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Épisode 3 – Les uns les autres

Publié le: 10 Mar 2024

Dannah Gresh : Est-ce que vous réalisez vraiment à quel point nous avons besoin les uns des autres ? 

Nancy DeMoss Wolgemuth : L’isolement et la division au sein du corps de Christ sont des tactiques de Satan pour faire tomber les croyants. Si nous ne veillons pas les uns sur les autres, si nous ne nous encourageons pas les uns les autres et si nous sommes isolés ou divisés, nous allons tomber.

Dannah : Vous écoutez Réveille Nos Cœurs

On va commencer aujourd’hui avec un petit quiz musical, pour vous faire deviner la thématique de ce dont nous allons parler dans quelques instants ! On va pour cela puiser dans le répertoire des chansons francophones !

Nancy : Effectivement, c’est Laure qui nous a préparé trois extraits de chansons : on va voir qui trouve en premier: vous ou nous ! 

Dannah :  C’est parti pour le premier extrait : écoutez bien !

https://www.youtube.com/watch?v=IINTMOQEhhM&ab_channel=JeanJGoldmanVEVO

(0:05-0:28)

Souviens-toi

Était-ce mai, novembre

Ici ou là ?

Était-ce un lundi ?

Je ne me souviens que d’un mur immense

Mais nous étions ensemble

Ensemble, nous l’avons franchi

Souviens-toi

Dannah : Alors ? Qui a trouvé ?!

Nancy : …la voix, le style… En plus, il reste la personnalité préférée des Français, quand même !

Dannah : Ok, c’était facile, Jean-Jacques Goldman. Maintenant celle-ci :

https://www.youtube.com/watch?v=WI34BHVa5D4&ab_channel=SHY%27M

(0:49-1:03)

On se ressemble, on va traverser le temps

Que même l’ennui se lasse

Et rien sur nous ne laisse une trace

On marche ensemble, ensemble, ensemble

Dannah : C’est plus difficile là non ?

Nancy : …une voix certainement familière aussi pour vous…

Dannah : Oui, c’était  Shy’m. Allez, on continue: troisième extrait! 

 https://www.youtube.com/watch?v=oqbHtra0Acc&ab_channel=Unrealpersone

(0:33-0:56)

À celui qui veut construire sa maison tout seul

À celui qui pense que l’enfer c’est les autres

À celui qui ne tend jamais la main par orgueil

À celui qui préfère dire le mien que le nôtre

À celui qui pense qu’on doit être seul pour être libre

Qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même

Moi je dis que j’ai besoin des autres pour bien vivre

J’affiche l’esprit d’équipe comme un emblème

Tout seul je vais vite

Ensemble on va loin

Dannah : Allez, on vous laisse quelques secondes de réflexion… Vous avez une idée ?

Nancy : Alors, vous n’avez peut-être pas trouvé le nom de l’artiste, mais je suis sûre que vous avez remarqué qu’il y a un mot qui revient à chaque fois et qui correspond à notre thème du jour !

Dannah : Effectivement, le point commun de ces trois chansons, c’était le mot « ENSEMBLE »! Et si vous n’avez pas trouvé l’artiste qu’on vient d’entendre, c’était Grand Corps Malade. Et tout cela mettait en évidence la beauté et le besoin d’être « ensemble » dans les relations de couple, la famille, les communautés. Alors si les artistes, qu’ils soient croyants ou non-croyants, voient la valeur ajoutée de faire les choses ensemble et pas de manière isolée, combien cela est d’autant plus vrai dans l’église du Seigneur Jésus-Christ !

Nous continuons donc aujourd’hui la série intitulée « L’église, à quoi ça sert ? ». Dans ce troisiième podcast, nous allons nous concentrer sur le fait qu’en tant que corps de Christ, nous avons besoin les uns des autres.

