Dannah Gresh : Ce n’est jamais agréable de faire face à des difficultés dans la vie, mais, si Dieu les permet, est-ce qu’il aurait peut-être une raison ?
Nancy DeMoss Wolgemuth : L’éducation divine et ses corrections, elles visent à nous rendre plus humbles, à nous pousser dans nos retranchements, à nous aider à prendre conscience qu’on a besoin de lui et de laisser nos cœurs être attirés à lui. Dieu est miséricordieux. Il a de la compassion. Et quand son peuple crie à lui, qu’est-ce qu’il fait ? Il lui envoie sa délivrance.
Dannah : Bienvenue dans Réveille nos cœurs. Avez-vous parfois le sentiment que vous manquez de courage pour pleinement accepter le plan de Dieu ? Aujourd’hui, nous allons entendre un message qui nous aidera à trouver ce courage pour faire la volonté de Dieu. Écoutons le premier épisode de la série « Débora, une femme engagée dans la bataille ».
Nancy : Vous savez, je prie que Dieu mandate des milliers, des milliers de femmes pour vivre vraiment selon son cœur et pour partager avec leur entourage le message qui va suivre.
On pense peut-être que notre petite vie ne peut avoir aucun impact sur le monde qui nous entoure ou sur notre pays et que devenir une personne selon le cœur de Dieu ça ne change rien, ou en tout cas pas grand-chose.
J’aimerais vous lire une petite citation d’un pasteur et écrivain britannique du 19e siècle. Il s’agit de John Angell James. Vous allez voir que ce qu’il dit est très intéressant :
« Chaque femme, qu’elle soit riche ou pauvre, mariée ou célibataire, possède un réseau d’influence (donc il parle de vous. Vous avez un cercle d’influence.) Chaque femme possède un réseau d’influence dans lequel elle œuvre soit pour le bien soit pour le mal selon la nature de son caractère. Chaque femme contribue à l’élévation ou à la dégradation nationale dans la mesure de ses moyens, par sa vertu ou son vice, sa folie ou sa sagesse, sa frivolité ou son sérieux. »
Alors, chacun, chacune d’entre nous peut influencer son pays. Soit on contribue à en faire un pays meilleur, un monde meilleur, soit on le tire vers le bas. Il n’y a pas de neutralité possible, ça dépend de notre caractère et de la façon dont on est perçu dans nos cercles d’influence.
Et John Angell James continue ainsi :
« La société peut être assurée de posséder de solides fondements lorsqu’une femme remplit sa mission. Son cœur généreux saura encourager les autres, elle saura reconstruire les ruines et restaurer la prospérité et la joie. C’est là, l’influence qu’ont toutes les femmes. »
Alors je vous encourage à prendre votre Bible et chercher dans l’Ancien Testament le livre des Juges, au chapitre 4. On va lire ensemble une histoire que Dieu va certainement utiliser pour vous pousser à aller de l’avant dans votre vie.
Ce récit se déroule aux alentours de 1200 av. J.-C. Il met en scène une femme qui a accompli son devoir. Dieu a utilisé cette femme au cœur noble pour mobiliser sa communauté, pour relever les ruines et ramener la prospérité et la joie. C’est l’histoire de Débora, une femme valeureuse, une femme qui a eu une forte influence avec une touche typiquement féminine pour encourager les hommes de son entourage à marcher par la foi en Dieu et à prendre leurs responsabilités dans leur rôle de dirigeants.
Débora ce n’était pas le genre de femme ramollie ou trouillarde. Parfois, on croit à tort que pour être une véritable femme de Dieu, il faut avoir un petit côté faible, tout timide. Non, non, c’était une femme vaillante. Elle était courageuse tout en étant à la fois humble et féminine. C’est un équilibre subtil, un mélange précis et c’est seul l’Esprit de Dieu qui peut le concocter avec succès dans nos existences. Et c’était sans aucun doute le cas de Débora.
C’est donc au chapitre 4 qu’on trouve l’histoire de Débora qui a joué un rôle clé pour délivrer Israël de l’oppression d’un régime cananéen tyrannique. Au chapitre 5, il y a un hymne de victoire, un chant de délivrance qu’elle a très probablement écrit. On va surtout se pencher sur le chapitre 4, mais de temps en temps, je prendrai le chapitre 5, parce qu’on y trouve des petits détails qui sont seulement rapportés là.
Les trois premiers versets du chapitre 4 plantent le décor du récit. Ils décrivent un cycle qui se répète au moins sept fois dans tout le livre des Juges. Ce cycle on peut le résumer en quatre mots. Et pour vous aider à vous en souvenir, c’est facile, ils commencent tous par la lettre D. Ces cycles se trouvent dans le livre des Juges, mais aussi très probablement dans votre propre vie parce que c’est une illustration des chemins que Dieu emprunte avec nous.
