Leslie Basham : Est-ce que vous arrivez à imaginer ce que Dieu pourrait faire à long terme dans votre vie conjugale ?
Nancy Leigh DeMoss : Peut-être que vous vous dites : « Mais je ne vois vraiment pas comment mon mari pourrait changer pour devenir véritablement un homme de Dieu un jour ». Moi-même, je ne peux pas vous garantir qu’il le deviendra effectivement. Mais demandez à Dieu de vous donner de croire, à ce que cet homme pourrait devenir, si vous acceptiez de vous engager envers lui et d’investir en lui à long terme.
Leslie : Voici Réveille nos cœurs. Merci de vous joindre à nous pour le quatrième podcast de cette série « Féminité et discrétion ».
Est-ce que je suis une personne pleine de sagesse ou plutôt une personne irréfléchie ? Comment faire la différence ? Et comment traduire ça pour la vie du couple ? On va découvrir des éléments de réponse très intéressants aujourd’hui, comme d’ailleurs tout au long de cette série. Et n’oubliez pas que si vous avez manqué un des épisodes, vous pouvez le retrouver sur notre site french.flywheelstaging.com.
Nancy : Nous avons commencé d’examiner de près le portrait d’une femme irréfléchie, insensée, telle que nous la décrit le livre des Proverbes au chapitre 7. Nous en sommes arrivés au verset 13 et nous avons vu cette femme animée par la ruse et le désir de séduire, sortir au milieu de la nuit pour rencontrer un jeune homme dépourvu de bon sens.
Elle se retrouve là où elle ne devrait pas être et dans une situation anormale. Parce qu’en fait, c’est une femme mariée, une femme mariée qui dirige son attention et ses efforts vers un homme qui n’est pas son mari. On l’a vu, son comportement envers cet homme est physiquement provocateur. Elle l’accueille sans aucune réserve. Dans cette relation, c’est elle qui prend l’initiative au lieu de prendre le rôle que Dieu a prévu pour nous en tant que femme, c’est à dire de répondre à l’amour d’un homme.
Il y a dans ce verset 13 un détail sur lequel on est passé sans trop nous arrêter, lors du dernier podcast. On nous dit qu’elle l’a agrippé, ce jeune homme, qu’elle l’a embrassé et « d’un air effronté, lui a dit ». Et le mot hébreu traduit par « effronté » signifie fort, puissant, violent. La version Chouraqui, en français emploie l’expression « elle a la face rude ». Elle n’est pas tendre envers Dieu.
Si vous souhaitez être gardée de devenir une femme irréfléchie, une femme immorale, commencez par demander à Dieu de vous donner un cœur doux et tendre à son égard. Et une fois que vous aurez acquis ce cœur vis à vis de lui, vous allez découvrir que votre expression même va refléter cette douceur. Si une femme s’attache à sa propre volonté, à sa propre manière de voir et de faire les choses, la dureté va transpirer de son expression, de son visage.
Je ne sais pas comment ça se fait, mais notre visage est, me semble-t-il, assez révélateur, peut-être plus que celui des hommes. Aujourd’hui, quand je regarde les femmes, je lis sur beaucoup de leurs visages la dureté de cœur. Souvent, c’est parce qu’elles ont été blessées, elles ont souffert, mais quelquefois, c’est juste parce qu’elles ont décidé de diriger leurs vies elles-mêmes. Et il en résulte une certaine dureté.
Peut-être que vous êtes une de ces femmes. Si vous avez des doutes, vous pouvez demander à quelqu’un de confiance : « Est-ce que je te donne l’impression d’être dur de cœur, d’esprit et même d’expression faciale ? » Si vous découvrez de la dureté dans votre cœur, dans votre visage ou dans votre expression, demandez à Dieu de vous donner un cœur tendre, de créer en vous un cœur nouveau, pur, pour que votre visage, votre esprit et vos yeux puissent refléter aux yeux du monde la douceur, la bonté et la bienveillance de Christ.
La femme dont on parle aujourd’hui entame donc une conversation avec ce jeune homme immature. Et voici les premiers mots qu’elle lui adresse (verset 14) : « Je devais un sacrifice de communion. Aujourd’hui, j’ai accompli mes vœux ». Alors, de toute évidence, c’est une femme religieuse. En tout cas, ce n’est pas une païenne. Elle est membre d’une communauté religieuse.
