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Épisode 7 – L’obéissance, le baromètre de l’amour

Dannah : Parfois, une simple question déclenche une profonde réflexion.

Nancy : Est-ce que votre obéissance est complète ? Ou alors est-ce que vous vous contentez d’obéir « presque » complètement ? Est-ce que vous obéissez pleinement à tout ce que vous savez que Dieu veut que vous fassiez ? Est-ce que vous prenez plaisir à lui obéir ?

Dannah : Voici le podcast Réveille Nos Cœurs. Dans cette série de podcast intitulée « Retrouver Dieu : la joie d’une foi renouvelée » nous avons abordé des sujets tels que la sainteté, l’humilité et l’honnêteté.

Aujourd’hui, nous parlerons d’obéissance.

Nancy : Ce matin, alors que je me préparais pour cet enregistrement, j’ai reçu un message qui a été comme un coup de poignard dans mon ventre. Et ça m’a rappelé l’importance des sujets dont on parle dans notre série Retrouver Dieu.

Ce message m’informait qu’il y avait une nouvelle qui circulait sur les réseaux sociaux. Une personnalité du christianisme qui avait été source d’inspiration pour beaucoup d’entre nous, quelqu’un qui nous avait aussi enseigné, était au bord du divorce. Et je me suis dit : « Ô Seigneur, on a besoin, j’ai besoin de tes vérités chaque jour de ma vie. » Chaque jour !

Oui, c’est vrai, l’ennemi rode partout, dans nos tentations, dans nos circonstances particulières, dans les crises qui sont les nôtres. Alors combien c’est important de rechercher Dieu de façon proactive, de façon intentionnelle, pour apprendre l’humilité, l’honnêteté, la repentance, apprendre à vivre la grâce et la sainteté, toutes ces vérités fondamentales qui nous font vivre et avancer sur le chemin de la foi. Et j’espère que ces mots-là, que je viens de prononcer, ont trouvé une toute nouvelle signification pour vous, vous qui nous suivez dans toute cette série Retrouver Dieu.

Alors aujourd’hui on va aborder un nouveau thème important pour pouvoir retrouver Dieu. Et peut-être que vous trouverez que ce n’est pas un thème très intéressant, que ce n’est pas le sujet le plus important de cette série, mais je crois que c’est fondamental de comprendre ce principe. C’est quelque chose qui va nous protéger contre les assauts de l’ennemi. C’est un principe qui nous protège dans les domaines où, sans ça, on serait vulnérable. Aujourd’hui on va parler d’obéissance.

Alors j’entends déjà certains d’entre vous soupirer. Ce n’est pas un concept, c’est vrai, qui nous attire très naturellement, l’obéissance. Qui aime obéir, dites-moi ? Je crois que personne ne vient au monde avec le désir d’obéir, n’est-ce pas ? C’est ce que peut constater chaque parent qui élève des enfants ! Et pourtant l’obéissance est l’une des leçons les plus basiques de la vie, pour les enfants comme pour les adultes. Et c’est fondamental dans notre relation avec Jésus.

Et voici la bonne nouvelle : c’est un chemin qui mène vers d’incroyables bénédictions et qui nous mène vers l’épanouissement.

Donc, peut-être que vous vous dites : « Je n’ai pas envie qu’on me dise que je dois obéir ! » Qui veut se faire dire qu’il faut obéir ? Et pourtant si on nous disait que l’obéissance est une clé pour recevoir dans nos vies de grandes bénédictions venant de Dieu, alors, très certainement on serait intéressé à en savoir plus.

Alors, pour commencer, j’aimerais rappeler que Dieu est le créateur souverain et le Seigneur de l’univers. Ça veut dire qu’Il a le droit de nous dire quoi faire. C’est lui qui est Dieu, ce n’est pas nous.

On voit dans les Écritures que la nature et les anges lui obéissent. Et même les mauvais esprits obéissent à ses ordres. Dieu exerce une autorité absolue sur les cieux, sur la terre et sur la création.

Et pourtant, les humains ont la possibilité de lui désobéir. Vous imaginez ça ? Ce n’est pas le comble que ceux qui connaissent Dieu, qui font l’expérience de sa présence dans leur vie, peuvent également choisir de lui désobéir ?

