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Épisode 5 – Entièrement pardonnée

Leslie BashamNous vous annonçons une bonne nouvelle de la part de Dieu ; une si bonne nouvelle qu’on a du mal à y croire. 

Nancy DeMoss WolgemuthDe combien de péchés Christ nous a-t-il libérés ? De tous les péchés. Vous me direz : « Mais, même des miens ? ». Oui. Même des vôtres. Les miens aussi. Les vôtres, les miens…Nous sommes libérés de tous les péchés, de tous ceux que tout le monde connaît et de ceux que personne ne connaît.

Leslie : Vous écoutez le podcast Réveille nos cœurs !

Dans son livre, « Ces mensonges qu’on nous fait croire », Nancy de Moss Wolgemuth dénonce le mensonge selon lequel Dieu ne pourrait pas me pardonner ce que j’ai fait. C’est une question importante, qui préoccupe beaucoup de gens. Voici la réponse que nous vous offrons aujourd’hui dans la suite de cette série intitulée : Rahab et le fil de la rédemption

Nancy : Le Docteur Wallie A. Criswell était un grand prédicateur américain, un homme qui aimait Dieu et qui aimait la Parole.

Et une fois, il a commencé à prêcher un sermon à 19h30, et à minuit, il n’avait toujours pas terminé. Son sermon s’intitulait « Le cordon rouge à travers la Bible ». Et ce titre faisait bien sûr référence au passage de Josué 2 sur lequel on se penche dans notre étude de la vie de Rahab. 

Cette femme, Rahab, avait dit aux deux espions qui étaient venus explorer le pays de Canaan : « Je sais que votre Dieu est le vrai Dieu. Je sais qu’il va livrer le pays aux mains des Israélites. Je sais que Jéricho est condamnée. » Et par là, elle reconnaissait implicitement qu’elle-même était vouée à la mort.

Mais Rahab en était venue à croire au Dieu d’Israël et elle voulait faire partie de son peuple. Elle a donc imploré grâce. Elle a dit : « S’il vous plaît, épargnez-moi et épargnez ma famille. Quand le jugement s’abattra sur nous, s’il vous plaît laissez-nous en vie. » 

Rahab savait qu’elle ne méritait pas de vivre, mais elle savait aussi que c’était la miséricorde et la grâce de Dieu qui pouvaient la sauver. Et quand Dieu a semé une graine de foi dans son cœur, il lui a dit : « Ma grâce s’étendra jusqu’à toi. »

Et, par l’intermédiaire des deux espions, Dieu lui a parlé en lui disant : « Il y a trois conditions pour que tu sois sauvée. Premièrement, prends ce cordon rouge, attache-le à la fenêtre et laisse-le pendre contre le mur de ta maison. »

Il a ajouté ensuite : « Fais entrer tous les membres de ta famille dans la maison : ton père, ta mère, tes frères et tes sœurs. », c’est-à-dire tous les siens. Alors je ne sais pas si Rahab avait une grande maison. Je ne sais pas combien de personnes sa parenté représentait. Mais quoi qu’il en soit, elle les a tous rassemblés parce que les espions avaient dit : « Ils doivent tous être dans la maison au moment du jugement, sinon ils ne seront pas épargnés. » 

Et la troisième condition, c’est que les deux hommes avaient ajouté : « Il faut que tu n’en parles à personne. Il faut que tu tiennes notre accord secret. » 

Voilà donc les trois conditions. Et dès que les deux hommes ont quitté sa maison pour retourner au camp d’Israël, quelle est la première chose que Rahab fait ? Elle attache le cordon rouge à la fenêtre. C’est cet acte d’obéissance qui prouve qu’elle avait vraiment la foi pour être sauvée. 

Lors du podcast précédent, on a vu au verset 18 de ce chapitre 2 de Josué, que les espions disent à Rahab : « Tu attacheras ce cordon rouge à la fenêtre. » 

Et nous avons vu ensemble que ce cordon rouge pouvait représenter notre péché, notre honte, notre culpabilité. Il mettait une marque en quelque sorte sur la maison de la prostituée Rahab comme une maison de mauvaise réputation.

Vous savez, il y a tellement de gens qui sont prisonniers de la honte et de la culpabilité à cause de leur péché, et qui n’arrivent pas à comprendre, qui ne saisissent jamais le fait que ce cordon rouge ne représente pas seulement le péché de Rahab. Mais qu’il est aussi un symbole du seul moyen par lequel elle pouvait être sauvée : c’est-à-dire le sang que Jésus-Christ a versé à la place des pécheurs, comme toutes les Écritures nous en rendent témoignage. 