Il y a un commentateur biblique qui a écrit ceci à propos de ce passage :
« Son activité religieuse était un prétexte, un effort pour gommer tout sentiment de culpabilité qui aurait pu la tourmenter ». Je crois que bien souvent, en tant que chrétienne, on compense la culpabilité qui se cache dans nos cœurs par des activités religieuses ou ecclésiales.
Pensez à ce passage de proverbes chapitre 5, donc 2 chapitres plus tôt, où l’auteur dit (verset 14) : « Encore un peu et j’aurais été au comble du malheur, au milieu du peuple et de l’assemblée ». Donc l’auteur de Proverbes 5 nous dit que ce genre d’activités immorales ne se produisent pas que dans les lieux malfamés, comme on dit. Ça se passe aussi parmi les gens d’Église, dans des contextes religieux.
Et au chapitre 5, c’est comme si l’auteur des Proverbes disait « J’ai failli détruire mon mariage et m’engager dans une conduite immorale avec une autre femme, dans le cadre de la congrégation et de l’assemblée ». Peut-être qu’on se dit : « Mais l’église, ça devrait être un endroit sûr ». Oui, mais c’est nous les humains qui formons l’Église. Et ça arrive si souvent qu’on agisse d’une manière insensée, inconsidérée, qu’on obéisse aux impulsions de notre nature plutôt que d’obéir aux impulsions de l’Esprit-Saint en nous. Est-ce que vous savez que même à l’église, avec des chrétiens et dans des relations dans le cadre de l’église, au beau milieu de la congrégation et de l’assemblée, il se peut que vous soyez une femme qui agit de manière folle, insensée, et que vous vous trouviez embourbée dans le péché ?
Au verset 15 du chapitre 7 des Proverbes, la femme dit au jeune homme : « Voilà pourquoi je suis sortie à ta rencontre pour te chercher et je t’ai trouvé ». Notez au passage que lui, à ce moment-là, il n’a encore pas dit un seul mot. C’est elle qui mène la conversation. C’est elle qui prend l’initiative. Elle se trouve là où elle ne devrait pas être, à une heure où elle devrait plutôt être chez elle. On pourrait dire que son cœur a quitté le foyer et elle est sortie pour rencontrer ce jeune homme.
Quand j’écoute ce que dit cette femme, je vois quelqu’un qui est en train de flatter l’égo de cet homme. Elle lui donne le sentiment d’être important. Il se sent désiré par elle. Il sent qu’elle s’intéresse à lui.
On va parler un petit peu de ce genre de situation entre deux personnes. On voit que cette situation-là se déroule dans la rue, en pleine nuit, selon les Écritures. Mais c’est tout à fait le genre de situation, de conversation qui peut se tenir d’un bureau à l’autre au travail, ou même dans le cadre d’un entretien spirituel avec un pasteur, ou d’un entretien de relation d’aide avec un thérapeute ou un conseiller. On peut en tant que femme, quand on s’adresse à des hommes et même à des hommes de Dieu qu’on respecte, utiliser des intonations admiratives ou des compliments qui provoquent chez eux une attirance qui n’est ni appropriée, ni saine, ni sainte en réalité.
Alors est ce que ça signifie que je ne peux jamais dire à un homme : « Tu sais, j’apprécie vraiment telle ou telle qualité chez toi » ? Bien sûr, on veut être des personnes qui expriment leur gratitude, qui disent aux hommes de Dieu qui partagent avec nous sa Parole et qui nous enseignent ses voix, combien on les apprécie. Mais quand vous vous adressez à des hommes, même des hommes de Dieu, assurez-vous de ne pas faire entrer dans vos propos des considérations physiques. Assurez-vous que vos paroles ne soient pas de la flatterie, qu’elles ne viennent pas d’un cœur qui cherche à séduire, ou d’un cœur qui cherche à recevoir une attention, ou un intérêt que vous avez peut-être l’impression de ne pas recevoir chez vous, dans votre foyer.