Nancy : Vous savez, il y a beaucoup de personnes chrétiennes qui disent: Ok, moi je crois en l’Église, L’Église avec un E majuscule. Je sais qu’on en a besoin… que c’est le corps, la famille, l’épouse, l’édifice et c’est le plan de Dieu… je comprends tout ça. Mais je suis moins convaincue en ce qui concerne l’église locale.

Vous vous reconnaitrez d’ailleurs peut-être dans les mots de cette femme qui nous a écrit, je vous lis : « J’ai vraiment du mal avec tout ce concept de l’église locale. Je crois en Dieu, au paradis, à la Bible, mais je ne suis pas trop à l’aise avec cette idée d’église. Est-ce qu’une personne ne peut pas tirer les mêmes bénéfices en étudiant et en adorant en privé, à la maison, sans avoir à assister à des cultes ? Est-ce que Dieu fait vraiment la différence ? »

Sa question en fait, c’est le titre de notre série : « l’église, à quoi ça sert ? ». Est-ce qu’en plus de l’Église avec un grand É, on a besoin de cette église avec un petit é, l’église locale ?

En échangeant avec un bon nombre de croyants, je découvre que beaucoup de ceux qui se considèrent comme des chrétiens ne font pas partie d’une église locale. Ils n’en voient pas l’intérêt. Ils sont parfois dégoûtés ou désabusés ou y ont vécu de mauvaises expériences dans le passé. Ou alors ils ne se sont peut-être jamais unis à une église locale et n’en ressentent pas le besoin. Ils se sentent peut-être comme cette femme et se disent « pourquoi est-ce que je ne pourrais pas simplement adorer tranquillement chez moi ? Est-ce que j’ai vraiment besoin d’aller au culte ? Est-ce que j’ai vraiment besoin d’aller dans ces lieux ? Est-ce que pour Dieu ça fait une différence au final ?»

Je vois aussi ceux qui vont d’église en église, mais qui ne s’attachent pas à une église en particulier.

Quand on trouve le mot « église » dans le Nouveau Testament, ça correspond presque à chaque fois à un rassemblement de chrétiens sur une certaine zone géographique.

Je lisais le Nouveau Testament ce matin, j’étais dans le livre aux Éphésiens et regardez comment ça commence : « aux saints qui sont à Éphèse », verset 1. C’est l’église locale ici. Il n’y a pas la notion d’Église universelle, E majuscule, mais on parle de l’église locale, e minuscule dans le Nouveau Testament. Ce que je comprends c’est qu’aller à une église locale, aussi faillible et compliquée qu’elle puisse parfois être, n’est pas une option. Si vous êtes un membre du corps de Christ, ce n’est pas négociable.

Le théologien britannique Charles Spurgeon répondait ceci à ceux qui disaient « je suis chrétien, mais je n’ai pas besoin d’être membre d’une église » : 

« À quoi sert une brique… ? À construire une maison. Il ne sert à rien que cette brique vous dise qu’elle est aussi utile toute seule par terre qu’elle le serait dans un mur de la maison. C’est une brique bonne à rien.»

Et il poursuit avec cette éloquence qui lui est propre : 

« Vous les briques sans fondations, je crois que vous ne répondez pas à votre appel. Vous vivez en contradiction avec la vie que Christ voudrait que vous viviez, et vous êtes en grande partie responsable du mal que vous causez. »

Ces paroles sont très fortes. Ne pas aller à l’église signifierait ne pas répondre à l’appel de Dieu ? Est-ce que ça veut dire que vous n’écoutez pas la Parole de Dieu ? Et que vous causez du tort ? Est-ce vraiment aussi sérieux que ça ? 

Eh bien, regardons ce que dit 1 Corinthiens chapitre 12. Je veux que nous comprenions le sérieux de ce sujet et l’importance d’être unies à une église. Prenons l’analogie, aux versets 12 et 13, qui décrit les croyants comme étant le corps.

