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Épisode 4 – Marcher dans la vérité 

Leslie Basham : Comment savoir si on marche, ou si on vit, dans la vérité ? 

Nancy DeMoss Wolgemuth : Vous pouvez grandir dans un milieu chrétien, dans une famille chrétienne, dans une église chrétienne, une école chrétienne, sans pour autant être réellement enfant de Dieu. Votre vie révèle qui est votre père, parce que, spirituellement parlant, vous ressemblez à votre père. 

Leslie : Voici le podcast Réveille nos cœurs. Aujourd’hui nous allons découvrir comment être réellement libre et comment marcher dans la vérité. N’y aurait-il pas un lien entre les deux ?

Nancy : Dans les précédents épisodes nous avons déjà pu entendre toutes sortes de témoignages qui concernent le livre Ces mensonges qu’on nous fait croire, et sur la façon dont Dieu a utilisé cet ouvrage pour rendre libres de nombreuses personnes. 

Et il y a plusieurs femmes qui m’ont contactée, pour me dire : « Je viens d’étudier ce livre avec un groupe de femmes, et voilà ce que Dieu a fait… » ou encore : « Je viens de parler de ça avec ma fille qui vient de se marier et voilà ce que Dieu est en train de faire… » Et il y a encore beaucoup d’autres exemples.

En fait, ce n’est pas tant parce que ce livre a été beaucoup vendu, ni parce qu’il est forcément excellent, mais plutôt parce qu’il nous dirige vers Le Livre, vers la Bible, vers la vérité contenue dans la Parole de Dieu, la vérité de Christ. 

Voilà ce qui nous rend libres !

« La vérité qui nous rend libres » …Dans mes recherches je suis tombée sur l’expression originale en latin « veritas vos liberabit ». J’ai dû m’entraîner plusieurs fois pour savoir comment prononcer, et je ne suis toujours pas sûre d’avoir dit juste, parce que je ne parle pas le latin.

Quoi qu’il en soit, c’est la devise de bon nombre de nos établissements d’enseignement supérieur dans le monde aujourd’hui, y compris des écoles en Inde, en Uruguay, au Canada, au Royaume-Uni et en Argentine. C’est ça leur devise : « La vérité vous rendra libres ». Dans le bâtiment d’origine du siège de la CIA aux Etats-Unis, on trouve la phrase entière, gravée dans la pierre : « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres ».

Il est probable que la plupart des gens qui voient ces inscriptions sur le mur d’un bâtiment scolaire ou sur le mur du bâtiment original du siège de la CIA ne sont pas conscients que la source de cette phrase, a été prononcée par celui qui dit être la vérité : « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. »

Nous allons donc revenir à cette source en nous tournant ensemble vers l’évangile de Jean, au chapitre 8. On va examiner ensemble une partie du contexte biblique. Qu’est-ce qui se passait à l’époque et qu’est-ce que Jésus voulait dire par cette phrase ? C’est quelque chose que beaucoup des fondateurs de nos institutions universitaires avaient compris, que la vérité était ce qui rendrait les gens libres.

Hélas à notre époque, il semble bien qu’on se soit éloigné de la vérité, et qu’on adhère à toutes sortes de choses ou de croyances qui ne sont pas du tout la vérité ! Mais les fondations de beaucoup d’institutions ont leurs origines dans cette vérité. Elles étaient enracinées dans la vérité.

On va donc lire l’évangile de Jean chapitre 8, en commençant au verset 31. On arrive ici au beau milieu d’une conversation que Jésus a avec diverses personnes et avec une foule, mais pour gagner du temps, on va directement au verset 31 :

« Jésus, donc, disait aux Juifs qui avaient mis leur foi en lui : Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples. » (NBS)

On voit que ces Juifs avaient cru en lui. Alors est-ce qu’ils étaient ses disciples ou pas ? Est-ce qu’ils étaient vraiment ses disciples ? C’étaient des Juifs, si je comprends bien, qui avaient reconnu que Jésus était le Messie, le Fils de Dieu. Mais Jésus leur annonce une condition, il y a un « si ».