On va commencer par le D de Désobéissance. Le peuple de Dieu désobéit. Ensuite vient le D de la Discipline. Dieu discipline ses enfants. Puis, lorsque la main de Dieu discipline son peuple, celui-ci arrive à un point de Désespoir. Et lorsque ce désespoir devient trop pesant, alors le peuple crie à Dieu qui lui envoie la Délivrance. Voilà nos quatre D.
On va voir d’abord la désobéissance au chapitre 4, au premier verset. C’est le début de ce cycle :
« Les Israélites firent encore ce qui déplaît à l’Éternel, après la mort d’Ehud. »
Alors Ehud c’était un des juges à cette époque. « Les Israélites firent encore… » C’était donc un schéma, une situation qui se répétait encore et encore dans leur vie. Pourtant, ce n’était pas des gens païens. C’était des gens qui formaient le peuple de l’Alliance choisis par Dieu. Et voilà qu’ils faisaient ouvertement le mal devant Dieu.
Aujourd’hui, on a tendance à se concentrer sur les péchés des non-croyants et sur toutes les mauvaises choses de la culture de notre société, mais Dieu s’intéresse à la pureté et à l’éducation de son peuple, de nous, ses enfants.
Alors qu’est-ce qu’il a fait de si mauvais le peuple de Dieu ? On va le découvrir dans le chapitre 2. Il y a une description de tout ce qui est arrivé aux enfants d’Israël.
« Ils abandonnèrent l’Éternel, le Dieu de leurs ancêtres, celui qui les avait fait sortir d’Égypte » (verset 12). Dieu les avait secourus, ses enfants. Il les avait rachetés, mais ils l’avaient abandonné. Leur Sauveur, leur Rédempteur, leur Seigneur, leur Père, leur Amour, leur amoureux, ils l’avaient abandonné. Et pire même, ils s’étaient tournés vers d’autres dieux, vers d’autres amoureux, autrement dit vers les idoles des peuples qui les entouraient. Ils s’étaient prosternés devant eux, et c’est ce qui avait provoqué la colère de l’Éternel. C’était une période d’apostasie pour le peuple d’Israël. C’est-à-dire qu’ils ont abandonné la foi. Une époque de terrible déclin moral.
Quel est le salaire de la désobéissance ? C’est la correction. C’est la discipline de Dieu. Dieu discipline ses enfants et c’est ce qu’on voit au chapitre 4, au verset 2 :
« L’Éternel les vendit alors à Jabin, le roi de Canaan, qui régnait à Hatsor. »
Jabin était un roi puissant et Hatsor était une ville de la région du nord d’Israël. Elle se trouvait à environ 15 km au nord de la mer de Galilée. C’est important parce qu’on va voir que la géographie joue un rôle crucial dans cette histoire.
« Le chef de son armée était Sisera et habitait à Harosheth-Goïm » (suite du verset 2), un village également au nord d’Israël. Je reviens un instant à la première partie du verset 3. Regardez la dernière partie. « Jabin avait 900 chars de fer et opprimait le peuple avec violence depuis 20 ans. »
Qui a livré le peuple de Dieu à ses ennemis ? Qui est-ce qui les a vendus ? C’est Dieu. C’est Dieu qui châtiait son peuple. Il utilisait des circonstances externes et des peuples païens comme outils, comme moyens, pour discipliner ses enfants.
C’est une nation, le peuple de Dieu, qui a été abandonnée à l’idolâtrie et la correction divine. Ils se trouvent opprimés par les Cananéens. Vous comprenez, on ne peut pas voir Dieu certes, mais on peut voir comment il éduque son peuple. Et quelquefois on voit seulement le côté humain, sans percevoir que ce sont en fait les gens ou les circonstances qui sont les instruments que Dieu utilise pour nous corriger quand il veut nous amener vers la repentance. On voit que :
- Les Israélites sont dépassés, terrassés.
- Ils sont évidemment bien moins nombreux que leurs ennemis.
- Ils sont vulnérables.
- Ils n’ont pas d’armes.
- Ils ont peur.
- Les valeurs morales sont quasi inexistantes.
- Les gens sont découragés.
- Il n’y a que peur, chaos et terreur dans tout le pays.
- Et comme on va le voir très bientôt, et c’est un autre signe de la correction divine, il manque cruellement d’hommes pour prendre en main la situation.