« Le corps forme un tout [une unité] mais a pourtant plusieurs organes [ce que nous sommes], et tous les organes du corps, malgré leur grand nombre, ne forment qu’un seul corps. Il en va de même pour Christ. En effet, que nous soyons juifs ou grecs, esclaves ou libres, nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit. » 

Il faut comprendre qu’à cette époque, c’était impensable que les Juifs, les Grecs, les esclaves et les hommes libres puissent adorer ensemble dans un même lieu ! C’était inimaginable ! C’était le grand mystère de Dieu pour eux, que Dieu puisse unir ces groupes, ces classes en un seul et même corps.

Continuons avec le verset 14 :

« Nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit pour former un seul corps et nous avons tous bu à un seul Esprit. Ainsi, le corps n’est pas formé d’un seul organe, mais de plusieurs. »

Ce n’est pas seulement vous et Dieu. Vous ne pouvez pas être un chrétien isolé tout en étant le chrétien que Dieu veut que vous soyez.

La suite, verset 15 et 16 : 

« Si le pied disait: « Puisque je ne suis pas une main, je n’appartiens pas au corps », ne ferait-il pas partie du corps pour autant ? Et si l’oreille disait: « Puisque je ne suis pas un œil, je n’appartiens pas au corps », ne ferait-elle pas partie du corps pour autant ? »

Imaginez une partie de votre corps dire « parce que je ne suis pas le cœur, je ne suis pas membre de ce corps ! » C’est ridicule, c’est absurde. Le corps est une unité, il a plusieurs membres, qui ont chacun leur place, leur fonction, leur apparence, leur rôle, ils contribuent tous de manière différente au corps et ils sont tous nécessaires. De même, vous ne pouvez pas vous séparer du corps, de l’église.

Poussons l’analogie, tout comme votre main ne peut pas juste dire « je n’ai pas besoin d’appartenir à ce corps » et aller vivre sa vie et être une main qui se balade toute seule vous ne pouvez pas non plus décider de vous séparer du corps. Sans le reste du corps, la main n’est plus utile. J’insiste, vous ne pouvez pas vous séparer du corps. Si vous êtes en Christ, vous êtes un membre de son corps, nous n’avons pas notre mot à dire là-dessus. Chaque membre est différent, mais ils sont tous du même corps.

Verset 17, de 1 Corinthiens 12 : 

« Si tout le corps était un œil »

vous imaginez ??? Un gros œil qui se balade et qui pense être suffisant ?! Le verset continue :

« où serait l’ouïe ? S’il était tout entier l’ouïe, où serait l’odorat ? »,

l’oreille ne peut pas fonctionner toute seule, l’œil non plus. Le corps a besoin de tous ses membres.

Ça ne fonctionnerait pas si nous étions tous les mêmes. Pensez-y, quand vous êtes agacées par les particularités de certains dans l’église et que vous pensez, que vous vous dites « s’ils n’étaient pas si bizarres ou si différents…» parce qu’en fait vous avez besoin qu’ils soient différents. Si tous étaient comme vous ou comme moi, et je ne veux même pas y penser, ce ne serait pas un corps.

Verset 18 : 

« Maintenant Dieu a placé chacun des membres dans le corps comme il a voulu. » 

C’est ce que les Écritures disent. Dieu y place ses membres, c’est Dieu qui place les membres dans le corps, chacun d’entre eux, selon sa volonté. Nous lisons dans les 2 versets suivants, 19 et 20 : 

«Si tous étaient un seul membre, où serait le corps ? Maintenant donc il y a plusieurs membres, et un seul corps. »

Si Dieu a positionné chaque membre dans le corps, chacun dans une église locale différente comme il l’a voulu, comme il l’a décrété, il n’est pas suffisant de tolérer ces personnes, nous devrions remercier Dieu pour chacun d’entre eux. Nous devons apprendre à les aimer, à les valoriser, à les apprécier.