Et si vous êtes mariée, interrogez-vous : « Est-ce que je parle à mon mari avec autant de gentillesse, de grâce, de gratitude, de tendresse que ce que je dis à cet homme ? » Ou bien vous pouvez aussi vous demander : « Ça fait combien de temps que je n’ai pas exprimé à mon mari une telle admiration ? »
La femme du chapitre 7 de Proverbes flatte l’égo du jeune homme et elle augmente ainsi ses chances d’arriver à concrétiser cette aventure. Quand vous vous servez de votre bouche pour faire des compliments à un homme, pour exprimer votre admiration au sujet de ses caractéristiques humaines ou physiques, le genre de compliment que seul son épouse devrait lui faire, il n’est pas fatal que cette relation tourne à l’immoralité. Mais disons que vous en augmentez la probabilité.
C’est possible que vous éprouviez sincèrement dans votre cœur ces sentiments d’admiration pour cet homme. Mais je crois que ça vaut la peine de faire preuve de réserve. Et n’hésitez pas à demander au Saint Esprit si vous devez exprimer ces choses, et quand le faire, et de quelle manière le faire.
Dans le cadre du ministère, j’ai le privilège de travailler avec de véritables hommes de Dieu. Et pour beaucoup d’entre eux, j’admire leur cœur, leur marche avec Dieu. J’admire certains de leurs traits de caractère, mais la plupart de ces sentiments, je les garde dans mon cœur et je n’en parle pas avec eux. Parce que c’est de leurs propres femmes que ces hommes ont besoin d’entendre ces paroles. Vous n’avez certainement pas envie de vous mettre vous-même, ou de mettre cet homme, dans une situation où vous éprouveriez une attirance réciproque, d’une manière qui dans un premier temps semblerait spirituelle, mais qui pourrait finalement devenir sensuelle.
J’en reviens à la femme de Proverbes 7. Voilà ce qu’elle dit à ce jeune homme (verset 16) : « J’ai orné mon divan de couvertures, de tissus en lin d’Égypte. J’ai parfumé mon lit de myrrhe, d’aloès et de cinnamone ». Elle cherche à attirer cet homme dans ses filets en lui donnant une description très sensuelle de la chambre à coucher qu’elle partage avec son mari. Cette femme manque tout simplement de pudeur.
Actuellement, il y a bien des femmes qui ne savent même plus ce que ça veut dire le mot « pudique ». Je crois qu’on a besoin de réapprendre la signification de ce mot. Être pudique, c’est parler et se conduire d’une manière appropriée en respectant les limites voulues.
Quand je dis que cette femme manque de pudeur, c’est qu’elle parle de sujets intimes en dehors du contexte dans lequel on peut les aborder. C’est tout à fait normal qu’elle ait arrangé sa chambre à coucher d’une manière romantique, et qu’elle en parle de manière romantique. Mais ces choses ne regardent que son mari. Elles ne regardent pas un autre homme. Et là, elle parle publiquement de sujets intimes.
Je trouve qu’aujourd’hui, il y a beaucoup de femmes qui disent tout ce qu’elles pensent. Elles utilisent tout un langage et des descriptions qui ne sont pas appropriés pour une conversation publique.
Vous savez, je me rappelle que quand j’étais petite fille, ça va peut-être faire rire certaines d’entre vous aujourd’hui, ce n’était même pas correct de prononcer le mot « enceinte ». En ce temps-là, on disait qu’une femme attendait un heureux événement. Et vous savez qu’aujourd’hui encore, j’ai du mal à prononcer le mot « enceinte » en public.
Alors vous allez me dire : « Mais qu’est-ce qu’il y a de mal dans le mot « enceinte » ? » Il n’y a rien de mal, bien sûr. Mais c’était une convention, une retenue dans la manière dont on s’exprimait en public, ou en dehors d’un contexte intime. On réservait les mots d’intimité pour les environnements intimes. Maintenant, tout ça, ça a disparu et on utilise en public des mots que je n’oserais pas employer ici.
On est bien d’accord, ce ne sont pas des mots sales ni indécents, ce sont juste des mots intimes, des descriptions de choses intimes. Et suivant dans quel contexte on se trouve, les employer, c’est manquer de pudeur. Il n’est pas approprié pour nous d’avoir ce genre de conversations en dehors des relations les plus intimes de notre vie.
La chambre à coucher de cette femme est romantique. C’est très bien. Mais ça ne doit être partagé qu’avec un seul homme, avec son mari. C’est une femme mariée. C’est une femme religieuse. Mais elle est habillée de manière provocante. Elle met du miel dans ses propos. Elle flatte l’égo de ce jeune homme en lui exprimant son admiration, et elle partage avec lui des détails intimes de sa chambre à coucher.