Depuis le 1er siècle, les pères de l’Eglise et les commentateurs ont vu dans ce cordon rouge un symbole du sang de Jésus, un symbole de la miséricorde de Dieu qui, nous rachète de la culpabilité et de la honte du péché. C’est le sang de Jésus qui est notre bouée de sauvetage, notre seul espoir de salut.

Et on trouve ce cordon rouge tout au long des Ecritures, comme justement le Dr Criswell l’indiquait dans son message intitulé « Le cordon rouge à travers la Bible ».

Et aujourd’hui, j’aimerais suivre avec vous la trace de ce cordon rouge. Alors rassurez-vous je ne serai pas aussi longue que le Dr Criswell dans son message, mais permettez-moi d’aborder plusieurs passages bibliques précis où on voit ce cordon rouge qui est comme tissé dans la trame de la Parole de Dieu.

Et on va commencer par le premier livre de la Bible, la Genèse. Au chapitre 3, on est dans le jardin d’Éden, là où Adam et Ève ont pêché. Ils ont essayé ensuite de se cacher devant Dieu, et ils ont honte. Ils se sentent coupables, et ils sont réellement coupables.

Alors ensemble ils se mettent à coudre des feuilles de figuier pour s’en faire des vêtements, des vêtements qui peuvent couvrir leur nudité. Mais Dieu dit : « Ce n’est pas suffisant. Ça ne peut pas vous couvrir. »

Alors Dieu fait des vêtements de peau pour Adam et Ève. Et pour cela, Dieu doit verser le sang d’un animal.

C’est là qu’on trouve ce symbole pour la première fois. Le cordon rouge commence à être tissé dans les pages de l’Écriture. Un symbole qui nous rappelle, comme l’ont dit les espions à Rahab : « Tu attacheras ce cordon rouge à la fenêtre. »

Au chapitre suivant, Genèse 4, on peut lire que les deux enfants d’Adam et Ève apportent des sacrifices à Dieu. Abel, de son côté, apporte un agneau de son troupeau. Et son frère Caïn apporte des légumes de son jardin. Et Dieu reçoit l’offrande d’Abel, mais il rejette l’offrande de Caïn.

Pourquoi ? Eh bien, parce qu’un agneau possède du sang, du sang qui peut être versé, et que Dieu veut une offrande, un sacrifice de sang. Rappelez-vous cette phrase : « Tu attacheras ce cordon rouge à la fenêtre. » Dieu était prêt à épargner la personne qui pêchait, mais il voulait voir le cordon rouge.

Alors bien sûr, on est dans l’Ancien Testament, l’ancienne alliance, et ce ne sont que des symboles qui pointent vers une réalité qui est encore à venir. Mais ce sont des symboles puissants et importants pour notre foi aujourd’hui. 

Et on en vient maintenant à Genèse 22, un passage où Dieu dit à Abraham d’offrir son fils Isaac en sacrifice. Et alors que tous les deux s’approchent du lieu où le sacrifice doit être offert, Isaac dit à son papa : « Voici le feu et le bois, mais où est l’agneau pour l’holocauste ? » (Verset 7).

Il savait que le sang devait être versé, et qu’il s’agissait généralement du sang d’un agneau. Et Abraham répond : « Mon fils, Dieu se pourvoira lui-même de l’agneau pour l’holocauste. » (Verset 8).

Je ne sais pas si vous vous souvenez de l’histoire mais Abraham attache Isaac sur l’autel, il prend le couteau pour égorger son fils, et c’est à ce moment-là que le Seigneur l’arrête. Un ange du Seigneur l’appelle. Abraham lève les yeux ; et il voit qu’il y a un bélier qui est pris par les cornes dans un fourré, et Dieu lui dit : « Voilà l’offrande que tu dois offrir. »

Et on peut lire au verset 13 : « Abraham alla prendre le bélier, et l’offrit en holocauste à la place de son fils. ». À la place de son fils…

C’est le bélier qui devient un substitut. C’est le sang du bélier qui est versé à la place de celui d’Isaac. Et encore une fois, résonne en nous cette phrase : « Tu attacheras ce cordon rouge à la fenêtre. ». C’est le substitut qui va verser son sang.