On voit que la désobéissance amène la discipline, et où est-ce que tout cela mène ? Au désespoir. Regardez la partie du verset 3 qu’on a sautée, la première partie de ce verset. « Alors les Israélites crièrent à l’Éternel. »
La période de discipline, de correction est souvent longue et intense pour attirer l’attention du peuple de Dieu. Est-ce que vous vous souvenez combien de temps ça fait ? Vingt ans ! Alors on se dit « mais comment est-ce que ces gens ont pu être aussi idiots ? Comment ça se fait qu’ils n’ont pas compris ? Vingt ans !? Quand même… »
Mais nous ? Combien de temps est-ce qu’il nous a fallu ? Combien de temps il nous faut ? Combien de temps il me faut ? Une fois qu’on se trouve dans une situation de désespoir, c’est là qu’on va crier au Seigneur dans l’humilité et dans la repentance. Est-ce que ce n’est pas une preuve de la patience et de la miséricorde de Dieu pendant toutes ces années d’attente ? Lui, il continuait d’exercer une pression, mais son but c’était de ramener son peuple au cœur de l’obéissance et de l’humilité.
Vous voyez, l’éducation divine et ses corrections, elles visent à nous rendre plus humbles, à nous faire passer davantage de temps à genoux, à nous pousser dans nos retranchements, à nous aider à prendre conscience qu’on a besoin de lui et de laisser nos cœurs être attirés à lui. Dieu est miséricordieux. Il a de la compassion. Et quand son peuple crie à lui, qu’est-ce qu’il fait ? Il lui envoie sa délivrance.
On va prendre le verset 4, du chapitre 4 :
« À cette époque, Débora, une prophétesse mariée à un certain Lappidoth, était juge en Israël. Elle siégeait sous le palmier de Débora, entre Rama et Béthel, dans la région montagneuse d’Ephraïm, et les Israélites montaient vers elle pour être jugés. »
Débora, c’était une femme qui servait fidèlement le Seigneur. Elle servait sa famille et son peuple. Elle utilisait les dons que Dieu lui avait accordés pour répondre à sa vocation. Ce n’était pas une femme égoïste, elle vivait pour les autres. Elle n’était pas constamment à la recherche de nouvelles missions, de nouvelles opportunités pour son ministère. Elle accomplissait fidèlement ce à quoi Dieu l’avait appelée.
Et on apprend trois choses sur Débora dans ce texte. Je ne vais pas vraiment faire une étude approfondie, on va juste en effleurer la surface. J’aimerais tant que vous puissiez saisir l’essence, la substance de cette histoire.
Tout d’abord, on voit que Débora était prophétesse. Sans rentrer dans les détails du rôle de prophète dans l’Ancien et dans le Nouveau Testament, on sait qu’elle enseignait la Parole de Dieu. Elle donnait des avertissements et des encouragements en se basant sur les Paroles données par Dieu.
Ensuite, on voit qu’elle était mariée. Et je crois que ce n’est pas pour rien que la Bible nous le précise. Elle était impliquée dans son rôle d’épouse. Elle pouvait servir Dieu sans négliger son foyer qui était la base de ses relations humaines.
Et ensuite, on voit qu’elle était juge. À cette époque, les juges c’étaient des personnes mises en place par Dieu pour sauver son peuple des ennemis. Débora était le quatrième juge en Israël. Vous remarquerez qu’elle ne s’est pas autoproclamée à ce poste. Ce n’est pas non plus une vocation. On peut imaginer qu’à neuf ans, elle ne disait pas à tout son entourage : « Quand je serai grande, je veux devenir juge. »
C’est Dieu qui l’a appelée justement pour cette époque particulière. Et le peuple venait la trouver pour régler les différends, pour donner des conseils de sagesse, parce que cette femme connaissait bien Dieu et sa Parole. Elle savait écouter sa voix.
Débora vivait dans une de ces petites villes dont on a parlé. Peut-être que vous les connaissez, peut-être pas, mais pour la suite de l’histoire, c’est bien de savoir qu’elle habitait dans le sud d’Israël proche de Jérusalem. Elle se trouvait donc assez loin des forteresses cananéennes du nord, mais elle était bien informée de ce qui se passait. Et même si l’oppresseur n’était pas encore arrivé dans sa région, elle savait bien ce qui se préparait. Elle était prête et disponible pour répondre à l’appel de Dieu et à agir. Elle se sentait concernée.
