Leslie Basham : Est-ce que vous savez qu’elle est l’arme la plus redoutable dont une femme peut se servir ?
Nancy Leigh DeMoss : Chez un homme ? Si la force physique peut être une arme impressionnante, la femme, elle, possède une arme tout aussi puissante, voire plus encore. Et cette arme, c’est ce petit organe qu’on appelle la langue et qui est directement relié au cœur.
Leslie : Vous écoutez réveille nos cœurs.
Quel usage faites-vous de l’outil le plus puissant que Dieu vous a donné ? La femme pleine de sagesse utilise ses paroles pour construire et pas pour détruire. C’est un des thèmes que nous allons explorer aujourd’hui dans la suite de cette série. Féminité et discrétion.
Nancy : Nous avons commencé à nous intéresser au portrait d’une femme insensée, irréfléchie, qui nous est dépeinte dans le chapitre 7 du Livre des Proverbes. Aujourd’hui, on va commencer notre lecture au verset 21. Dans les versets précédents, on a vu comment cette femme prend au piège et séduit un jeune homme qui manque de bon sens. Un homme qui n’est pas son mari. D’ailleurs, son mari était absent, il était en déplacement professionnel et elle, elle est sortie à la recherche de ce jeune homme et elle l’a attiré dans ses filets. Le verset 21 nous montre comment finalement, elle arrive à le convaincre de la suivre chez elle.
« Elle l’a attiré à force de persuasion, elle l’a séduit par la flatterie de ses lèvres. Il s’est tout à coup mis à la suivre, pareil au bœuf qui va à la boucherie, au fou qu’on attache pour le corriger, jusqu’à ce qu’une flèche lui transperce le foie. Il était pareil à l’oiseau qui se précipite dans un piège sans savoir que c’est au prix de sa vie. » C’étaient les versets 21 à 23.
Et puis l’auteur s’adresse à ses lecteurs :
« Et maintenant, mes fils, écoutez-moi et soyez attentifs aux paroles de ma bouche… » (verset 24)
Ce qui leur dit, c’est : « Écoutez bien, ce que je vais dire maintenant. C’est très important. »
« Que ton cœur ne se tourne pas vers les voies d’une telle femme ! Ne t’égare pas dans ses sentiers ! En effet, elle a fait beaucoup de victimes. Ils sont nombreux, tous ceux qu’elle a détruits. Sa maison, c’est le chemin du séjour des morts qui descend vers les chambres de la mort. » (versets 25 à 27)
Au verset 21, on retrouve ce qu’on avait noté plus haut, au verset 5 : la femme utilise ses paroles pour attirer ce jeune homme. « Elle l’a attiré à force de persuasion, elle l’a séduit par la flatterie de ses lèvres. » Il y a plusieurs versions de la Bible qui traduisent : « Elle l’a entraîné ». Et une version en anglais dit même : « Elle l’a forcé ».
Alors, une femme qui force un homme… ce n’est pas le schéma qu’on imagine habituellement. On pense plutôt aux hommes qui parfois forcent des femmes, dans le sens physique du terme.
Mais chez un homme, si la force physique peut être une arme impressionnante, la femme, elle, possède une arme tout aussi puissante, voire plus encore. Et cette arme c’est ce petit organe qu’on appelle la langue, et qui est directement relié au cœur.
C’est ce qui se trouve dans le cœur, qui s’exprime par la langue et qui a la capacité de complètement maîtriser un homme
Moi, quand je lis ce verset, je ne peux pas m’empêcher de penser à une autre femme de l’Ancien Testament, une femme qui s’appelait Dalila.
On sait comment elle a séduit le fameux Samson. C’était à force de paroles. Et on retrouve là, dans cette femme dépourvue de sens qui, à force de persuasion, amène cet homme à lui céder. C’est par ses paroles et par son insistance qu’elle prend le contrôle de cet homme et l’amène finalement à céder à toutes ses volontés.