Il leur dit, en substance : « Ce n’est que la première étape dans le processus pour devenir un vrai disciple. La preuve que votre foi est authentique se verra en ce que vous avez l’habitude de demeurer dans mon enseignement. Ce n’est pas juste entendre quelque chose et dire “oui, oui, j’y crois” et puis continuer à vivre comme si on n’y croyait pas vraiment. 

En fait, essentiellement ce que Jésus dit à ceux qui disent croire en lui, c’est : « Prouvez-le ! Où sont les preuves ? Si vous demeurez dans ma Parole, alors vous êtes vraiment mes disciples. La preuve ce n’est pas seulement que vous entendez la vérité ou que vous la connaissez, mais que vous aimez la vérité, que vous lui obéissez, et que vous la pratiquez. Que vous vivez dans la vérité et que vous la laissez vivre en vous. »

Et dans ce processus, « vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres ». C’est le verset 32.

C’est ça que dit Jésus : « Si vous demeurez dans ma Parole, vous êtes réellement mes disciples. Et si vous êtes réellement mes disciples, vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres ».

« Si vous demeurez dans ma Parole » : C’est alors que vous vivez en elle, alors que vous vous imprégnez d’elle, alors que vous la méditez, que vous la laissez vivre en vous, alors vous allez apprendre à connaître la vérité, l’immuable, la ferme, l’objective réalité de la doctrine du Christ.

Il dit : « Vous connaîtrez la vérité. » C’est le mot grec « ginosko ». C’est un mot qui ne parle pas seulement de connaissances intellectuelles occasionnelles. C’est un mot qui signifie percevoir, comprendre quelque chose ou quelqu’un grâce à une expérience personnelle.

Donc vous n’aurez pas seulement appris la vérité, mais vous connaîtrez la vérité ! Vous en ferez l’expérience personnelle. Et ce mot « connaître » qui est utilisé ici, implique souvent une connexion intime entre la personne qui connaît et l’objet ou la personne qui est connue.

En fait, ça décrit une relation. « Vous connaîtrez la vérité » pas seulement dans votre tête, mais dans une relation avec la vérité. C’est une connaissance de la vérité que vous ne pourrez jamais avoir à moins que vous n’ayez d’abord un engagement de cœur envers Christ, et à moins que le Saint-Esprit ne vous révèle la vérité.

Ça, on ne pourra jamais le comprendre avec nos esprits limités. On ne connaîtra pas la vérité. On peut la rechercher, on peut la poursuivre et c’est ce que font beaucoup de philosophes, beaucoup de religions du monde. Ils essaient de découvrir la vérité. Mais ce n’est que quand Dieu ouvre notre cœur, qu’il nous donne le cadeau de son Esprit Saint, que celui-ci nous amène à dire : « Oui, Seigneur. Tout ce que tu diras, je le croirai, je le recevrai, je fonderai ma vie dessus ». C’est alors que vous connaîtrez la vérité…vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. 

Jésus dit : « Si vous êtes un vrai disciple, vous me connaîtrez d’expérience personnelle, d’une manière profonde, nouvelle parce que je suis la vérité, et cette connaissance-là sera la clé de votre libération. »

Quand Jésus parlait à ceux qui disaient croire en lui, en tous cas certaines personnes qui étaient dans cette foule, ce qu’il voulait dire c’était : « Là maintenant, vous n’êtes pas libre. Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres. » Et ce que Jésus sous-entend là, c’est : « Maintenant vous n’êtes pas libres. Vous êtes dans une sorte de servitude, d’esclavage. Vous avez besoin d’être libérés. »

Et là on voit très bien que ces paroles suscitent de l’opposition de la part des disciples de Jésus qui étaient des gens très religieux. C’est ce qu’on lit au verset 33 :

« Ils lui répondirent : Nous sommes la descendance d’Abraham et nous n’avons jamais été esclaves de personne ; comment peux-tu dire, toi : « Vous deviendrez libres ! » (NBS)

Il faut bien comprendre, c’étaient des Juifs pratiquants. Ils étaient les descendants de leur père Abraham. Ils avaient la vérité sur le vrai Dieu. Ils avaient les Écritures. Alors quel est le message que Jésus veut leur faire passer en leur disant : « La vérité vous rendra libres » ?