Bien-sûr, Dieu aurait pu nous forcer à lui obéir mais il nous donne la liberté de choisir de le faire. Il aimerait que notre obéissance soit volontaire. Qu’elle vienne d’un sentiment d’amour et pas d’une obligation. Dieu veut une relation avec son peuple, et l’obéissance est un merveilleux élément clé de cette relation.

Mais, comme pour d’autres thèmes que nous avons abordés dans notre série (l’humilité, la repentance, la sainteté…) tout ce concept de l’obéissance peut paraître froid, dur, restrictif. On se sent obligé, forcé. Mais quand on étudie les Écritures, on découvre que l’obéissance est évoquée dans un contexte d’amour et de bienveillance. Les commandements de Dieu ne sont pas pénibles. Ils sont un reflet de son caractère et leur but c’est toujours notre bien !

Écoutez ce verset de Deutéronome 4 : 40 :

40 « Respecte ses prescriptions et ses commandements, que je te donne aujourd’hui, afin d’être heureux, toi et tes enfants après toi, et de vivre longtemps sur le territoire que l’Eternel, ton Dieu, te donne en propriété perpétuelle. »

Mais, c’est incroyable, cette promesse ! Comment être heureux, nos enfants et nous ? En observant ses lois et ses commandements de Dieu.

« Pour que tu sois heureux » ça c’est une phrase qui revient huit fois dans le livre du Deutéronome, le livre des commandements, le livre des lois, le livre qui répète les lois et les commandements pour qu’ils ne soient pas oubliés. Et quand Dieu rappelle au peuple l’importance de l’obéissance, Il répète que c’est « afin qu’ils soient heureux ».

On va prendre un instant pour réfléchir à ça : « Quand Dieu m’indique une direction, quand il me donne un commandement, c’est pour que tout se passe bien pour moi, c’est pour mon bien. »

Donc, vous voyez l’obéissance ouvre les portes au bien-être, à la joie, à la protection de Dieu qui veut le meilleur pour nous. Et l’appel à l’obéissance, c’est une invitation à prendre part à la bénédiction. C’est quelque chose qui revient tout au long des Écritures.

Deutéronome 11 : 26 à 28a :

26 « Regarde ! Je mets aujourd’hui devant vous la bénédiction et la malédiction : 27 la bénédiction si vous obéissez aux commandements de l’Eternel, votre Dieu, que je vous prescris aujourd’hui ; 28 la malédiction si vous n’obéissez pas aux commandements de l’Eternel »

Il y a une bénédiction qui nous est promise. C’est pour nous rendre heureux. C’est le chemin de l’épanouissement, de l’intimité avec Dieu. Et on voit dans les Écritures que quand le peuple de Dieu entend ces promesses il répond : « Oh oui, nous obéirons. »

C’est ce qu’on lit dans Exode 24 : 7 :

« Il (Moïse) prit le livre de l’alliance et le lut en présence du peuple. Ils dirent : Nous ferons tout ce que l’Eternel a dit, nous y obéirons. » 

Quel prédicateur n’aimerait pas avoir une telle réaction à ses prédications ?

À tout ce que Dieu a dit dans sa Parole… nous l’avons entendu et nous allons y obéir… ! Donc la réaction c’est : « Yes ! Oui ! »

Le problème, c’est que le peuple de Dieu n’avait pas les forces pour obéir. Ils n’y sont pas arrivés. On peut lire dans Exode 32 que juste quelques jours après cette promesse vient l’incident de la statue du veau d’or où le peuple brise tous les dix commandements qu’ils viennent juste de recevoir. Ils avaient reçu ces dix commandements et ils avaient dit : « tout ce que tu as dit nous le ferons » et à peine quelques jours après, ils les fracassent tous d’un seul coup.

Et quand on voit ça, on se dit que c’est très décourageant ! Mais on doit se rappeler que Jésus est le seul être humain qui durant toute sa vie, a toujours obéi à son Père céleste. Et parce que Jésus vit en nous, on a nous aussi la force d’obéir à Dieu. Selon Romain 8 : 8 « ceux qui sont animés par leur nature propre ne peuvent pas plaire à Dieu. »  Il y a une autre version qui dit : « ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu. » (LSG). Ils ne peuvent pas obéir à Dieu.

On peut bien-sûr faire de bonnes actions ou se comporter de manière juste. Mais on ne peut pas être véritablement obéissant à Dieu si on n’a pas la source de la force qui est la vie d’obéissance du Christ en nous. Cette source nous donne la possibilité, le désir et le pouvoir d’obéir à Dieu.