« Elle a envoyé chercher Barak, fils d’Abinoam, de Kédesh-Nephthali (donc c’était tout au nord d’Israël) et lui a dit : « L’Éternel, le Dieu d’Israël, t’a donné l’ordre suivant : ‘Vas-y, prends la direction du mont Thabor en emmenant 10 000 hommes des tribus de Nephthali et de Zabulon (les tribus du nord). J’attirerai vers toi, au torrent du Kison, Sisera, le chef de l’armée de Jabin, avec ses chars et ses troupes, et je le livrerai entre tes mains. » (Versets 6-7).
Débora a donc reçu un message du Seigneur et elle a envoyé chercher Barak pour lui dire de rassembler 10 000 hommes parmi les tribus les plus touchées par les conflits et elle leur a donné rendez-vous au mont Thabor. Cette montagne était située de façon idéale à la frontière entre les tribus de Nephtali, de Zabulon et de Issacar. C’était un lieu sûr à partir duquel ils pouvaient attaquer les forces cananéennes et les chars dans la vallée.
Dieu avait promis à Débora qu’il livrerait les forces cananéennes et le chef de l’armée Sisera entre les mains de Barak. Voilà une femme qui fait confiance à Dieu. Elle croit qu’il est souverain, qu’il est tout puissant et elle croit que le peuple va remporter la victoire.
Encore une fois, on voit que c’est une femme sage. Elle est à l’écoute de la Parole de Dieu. Elle ne met pas en avant ses propres idées. Elle ne parle pas de son propre chef. Nous, les femmes, c’est vrai qu’on tombe souvent dans ce travers. C’est vrai que ça peut paraitre un peu cliché mais souvent on a tendance à trop parler et les gens sont parfois fatigués de nous entendre donner notre opinion. Vous savez quoi ? Mon opinion ne compte pas plus que la vôtre ou que celle de n’importe qui, mais quand, vous et moi, on devient des femmes de Dieu, des femmes ancrées dans sa Parole, des femmes qui connaissent les promesses de la Bible, qui y croient, qui les vivent vraiment et qui les partagent avec leur entourage, alors c’est ça qui va vraiment faire une différence et qui va positivement influencer les autres.
Quand Débora a donné ses ordres, c’étaient les paroles qu’elle avait reçues de la part de l’Éternel. Voilà un encouragement pour nous au quotidien, un encouragement à être attentive à ne pas simplement imposer nos opinions aux autres. Si on est à un poste de responsabilité dans l’église par exemple, alors prenons garde quand on dit des choses comme : « Là il nous faut du changement. » Ou encore par exemple : « Vous devez absolument lire ce livre. » Ayons du tact et abordons toute chose dans la prière. On est appelées à écouter l’Éternel et à compter sur lui, à lui demander le bon timing, les bons mots et la clarté d’esprit pour prendre la bonne décision, pour savoir comment gérer telle ou telle situation.
Débora dit à Barak : « L’Éternel, le Dieu d’Israël, t’a donné l’ordre suivant. » Vous comprenez, cette femme avait confiance dans la Parole de Dieu. Les gens allaient la consulter pour obtenir des réponses.
Est-ce que les gens viennent vous trouver quand ils rencontrent des difficultés dans leur mariage par exemple ? Et là je m’adresse aux femmes les plus âgées, est-ce que les gens viennent vous trouver pour vous demander des conseils ou des paroles de sagesse ? Vous allez me dire : « je ne suis pas psychologue, je ne suis pas coach ».
Mais pas besoin d’être psychologue ou coach. Il suffit de bien connaître Jésus, notre Merveilleux Conseiller. Et votre entourage doit savoir que vous l’écoutez, que vous avez une bonne connaissance de sa Parole. Ces gens savent que vous saurez leur donner de bons conseils. Ils pourraient facilement se connecter sur internet pour avoir le point de vue de telle ou telle personne, mais est-ce qu’ils savent qu’ils peuvent venir vers vous pour recevoir des conseils sages, des conseils bibliques, un point de vue divin en quelque sorte.
On passe maintenant au verset 8.
« Barak dit à Débora : « Si tu viens avec moi, je partirai. Mais si tu ne viens pas avec moi, je ne partirai pas. » Elle répondit : « J’irai donc avec toi, mais tu n’auras aucune gloire sur la voie où tu t’engages, car c’est entre les mains d’une femme que l’Éternel livrera Sisera. »
L’Écriture ne nous est pas dit pourquoi Barak insiste pour que Débora l’accompagne. Peut-être qu’il veut avoir l’assurance de la présence divine, parce qu’il sait que Dieu est avec cette femme. Mais ce qu’on sait en revanche, c’est pourquoi Débora a accepté de partir avec lui. Cependant, elle a dit à Barak qu’humainement parlant, la victoire n’allait pas lui revenir à lui, mais qu’elle serait accordée à une femme.