Donc il est écrit à force de persuasion, cette femme multiplie les paroles persuasives. Et pour moi, c’est un point important. Quand on examine nos propres cœurs et qu’on se demande « Seigneur, est- ce qu’il y a dans ma vie, certaines des caractéristiques de cette femme folle. » Parce qu’elle parle beaucoup. Et le Livre des Proverbes nous révèle que là où il y a beaucoup de paroles, le péché n’est pas loin. C’est ce qu’on peut lire dans Proverbes 10, verset 19. « Celui qui parle beaucoup ne manque pas de pécher. »
Et je crois que c’est une bonne chose de demander à Dieu qu’il sonde notre cœur et qu’il nous montre si on fait partie de ces femmes qui parlent trop, qui disent tout ce qu’elles pensent, c’est à dire tout ce qui nous passe par la tête, il faut que ça sorte. Même si c’est des bonnes choses.
Vous savez, en fait, je suis bien placée pour le dire. Un des dangers quand on est chargé d’enseigner la Parole de Dieu, c’est qu’on parle beaucoup. Et quand je me prépare dans la prière avant de prendre la parole, c’est la prière du Psaume 39, verset 15, qui me vient souvent à l’esprit « Que les paroles de ma bouche et la méditation de mon cœur soient agréables devant toi, Éternel ». Et ce que je dis au Seigneur, c’est : « je sais qu’aujourd’hui je vais prononcer beaucoup de parole. Alors garde mes lèvres de péché. » Que mes paroles soient vraies, soient pures. Garde ma bouche. Et c’est en gardant notre cœur que nous pouvons garder notre bouche.
Donc voilà cette femme qui, à force de paroles persuasives, a amené le jeune homme à céder. Elle l’a séduit par ses paroles sucrées, comme le dit une des traductions de la Bible. C’est fou le pouvoir qu’ont les mots. Vous réalisez que par la flatterie, les paroles aguichantes, osées, séductrices pour manipuler un homme que vous pouvez l’amener à faire ce que vous voulez qu’il fasse !
Et il ne s’agit d’ailleurs pas seulement de séduction d’autres hommes. Vous pouvez tout aussi bien utiliser ce pouvoir contre votre mari. Quant à force de paroles persuasives, vous l’amener à faire des choix qui ne sont pas ceux que Dieu aurait voulu qu’il fasse.
Voilà pourquoi, avant de parler à tort et à travers, réfléchissons à nos paroles et prions : Seigneur,
- Est-ce bien ça que tu veux que je dise ?
- Est-ce que ce sont les mots justes ?
- Est-ce que c’est le bon moment ?
- Est-ce que je dis ces paroles dans un bon esprit ?
- Est-ce que j’en ai déjà trop dit et qu’il serait temps pour moi de me taire ?
Dans le chapitre 31 des Proverbes, La femme de valeur fait le pendant de la femme irréfléchie de la femme insensée. Et j’aime bien le verset 26 qui dit : « Elle ouvre la bouche avec sagesse et un enseignement plein de bonté est sur sa langue. »
Très souvent, quand je sais que je vais rencontrer des gens et m’engager dans des conversations, des discussions, etc. Je dis : « Seigneur, que les paroles de ma bouche soient sages et empreintes de bonté. » Si ce n’est pas sage, si ce n’est pas empreint de bonté, il vaudrait mieux se taire.
Et je crois que quelques fois, les hommes sont tout simplement fatigués de nous entendre parler. Et du coup, ils cèdent. Si on insiste et qu’on parle, on parle, on parle. Ils vont peut-être céder juste pour arrêter le flot de nos paroles.
Voilà pourquoi, que ce soit au sein de votre couple ou dans vos relations avec les autres. Si vous voulez être une femme de valeur, une femme réfléchie, demandez à Dieu de vous donner un cœur sage et plein de bonté qui s’exprime par des paroles pleines de sagesse et de bonté.
Et posez-vous aussi honnêtement la question : « Est ce que je parle aussi gentiment aux membres de mon foyer qu’à mes collègues de travail, à mes amis, aux autres femmes, aux autres hommes, aux membres de mon église ? » Ceux qui sont les plus proches de nous. Est-ce qu’ils ne méritent pas aussi de recevoir nos paroles les plus aimables ? Et pourtant, c’est très souvent sur eux qu’on passe notre mauvaise humeur. Et ces paroles aussi acérées que la pointe d’une épée, comme le dit le livre des Proverbes, peuvent si facilement être mortelles.