Mais justement, c’est quoi l’obéissance ? L’obéissance, c’est recevoir des directions et les suivre.

On ne peut pas attendre d’un enfant qu’il obéisse si on ne lui a pas donné des instructions claires. Et Dieu donne des instructions claires, c’est pour ça que c’est important de connaître sa Parole et de savoir ce qu’il attend de nous.

Et c’est très intéressant de voir que le mot hébreu traduit pas « obéir » est très souvent dans l’Ancien Testament un mot qui veut aussi dire « entendre ». Obéir, c’est entendre. Entendre signifie obéir. D’ailleurs on retrouve souvent ces formulations dans l’Ancien Testament. « Écoutez ma voix, écoutez la Parole de l’Eternel ». Obéir veut dire « entendre et agir ». Ce n’est pas que entendre avec nos oreilles physiques. Ce n’est pas passif. Ça veut dire entendre et agir en conséquence, ça veut dire faire. C’est ça l’obéissance.

Voilà ce qu’on peut lire dans le Nouveau Testament, dans la lettre de Jacques au chapitre 1 : « Mettez en pratique la parole et ne vous contentez pas de l’écouter. …Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté… » (22a, 25a)

On croit parfois que la loi est restrictive. Mais Jacques la qualifie de loi de liberté. Quelque chose qui libère.

« Mais celui qui a plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui a persévéré, celui qui n’a pas oublié ce qu’il a entendu mais qui se met au travail, celui-là sera heureux dans son activité. » 

Vous voyez, l‘obéissance apporte la bénédiction.

L’obéissance doit être complète, absolue. On trouve une belle illustration de ça dans Matthieu 8 : 9, quand un officier romain vient rencontrer Jésus. Ils discutent ensemble et il lui demande de venir guérir son serviteur. Et cet homme dit à Jésus : « Parce que, moi qui suis soumis à des supérieurs, j’ai des soldats sous mes ordres ; et je dis à l’un : Va ! Et il va ; à l’autre : Viens ! Et il vient ; et à mon serviteur : Fais cela ! Et il le fait. » (LSG)

C’est une belle image de l’obéissance. Tout ce que Dieu dit, nous le faisons, entièrement, complètement, absolument.

Au chapitre 2, verset 10, Jacques le dit ainsi : 10 « De fait, la personne qui obéit à toute la loi mais qui pèche contre un seul commandement est en faute vis-à-vis de l’ensemble. »  Une obéissance complète.

Je peux m’imaginer Ève dans le jardin d’Éden, qui voulait obéir à Dieu… globalement. Elle avait reçu une seule restriction et on peut s’imaginer qu’elle s’est posé la question « Mais c’est où, le problème ? Juste une petite bouchée, un petit morceau de fruit ? Qu’est-ce que ça peut bien faire ? En quoi ça dérangerait-il quelqu’un d’autre ? Dieu est juste légaliste dans sa demande. » Légaliste, c’est un qualificatif qu’on utilise souvent quand il y a des désaccords avec la Parole de Dieu. Mais on voit que les plus petites choses ont un impact. Il y a eu des conséquences pour Ève, et puis il y en a pour nous.

Juste avant de quitter la terre, Jésus a dit à ses disciples : « Allez, faites de toutes les nations mes disciples. » Et que faire avec ces nouveaux disciples ?  « Enseignez-leur à mettre en pratique tout ce que je vous ai prescrit. » (Mat 28.19-20, LSG) Obéir à tout ce que Jésus a enseigné.

Donc l’obéissance est complète. Elle est absolue sur toute la ligne. Mais l’obéissance, c’est aussi l’attitude du cœur, d’un cœur qui est impliqué dans l’obéissance, un cœur entier qui a le désir, et qui est heureux d’obéir à Dieu.

J’aime tant ce verset où David dit dans le Psaume 40 : « Ce que je désire, mon Dieu, c’est faire ta volonté. Je veux suivre ta loi. »

Est-ce que vous pouvez vous imaginer dire : « J’aime obéir à Dieu ! J’aime suivre sa Parole, même si ça ne me vient pas naturellement. Même quand c’est difficile, j’ai du plaisir à suivre ta volonté ! » ?