Jésus est en train de clarifier de quel type d’esclavage il parle et dont ces gens doivent être libérés. Il le dit au verset 34 :

« Amen, amen, je vous le dis, quiconque fait le péché (c’est-à-dire qui fait de ce péché une habitude, chacun qui fait ça) est esclave du péché. » (NBS)

C’est de cet esclavage qu’il parle. C’est de cet esclavage là que la vérité les rendra libres.

Et cet esclavage du péché, c’est la condition dans laquelle chaque être humain est venu au monde, indépendamment de son héritage religieux ou de ses racines, ou de quoi que ce soit. C’est l’ultime esclavage ! Et Jésus dit que quiconque pratique le péché de façon habituelle est esclave du péché. Il dit, si vous faites ça, le péché est votre maître !

Est-ce que c’est quelque chose qui vous parle ? Est-ce que vous connaissez ce déchirement intérieur : « Je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. » Qu’est-ce qui ne va pas chez moi ?! Eh bien, ce qui ne va pas chez nous, c’est que nous sommes nés esclaves du péché. Et la question est donc : Comment est-ce qu’on peut en être libéré ? 

La réponse vient aux versets 35 et 36 de l’évangile de Jean, chapitre 8 :

« Or l’esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ; le fils, lui, demeure pour toujours. Si donc le Fils (avec un « F » majuscule) vous rend libres, vous serez réellement libres. » (NBS)

Jésus dit que vous connaîtrez la vérité et que la vérité vous rendra libres. Maintenant il dit que le Fils vous rend libres. Alors, c’est quoi ? Est-ce que c’est la vérité qui nous libère ou est-ce que c’est le Fils qui nous libère ? Oui ! Le Fils est la vérité ! Le Fils va vous libérer ; la vérité va vous libérer. Jésus est le Fils de Dieu qui est venu nous libérer de la tyrannie du péché !

On peut lire dans les versets 37 à 43 (que je ne lirai pas en entier), que Jésus explique aux Juifs qui sont là que, être descendant physique d’Abraham n’a pas d’importance aussi longtemps qu’ils n’ont pas Dieu comme Père. En fait, il leur dit : « Vous n’êtes pas de vrais enfants d’Abraham, ni des enfants de Dieu. »

Et ça, ça a dû être comme une gifle pour ces gens qui se vantaient d’être les enfants de Dieu parce qu’ils étaient les descendants d’Abraham. Jésus leur dit : « Vous n’êtes les enfants ni de l’un ni de l’autre. »

En fait, il leur dit : « Si vous étiez leurs vrais enfants (donc les vrais enfants d’Abraham ou les vrais enfants de Dieu), vous seriez comme votre père. Votre vie démontrerait le genre de foi qu’Abraham avait. Si Dieu était votre père, vous m’aimeriez, parce que je viens de Dieu. Au lieu de cela, vous essayez de me tuer pour vous avoir dit la vérité sur Dieu ! Alors je vais vous dire qui est votre père. »

Et là, on peut les imaginer tous en train d’écouter très attentivement en se disant « Mais c’est qui notre vrai père ? Il dit que ce n’est pas Abraham, que ce n’est pas Dieu, alors qui c’est ? »

Et Jésus dit, au verset 44…Rappelez-vous, il s’adresse à une foule religieuse. Ce n’est pas une foule de païens…

« Vous, vous êtes de votre père, le diable, et vous voulez faire les désirs de votre père. » (NBS)

 

Woh…Là, vous ne pensez pas que c’est ça qui les aura braqués ces religieux juifs ? Vous imaginez un petit peu la réaction de ces gens, ulcérés, choqués, dégoûtés, par ce que Jésus a osé leur dire.