Pour en revenir à notre texte, voilà ce que le verset 26 nous dit de la femme dépourvue de bon sens. « Nombreuses sont ses victimes blessées à mort, et ceux qu’elle a fait périr comptent parmi les plus robustes. » (Bible du Semeur)
Ce verset est l’un de ceux qui, personnellement, m’ont donné le plus à réfléchir dans mon cheminement vers la sagesse. Il y a des années, quand j’étais adolescente, je voulais rechercher Dieu et devenir une femme sage. Et Dieu a commencé à travailler mon cœur en m’aidant à prendre conscience que je pouvais être non pas pour un homme ou quelques-uns, mais pour de nombreux hommes, l’instrument de leur chute.
Et ce verset 26 mentionne deux catégories d’hommes que ce genre de femmes irréfléchies blessent à mort, ce qu’elles « cassent » les hommes blessés et les hommes robustes. Et il y a beaucoup d’hommes qui se trouvent dans l’une ou l’autre de ces catégories.
Un homme blessé, c’est un homme qui a souffert d’une manière ou d’une autre, et qui est émotionnellement vulnérable, ou fragile, ou faible. Et cette femme folle, insensée, fait intrusion dans sa vie et elle le casse.
Mais il y a aussi l’homme robuste. Ça peut être un homme spirituellement fort, mais qui, après une victoire par exemple, se trouve vulnérable à l’orgueil. Et à ce moment-là, une femme irréfléchie peut être l’écueil sur lequel sa vie va se briser.
Alors comment est-ce qu’elle le casse ? Elle le casse en le décourageant, en l’ intimidant et quelquefois en le prenant au piège de l’immoralité.
Vous n’avez peut-être jamais été impliquée dans une relation immorale avec un homme. Vous vous êtes peut-être même bien gardée de vous engager sur cette voie. Mais réfléchissez aux hommes que vous connaissez, – votre mari, vos fils, vos amis, les hommes de votre communauté, vos collègues de travail. Et posez-vous cette question « Est-ce qu’il m’est arrivé de casser ces hommes en les intimidant ou en les décourageant ? »
Les hommes faibles sont plus susceptibles d’être découragés, et les hommes forts d’être intimidés. Et c’est là que nous devons demander à Dieu de faire de nous des femmes remplies de sagesse. Je ne sais pas si on réalise vraiment ça.
Nous, les femmes, on casse tellement facilement les hommes qui nous entourent. Je pense en particulier aux plaisanteries qui concernent les hommes. De nos jours, on dirait que c’est politiquement correct pour les femmes de faire des commentaires désobligeants sur les hommes.
Mais je vous en prie, je vous en supplie, que ce genre de parole ne sorte pas de votre bouche. C’est tellement déplacé. L’Écriture dit que la femme est la gloire de l’homme. Et quand nous, en tant que femmes, on fait des commentaires ou des plaisanteries ou des remarques désobligeantes à propos des hommes en général, ou même pire, à propos de notre propre mari, on devient un instrument de découragement pour eux. On les émascule, on les affaiblit tout autant que si on leur donnait des coups de couteau.
Si vous dites : « Mon mari, il ne se conduit vraiment pas comme un homme. Un homme ose s’exprimer, lui non, il manque de courage, il ne prend jamais d’initiative, il n’a aucune envergure spirituelle. »
Alors posez-vous la question : « Est-ce que c’est possible que je l’aie cassé :
- Quand je l’ai comparé à d’autres hommes.
- Quand je lui ai fait des commentaires décourageants.
- Quand je le critique.
- Quand j’essaie toujours de faire de lui ce qu’il n’est pas.
Il est fort possible que votre mari ait abandonné tout simplement, baissé les bras depuis des années parce qu’il avait l’impression qu’il ne serait jamais à la hauteur de vos attentes. Vous avez fait de lui un prisonnier de vos attentes.
Alors j’aimerais vous dire : Si vous voulez être une femme pleine de sagesse, laissez le libre. Faites confiance à Dieu à son sujet. Laissez Dieu le construire en tant qu’homme.