Et quand Dieu voit ce cordon rouge à la fenêtre, il dit : « Oui, le sang a été versé. Il y a un substitut. Je ne m’arrêterai pas dans cette maison pour réclamer le sang de Rahab et de sa famille. »

Et on en arrive maintenant à un moment très important dans la vie du peuple juif, au moment de la Pâque. Ça se trouve dans Exode, au chapitre 12 ; on l’a déjà mentionnée la dernière fois. Moïse appelle tous les anciens d’Israël et leur dit :

« Allez prendre du bétail pour vos familles, et immolez la Pâque. Vous prendrez ensuite un bouquet d’hysope, vous le tremperez dans le sang qui sera dans le bassin, et vous toucherez le linteau et les deux poteaux de la porte avec le sang qui sera dans le bassin. Nul de vous ne sortira de sa maison jusqu’au matin. » (Versets 21-22)

Est-ce que ça ne vous fait pas penser à ce que les deux espions ont dit à Rahab ? « Il faut que toute ta famille soit dans ta maison, et que ce cordon rouge soit suspendu à la fenêtre. Et quand nous verrons cela, nous épargnerons ta maison. »

J’en reviens à Moïse qui dit aux anciens d’Israël : 

« Quand l’Éternel passera pour frapper l’Égypte, et verra le sang sur le linteau et sur les deux poteaux, l’Éternel passera par-dessus la porte, et il ne permettra pas au destructeur d’entrer dans vos maisons pour frapper. » (Verset 23)

Et depuis ce jour-là, les enfants d’Israël célèbrent la Pâque chaque année. « Tu attacheras ce cordon rouge à la fenêtre. »

Une fois qu’il a donné la loi aux enfants d’Israël, Dieu a établi une alliance avec son peuple (Exode 24). Le chapitre 9 de l’épitre aux Hébreux fait référence à cet événement. Voilà comment il le décrit :

« Moïse, après avoir prononcé devant tout le peuple les commandements de la loi, prit le sang des veaux et des boucs, avec de l’eau, de la laine écarlate, et de l’hysope ; et il fit l’aspersion sur le livre lui-même et sur tout le peuple, en disant : Ceci est le sang de l’alliance que Dieu a ordonnée pour vous… sans effusion de sang il n’y a pas de pardon. » (Versets 19-22)

« Tu attacheras ce cordon rouge à la fenêtre. »

On revient à l’Ancien Testament. Dieu établit le tabernacle et plus tard le temple, pour les enfants d’Israël. Et chaque fois que les Israélites pêchaient contre la loi de Dieu, qu’est-ce qu’ils faisaient ? Ils devaient amener un animal innocent et l’offrir en sacrifice pour le péché.

Qu’est-ce que faisait le croyant juif ? Il plaçait sa main sur la tête de l’animal, que ce soit une chèvre ou un agneau, et par là, il s’identifiait à cet animal. Il montrait de cette manière qu’il déposait, ou qu’il transférait, ses péchés sur ce substitut, qui était innocent. Et ensuite, on tuait l’animal.

On peut lire dans le Lévitique, chapitre 4, à partir du verset 34 : « Le sacrificateur prendra avec son doigt du sang de la victime, il en mettra sur les cornes de l’autel des holocaustes, et il répandra tout le sang au pied de l’autel… C’est ainsi que le sacrificateur fera pour cet homme l’expiation du péché qu’il a commis, et il lui sera pardonné. »

Le pardon. C’est de ça, dont il est question : le pardon au moyen du sang d’un substitut qui est versé encore et encore et encore et encore. Et pendant des centaines d’années, le peuple d’Israël a versé le sang des sacrifices : des agneaux innocents, des chèvres innocentes.

Ils ont fait porter le poids de leurs péchés sur ces animaux. Ils ont tué les animaux. Ils ont mis le sang sur l’autel. Et puis les prêtres leur disaient : « Vos péchés sont expiés. Vous êtes pardonnés. »

Que se passait-il quand ils tuaient ces animaux, quand ils offraient encore et toujours ces sacrifices ? On peut dire, quelque part, qu’ils attachaient le cordon rouge à la fenêtre. 