 

« Il a dit qu’on n’est pas enfants de Dieu, qu’on n’est pas enfants d’Abraham. Il a dit qu’on est des enfants du diable ! »

Et Jésus continue (verset 44) : « Il (votre père, le diable) a été meurtrier dès le commencement (vous essayez de me tuer ? Il était un meurtrier), et il ne s’est pas tenu dans la vérité parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. Mais moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas. » (NBS)

Jésus est en train de leur dire : « Vous croyez les mensonges du diable plutôt que de croire la vérité de Dieu dont je vous parle. »

Il ne faut pas qu’on oublie ceci : Il y a un vrai diable, et depuis le début des temps, son intention c’est de détruire le peuple que Dieu s’est créé pour lui-même. Il veut vous garder esclave du péché, et il le fait au moyen de toutes sortes de mensonges et de tromperies.

Il nous ment sur Dieu. Il nous ment sur nous-mêmes. Il nous ment sur notre péché, sur nos relations, sur le mariage, sur la famille, sur la joie. . . Il nous ment sur tout ! Et la tendance de notre cœur à croire au mensonge ou à la vérité révèle si nous appartenons au diable ou au Christ.

Si vous appartenez à Christ, ça se voit grâce à votre tendance à croire que ce que Dieu a dit est vrai. Et si vous n’appartenez pas à Christ, si vous êtes toujours fille ou fils du diable, cela on le voit par votre tendance à croire la parole du diable plutôt que celle de Dieu.

On continue au verset 47 (NBS) : « Celui qui est de Dieu entend les paroles de Dieu. Si, vous, vous n’entendez pas, c’est parce que vous n’êtes pas de Dieu. » (NBS)

Jésus n’aurait pas pu parler plus clairement que cela. Est-ce que vous pouvez l’imaginer debout dans l’une de nos églises aujourd’hui en disant : « Quiconque est de Dieu entend, écoute, croit, reçoit, agit selon les paroles de Dieu. Mais la raison pour laquelle vous ne les écoutez pas ces paroles, que vous vous en fichez, que vous ne les vivez pas, que vous ne les mettez pas en pratique, c’est que vous n’êtes pas de Dieu ! Vous n’êtes pas des enfants de Dieu. »

Vous savez je crois que cela pourrait être dit dans beaucoup, sinon la plupart, de nos églises, de nos communautés, aujourd’hui. Cela ne concerne pas tout le monde, mais cela concerne beaucoup de personnes qui sont religieuses, qui sont là depuis toujours mais qui n’ont pas la vie. Elles n’ont pas Christ. Elles n’ont pas la vérité. Elles ne sont pas de Dieu.

Vous comprenez, vous pouvez dire, annoncer croire en Jésus. Vous pouvez même avoir fait les premiers pas pour croire en lui, comme il est dit au début de ce passage, sans être réellement disciple de lui, sans être uni à lui. Jésus a dit au verset 31 : « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples. » (NBS)

Et la preuve que vous êtes vraiment disciple, c’est que vous demeurez dans sa Parole, que vous lui restez fidèle, ou comme le dit le verset 47, vous « entendez les paroles de Dieu », et cette écoute, elle porte en elle dans les Écritures la notion d’obéissance. Vous ne vous contentez pas de l’entendre, vous le faites ! Vous connaissez la vérité, vous connaissez Christ, et la vérité vous libère. Mais si vous ne demeurez pas dans sa Parole, vous ne connaîtrez pas la vérité, vous serez esclave du péché.

Vous pouvez grandir dans un milieu chrétien, dans une famille chrétienne, dans une église chrétienne, une école chrétienne, sans pour autant être réellement enfant de Dieu. Votre vie révèle qui est votre père, parce que spirituellement parlant, vous ressemblerez à votre père.

Est-ce que vous désirez passionnément la vérité ? Est-ce que vous l’aimez ? Est-ce que la parole de Dieu demeure, habite, en vous ? Ou est-ce que vous êtes, au plus profond de votre être, toujours esclave du péché ? Alors vous savez, une fois que vous êtes enfant de Dieu, un disciple de Christ, ça ne veut pas dire que vous ne péchez jamais ou que vous ne ressentez jamais l’attraction du péché, parce que ça demeure toujours en nous. Il faut du temps pour transférer notre allégeance, nos affections et notre pratique vers la vérité.

