlent des  paroles, pour voir ce que Dieu avait à dire sur ce sujet.

Un des thèmes qui revient souvent dans le livre des Proverbes c’est le danger de trop parler et l’importance d’avoir de la retenue dans nos paroles.

Aujourd’hui, on va regarder plusieurs de ces versets. Proverbes 10 :19 c’est probablement l’un des plus connus : « Celui qui parle beaucoup ne manque pas de pécher, mais celui qui retient ses lèvres est un homme prudent. »

Dans le même chapitre, juste deux versets au-dessus, versets 8 et 10, on retrouve une phrase qui va dans le même sens : « celui qui parle comme un fou court à sa perte. » (SEG21)

Les Proverbes nous rappellent qu’avec une multitude de mots, quand il y a trop de paroles, le péché est inévitable. Trop parler, ça conduit à toute sorte d’autres péchés. L’exagération, le mensonge, les plaisanteries de mauvais goût, les bavardages futiles, les critiques. Quand on se retrouve dans un groupe, on commence à parler blablabla, blablabla,  et on finit par en dire trop. Inévitablement, on va se retrouver en train de dire quelque chose sur quelqu’un quelque chose qui n’est pas très élogieux. Et on réalise qu’il aurait peut-être mieux valu qu’on maîtrise notre bouche et qu’on parle moins.

On peut être poussées à dire des choses douteuses ou qui ne conviennent pas à ce  moment-là. Des propos qui auraient été acceptables à un autre moment peut-être, mais qui ne sont pas appropriés dans ce cadre-là.

Et ça peut aussi nous entraîner à faire des remarques blessantes ou des remarques égocentriques. Trop parler, ça peut nous conduire à nous plaindre ou à nous vanter. Il y a beaucoup de péchés qui découlent du fait de trop parler.

Proverbes 12.23 dit que : « L’homme avisé cache son savoir,
mais l’insensé proclame bien haut sa sottise. » (Semeur)

Dans le livre des Proverbes, on retrouve encore et encore ce thème. Un homme sage ne dit pas tout ce qu’il sait. Au contraire, il fait preuve de maîtrise et d’humilité. Il parle au moment opportun. Les paroles de l’insensé jaillissent sans retenue.

On retrouve la même pensée dans Proverbes 29 :11 : « L’insensé donne libre cours à toutes ses passions, mais le sage les retient et les calme. » (Semeur)

Et là je m’adresse à vous les femmes qui m’écoutez, et je dois reconnaître que la plupart d’entre nous, en tant que femmes, on est plus touchées par ce genre de problème. Si on ressent quelque chose, il faut tout de suite l’exprimer. Pourtant ce n’est pas toujours nécessaire, ni même toujours une bonne idée. Une personne insensée laisse libre cours à toutes ses émotions, mais une femme ou un homme sage sait les maîtriser.

Proverbes 15 :28 : « Le cœur du juste médite avant de répondre, tandis que la bouche des méchants déverse des méchancetés. » (SEG21) Littéralement, ça coule sans arrêt.

Est-ce que vous voyez, là, que la bouche est liée au cœur ? Le méchant a un cœur méchant, un cœur insensé, sans sagesse et de sa bouche sortiront, jailliront des paroles méchantes. Mais la personne sage, qui a un cœur juste, va savoir peser ses mots.

Et c’est une des raisons pour lesquelles je n’aime pas interviewer les gens en direct dans notre émission ou recevoir des appels en direct. Je le fais quand même bien sûr de temps en temps, mais je demande l’aide du Seigneur pour le faire. Quand je parle spontanément, sans avoir le temps de réfléchir, je sais qu’il y a de grandes chances pour que je dise quelque chose que je vais finir par regretter.