Et quand on connaît le reste de l’histoire, on sait qu’elle ne parlait pas d’elle-même, mais qu’il s’agissait d’une prophétie concernant le rôle qu’une autre femme allait jouer plus tard, une femme nommée Jaël.
On continue au verset 9 : « Débora se leva. » J’aime beaucoup cette formulation parce qu’en ce qui me concerne, trop souvent, moi j’ai peur de me lancer dans la bataille. Je suis très bien dans ma zone de confort et je n’ai pas franchement envie de m’engager dans le combat. Et je suis émerveillée de voir que Débora s’est levée quand elle a appris ce que Dieu voulait qu’elle fasse. Elle n’a pas hésité à laisser son confort derrière elle.
On lit la suite au versets 9 et 10 :
« Elle se rendit avec Barak à Kédesh. Barak convoqua les tribus de Zabulon et Nephthali à Kédesh ; 10 000 hommes marchèrent à sa suite et Débora partit avec lui. »
Elle savait qu’elle allait au-devant d’une situation dangereuse. Elle habitait très loin de la zone de combat. Elle aurait pu rester en arrière, elle aurait pu se mettre de côté, sans s’impliquer, mais elle savait que son devoir était d’y aller, parce que Dieu l’avait appelée. Le cœur de Débora était attaché à Dieu ainsi qu’à son peuple.
On voit dans cette histoire que Dieu utilise des instruments humains pour accomplir ses plans, mais qu’il ne se sert pas toujours des personnes auxquelles on s’attendrait. Dans ce cas, en tout cas pour l’époque, Dieu a choisi d’utiliser des moyens non conventionnels pour vaincre l’ennemi et délivrer son peuple.
Tout d’abord, pour son plan de bataille il a utilisé deux femmes-clés : Jaël et Débora. C’est inattendu. On n’aurait certainement pas écrit un scénario comme ça et pour sûr, ce n’est pas comme ça qu’on aurait rapporté ce récit à l’époque.
Et finalement comme on peut le voir dans ce verset, il utilise 10 000 fantassins. Vous allez dire, mais en quoi est-ce que c’est tellement spécial ça ? Mais rappelez-vous comment les Cananéens étaient armés : ils avaient 900 chars de fer. Et pour ces temps anciens, c’était des armes de destruction massive. C’était un peu comme les blindés d’aujourd’hui. C’étaient avec ces chars qu’on opprimait les Israélites depuis vingt ans. Est-ce que ce n’était pas un peu fou d’envoyer des soldats à pied, des fantassins pour marcher contre eux ?
Pourquoi Dieu est-ce que Dieu fait des choses comme ça ? C’est pour que la gloire lui revienne à lui seul et qu’on ne se glorifie pas dans des moyens matériels, du genre : « On a un grand général qui a mené la bataille et on a eu beaucoup d’armes très performantes. » Ce n’est pas du tout ce qu’on voit dans cette histoire. Cette histoire nous rappelle que Dieu est le seul Conquérant. Ce n’est que lui qui peut obtenir la victoire. Et c’est lui qui choisit d’utiliser toutes les humbles personnes qui l’acceptent et qui le servent parce qu’elles l’aiment.
Dannah : Êtes-vous prêt ? Êtes-vous prête à être un instrument dans les mains de Dieu pour accomplir ses plans ? Nous vous invitons chacun, chacune de vous à vous engager courageusement dans la bataille.
La prochaine fois, nous entendrons la suite de cette histoire de Débora et du rôle qu’elle a joué dans une période très importante pour son peuple. Si vous n’étiez pas retenu par la peur, que feriez-vous pour l’avancée du Royaume de Dieu ? Apprendre à dire non à la peur et mettre votre confiance dans la Parole de Dieu, voilà ce qu’on entendra dans le prochain podcast de la série « Débora une femme engagée dans la bataille ».
Et moi je me réjouis de vous retrouver tout bientôt avec Réveille Nos Cœurs.
Tous les extraits de la Bible sont tirés de la version Segond 21 (sauf spécifié dans le texte). © 2007 Société Biblique de Genève
Réveille nos cœurs est le ministère francophone de Revive Our Hearts, initiative de Life Action Ministries avec Nancy DeMoss Wolgemuth.
Avec les voix de Christine Reymond et Jeannette Kossmann.
Quelle que soit la saison de votre vie, Réveille nos cœurs vous encourage à trouver la liberté, la plénitude et à porter du fruit en Christ.
Pour des raisons de confort de langage et de lecture, ces transcriptions peuvent présenter des différences mineures entre ce qui est écrit et ce qui est parlé.