Verset 21 : 

« L’œil ne peut pas dire à la main : Je n’ai pas besoin de toi ; ni la tête dire aux pieds : Je n’ai pas besoin de vous. »

Est-ce que ce n’est pas comme ça que nous agissons parfois ? Vraiment, on se passerait bien de cette personne ? Cette personne, elle n’apporte vraiment rien ? Bien sûr, nous ne le disons jamais ainsi, mais est-ce que nous ne pensons pas ces choses quelque part ? On se dit : « Ils sont là, mais franchement… » Je le répète encore, aussi bizarres et imparfaits et incomplets que nous soyons, nous avons besoin les uns des autres. 

Chaque membre du corps est essentiel. Aucun membre n’est indispensable. Mais si vous n’êtes pas là, ça fait une différence pour tous. Vous ne pouvez pas dire « ils n’ont pas besoin de moi », ils ne peuvent pas dire « nous n’avons pas besoin de toi ». Si vous n’êtes pas dans l’église, un membre manque à l’appel, si je perds une main, tout mon corps va être impacté. On ne s’en rend pas compte jusqu’à ce qu’on perde ce membre. On a tendance à tout prendre pour acquis, et est-ce que nous ne sommes pas pareil au sein du corps de Christ ? Ça ne manque pas jusqu’à ce qu’on se rende compte qu’il manque une fonction.

Nous ne savons pas toujours quelle est leur fonction. Je ne sais pas à quoi servent certains membres de notre corps, ni comment ils fonctionnent et pourquoi j’en ai besoin. Je veux dire, il y en a certains qu’on ne voit pas et dont on ne parle pas beaucoup. Je ne sais pas moi, par exemple le pancréas, la rate ? Certaines d’entre vous savent peut-être bien à quoi ils servent, mais moi je ne sais pas vraiment. Mais je sais que si Dieu les a positionnés dans le corps, il y a une raison à ça

Si vous n’êtes pas là, ça fait une différence. Même en ce qui concerne les membres les plus faibles, les moins talentueux, les moins visibles. Les Écritures disent même que nous devons même leur porter une attention particulière. 

Alors concernant l’église, ce qu’il faut retenir c’est premièrement que nous avons besoin du corps, et deuxièmement que le corps a besoin de nous. Nous ne pouvons pas fonctionner seules sans le corps. Nous ne sommes pas complètes dans le reste du corps. Nous avons besoin de ce don particulier que Dieu a donné aux autres et que nous ne possédons pas nous-mêmes. Nous avons besoin de ces dons qui œuvrent ensemble dans nos vies si nous voulons être transformées à l’image de Christ.

Nous avons besoin d’être spirituellement nourries, encouragées, redevables et d’avoir des conseils, un vis-à-vis, une aide pratique et du réconfort c’est ce que le reste des membres du corps peut nous offrir. Et là, certaines vont me dire « Ah oui ? Ben ils ne le font pas ! » Vous avez raison. Nous ne le faisons pas comme nous devrions le faire, mais ça ne veut pas dire que nous devons renoncer.

Ça veut dire que nous devons nous y investir, prier, servir et demander à Dieu de rendre le corps encore davantage comme il devrait être. Nous ne laissons pas tomber parce que ça ne marche pas parfaitement ou parce que ça ne fonctionne pas toujours comme ça devrait. Vous avez besoin du corps, j’en ai besoin, nous avons besoin « de nous tous » pour le dire autrement.

Vous n’avez pas seulement besoin d’eux, ils ont aussi besoin de vous. Le reste du corps ne peut pas fonctionner ou être en bonne santé sans vous. Vous vous dites peut-être : qu’est-ce que ça change si je me retire ? Qu’est-ce que ça change si je n’y vais pas régulièrement ? Qu’est-ce que ça change si j’y vais et repars aussitôt ? Qui s’en soucie ? Et encore plus dans ces grandes églises où on se perd facilement dans la foule, non ? Qui s’en rend compte ? Et en quoi c’est important ?