Et on sait grâce au Nouveau Testament, dans la lettre aux Hébreux 10 :7 que ce verset décrit également Jésus, le descendant de David. C’est une prophétie, une prédiction sur la venue du messie, qui décrit comment il quitterait la gloire pour venir sur cette terre dévastée, déchue, et pour prendre plaisir à faire la volonté de Dieu, même si ça devait le mener à la croix, à la mort. Jésus a pris plaisir à faire la volonté de son Père.

Est-ce que votre obéissance est complète ? Ou alors est-ce que vous vous contentez d’obéir « presque » complètement ? Est-ce que vous obéissez pleinement à tout ce que vous savez que Dieu veut que vous fassiez ? Est-ce que vous prenez plaisir à lui obéir ?

Bien-sûr, ça ne vient pas naturellement. Ce n’est pas dans notre nature de nous plier, ça je peux vous le dire. Ce n’est pas inné pour nous. Celles et ceux qui sont animés par leur nature propre font les choses que leur nature leur dicte. C’est un combat intérieur. Mais si Jésus vit en nous, son Esprit est en nous et on a plaisir à faire la volonté de Dieu et à vouloir lui obéir.

Un style de vie qui est en accord avec Dieu et avec sa Parole démontre deux choses importantes dont j’aimerais parler rapidement.

Premièrement, une vie d’obéissance à Dieu est la preuve d’un salut authentique. C’est la preuve d’une foi vivante.

Dans Matthieu 7, Jésus dit : « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! N’entreront pas tous dans le royaume des cieux… » Le fait d’avoir l’air très religieux, ce n’est pas ça qui fait pas de nous des personnes régénérées, sauvées. Il ne s’agit pas seulement d’avoir une théologie juste. Celui qui rentre dans le royaume « c’est celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. » (v.21, LSG)

Est-ce que ça veut dire que c’est l’obéissance qui nous sauve ? Non, notre obéissance ne nous conduira jamais au salut. Mais, si on croit en Christ, alors la preuve de notre foi c’est l’obéissance à la volonté du Père. C’est l’évidence, c’est la preuve d’un salut authentique.

On lit souvent le sermon sur la montagne dans l’évangile de Matthieu mais il y a un récit parallèle dans l’évangile de Luc au chapitre 6, où Jésus exprime les choses un petit peu différemment. Il dit : « Pourquoi m’appelez-vous « Seigneur, Seigneur » et ne faites-vous pas ce que je vous dis ? » (v.46, LSG) Ça n’a pas de sens ! 

Et il continue en décrivant deux types de personnes, celles qui entendent sa parole et qui la mettent en pratique. Il dit : « Cette personne ressemble à un homme qui, pour construire une maison, (…) a posé les fondations sur le rocher. (…) le torrent s’est jeté contre cette maison sans pouvoir l’ébranler, parce qu’elle était fondée sur le rocher. Ainsi sont ceux qui entendent sa parole et (qui) la mettent en pratique. » (v.48, LSG)

Et puis il parle de ceux qui entendent et n’agissent pas. Ces personnes qui, par exemple, vont à l’église, s’impliquent dans des petits groupes, écoutent les podcasts de Réveille Nos Cœurs, font des études bibliques. Elles entendent la parole mais elles ne la mettent pas en pratique. Et Jésus décrit ces personnes ainsi : « Mais celui qui entend et ne met pas en pratique est semblable à un homme qui a construit une maison sur la terre, sans fondations. Le torrent s’est jeté contre elle et aussitôt elle s’est écroulée ; la ruine de cette maison a été grande. » (v.49, voir Luc 6.46-49)

Le fait d’obéir à la parole de Dieu a un lien direct avec notre destinée éternelle. Peut-être qu’il y a parmi vous qui écoutez aujourd’hui, des personnes qui ne connaissent pas encore Jésus, qui n’ont pas mis leur confiance en lui. Elles peuvent même avoir l’apparence de « bons chrétiens » ou de « bonnes chrétiennes », elles peuvent faire plein de bonnes choses, elles peuvent suivre toutes les traditions, mais elles n’ont pas Christ en elles. Et une des évidences, c’est que leur cœur n’obéit pas à la Parole de Dieu.