Et c’est ce genre de commentaires impulsifs qui me mettent souvent dans des situations délicates. Mais, le cœur du juste réfléchit avant de répondre au lieu de dire la première chose qui lui vient à l’esprit. C’est tellement dangereux quand quelqu’un me demande : « que penses-tu de ceci ou de ça… » et que je réponds trop vite « ah je pense que… »

Et bien voilà, ce que je pense peut être complètement faux ou inapproprié, ou peut-être tout simplement ne pas refléter la sagesse de la Parole de Dieu. Et c’est pour ça que je préfère avoir le temps de réfléchir avant aux questions. Je ne prends malheureusement pas toujours ce temps-là et, pourtant, j’aurais besoin de me pauser, et de me demander : « Qu’est-ce que la Parole de Dieu dit à ce sujet ? » 

Proverbes 17 :27-28 : « Celui qui met un frein à ses paroles possède la connaissance, l’homme à l’esprit calme fait preuve d’intelligence. (SEG21) Même l’insensé, quand il se tait, passe pour un sage [cela ne veut pas dire qu’il est sage, mais que son silence donne l’impression qu’il est plus sage qu’il ne l’est en réalité] ; celui qui ferme ses lèvres est un homme intelligent. »

Celui qui met un frein à ses paroles possède la connaissance. Une personne sage va utiliser ses mots avec prudence. Elle ne parle pas à tort et à travers, elle réfléchit avant de s’exprimer et elle mesure soigneusement ses paroles.

Certains d’entre nous, on parle énormément. C’est comme un flot de paroles qui jaillit de nos lèvres. C’est même parfois un torrent de mots. Il m’arrive quelquefois de parler à toute vitesse, surtout après une période où j’ai été toute seule comme, par exemple, dans mon bureau quand j’étudie. Et quand je sors et que je me remets à parler, on ne peut plus m’arrêter. Et parfois, c’est un peu tard, que je me rends compte que je n’ai pas arrêté de parler depuis que j’ai quitté mon bureau.

Je suis sûre de pécher par ma bouche si je ne laisse pas le Saint-Esprit me contrôler. On le sait, c’est un fait que les gens qui sont plus mesurés dans leurs paroles sont considérés comme des gens sages.

Dans notre organisation, Je travaille avec deux hommes qui ne sont pas trop bavards.  Mais je les vois comme des hommes d’une grande sagesse. J’ai eu l’occasion de participer à pas mal de réunions avec eux. Et pendant ces séances, quand on aborde certains problèmes, la plupart des gens aiment partager leurs idées, réagir à celles des autres etc… Et moi je participe fréquemment aux discussions. Mais je pense souvent à l’exemple de ces deux hommes. La plupart du temps, ils font preuve de retenue, souvent ils ne disent pas un mot pendant un long moment. En tout cas, pour moi, ça me semble vraiment long. Et puis, ensuite, vous savez ce qui se passe,  quand enfin ils ouvrent la bouche pour dire quelque chose ?

Et bien tout le monde écoute et les gens disent : « Ah mais oui, mais absolument, pourquoi est-ce qu’on n’y a pas pensé plus tôt ? » Les gens qui retiennent leur langue sont considérés comme sages. Et c’est le cas souvent, ils sont sages !

Parmi vous il y a peut-être des personnes qui en ont assez d’avoir l’impression que leur conjoint ne les écoute pas vraiment. Mais peut-être qu’il écouterait plus attentivement si vous en disiez un petit peu moins ? Alors bien sûr je ne dis pas ça de façon sarcastique, on est bien d’accord hein. Mais je crois que la plupart des gens prêteraient plus d’attention à nos paroles s’ils savaient que, quand on parle, nos mots sont mesurés, prudents, réfléchis.

Voyons maintenant Proverbes 18 :13 : « Celui qui répond avant d’avoir écouté fait un acte de folie et s’attire la confusion. »

Je crois que ce verset nous met en garde contre le fait de tirer trop vite des conclusions. Et je m’adresse peut-être particulièrement aux mamans : quand vous tirez trop vite des conclusions, ça peut être très frustrant pour vos enfants il faudrait leur laisser le temps de parler, de raconter tous les faits. « Celui qui répond avant d’avoir écouté », (avant d’avoir entendu tous les faits), va tirer de fausses conclusions, va passer pour un sot, et la plupart du temps, va irriter les autres.

Je crois que : avoir une langue sage, ça signifie, entre autres, d’être capable d’écouter : Écouter ! -, Vous savez je manque terriblement de maîtrise de moi dans ce domaine. Parce que souvent ce que je fais, c’est interrompre les autres. J’ai grandi dans une famille où il y avait beaucoup d’enfants. Alors non seulement on était nombreux, mais on avait tous des personnalités fortes on avait un esprit logique, comme ça on voulait toujours participer à des discussions, débattre les uns avec les autres. Et dans ma famille, si on voulait parler, il fallait toujours interrompre quelqu’un. Et ça, ce n’est pas une bonne habitude.