Eh bien, c’est important ! Si vous n’êtes pas intégrées, le corps n’est pas complet. L’église ne peut pas être en bonne santé. Elle a besoin de vos dons spirituels. Elle a besoin des fonctions que Dieu a désignées pour vous dans l’église. Quelqu’un m’a dit récemment « Je suis triste de voir que la génération de nos parents se s’est retirée de l’église ». Je pense que beaucoup de ceux qui ont passé un certain âge se disent « La relève est arrivée ». À celles qui sont dans ce cas, laissez-moi vous dire que l’église a besoin de vous. Elle a besoin de votre sagesse, de votre expérience, de votre exemple. Le reste du corps a besoin de vous, et vous avez besoin du corps, quel que soit votre âge.

Dwight L. Moody, un évangéliste américain, rendait visite à un homme important de Chicago, c’était un soir d’hiver. Durant leur conversation, le sujet de l’intégration et de l’implication dans l’église a fait surface. Cet homme a dit à Moody « je pense qu’on peut être un aussi bon chrétien avec ou sans l’église ». L’histoire raconte que sans rien dire, Moody se dirigea vers la cheminée et retira une bûche de bois enflammée et la mit de côté, seule. Les deux hommes se sont assis et ont regardé cette bûche de laquelle s’échappait le feu, la braise s’éteignait ! Vous voyez, seul on ne survit pas. Vous ne pouvez pas garder un cœur bouillant et une fervente passion pour Dieu en étant isolés.

Avez-vous déjà entendu parler des forêts de séquoias en Californie ? J’ai eu la chance d’y aller pour la première fois il y a quelques années et c’est vraiment incroyable. Il parait que ce sont les plus gros et les plus hauts arbres du monde. Certains mesurent jusqu’à 106 mètres et ont jusqu’à 2500 ans ! C’est énorme. On se dit que forcément ils doivent avoir un système racinaire incroyable, de peut-être des dizaines de mètres sous terre. Eh bien pas du tout, les séquoias ont un tout petit système racinaire. La plupart des racines ne font pas plus de deux à trois mètres sous terre, ce qui n’est vraiment pas grand-chose quand on pense qu’ils peuvent atteindre plus de 100 mètres.

On peut se demander comment ces énormes arbres font pour tenir autant d’années. Et bien ils ont un secret. Le secret est même dans les racines. Ces arbres grandissent ensemble et leur système racinaire s’entrelace. Elles sont liées les unes aux autres. Elles sont complètement entrelacées les unes aux autres. Donc quand les tempêtes arrivent et que le vent souffle avec la force qu’on lui connaît, les séquoias restent debout, mais ils ne tiennent pas seuls. Ils se soutiennent et se protègent les uns les autres.

Et ça me fait penser à notre fonctionnement entre croyants. On ne tient pas debout tout seuls. Si on essaie, on s’effondre lorsque les tempêtes arrivent et que le vent se lève. Nous avons besoin des autres. Nous avons besoin que nos racines soient imbriquées si nous voulons tenir ferme, grandir et vivre longtemps.

Les premiers chapitres du livre aux Hébreux répondent à la question : Comment un homme pécheur peut-il s’approcher et rester près de Dieu ? On le trouve dans les 9 ou 10 premiers chapitres de ce livre. Mais au chapitre 10, l’auteur arrive à une conclusion. Il dit 

« approchons-nous avec un cœur sincère »,

 verset 21, puis aux versets 24-25 

« Veillons les uns sur les autres ». 

Si nous voulons grandir dans notre relation avec Dieu, nous devons veiller les uns sur les autres dans le corps de Christ.