Et elle va aller encore plus loin au verset 18. C’est le coup de grâce, en quelque sorte. Elle lui dit : « Viens, enivrez nous d’amour jusqu’au matin, livrons-nous aux jouissances de la passion ! En effet, mon mari n’est pas à la maison, il est parti pour un voyage lointain. Il a pris la bourse avec lui. Il ne reviendra à la maison qu’à la pleine lune. »
On voit dans ce passage que dans la relation qui est en train de se nouer, c’est elle qui prend l’initiative. On voit aussi que dans son manque de bon sens, elle ne comprend pas la nature du véritable amour. Le véritable amour, c’est donner, ce n’est pas recevoir. Quelqu’un a dit : « Le désir est impatient de recevoir, mais l’amour c’est attendre et donner ».
Et là, on voit une femme qui éprouve du désir pour cet homme. Mais elle ne l’aime pas. Elle parle de « s’enivrer d’amour jusqu’au matin, de se livrer aux jouissances de la passion ». Mais ce n’est pas d’amour dont elle parle, c’est de désir.
- Elle désire recevoir.
- Elle désire quelque chose qui va satisfaire ses besoins.
- Elle ne pense pas à son mari.
- Elle ne pense pas à ses enfants, si elle et son mari en ont.
- Elle ne pense pas à l’avenir de ce jeune homme.
- Elle ne considère que sa jouissance immédiate, comme le souligne très bien les mots « jusqu’au matin ».
Le plaisir ne dure que jusqu’au matin. L’amour dure longtemps. Il traverse le feu, il traverse les flots, il traverse le danger. Il traverse le meilleur et le pire, la maladie et la santé. L’amour ne fait jamais défaut. Cette femme, elle fait tout pour se procurer un substitut bon marché de ce que Dieu veut qu’elle reçoive avec son mari.
Maintenant, il est possible que son mariage ne soit pas le mariage idéal, que son mari ne soit pas le mari idéal. C’est peut-être un homme avec lequel c’est difficile de vivre, mais elle peut toujours déverser dans la vie de son mari l’amour que Dieu peut lui mettre dans le cœur, cet amour surnaturel pour cet homme.
Et au lieu de ça, elle se tourne vers quelque chose de bon marché, de facile et qui va rapidement lui apporter une satisfaction. A cet homme qui n’est pas son mari, elle offre quelque chose qu’elle n’a pas le droit de lui donner. Elle s’offre elle-même. Elle offre son corps, son cœur, son affection, son admiration, alors que tout cela appartient à un autre, à son mari.
Dans le chapitre 7 de la première lettre aux Corinthiens, on peut lire (au verset 4) que le corps de la femme mariée ne lui appartient pas, et que le corps de l’homme marié n’est pas à lui. Le corps du mari appartient à sa femme et le corps de la femme appartient à son mari.
Cette femme et ce jeune homme dépourvu de bon sens n’ont pas encore eu de relations sexuelles. Ils n’ont encore rien fait d’immoral, mais disons qu’ils sont bien partis pour le faire. Ce style de vie qui accepte de sacrifier le permanent sur l’autel de l’immédiat aboutira à l’échec moral.
Pour un peu de plaisir immédiat, cette femme est prête à détruire un mariage qui pourrait, si elle y travaillait, et si elle et son mari joignaient leurs efforts, devenir une belle relation, de grande valeur. On voit qu’elle oublie de réfléchir à l’impact à long terme de ses paroles, de ses actions et de ses choix.
Pour vous je ne sais pas, mais en ce qui me concerne, je trouve que dans beaucoup de domaines de ma vie, je fais exactement la même chose, de manière plus subtile, peut-être d’une manière qui ne conduit pas à l’immoralité, mais néanmoins d’une manière qui finalement coûte cher. On choisit de faire ce qui semble bon à court terme sans s’arrêter pour examiner les conséquences à long terme.
Vous imaginez si Ève avait pris le temps dans le jardin d’Éden de réfléchir aux conséquences que, juste le fait de mordre dans ce fruit allait amener dans sa vie, réfléchir à sa relation avec Dieu, avec son mari, avec ses enfants. Si elle avait pris le temps de penser aux implications à long terme de son choix, est -ce que vous ne pensez pas qu’elle aurait peut-être pris une autre décision ?