Mais si vous êtes enfant de Dieu, vos penchants, votre tendance, le désir de votre cœur c’est de ne pas continuer à marcher dans le mensonge mais de marcher dans la vérité. Jésus a dit : « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. »

Sur le blog de notre organisation Revive Our Hearts il y a un article qui s’intitule :  La vérité nous libère de tout ce qui est enraciné dans le péchéEt on peut voir toute une liste des différents domaines dans lesquels on peut être libéré par la vérité : on peut être libéré de la performance, du désespoir, des attentes culturelles, du besoin de contrôle, de la peur, de l’isolement, de la confusion, des mensonges et de l’auto-suffisance. C’est la vérité, c’est Christ qui nous libère de tout cela et de tellement plus encore !

Peut-être que vous avez déjà vu ou entendu le témoignage de mon amie Jennifer Smith. Elle, la première fois qu’elle a entendu la vérité qui libère c’était quand elle était détenue à la prison pour femmes de McPherson, aux Etats-Unis.

Et depuis, elle est sortie de prison et pendant un certain temps, elle a été aumônière dans ce même établissement. Et maintenant, elle dirige un centre de réinsertion qui s’appelle Cornerstone pour les femmes qui sortent de prison, et elle les aide à se préparer à marcher dans la liberté du Christ une fois réintégrées dans la société.

Et récemment encore elle m’écrivait, au sujet du livre Ces mensonges qu’on nous fait croire, qui a joué un rôle important dans sa propre formation de disciple et qu’elle utilise maintenant aussi pour faire des disciples du Christ autour d’elle. 

Voilà ce qu’elle écrivait :

  Ce livre a eu beaucoup d’impact sur ma vie, d’abord à l’intérieur de la prison et maintenant à l’extérieur. Il a été essentiel pour m’aider à identifier les mensonges qui me retenaient captive pendant tant d’années ! Il m’a préparé à gérer des conflits, des relations et des circonstances difficiles, des échecs, l’inconnu, la souffrance et bien plus encore ! Il m’a aidé à identifier la voix de Dieu dans un monde si bruyant ! (J’aime bien ça ! La vérité traverse le bruit) Grâce à cette liberté dont j’ai fait l’expérience je veux partager ce message avec les autres. L’enseignement de ce livre en prison et à Cornerstone est porteur de vie ! La joie que je ressens en voyant les chaînes tomber dans la vie de ces femmes est incomparable, de voir la compréhension les envahir alors qu’elles réalisent pour la première fois qu’elles sont libérées des mensonges qui les retenaient captives autrefois et de les voir commencer à prendre des décisions fondées sur la vérité ! 

Et Jennifer terminait en écrivant : « Les gens sont esclaves de nombreux types de péchés parce que quelque part ils croient à un mensonge et ils vivent selon ce mensonge. Et le livre :  Ces mensonges qu’on nous fait croire,  leur donne quelque part la clé de leur cellule de prison. Jésus est la vérité qui leur permet de sortir de prison et d’accéder à la liberté ! »

J’aimerais maintenant vous rappeler que marcher dans la vérité, apprendre à marcher dans la vérité, c’est un parcours. C’est un processus. Cela ne se fait pas du jour au lendemain. Si on est enfant de Dieu, si on est disciple de Christ, on est toutes et tous dans ce parcours, dans ce processus, ensemble.

Alors peut-être que vous en êtes à un moment différent du mien dans votre parcours, et peut-être que vous êtes dans un moment différent de celui d’une autre personne encore, mais cela ne se fait pas du jour au lendemain. Il y a plusieurs choses que je voudrais vous encourager à faire alors que vous cherchez à marcher dans la vérité pour que vous puissiez expérimenter la liberté que Jésus promet à ceux qui connaissent la vérité.