La première lettre de Jean au chapitre 2 dit : « Si nous gardons ses commandements, par là nous savons que nous l’avons connu. » (Versets 3 et 4, LSG)

Alors, comment savoir si vous connaissez Jésus ? Est-ce que vous vous demandez si vous êtes enfant de Dieu ? L’apôtre Jean nous donne là un indice : nous savons que nous l’avons connu si nous gardons ses commandements. « Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est pas en lui. » (LSG)

En fait, on obéit tous à quelque chose ou à quelqu’un. La question est de savoir à qui ou à quoi on obéit ! Et on est lié, on appartient à ce à quoi nous obéit, ou à qui on obéit. Et en y réfléchissant ce matin, en me préparant, un autre verset m’est venu à l’esprit. Un verset qu’on trouve dans Romains 6 : 16 + 17 :

16 « Ne savez-vous pas que si vous vous livrez à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes les esclaves du maître à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance qui conduit à la justice ? 17 Mais que Dieu soit remercié : alors que vous étiez esclaves du péché, vous avez obéi de tout cœur au modèle d’enseignement auquel vous avez été confiés. » (LSG)

On peut résumer les choses ainsi : soit on est esclave du péché, soit on est esclave de la justice. On obéit soit au péché soit à Dieu. Et notre destinée éternelle dépend de ce choix. Une vie remplie d’obéissance à Dieu c’est la preuve que notre foi est vivante.

Une vie d’obéissance montre aussi notre amour pour Jésus. Comment se manifeste notre amour pour lui ? Par notre obéissance ! Parce que l’obéissance découle de notre relation avec Dieu.

C’est souvent décrit dans l’évangile de Jean, surtout dans les derniers moments que Jésus passe avec ses disciples. Il était en train de les préparer pour sa crucifixion et son ascension. Il voulait leur envoyer le Saint-Esprit et dans ce contexte, Il leur parle beaucoup d’obéissance.

Il dit dans Jean 14 :15 : « Si vous m’aimez… » On peut imaginer les disciples répondre « Mais bien sûr, Jésus, qu’on t’aime ! » Et puis effectivement Jésus allait leur manquer terriblement. Donc « si vous m’aimez, » — quelle sera la conséquence de cet amour ? — « respectez mes commandements. » (SG 21)

Notez que dans l’évangile de Jean, tout comme dans sa première lettre, l’amour pour Jésus est en relation avec l’obéissance. Parce qu’on l’aime, on veut le suivre. Si on a cette relation, une relation d’amour avec lui, alors on veut lui obéir.

Est-ce que votre foi est authentique ? Est-ce que vous aimez vraiment Jésus ? Comment vous pouvez le savoir ? Vous trouvez les réponses dans votre obéissance.

Et j’aimerais ajouter quelque chose à propos des commandements de Dieu. Les commandements de Dieu sont toujours liés à ses promesses. On a déjà un petit peu parlé des bénédictions liées à l’obéissance mais en voici encore un autre au premier chapitre d’Esaïe au verset 19 :

Le prophète dit : « Si vous voulez bien écouter, – c’est-à-dire obéir – vous mangerez les meilleurs produits du pays. » C’est une promesse, l’obéissance entraîne la réalisation d’une promesse.

Alors, avoir confiance dans les promesses de Dieu nous conduit à obéir à ses commandements. Quant à la désobéissance, elle sous-entend qu’on ne fait pas confiance à Dieu, qu’on doute qu’il tiendra promesse. Et on peut se poser cette question, quand on a du mal à obéir dans certains domaines de notre vie : « Est-ce que je crois que Dieu tiendra ses promesses envers moi ? » Si vous lui faites confiance, vous allez pouvoir lui obéir.

Il y a beaucoup de commandements dans les Écritures. J’en ai quelques-uns en tête. Mais on va garder à l’esprit qu’on ne peut pas obéir à tous ces commandements par nos propres forces, avec notre propre énergie, mais par la puissance de Christ qui vit en nous. Donc voici quelques commandements qu’on trouve dans le Nouveau Testament seulement :

Dieu nous dit :

  • D’être généreux (Luc 6.38)
  • De partager avec ceux qui sont dans le besoin (Rom12.13)
  • De nous aimer les uns les autres (Jean 13.34-35, 15.12, 17)
  • D’aimer nos ennemis, pas seulement les gens qui nous plaisent, non, mais vraiment d’aimer vos ennemis (Matt 5.44, Luc 6.27)
  • De chercher la réconciliation quand une relation a été brisée (Matt 5.23-24)
  • De fuir l’immoralité sexuelle (1 Cor 6.18), on parlera de cela un peu plus en détails dans un prochain podcast
  • De parler selon la vérité (Eph 4.25, Col 6.18)
  • De ne pas dire du mal des uns et des autres (Jac 4.11, 1 Pr 2.1)
  • De ne pas dire de paroles mauvaises (Eph 4.29, 5.4)
  • De ne pas rouspéter ou critiquer (Phil 2.14, Jac 5.9)