Et puis un jour par année, il y avait un sacrifice spécial, une offrande spéciale, ça s’appelait le Jour des Expiations. On en parle au chapitre 16 du livre du Lévitique. Ce jour-là, le prêtre entrait dans le lieu très saint, l’endroit le plus sacré. Et c’était le seul jour de l’année où le prêtre pouvait entrer. Donc il entrait dans cette pièce où se trouvaient l’arche de l’alliance et le propitiatoire. Et il emportait une offrande pour son propre péché, ainsi qu’une autre, au nom de tout le peuple.

Voilà ce qu’on peut lire aux versets 14 et 15 : « Il prendra du sang du taureau, et il fera l’aspersion avec son doigt sur le devant du propitiatoire vers l’orient ; il fera avec son doigt sept fois l’aspersion du sang devant le propitiatoire. Il égorgera le bouc expiatoire pour le peuple, et il en portera le sang au-delà du voile. Il fera avec ce sang comme il a fait avec le sang du taureau, il en fera l’aspersion sur le propitiatoire et devant le propitiatoire. »

Quand on lit l’Ancien Testament, franchement on se dit : « Il y a vraiment beaucoup, beaucoup de tueries. Il y a tellement de sang versé. » Mais vous savez pourquoi ? Parce qu’il y avait beaucoup de gens. Il y avait beaucoup de gens qui avaient pêché et qui méritaient de mourir. Mais il y avait surtout un Dieu plein de miséricorde.

« Tu attacheras ce cordon rouge à la fenêtre. »

Alors tous ces symboles, ces images de l’Ancien Testament n’étaient que des ombres qui pointaient vers le salut par le sang de Jésus-Christ, l’Agneau de Dieu sans péché. Et le livre des Hébreux, chapitre 10 verset 4 nous dit : « Il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés. »

Les sacrifices ne pouvaient pas réellement procurer le pardon des péchés. Si Dieu pardonnait à ces gens qui l’adoraient comme ça, c’est parce qu’ils attendaient avec impatience le jour où Jésus-Christ verserait son sang. C’est lui qui serait le cordon rouge de Dieu à la fenêtre.

Pendant le dernier repas où Jésus a célébré la Pâque avec ses disciples, dans la chambre haute, on peut lire dans l’Évangile de Matthieu (chapitre 26, versets 27-28) que : « Jésus prit une coupe ; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant : Buvez-en tous ; car ceci est mon sang, le sang de l’alliance. » Jésus dit : « c’est moi, c’est moi le cordon rouge. » « Le sang de l’alliance qui est répandu pour plusieurs » Pourquoi ? « Pour la rémission des péchés. »

« Tu attacheras ce cordon rouge à la fenêtre. »

Et puis le Christ est allé à la croix. Il a donné sa vie à notre place, lui l’Agneau de Dieu innocent, il est mort de notre mort, il a versé son sang innocent à notre place.

« (Christ) est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. » C’est ce qu’on peut lire dans le livre des Hébreux chapitre 9 verset 12.

« Tu attacheras ce cordon rouge à la fenêtre. »

Et tout au long du Nouveau Testament, on peut continuer de suivre ce cordon rouge, ce fil cramoisi. Quels sont les effets du sang versé par le Christ ?

« En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. » C’est ce qu’on lit dans le premier chapitre d’Éphésiens verset 7.

La rémission de tous les péchés ! Rahab, toi qu’on appelait « la prostituée », c’est là, c’est en Christ que tu places ton nom et ton péché ! En Christ, par l’effusion de son sang, le cordon rouge, nous sommes sauvés. Nos péchés sont pardonnés selon la richesse de sa grâce.

Un autre verset encore, dans Apocalypse 1, verset 5 : « À celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang. » Comment ? Par son sang.

« Tu attacheras ce cordon rouge à la fenêtre. »

De combien de péchés Christ nous a-t-il libérés ? De tous les péchés. Vous me direz : « Mais, même des miens ? ». Oui. Même des vôtres. Les miens aussi. Les vôtres, les miens…Nous sommes libérés de tous les péchés, de tous ceux que tout le monde connaît et de ceux que personne ne connaît.

Et Jésus a « fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles ! ». Et toujours dans l’Apocalypse au chapitre 5, verset 9 et 10 : « Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des gens de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation. » 

Parmi les Cananéens, qui habitaient la ville de Jéricho, Dieu a racheté Rahab et sa famille. Donc peu importe la ville dont vous vous venez, peu importe votre origine, vous aussi, vous pouvez faire partie de ce peuple que Dieu s’est racheté pour lui-même par le sang que Jésus a versé.