Hébreux, chapitre 10, verset 24-25

«Veillons les uns sur les autres pour nous inciter à l’amour et à de belles œuvres. N’abandonnons pas notre assemblée, comme certains en ont l’habitude, mais encourageons-nous mutuellement. Faites cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour

Ce jour, c’est le jour du jugement, le dernier jour, le jour du Seigneur. Alors que nous voyons ce jour arriver, souvenons-nous de nous soutenir les uns les autres afin de nous aider à tenir bon et à nous approcher ensemble de Dieu.

L’isolement et la division au sein du corps de Christ sont des tactiques de Satan pour faire tomber les croyants. Si nous ne veillons pas les uns sur les autres, si nous ne nous encourageons pas les uns les autres et si nous sommes isolés ou divisés, nous allons tomber.

En lisant le Nouveau Testament, vous trouverez de nombreuses instructions pour nous guider dans la manière de gérer nos relations. C’est souvent ce fameux « les uns les autres » : 

  • se saluer les uns les autres
  • se réconforter les uns les autres
  • se pardonner les uns les autres
  • s’édifier les uns les autres
  • se servir les uns les autres
  • porter nos fardeaux les uns des autres 
  • s’encourager les uns les autres 
  • prendre du temps les uns avec les autres. 

On retrouve tout cela dans le NT.

  • Être bons, tendres et indulgents les uns avec les autres
  • Accueillir et se recevoir les uns les autres comme Christ nous a reçu
  • Prendre soin les uns des autres
  • Être un soutien les uns pour les autres 
  • Faire preuve d’hospitalité les uns envers les autres
  • Prier les uns pour les autres

Et il y en a d’autres dans les Écritures. 

En écoutant cette liste, vous avez peut-être envie de faire partie d’un tel groupe où on vit réellement « les uns pour les autres » ? Je pense que nous échouons souvent dans nos églises sur ce plan et c’est aussi ce qui fait que beaucoup abandonnent ou se retirent. Ils se disent « c’est pas vrai, ça ne marche pas ». Ce que nous devrions plutôt faire c’est de prendre les choses en main et commencer à le faire nous-mêmes, au lieu d’attendre que les autres le fassent et critiquer les églises parce que les gens ne vivent pas l’église comme ils le devraient. Ce que nous voulons des autres, faisons-le déjà nous-mêmes.

Faites aux autres ce que vous voudriez que l’on fasse pour vous.

Prions pour les autres, faisons preuve d’hospitalité, prenons soin des autres, encourageons-les, aidons-les à porter leurs fardeaux. Commençons déjà par le faire nous-mêmes, n’attendons pas que ça vienne des autres. Il y a tant de chrétiens en marge de l’église ou séparés de l’église, qui souffrent des conséquences du manque de ce type de communion les uns avec les autres, quand nos racines sont entrelacées comme celles des séquoias.

Il y a une histoire tragique que l’on a pu lire dans un article du magazine canadien. Ça s’est passé à Winnipeg, au Canada. Un employé municipal retraité, âgé de 53 ans, s’est couché un soir et est mort dans son sommeil. Quasiment deux ans plus tard, un policier a reçu un appel d’un proche inquiet, on peut se demander quel genre de relation ils avaient, en tout cas, lorsqu’il est entré dans l’appartement, il a trouvé son corps momifié. Tout était resté intact dans ce petit appartement, la nourriture dans le frigo, enfin elle avait moisi, mais tout était là et la page du calendrier était toujours la même, celle de deux ans auparavant.

La mort de cet homme est passée inaperçue pour différentes raisons. Mais voilà ce qui m’a frappée: il vivait reclus, éloigné des membres de sa famille. Il souffrait d’une maladie qui a fait que son corps ne s’est pas décomposé et n’a donc pas émis d’odeurs. Il recevait automatiquement sa pension d’invalidité et les prélèvements par les services publics se faisaient au fur et à mesure. Personne ne savait qu’il était mort ! Personne n’a su qu’il y avait un problème ! 