Alors peut-être que vous priez pour lui comme une folle, parce que vous l’aimez comme une folle. Mais plutôt que de le casser, de le déchirer comme une femme irréfléchie, adressez au Seigneur cette prière : « Je veux construire mon mari par des paroles d’amour, d’encouragement et de grâces. » C’est comme ça que Dieu va vous utiliser pour construire l’homme que vous avez épousé.
Ce texte de Proverbes 7 m’a donc vraiment beaucoup donné à réfléchir, parce que même si je ne m’étais pas engagée comme cette femme dans des relations immorales, je découvrais tout le temps en moi certains de ses traits de caractère ou de ses comportements. Et je pense que nous toutes, nous avons besoin de dire : « Seigneur, ne permets pas que je devienne cette femme-là. » Et même de reconnaître devant le Seigneur : « Oui, par certains aspects, je suis cette femme-là. »
Alors voilà, on a demandé à Dieu de sonder nos cœurs et de nous révéler dans quel domaine on aurait des traits communs avec cette femme irréfléchie. Pour qu’on puisse s’en repentir et acquérir un cœur plein de sagesse. On a souligné aussi le contraste entre cette femme dangereuse et la femme de valeur qu’on trouve dans Proverbes 31. Cette femme qui manifeste le cœur et l’esprit de Christ dans son mariage et dans ses relations.
Et on n’a pas seulement demandé à Dieu de faire de nous des femmes pleines de sagesse et de nous délivrer de tout caractère insensé, irréfléchi. Mais nous avons souligné l’importance d’enseigner ces principes divins à nos filles et aux jeunes femmes qui sont autour de nous.
Peut-être que vous pensez : « je ne suis pas assez âgé pour me permettre d’enseigner les autres femmes. » Il y a une chose que j’ai apprise d’Élizabeth Elliott il y a des années, celle qui a été l’une de mes mentors : Nous sommes toutes l’aînée de quelqu’un. Les femmes de la génération actuelle n’apprendront pas ces principes automatiquement. Notre responsabilité en tant que femmes de Dieu, c’est d’abord de vivre ces principes nous-mêmes et ensuite de les enseigner à d’autres, d’abord à nos filles et à nos fils, et ensuite à d’autres jeunes femmes, et même à d’autres jeunes hommes que Dieu pourrait mettre sur notre chemin.
On arrive à la fin de notre série de podcasts, de cette étude du chapitre 7 du livre des Proverbes, et on voit que ce chapitre se conclut sur une note très sérieuse. Et je crois que Dieu veut qu’on prenne tout ce sujet très au sérieux. Si on laisse des germes de folie se développer sans contrôle dans nos vies ou dans celle de nos enfants, Dieu aimerait que l’on ait un aperçu très clair d’où cela nous mènera au final.
On a vu comment au verset 26, cette femme « a fait beaucoup de victimes. Ils sont nombreux, tous ceux qu’elle a détruits. »
Et voici maintenant ce que dit le verset 27, le dernier du chapitre « Sa maison, c’est le chemin du séjour des morts qui descend vers les chambres de la mort. »
C’est terrible ça. Ce n’est pas une fin heureuse. Et je crois que là, l’auteur des Proverbes nous dit la fin de cette femme dépourvue de bon sens. Ce n’est pas un happy end. Peut-être qu’elle se raconte qu’elle a une belle vie et pendant quelque temps, il se peut que ce soit le cas. Elle peut prendre du plaisir à sa folie.
Oui, le péché a des saisons agréables. Mais l’auteur des Proverbes dit : « Pense à l’avenir. Regarde où cette histoire va te conduire ! Si tu es une femme irréfléchie, voilà où ça va te conduire, et voilà où tu vas mener ceux que tu entraînes avec toi. »
Le fond de l’histoire, c’est que cette femme folle est mortelle. C’est pour ça qu’en français on parle de femme fatale. Si vous êtes une femme irréfléchie, vous êtes une femme mortelle. Pour peu que je permette à mes folles pensées d’établir leurs quartiers dans mon cœur, je deviens une femme mortelle.