Je remercie le Seigneur pour la famille qu’il m’a donnée, et c’est vrai qu’on a eu beaucoup de discussions vraiment très intéressantes. Mais, en y réfléchissant, je me rends compte que je ne fais pas toujours très attention à ce qu’on me dit, ce qui compte pour moi, c’est de donner mon avis. Et parfois, en fait, je parle avant même d’avoir tout entendu.

Proverbes 29 :20 nous dit : « As-tu déjà vu un homme qui parle sans réfléchir ? Il y a plus à espérer d’un insensé que de lui. » (Semeur)

Donc, selon les Proverbes, il n’y a pas beaucoup à attendre de la part d’un insensé. Mais il y a encore moins à espérer d’un homme ou d’une femme qui se dépêche de parler, qui, sans réfléchir, laisse sortir de sa bouche des paroles maladroites ou stupides, des paroles qu’il ne pourra jamais reprendre, qu’il ne pourra jamais effacer.

L’un de mes auteurs préférés, c’est François Fénelon, c’est quelqu’un qui m’a beaucoup touchée grâce à un livre qui est une compilation de lettres qu’il a écrites. François Fénelon, c’était le conseiller spirituel de quelques dames de la cour de Louis XIV. Et pendant son ministère, il a écrit des lettres pour aider ces femmes dans leurs problèmes quotidiens. Et il aborde justement le sujet des conversations.

Et récemment, je suis revenue à un passage dans ce livre qui m’a interpellée, je le cite : « Autant que la bienséance le permet, essayez de garder le silence. Le silence encourage la présence de Dieu, nous préserve des paroles dures et nous empêche de dire des choses que nous viendrons un jour à regretter. »

Ces phrases, elles me paraissent vraiment très appropriés, même si elles ont été écrites il y a des centaines d’années. Et François Fénelon continue : « Vous êtes bavardes. ​Vous voulez exprimer tout ce qui a le moindre rapport avec le sujet concerné. ​Essayez donc d’être brèves. Apprenez à exprimer l’essentiel et à ignorer le superflu. Ce que vous voulez dire pourrait tenir en deux mots. »

Et quand j’ai relu ça je me suis dit : « non mais cette lettre, c’est à moi qu’il l’a écrite ! » Et François Fénelon termine ainsi : « Ce dont vous avez vraiment besoin, c’est de vous tenir tranquillement devant Dieu, et votre esprit vif et raisonneur trouvera bien vite le repos. Dieu peut vous apprendre à regarder chaque chose avec simplicité et clarté. »

Alors est-ce que vous voulez vraiment savoir si vous parlez trop ? J’ai l’impression que pour la plupart d’entre nous qui parlons trop, on ne s’en rend même pas compte finalement. On a du mal à s’arrêter et rares sont les personnes qui nous aiment assez pour nous reprendre avec gentillesse. Si vous voulez savoir si vous parlez trop, demandez à quelqu’un qui vous connaît vraiment. Par exemple demandez à votre conjoint, ou à un ami proche.

Il n’y a pas longtemps, j’ai activement participé à une réunion où plusieurs personnes discutaient de certaines questions importantes. Et après la réunion, j’ai eu le sentiment d’en avoir dit plus que je n’aurais dû. J’avais vraiment pris trop de place dans la conversation. Alors, j’ai demandé à un ami qui avait aussi participé à cette rencontre : « Est-ce que tu crois que j’ai trop parlé tout à l’heure ? »

J’ai compris que oui, parce qu’il a hésité un long moment avant de répondre. Et puis il m’a dit : « Et bien tu sais, je pense que la longue histoire que tu nous as racontée, elle aurait pu être un petit peu raccourci. » Et à  ce moment-là, j’étais vraiment reconnaissante d’avoir de véritables amis, des gens qui sont  prêts à m’aider à reconnaître les domaines où je ne marche pas selon la parole de Dieu.