En lisant cette histoire, ça m’a rappelé certains membres de l’église. Ils sont inscrits comme membres de l’église, mais ils disparaissent de la vie de l’église. Ils terminent dans une crise, mais personne ne le remarque. Personne ne s’en rend compte jusqu’à ce que ce soit trop tard. Pourquoi ? Parce qu’ils ne sont pas connectés à la communauté. Ils sont isolés, étrangers de la famille en Christ. 

Nous sommes confrontés à ce type de situation. Dans certains cas, ces personnes peuvent ne pas avoir disparu physiquement de l’assemblée, elles peuvent être là chaque dimanche, continuer de donner leur offrande avec un prélèvement automatique, elles payent leurs factures et personne ne sait qu’il y a quelque chose qui cloche, mais à l’intérieur ils sont morts ou presque morts. 

Leur mariage est détruit ou spirituellement rien ne va, mais personne ne le remarque. Pourquoi ? Parce que même si elles sont là, elles sont totalement déconnectées de la communauté. Elles sont étrangères, recluses et isolées. Personne ne vient leur demander « comment vas-tu ? Comment vas-tu réellement ? » Certains de ceux que nous croisons ou nous-mêmes sommes peut-être déjà momifiés. Quelle image pour certaines de nos églises aujourd’hui n’est-ce pas !

Je pense à Apocalypse, chapitre 3, verset 1 où Jésus dit à l’église de Sarde, 

« Je sais que tu passes pour être vivant, et tu es mort. » 

Vous savez quoi, quand vous êtes dans une communauté, que vous êtes connectés par les racines de la famille de Dieu, vous ne chuterez pas aussi facilement. Elle vous aidera à tenir debout, quelqu’un verra, quelqu’un saura. Mais vous devez contribuer à ça. Vous ne devez pas vivre recluses ni éloignées et vous ne pouvez pas non plus rejeter la faute sur les autres. Vous devez tout mettre en œuvre pour vous impliquer.

Larry Crabb, un auteur chrétien américain, a dit ceci : 

« La communauté est importante, au même titre que « l’oxygène est important ». Tout comme nos poumons ont besoin d’air, nos âmes ont besoin de ce que peut donner la communauté. Nous sommes faits à l’image d’un Dieu trinitaire qui est lui-même trois personnes en relation profonde les unes avec les autres. Nous avons été conçus par ce Dieu trinitaire pour vivre en relation. Sans cela, nous mourrons. C’est aussi simple que ça

Je ne sais pas si vous avez entendu parler de l’histoire des 9 mineurs qui avaient été piégés pendant 3 jours dans une mine en Pennsylvanie. Ils étaient à 73 mètres sous terre, dans un puits de mine rempli d’eau. D’après le reportage, ils ont vite compris qu’ils allaient soit survivre ensemble, soit mourir ensemble. L’eau à 12°C menaçait de les tuer lentement par hypothermie. Il a été rapporté que lorsque l’un d’entre eux avait froid, les huit autres allaient l’entourer pour le réchauffer, et lorsque c’était une autre personne, les huit autres se mobilisaient à leur tour pour le réchauffer. Alors que tout le pays retenait son souffle devant les écrans, les neuf hommes en danger de mort ont fait face à des conditions hostiles, unissant leur force ils s’en sont sortis. 

Quelle image de ce que devrait être le corps de Christ ! Nous vivons dans un monde hostile où nous sommes éprouvées. Il y a toutes sortes de forces qui nous assaillent pour fragiliser notre foi, pour éloigner notre cœur de Dieu. C’est pourquoi comme ces séquoias, comme ces mineurs, nous devons tenir ferme, souffrir, grandir, vivre, fonctionner, travailler, faire face ensemble. Ce n’est pas une option, c’est une question de survie.

Dannah : Est-ce que trop souvent nous ne passons pas à côté de la valeur de l’église, la famille de Dieu? Nous avons besoin de chacun de ses membres ! Ça vaut le coup de prendre le temps de lire tous ces passages parlant de ce fameux « les uns les autres » dans la Bible.