Et cette vérité, vous allez la découvrir tout au long du Livre des Proverbes. Pas seulement dans ce chapitre 7, au chapitre 2 des Proverbes, l’Écriture nous dit : « En effet sa maison, (donc celle de cette femme folle, insensée,) penche vers la mort et sa route conduit vers les défunts. Aucun de ceux qui vont vers elle ne revient ni ne retrouve les sentiers de la vie. » Au verset 18 et 19, ça, c’est une impasse.
Et l’auteur des Proverbes met son fils en garde contre ce genre de femme. Mais nous, en tant que femmes, est-ce qu’on ne devrait pas prendre garde à ne pas être ce genre de femme ?
Il y a aussi le chapitre 5 des Proverbes qui en parle de nouveau. « Ses pieds descendent vers la mort. Ses pas aboutissent au séjour des morts. » (verset 5)
Et j’aimerais terminer avec cet exemple qui me touche beaucoup. Il y a quelques semaines, j’ai reçu un message d’une amie qui m’avait entendu parler sur ce sujet. Elle m’écrivait pour me raconter ce que Dieu lui avait montré sur sa propre vie. En fait, pour elle, l’homme qu’elle avait détruit, c’était son mari.
Elle reconnaissait elle-même que tout au long de leurs années de mariage, son cœur n’avait jamais été vraiment dans son foyer. Elle aimait son travail. Elle aimait le contact humain. Elle aurait voulu pouvoir dire qu’elle aimait son mari. Mais en regardant en arrière, elle reconnaissait qu’au cours de plus de 20 ans de vie conjugale, elle n’avait jamais assumé les responsabilités que Dieu lui avait données en tant qu’épouse et en tant que mère.
Et au moment où elle m’envoyait ce message, son couple était dans un état de délabrement total. Maintenant, je tiens à dire que Dieu est en train de restaurer ce mariage, mais c’est par pure grâce. Avant d’en arriver là, voilà ce qu’elle m’écrivait :
« Je suis l’incarnation de cette femme folle que tu as décrite. Depuis mon enfance, je n’ai cessé d’être cette femme-là et j’en vois maintenant les conséquences tragiques chez mon mari et dans notre couple.
Et ces graines pernicieuses, je les ai également semées dans le cœur de notre propre fille que j’aime tellement. J’ai émasculé mon mari par mes attitudes et par mes paroles, égoïstes, arrogantes, manipulatrices, agressives.
Par ma faute, il est profondément blessé. Par mes attitudes obstinées et éloignées de Dieu, je l’ai poussé à tomber lui-même jusqu’au fond de l’enfer.
Aujourd’hui, il est venu à l’église avec la femme d’un autre homme. Mais comment est-ce que j’ai pu amener un homme si merveilleux à faire une chose aussi horrible devant Dieu ? »
Et elle terminait en écrivant :
« Que Dieu me vienne en aide. Je vois combien j’ai été dans mon tort. Je me confie en sa parole pour guérir, purifier et restaurer mon cœur si mauvais. »
Permettez-moi de relever quelques points forts du message qu’elle m’a écrit. Tout d’abord, c’est qu’on voit clairement que les sentiers d’une femme dépourvue de bon sens conduisent à la mort. Ou, comme le dit le livre des Proverbes, le chemin des traîtres est rude. Le chemin de la femme insensée et folle a été rude non seulement pour elle, mais aussi pour son mari et pour les autres hommes qui sont tombés dans son piège.
Et dans le cas de cette amie qui m’a écrit, les gens qui étaient témoins de la situation ignoraient peut-être que c’était elle, la personne irréfléchie, insensée. Ils constataient que c’était son mari qui était engagé dans une relation extraconjugale et ils se disaient « c’est sa faute à lui. »
Certainement qu’il avait agi de façon stupide et qu’il avait fait de très mauvais choix. Il ne pouvait pas reprocher à sa femme les choix que lui, avait faits.
Mais cette femme a été assez honnête devant Dieu pour dire : « La faute n’est pas que du côté de mon mari. Moi, je suis aussi coupable. Je dois assumer ma responsabilité parce que je me suis conduite comme une folle, comme une insensée et j’ai finalement mené cet homme à la destruction. »
Vous voyez, elle n’est pas responsable de ses fautes à lui. Il porte lui-même la responsabilité de ses fautes, mais elle est responsable des fautes qu’elle a commises.