Donc, osez demander à quelqu’un si vous parlez trop. Et avant tout, posez la question au Seigneur. Demandez-lui, dites-lui : « Seigneur, montre-moi si je parle plus qu’il ne t’est agréable ? Ma bouche est-ce qu’elle est contrôlée, est-ce qu’elle est retenue par ton Esprit Saint ? » Demandez-lui la sagesse et la grâce de ne parler aux autres qu’une fois que Dieu vous aura parlé. Voilà comment, vous saurez que ce sont des paroles qui venaient de son cœur qui ont rempli le vôtre. Des paroles que vous pourrez alors faire partager aux autres et les « semer » dans leur cœur.

Leslie : Moins parler, voilà un conseil concret qu’on peut mettre en pratique dès aujourd’hui. Ce podcast fait partie d’une série appelée « Le pouvoir des mots. » Nous avons parlé de commérages, et de la calomnie, et du mensonge et nous avons aussi été encouragées à bénir notre entourage avec nos paroles. Certaines auditrices ont partagé avec nous leur expérience et comment des paroles ont été pour elles une bénédiction.

Mary : J’ai eu un père merveilleux. Il était pasteur. Cela n’a pas grand-chose à voir, c’est les paroles qu’il me disait qui m’ont fait tellement de bien. Il a été un exemple incroyable dans bien des domaines. J’ai eu la chance d’avoir un père qui m’aimait, qui pensait à me donner des paroles de bénédiction. Je m’en rappellerai toute ma vie et ce que je veux le plus au monde, c’est transmettre ces paroles de bénédiction à mes enfants. Même si j’ai eu l’exemple de mon père pendant mon enfance, je n’arrive pas toujours bien à faire la même chose que lui aujourd’hui.

Par exemple, il me disait : « Tu sais ma chérie, peut-être que je vais me mettre en colère contre toi. Peut-être que je vais devoir te punir, peut-être même que, pendant un petit moment, je n’apprécierai plus ta compagnie. Mais tu ne pourras jamais rien faire qui m’empêchera de t’aimer. »

Il y avait quelque chose de libérateur dans ces paroles, c’est toujours comme ça que je l’ai ressenti. Je savais qu’il allait se fâcher, je savais qu’il allait tenir sa promesse en me punissant chaque fois que j’en aurais besoin. Mais il me disait toujours : « Ma fille, tu ne pourras jamais rien faire qui m’empêchera de t’aimer. » J’aimerais tellement que mes enfants puissent ressentir ça. Et j’aimerais aussi tellement que mes propres paroles puissent refléter cette réalité. Ce que mon père m’a dit, a été une incroyable bénédiction dans ma vie.

Nancy : Vous voyez, quand le Papa de Marie lui disait ces paroles, et bien, il reflétait le cœur de notre père céleste ce cœur qui nous dit : « Oui, je vais devoir te discipliner, mais rien n’enlèvera mon amour pour toi. » Alors vous comprenez avec cet exemple, combien nos paroles peuvent attirer les gens à Dieu ?

Nos paroles, elles sont l’expression de son amour et de son cœur, et elles créent un climat, une atmosphère dans le cœur de ceux qui nous écoutent qui leur donne envie de connaître ce Dieu qui a inspiré ces paroles.

On écoute maintenant le témoignage de Kathy.

Kathy : Je voudrais ajouter quelque chose à ce que Mary vient de raconter. Je connaissais son père, c’était un homme merveilleux. Un jour, il m’a dit des paroles très encourageantes. Quand je suis allée à l’hôpital et que j’ai appris que j’avais une tumeur au cerveau, c’est lui que j’ai appelé en premier. Il n’était même pas le pasteur de mon église, mais je travaillais avec la maman de Mary. Son père est venu, il a prié pour moi.

Il m’a dit : « Kathy, quoiqu’il t’arrive, tout ira bien. Tu connais le Seigneur, et il te bénira, soit ici sur terre, soit avec lui. » Ces paroles sont restées au fond de moi c’est même devenu ma devise.

Après ça j’ai dû faire face à une deuxième tumeur au cerveau et maintenant, il y a encore d’autres soucis que je dois affronter, mais les paroles du Papa de Mary résonnent toujours dans ma tête. Je continue à prier : « quoi qu’il se passe, Seigneur, je te connais, tout ira bien ».

Et maintenant c’est Susan qu’on écoute.