Vous comprenez, une femme irréfléchie ne voit pas plus loin que le matin. Elle pense juste à ce qui va la rendre heureuse maintenant. Est-ce que vous me permettez de vous dire, si vous vivez un mariage difficile et douloureux, vous aussi acceptez de porter sur ce mariage un regard qui va au-delà du matin et de réfléchir à ce que Dieu dans sa grâce, peut faire à long terme. Peut-être que vous ne pouvez pas du tout l’imaginer là, maintenant, tout de suite. Peut-être que vous vous dites : « Mais je ne vois vraiment pas comment mon mari pourrait changer pour devenir véritablement un homme de Dieu un jour ». Moi-même, je ne peux pas vous garantir qu’il le deviendra effectivement. Mais demandez à Dieu de vous donner de croire à ce que cet homme qui est votre mari pourrait devenir si vous acceptiez de vous engager envers lui et d’investir en lui à long terme.
Je ne prétends pas que ce soit facile. C’est beaucoup plus facile certainement de sortir de chez vous et de trouver un étranger qui va vous donner du plaisir jusqu’au matin. Mais ce n’est pas de l’amour. Et ce n’est pas quelque chose qui va vraiment vous satisfaire. Vous allez vous retrouver comme tant de femmes qui m’ont raconté leur histoire, blessée, cassée, avec des relations brisées et une vie en ruine. Et ça commence par ces tout petits choix où on se dit : « J’ai besoin d’être satisfaite maintenant et je ne veux pas attendre ».
Cette femme dit à ce jeune homme qui manque de maturité : « Mon mari n’est pas à la maison. Il est parti pour un long voyage et il reviendra tel quel ». Je sais qu’il est parti et il ne saura pas ce que nous faisons. Elle croit que personne ne le saura, mais elle a oublié celui qui sait et qui voit tout, c’est à dire son Dieu. L’Écriture dit : « Les yeux de l’Éternel sont partout, observant les méchants autant que les bons ». C’est dans le chapitre 15 (verset 3) du Livre des Proverbes.
C’est vrai, Dieu voit, Dieu sait. Voilà pourquoi, en tant que femme, c’est tellement important d’apprendre à vivre dans la crainte de Dieu, dans le respect, pas dans la peur de Dieu. Bien qu’on puisse avoir peur de son jugement si on n’est pas dans une relation d’amour et de confiance avec lui. Mais plus que cela, craindre Dieu, respecter Dieu, c’est être constamment consciente qu’il est là, qu’il est avec moi.
Alors, est ce que je m’habillerais comme ça ? Est-ce que je parlerais comme ça ? Est-ce que j’utiliserais mes yeux comme ça ? Est-ce que j’aurais telle ou telle attitude si j’étais consciente que dans cette situation, on n’est pas deux mais trois ?
Dieu est présent avec nous. C’est le respect et la crainte de Dieu qui nous protègent du mal. Et ce respect-là, c’est une des choses que j’ai demandé à Dieu de développer en moi, cette conscience qu’il est là, qu’il voit et qu’il évalue non seulement mes actions, mais aussi ce qui motive mon cœur. C’est possible que cette femme irréfléchie cherche à satisfaire des besoins qui ne sont pas satisfaits dans son foyer. J’aimerais juste vous dire une chose. Si vous êtes mariée depuis plus de trois jours, vous le savez déjà. Il n’y a pas de mari qui puisse satisfaire tous vos besoins. Et vous qui m’écoutez et qui n’êtes pas mariées, écrivez ça, et souvenez-vous en. Parce que, vous savez, notre cœur est sans arrêt en train de se raconter cette histoire : « Si j’avais le mari qu’il faut, mes besoins seraient satisfaits ».
Mais il n’existe aucun homme, aussi spirituel soit-il, qui soit capable de satisfaire les besoins les plus profonds du cœur d’une femme. Dieu n’a pas prévu que notre cœur soit comblé dans ses recoins les plus intimes par un homme, mais par lui-même. Donc peut-être que cette femme cherche à satisfaire ailleurs des besoins qui n’ont pas été satisfaits. Mais elle ne regarde pas dans la bonne direction. Elle regarde à l’extérieur au lieu de regarder à l’intérieur.