Et ce qui est remarquable dans cette histoire, c’est que si Dieu peut apporter dans ce couple la grâce, le pardon et la restauration, c’est parce que tout d’abord, alors qu’il n’y avait aucun signe de changement de la part de son mari, cette femme a ouvert son cœur au Seigneur et lui a humblement confessé son péché avec un cœur brisé et repentant.
Et en même temps que Dieu opérait un incroyable changement, ou du moins commençait à opérer un incroyable changement dans le cœur de cette femme, il commençait également à agir dans le cœur de son mari. Et à le ramener vers son foyer.
Alors, en conclusion, je ne peux pas vous promettre que si vous êtes une femme pleine de sagesse, votre mari ne va jamais s’éloigner de Dieu. Je ne peux pas vous promettre non plus que parce que vous marchez avec Dieu, votre mari n’aura jamais une mauvaise conduite ou qu’il ne tombera jamais dans le péché.
Mais je peux vous assurer que si vous êtes une femme irréfléchie, votre chemin conduira à la mort. Et je peux vous assurer que si vous êtes une femme pleine de sagesse, vous allez être libérée de la peur et vous allez profiter de la vie de Christ en vous. Et ça, quels que soient les choix que puisse faire ou ne pas faire votre mari.
Leslie : Ce message que nous venons d’entendre est vraiment important et j’espère que vous ne vous contenterez pas d’écouter ce podcast, puis d’oublier ce que vous avez entendu, mais que vous vous pencherez activement sur ce chapitre 7 des Proverbes et que vous apprendrez comment devenir une femme remplie de sagesse.
Nancy : On va prendre quelques instants pour prier ensemble maintenant :
Nous avons été confrontées à quelques vérités extrêmement sérieuses, liées au fait d’être une femme dépourvue de bon sens. Á certains moments, nous nous sommes peut-être reconnues en elle et maintenant nous voyons à quelles conséquences désastreuses cela peut nous mener. J’ai vraiment à cœur que nous, chrétiennes, nous nous humiliions et nous nous repentions pour notre conduite irréfléchie. Alors voilà ce que je vais faire. Je vais prier cette prière de repentance et m’humilier devant le Seigneur. Et si vous le désirez, vous pouvez vous joindre à moi dans votre cœur, si c’est aussi ce que vous avez envie d’exprimer devant lui :
Seigneur, j’aimerais reconnaître en mon nom propre, au nom de mes sœurs qui m’écoutent, que nous avons de bien des manières, été très folles, très dépourvues de bon sens. Nous avons péché contre toi et contre les hommes que nous avions le devoir d’aimer par nos paroles, par notre comportement, par nos attitudes, par notre esprit. Seigneur, je t’en prie, pardonne-nous nos conduites folles, insensées ! Pardonne-nous pour les hommes que nous avons cassés et conduits à la mort, à la mort spirituelle, morale et émotionnelle. Seigneur, s’il te plaît, fais nous grâce. Purifie-nous. Crée en nous un cœur nouveau, un cœur droit, sage. Transforme-nous par la puissance du Saint-Esprit et fais de nous, les femmes que tu as voulu que nous soyons. Des femmes remplies de l’Esprit du Christ, des femmes de valeur. Et que nos vies puissent amener des hommes, des femmes, des jeunes, des enfants à dire « les voix de Dieu sont droites. Et moi aussi je veux les suivre. » Merci d’entendre et d’exaucer cette prière et de nous purifier, et par la foi, de nous utiliser comme des femmes de Dieu remplies de sagesse. Nous te prions tout cela au nom de Jésus. Amen.
Tous les extraits de la Bible sont tirés de la version Segond 21 © 2007 Société Biblique de Genève. Réveille nos cœurs est le ministère francophone de Revive Our Hearts, initiative de Life Action Ministries avec Nancy DeMoss Wolgemuth.
Avec les voix de Christine Reymond et Jeannette Kossmann.
Quelle que soit la saison de votre vie, Réveille nos cœurs vous encourage à trouver la liberté, la plénitude, et à porter du fruit en Christ !