Susan : Parfois, les bénédictions, ça ne vient pas des paroles, mais ça vient par des attitudes. Mon père a travaillé dans un service chrétien toute sa vie. Il y a toujours des gens qui critiquent ceux qui travaillent à plein temps dans des organisations chrétiennes. Chaque fois que quelqu’un critiquait mon père, lui, il répondait simplement : « ce n’est pas grave ! » Il n’est jamais allé plus loin que ça, ça ne le dérangeait pas. Mais je me rappelle que, parfois, le soir, dans mon lit, je préparais des discours à l’intention des gens qui oseraient encore le critiquer.

Si je résume : parfois il y a des mots méchants qui sont adressés aux gens qu’on aime, et Dieu leur donne la grâce de pouvoir les gérer.

Mon mari travaille dans une église et il fait aussi de la politique. ​Ce qui fait que j’entends toujours des commentaires des deux côtés ! Récemment, il y a des gens de l’église qui ont voulu voir mon mari pour lui dire combien il avait tort sur tel et tel sujet. 

Il y a des choses qu’ils ont dites qui étaient fausses. Quand mon mari m’a raconté ça, ma première réaction a été : « Mais comment ils peuvent se permettre de dire ça ? C’est des gens qui sont pleins d’amertume, c’est tout ! »

Mon mari m’a répondu : « Susan, Dieu m’a montré que je devais entendre ce qu’ils ont à dire. Il faut simplement que je reste silencieux et que je les écoute. S’il y a la moindre part de vérité dans ce qu’ils disent, je dois en tenir compte. Il faut que je prie pour demander à Dieu ce que je dois faire. Même, si tout est faux, ce n’est pas bien grave. » Ces paroles ont été des paroles de bénédiction pour moi.

Ce n’est pas toujours les mots qu’il utilise dont je me souviens le plus, mais c’est plutôt son attitude, c’est ça qui m’encourage et qui est source de bénédiction pour moi.

Leslie : C’étaient les témoignages d’auditrices qui ont appris à parler avec sagesse.

Vous écoutez le podcast « Réveille Nos Cœurs ». Et nous continuons la série : « Le pouvoir des mots ». 

Pour vous aider à mettre ces idées en pratique, On a proposé plusieurs défis de 30 jours ces dernières années. Holly a suivi ces enseignements alors qu’elle était en plein conflit avec son mari.

Holly : Je suis devenue plus consciente de tout ce qui sortait de ma bouche, des moments où je risquais de faire ou dire quelque chose de négatif ou de montrer mon agacement ! Ça m’a fait tellement prendre conscience de tout ça que j’ai arrêté d’agir ainsi. Et mon mari, en réponse à cela, il est devenu plus réceptif et plus ouvert à mes paroles pendant nos discussions, même quand il pense avoir raison. Il s’est mis à me parler davantage et moi à l’écouter plus. Et nous communiquons bien mieux maintenant. Il ne sait toujours pas que j’ai suivi ce défi de 30 jours.

Leslie : Les blessures causées par la dureté des mots sont réelles. Comment s’en remettre ? On en parlera la prochaine fois. J’espère que vous nous rejoindrez pour écouter le prochain podcast de « Réveille Nos Cœurs. » Et maintenant, on va prier ensemble.

Nancy : Seigneur je te remercie pour ton amour incroyable. Tu nous a tellement aimé que tu nous as donné le meilleur. Tu nous as aimés, sans attendre qu’on t’aime en retour. C’est ton amour qui a saisi nos cœurs, et c’est toi qui nous transformes. Tu nous sauves. Tu nous sors du gouffre du péché et tu nous libères de nous-mêmes.

Ta parole nous dit que ton amour a été répandu dans nos cœurs par ton Esprit Saint, et tu nous as placés dans ce monde pour qu’on puisse aimer avec ton amour. Nous prions pour que tu répandes ton amour, ta grâce, ta guérison, partout où il y en a besoin. Nous te prions au nom de Jésus. Amen.

Adapté du 5ème épisode de la série de podcasts ROH : The Power of Words, Day 5 :

Tous les extraits de la Bible sont tirés de la version Louis Segond 1910 (sauf indication contraire).

Réveille Nos Cœurs est le ministère francophone de Revive Our Hearts, initiative de Life Action Ministries avec Nancy DeMoss Wolgemuth.

Avec les voix de Christine Reymond et Jeannette Kossmann.

Les témoignages sont lus par Marine Shwager, Anita Sandana, Evelyne Hoehn et Sarah Piaget.

 

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