On pourrait s’arrêter sur chacun de ces points et réfléchir un bon moment, n’est-ce-pas ? Rien que le dernier point, moi je devrais le graver sur tous les murs de ma maison, « Ne pas rouspéter, ne pas critiquer » ! Est-ce que vous ne croyez pas que l’atmosphère de nos foyers, de nos bureaux, de nos communautés serait transformée si on mettait ça en pratique ? Nos vies seraient bien différentes si on obéissait à ces commandements spécifiques de Dieu de tout notre cœur !

  • Ne pas rendre le mal pour le mal (Rom 12.17)
  • Soyez bons, compatissants, et prompts à pardonner (Éph 4.32, Col 3.12-13), encore un autre sujet que l’on abordera plus en détails
  • Soyez rempli du Saint-Esprit (Éph 5.18), ce n’est pas juste une option ; on parlera également de ce que ça veut dire de manière pratique dans un autre podcast
  • Obéissez aux autorités (Éph 6.5, Col 3.22, Héb 13.17)

Soit dit en passant, si je suis sous l’autorité de Dieu, et si ma vie est en accord avec ses principes, alors l’idée de se soumettre à l’autorité d’un mari, à l’autorité de responsables spirituels dans nos églises ou d’être soumis aux autorités civiles, ça n’est plus tellement une menace. Ça n’est plus tellement difficile à vivre, une fois qu’on a réalisé que notre allégeance est en premier lieu envers Dieu.

Parce que si je suis sous l’autorité de Dieu, alors je peux également obéir aux autorités qu’il a placées dans ma vie. Parce que je sais qu’elles n’ont pas l’autorité ultime. Et bien que ces autorités fassent des erreurs, Dieu, lui, n’en fait pas. Du coup, je me trouve en lieu sûr, parce que mon refuge est dans mon obéissance à Dieu.

On a également reçu le commandement de ne s’inquiéter de rien. C’est ce qu’on peut lire dans Philippiens 4 (Phil 4.6) Ce n’est pas rien, ne s’inquiéter de rien !

Il y a une de mes sœurs qui avait l’habitude de me le rappeler chaque fois que j’étais anxieuse. Et chaque fois que je partageais mes inquiétudes et que je me demandais que faire, elle me répondait inévitablement : « Rappelle-toi, s’inquiéter, c’est pécher ! » Merci, ma petite sœur, pour le rappel !

La parole de Dieu nous dit : « Ne vous inquiétez de rien. »

« Rien du tout ? Non, rien du tout ! »

Si on fait confiance à Dieu, si on a une relation avec lui, si il vit dans nos cœurs, on n’a aucune raison de s’inquiéter parce qu’on sait qu’il est en contrôle de toutes choses.

On a aussi reçu le commandement de nous réjouir dans le Seigneur en tout temps. (Phil 3.1.1, Thes 5.15) Comment garder ce commandement quand tout vole en éclats autour de nous ?

Il y a certains parmi nous qui font face à des problèmes majeurs en ce moment-même. Et les textes bibliques ne nous disent pas qu’en nous réjouissant, les problèmes vont disparaître, et que les moments difficiles, douloureusement difficiles, vont s’évaporer d’une minute à l’autre.

Mais ces paroles disent que même dans les plus épais des brouillards, vous pouvez relever la tête et vous pouvez vous réjouir. Parce que Dieu règne. Parce qu’il est bon. Il ne fait pas d’erreurs. Il vous aime et il prend soin de vous dans les pires moments de votre existence.

Alors, voilà, on n’a vu qu’une poignée de commandements. Il y en a bien d’autres encore. Et je suis sûre que beaucoup d’entre vous, vous les aviez déjà entendus. Je n’ai rien dit de nouveau. Et je suis sûre que beaucoup peuvent dire : « Je suis d’accord avec ces principes. J’adhère à ce que Dieu dit ».

Mais la question n’est pas : est-ce que nous avons déjà entendu tout ça ou est-ce que nous sommes d’accord ? La question est : Est-ce qu’on obéit ? Est-ce qu’on vit selon ces principes ?