Maintenant, comparez cette femme à la femme de valeur, la femme vertueuse comme on l’appelle, de Proverbes 31, dont il est dit (verset 11) : « Le cœur de son mari a confiance en elle, elle lui fait du bien et non du mal tous les jours de sa vie ».
Ça ne veut pas dire que le mari de cette femme de valeur soit le mari idéal, l’homme parfait. Je le répète, ça n’existe pas. Le mari idéal ou parfait, c’est un rêve. Mais ça veut dire que quels que soient ses défauts, ses chutes, il sait qu’il a une femme en qui il peut avoir confiance. Qu’il soit à la maison, en voyage d’affaire ou ailleurs, il peut lui faire confiance, pour lui faire du bien et non du mal tous les jours de sa vie. C’est une femme qui restera fidèle.
Permettez-moi de vous le dire, à vous qui êtes mariées, le véritable test de votre fidélité, c’est ce qui se passe quand votre mari est parti. Là, je ne parle pas d’un abandon du domicile conjugal. Il peut s’agir d’un déplacement professionnel ou d’un autre voyage. Quand il est physiquement ou géographiquement absent, c’est un test.
Mais c’est peut-être davantage encore un test quand il est émotionnellement absent. Il se peut qu’il soit tellement occupé par son travail, que son emploi du temps soit tellement chargé, que vous n’avez pas l’impression de recevoir le temps, l’attention et l’intérêt dont vous ressentez le besoin. Vous vivez avec des attentes insatisfaites et ça arrive dans les meilleurs mariages et dans les meilleures relations.
Alors le voilà, le test :
- Quand votre mari est absent, d’une de ces manières que je viens de décrire, est ce que vous allez rester fidèle ?
- Même durant ces périodes difficiles, est-ce que vous allez continuer à lui faire du bien et non du mal ?
Si c’est le cas, alors vous serez une femme remplie de sagesse, qui construit, qui bâtit sa maison, son foyer. Sinon, vous serez une femme dépourvue de bon sens et vous détruirez cette même maison.
Leslie : Ces paroles qu’on vient d’entendre n’ont jamais été plus nécessaires qu’aujourd’hui, n’est-ce pas ? Aujourd’hui, où tant de mariages tombent en ruine ou dans quasi toutes les histoires que nous racontent la télé, les romans, les magazines, on nous encourage à considérer l’adultère d’un œil complice, parfois même comme la solution au problème. J’espère que la discrétion et l’engagement deviendront pour vous un mode de vie.
Chez un homme, la force physique peut être une arme impressionnante. Mais vous savez, la femme possède une arme tout aussi puissante et on la découvrira ensemble dans notre prochain podcast. Mais avant de nous quitter, écoutons encore quelques mots de conclusion.
Nancy : Parmi vous qui nous avez écoutées0 aujourd’hui, je me suis demandé s’il n’y avait pas une femme qui se sent actuellement entraînée dans une relation qui comporte un attachement émotionnel ou physique, qui n’est pas juste, qui n’est pas sain. Vous cherchez à satisfaire les besoins de votre cœur. Dans le jardin d’Éden, quand Ève a mangé ce fruit, elle pensait probablement que certains de ses besoins seraient satisfaits. Parce que ce fruit était agréable à regarder. Il paraissait attirant. Elle espérait qu’il la comblerait. Mais quand elle en a goûté, elle s’est retrouvée, pour ainsi dire avec la bouche pleine de vers.
Ce avec quoi vous espérez combler vos besoins, si ce n’est pas le meilleur que Dieu a en réserve pour vous, ce n’est pas quelque chose qui va vous satisfaire vraiment et ça va vous laisser détruite, misérable et malheureuse, au-delà de ce que vous pourriez imaginer. Parce que vous aurez été infidèle dans la situation où Dieu vous avait placée. Alors s’il vous plaît, prenez le temps de réfléchir. Et je prie que le Seigneur vous accompagne dans cette réflexion. Amen.
Tous les extraits de la Bible sont tirés de la version Segond 21 © 2007 Société Biblique de Genève.
Réveille nos cœurs est le ministère francophone de Revive Our Hearts, initiative de Life Action Ministries avec Nancy DeMoss Wolgemuth.
Avec les voix de Christine Reymond et Jeannette Kossmann.
Quelle que soit la saison de votre vie, Réveille nos cœurs vous encourage à trouver la liberté, la plénitude et à porter du fruit en Christ.