« Tu attacheras ce cordon rouge à la fenêtre. »

Et puis il y a ce verset d’Apocalypse chapitre 19, le verset 11 : « Puis je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s’appelle Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice. » Il est un Dieu guerrier, il est en colère contre les méchants. Mais au verset suivant on lit : « Il était revêtu d’un vêtement teint de sang. Son nom est la Parole de Dieu. » 

Et ça me fait penser à ce cantique : « Rien ne peut sauver mon âme,
rien à part le sang de Jésus. » 

« Le sang de Jésus, le Fils de Dieu, nous purifie de tout péché. ». Tout péché est purifié par le sang de Jésus. C’est ce qu’on peut lire dans 1 Jean chapitre 1, verset 7.

« Tu attacheras ce cordon rouge à la fenêtre. »

Est-ce que vous avez attaché le cordon rouge à votre fenêtre ? Pour que vous soyez sauvé(e), il vous faut être couvert ou couverte par le sang. Il faut que le cordon soit visible à la fenêtre. Et il faut que vous soyez dans la maison, c’est-à-dire en Christ.

Quand l’ange de la mort a traversé le pays d’Égypte, les Juifs devaient être dans leur maison avec le sang sur les montants et le linteau de la porte. L’ange a passé, et ils ont été épargnés.

Dans le Nouveau Testament, c’est Christ qui est notre agneau de Pâques. C’est son sang qui a été versé une fois pour toutes. Il est le sacrifice éternel pour votre salut éternel.

Mais il faut que vous soyez en Lui. Vous devez être en Christ.

Par la foi, vous dites tout simplement : « Seigneur, je ne t’apporte rien. Je n’ai rien à t’offrir, aucune justice à moi. Je m’accroche simplement à toi, à ta croix. Et symboliquement, je suspends le cordon rouge du sang de Jésus à ma fenêtre, et je crois que cela suffit pour me sauver. »

La colère de Dieu vient. Les murs vont s’effondrer. Celles et ceux qui ont refusé la vérité, qui ont rejeté l’amour de Dieu qui voulait les sauver, vont périr. Ces personnes seront jugées. Est-ce que votre maison à vous restera debout, quand ce jugement arrivera ? Est-ce que vous serez épargné(e)? Si c’est le cas,

  • Ce n’est pas parce que vous êtes quelqu’un de bon.
  • Ce n’est pas à cause de votre appartenance à une église.
  • Ce n’est pas parce que vous n’avez pas commis certains péchés, en particulier.
  • Ce n’est pas parce que vous avez fait du bien aux autres.
  • Non. Rien de tout cela ne compte.

Si vous êtes épargné(e) le jour où les murs de ce monde s’écroulent, c’est pour une seule raison : parce que, par la foi, vous aurez attaché le cordon rouge du sang de Jésus-Christ à la fenêtre de votre cœur.

Si c’est le cas, peu importe ce que vous avez fait dans le passé, où vous avez vécu, de quel nom on vous a appelé, Rahab la prostituée se joindra à vous et à nous pour rendre gloire à l’Agneau pour toujours, parce que par le Christ, notre cordon rouge, nos vies auront été épargnées.

Leslie : Aujourd’hui, nous avons été amenés à regarder à la croix de Christ. Pour certains d’entre vous qui nous écoutez, c’était peut-être la toute première fois. Pour d’autres, vous connaissiez depuis longtemps l’œuvre de salut du Christ, mais vous appréciez que l’on vous en rappelle l’importance.

Si vous faites partie du premier groupe, si c’est la première fois que vous « suspendez le cordon rouge », nous aimerions avoir de vos nouvelles et vous encourager dans votre foi, alors que vous faites vos premiers pas à la suite de Christ. Et, si vous le souhaitez, nous pouvons vous accompagner sur le chemin de la foi en Dieu que vous venez de découvrir. N’hésitez pas à prendre contact avec nous sur les réseaux sociaux ou sur notre site : réveillenoscoeurs.com

Rendez-vous très bientôt, pour la suite de cette série Rahab et le fil de la rédemption !

Tous les extraits de la Bible sont tirés de la version Louis Segond 1910, sauf mention contraire.

Réveille Nos Cœurs est le ministère francophone de Revive Our Hearts, une initiative de Life Action Ministries avec Nancy DeMoss Wolgemuth.

Avec les voix de Christine Reymond et Jeannette Kossmann 

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