Pour beaucoup d’entre nous on n’a pas besoin de découvrir de nouvelles vérités pour vivre les bénédictions d’un réveil et de l’intimité avec Christ. Il nous suffit simplement de mettre en pratique ce qu’on sait déjà.

Vous savez, en 2012 Bobbie, la première épouse de mon mari, a reçu un diagnostic d’un cancer ovarien de stade 4. Après environ 30 mois de traitement et de combat contre la maladie, le Seigneur l’a finalement reprise à lui. Et trois mois avant son décès, mon mari Robert a tourné une petite vidéo d’elle.

Elle ne savait pas qu’il la filmait. Il a pris la vidéo depuis la fenêtre de leur maison quand Bobbie marchait dans la rue. Elle allait souvent se promener. Elle essayait de rester active. Et puis là donc, elle descendait la rue en chantant. Elle chantait un chant intitulé « Croire et obéir ». Et Robert a pu faire cette courte vidéo de sa bien-aimée en train de marcher, sans réaliser que quelqu’un était en train de la filmer, et elle chantait un chant sur la confiance et sur l’obéissance. « Croire et obéir » Voilà comment elle a voulu vivre sa vie.

Je ne sais pas où l’obéissance va vous mener, mais je sais que vous pouvez faire confiance à Dieu. Et je sais que le seul moyen d’être heureux en Jésus, c’est de lui faire confiance et de lui obéir.

Et j’aimerais vous laisser avec ce passage de l’évangile de Jean, 2 : 5. Ça se passe lors d’une fête de mariage quand Marie, la maman de Jésus dit aux serviteurs qui semblent avoir un problème sans solution : « Faites tout ce que Jésus vous dira. »

Faites-le ! Faites-le !

D’un point de vue humain, les instructions que Jésus a données à ces serviteurs semblaient illogiques, ridicules. Même complètement folles ! Mais Marie a dit avec sagesse : « tout ce qu’il vous dira », faites-le !

Alors, quoi que Jésus vous dise – que ça ait du sens ou non, que ça vous plaise ou non, que vous soyez d’accord ou non, que ça vous réjouisse ou non – quoi qu’il vous dise, faites-le. Faites-le.

Dannah : L’histoire qu’on vient d’entendre nous rappelle que l’obéissance, ce n’est pas seulement suivre des règles. C’est plutôt marcher à l’unisson avec celui qui nous aime !

Et nous venons de voir que rechercher le Seigneur, vivre dans l’obéissance et marcher avec lui, tout ça apporte de la joie.

Si vous souhaitez approfondir ce thème encore davantage, nous vous invitons à explorer le sujet d’obéissance dans le livre « Retrouver Dieu : la joie d’une foi renouvelée » qui est écrit par Nancy DeMoss Wolgemuth et Tim Grissom. Ce livre est édité par La Maison de la Bible et c’est une étude qui explore une variété de sujets, comme par exemple avoir une conscience tranquille, l’honnêteté, la repentance et la plénitude du Saint-Esprit.

On peut dire que ce livre analyse les bases de la foi. Et je pense que c’est important pour chaque croyant de bien connaître les fondements de sa foi. Cette étude est donc un excellent support de réflexion qui peut vous guider sur le chemin d’un réveil personnel. Pour plus de renseignements sur ce livre, consultez notre site internet : www.french.flywheelstaging.com. Et pendant que vous êtes sur notre site, pourquoi ne pas prendre un petit moment et découvrir toutes les autres ressources qui y sont et qui vous aideront à grandir dans votre foi en Christ.

La prochaine fois nous parlerons de la liberté que Christ nous offre. Et je vous invite à explorer ça ensemble. A très vite, avec Réveille Nos Cœurs.

 

ROH Podcast series: Seeking Him – The joy of personal revival

Tous les extraits de la Bible sont tirés de la version Segond 21 (sauf spécifié dans le texte).

Réveille nos cœurs est le ministère francophone de Revive Our Hearts, initiative de Life Action Ministries avec Nancy DeMoss Wolgemuth.

Avec les voix de Christine Reymond et Jeannette Kossmann.

 

Quelle que soit la saison de votre vie, Réveille Nos Cœurs vous encourage à trouver la liberté, la plénitude et à porter du fruit en Christ.

 

Pour des raisons de confort de langage et de lecture, ces transcriptions peuvent présenter des différences mineures entre ce qui est écrit et ce qui est parlé.

 

Segond 21 © 2007 Société Biblique de Genève

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