Premièrement, soyez vigilant ! Ne soyez pas aveugle. Évaluez ce que vous lisez, ce que vous voyez, ce que vous entendez autour de vous. Évaluez les films, les livres, les magazines, la musique. J’entends souvent des jeunes qui disent : « J’aime juste la musique. » Et ils ne réfléchissent pas aux paroles.

Et il n’y a pas que les jeunes. Il y a beaucoup d’adultes qui connaissent la moindre parole de tous les tubes de leur époque mais qui n’ont jamais vraiment pris le temps de réfléchir à ce que disent ces chansons. Il y en a certaines de ces chansons qui véhiculent une grande vérité mais d’autres pas du tout ! 

Peut-être que vous vous dites : « Ah, ça n’a pas tellement d’importance. C’est juste la musique que j’aime. » Mais vous savez, les paroles qu’il y a dedans c’est important. Donc soyez vigilant. Ne soyez pas aveugle. Quand vous lisez des choses, quand vous voyez des choses, comme des articles de magazines à la caisse du supermarché, à la télévision, au cinéma, des choses que vous entendez aussi dans les propos de vos amis, restez attentifs : « Quel est le message là ? Est-ce que c’est vrai ? Est-ce que c’est cohérent avec une perspective ou une vision biblique du monde ? »

Vous savez un mensonge inoffensif ça n’existe pas ! Nos actes et notre attitude découlent directement de ce que nous croyons dans notre cœur. Donc soyons vigilants. La vigilance c’était justement un de mes objectifs quand j’ai écrit le livre, Ces mensonges qu’on nous fait croire, pour qu’on puisse commencer à réfléchir.

Il y a beaucoup de femmes qui m’ont dit : « Ah vous savez, quand j’ai lu la table des matières du livre, tous ces mensonges que vous avez énumérés, j’ai pensé : moi je ne crois pas à ces mensonges. » Et elles sont revenues ensuite en me disant : « Wow ! Je n’avais pas réalisé à quel point il y avait beaucoup de ces mensonges je croyais ! » Alors, oui, soyez vigilant. Ne soyez pas aveugle.

Ensuite, renouvelez quotidiennement votre pensée avec la Parole de Dieu. Vous ne pouvez pas connaître la vérité si vous n’êtes pas dans la Parole. Imbibez-vous de la vérité. Devenez étudiante ou étudiant de la vérité. Imprégnez-vous d’elle, devenez super familière avec elle. Aimez la sagesse, aimez la vérité, recherchez-la sincèrement. Cherchez Christ avec ferveur, en le laissant renouveler quotidiennement votre esprit avec la vérité.

Et puis, donnez constamment des conseils à votre cœur selon la vérité. Il y a une dame qui nous a écrit ceci : « Je participe à un groupe d’étude biblique et on vient de finir d’étudier le livre Ces mensonges qu’on nous fait croire. Ça m’a révélé un certain nombre de mensonges auxquels je croyais. » Alors cette dame qu’est-ce qu’elle a fait de tout ça ? Elle a appris à conseiller son cœur selon la vérité. Comment ? 

Eh bien elle le raconte : « J’ai maintenant mémorisé la vingtaine de vérités énumérées dans le dernier chapitre. Et chaque fois que je suis attaquée par les mensonges de Satan, j’ai une vérité et un verset de la Bible pour m’aider. Les vérités sur lesquelles je compte le plus c’est : « Dieu me suffit », « On peut faire confiance à Dieu » et « Le chemin vers la vraie joie consiste à s’abandonner à Dieu ». »

Sur le site internet french.flywheelstaging.com, nous avons un document qui récapitule les mensonges et les vérités évoqués dans le livre : Ces mensonges qu’on nous fait croire . Vous pourrez le télécharger gratuitement.

Voilà quelques-uns des conseils que l’on peut donner à notre cœur selon la vérité :

  • Dieu est bon
  • Dieu m’aime et désire le meilleur pour moi
  • En Christ, je suis une personne complète et acceptée 
  • Dieu est tout suffisant 
  • Je peux faire confiance à Dieu 
  • Dieu ne fait pas d’erreurs 
  • Tout ce qui m’arrive dans la vie passe au travers du filtre de son amour
  • La grâce de Dieu est toute suffisante pour moi 
  • Le sang de Christ est suffisant pour couvrir tous mes péchés
  • La croix du Christ est suffisante pour vaincre ma nature pécheresse
  • Je n’ai pas besoin de laisser mon passé me tourmenter

Et ainsi de suite . . .

Donc vous savez, si vous avez affaire à un passé qui vous tourmente. . . Il y a des versets dans la Bible pour accompagner tout cela. Mémorisez ces vérités. Entrez dans la Parole de Dieu et apprenez à connaître ce passage de l’Écriture. Et quand Satan vient vous harceler, vous frapper avec ces mensonges, vous pouvez vous rappeler ceci : Je n’ai pas besoin de laisser mon passé me tourmenter. 

Qu’est-ce que l’apôtre Paul dit dans la première lettre aux Corinthiens, chapitre 6, verset 11 ?

« Et pourtant c’est là ce que vous étiez, quelques-uns d’entre vous. (Vous étiez comme ça, mais vous ne l’êtes plus.) Mais vous avez été lavés [régénérés], vous avez été justifiés, vous avez été purifiés par le sang de Christ. »

Donc commencez à donner des conseils à votre cœur avec la Parole de Dieu. Et en faisant cela, la vérité va vous changer. Elle va vous transformer de l’intérieur. Ça ne changera peut-être pas les circonstances de votre vie, mais ça vous changera vous, et ça vous rendra libre ! Amen !

Leslie : On vient de revoir à quel point c’est important de fonder nos vies sur la vérité. Et ce livre,  Ces mensonges qu’on nous fait croire,  peut vraiment nous aider à reconnaître la vérité et à nous focaliser sur elle. Toutes les informations par rapport à ce livre, ou par rapport à cette série sont indiquées sur notre site Internet réveillenoscoeurs.com. Par ailleurs, si vous avez loupé un, ou même plusieurs épisodes, vous les trouverez également sur notre site. 

Alors il me reste à vous dire merci de nous avoir écoutées et je me réjouis déjà de vous retrouver pour la prochaine série. 

On va juste encore prier ensemble, avant de nous quitter.

Nancy : Seigneur notre Père, quand je pense à ces vérités (et à d’autres que nous n’avons pas nommées aujourd’hui), elles sont si précieuses, si puissantes, si riches. Elles sont tellement vivifiantes. Et c’est tellement bon de dire la vérité à notre propre cœur, surtout quand on hésite, quand on a peur, quand on est anxieux, ou quand on croit des choses qui ne sont pas vraies. Aide-nous Seigneur à chérir tes enseignements, à chérir ces belles vérités sur toi.

Et je prie pour que tu continues à utiliser ce livre  Ces mensonges qu’on nous fait croire et les vérités qui nous libèrent  et que tu imprimes ta vérité dans les cœurs et dans les foyers des femmes de ce pays et du monde entier.

Seigneur, ce n’est pas le livre que j’ai écrit qui transforme les gens, c’est ta Parole qui permet à toutes ces personnes de faire l’expérience de la vérité qui libère. Puissent les paroles que Jésus a adressées à ce public d’il y a 2000 ans parler aujourd’hui à nos propres cœurs : « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres » Nous te prions au nom de Jésus. Amen.

 

Tous les extraits de la Bible sont tirés de la version Segond 21 (sauf spécifié dans le texte). Réveille nos cœurs est le ministère francophone de Revive Our Hearts, initiative de Life Action Ministries avec Nancy DeMoss Wolgemuth. 

Avec les voix de Christine Reymond et Jeannette Kossmann.

Quelle que soit la saison de votre vie, Réveille nos cœurs vous encourage à trouver la liberté, la plénitude, et à porter du fruit en Christ !

Pour des raisons de confort de langage et de lecture, ces transcriptions peuvent présenter des différences mineures entre ce qui est écrit et ce qui est parlé.

Nouvelle version Segond révisée (Bible à la colombe) © Société biblique française – Bibli’O, 1978. Avec autorisation.

 

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