Vous êtes peut-être en train de chercher une église en ce moment, voici quelques indications pour vous aider. 

Nancy : Plusieurs d’entre nous ont certainement eu à déménager et à choisir une nouvelle église. J’ai connu cette expérience et ça peut être un véritable challenge. Comment savoir à quelle église se rattacher ?

Dans la plupart des pays maintenant, nous avons la chance d’avoir le choix. Dans le Nouveau Testament, ils n’avaient pas 10 000 options. Il y avait l’église à Éphèse, ou l’église à Corinthe par exemple, mais il n’y a avait pas une multitude de choix. Comment fait-on pour choisir ? Qu’est-ce qu’une église biblique ? Malheureusement, on approche souvent cette question avec notre côté consommateur : qu’est-ce qu’elle propose ? Est-ce qu’elle me plait ? Est-ce que c’est plutôt sympa ? Est-ce qu’il y a des activités intéressantes ? Des programmes attrayants ?

 

Malheureusement, nous avons un peu adopté cette manière de penser dans nos églises aujourd’hui et nous pensons devoir divertir les gens. Faire qu’ils se sentent bien. Proposer des choses pour qu’ils restent intéressés. Nous oublions que le but de l’église est d’édifier, d’équiper des croyants pour qu’ils puissent affronter le monde et y apporter l’Évangile de Christ. Que vous soyez en train d’en chercher une ou que vous déménagiez dans le futur, c’est essentiel que vous trouviez une église où Christ et la Parole sont honorés par-dessus tout. Trouvez-la et engagez-vous dans cette assemblée ! Sachant pertinemment qu’il y aura des problèmes, qu’elle ne sera pas parfaite, et si elle l’était une fois que vous vous y mettriez les pieds, elle ne le serait plus ! 

Alors, trouvez une église qui honore Christ et la Parole et engagez-vous dans cette église.

Vous êtes peut-être plutôt en train de vous demander si vous ne devriez pas quitter l’assemblée où vous êtes pour une autre assemblée, et vous essayez de faire le point : est-ce que nous sommes à notre place ici ? Là aussi, c’est essentiel de vous rappeler ce qui est réellement important. Conservez une bonne approche sur cette question. Alors pour trouver des réponses, regardons l’église primitive dans le livre des Actes. 

Si vous avez votre bible, regardez dans Actes, chapitre 2, à partir du verset 41. Je voudrais que l’on relève quelques caractéristiques essentielles de l’église primitive, nous verrons seulement quelques versets ici, mais si vous lisez tout le Nouveau Testament vous en rencontrerez bien sûr d’autres. 

Ici, c’est une église qui n’avait pas encore eu le temps de dévier, c’est la toute première église. Ils marchaient conduits par l’Esprit, avaient confiance en Jésus, aimaient Dieu, prenaient soin les uns des autres. Ça nous donne un peu une image de ce que pourrait être une église idéale. 

Lisons, actes 2 chapitre 41 : 

« Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés. »

Ça se passe juste après la Pentecôte quand Dieu a envoyé son Esprit Saint sur l’église. 

« En ce jour-là, le nombre des disciples s’augmenta d’environ trois mille âmes ». 

Donc l’Évangile est proclamé, les gens se repentent, ils croient et ils se font baptiser, pas pour être sauvés, mais pour témoigner extérieurement de cette transformation qui a eu lieu dans leur cœur.

Et là, je voudrais faire un aparté, si vous êtes un enfant de Dieu c’est un réel acte d’obéissance à Christ que de vous faire, vous baptiser suite à votre conversion. C’est un signe extérieur qui vous unit au corps de Christ et c’est comme ça que les nouveaux croyants étaient publiquement identifiés comme appartenant à Christ, appartenant à sa famille. 

Ce que nous devons comprendre c’est que le baptême de ces nouveaux croyants scellait aussi leur entrée dans l’église. Votre union en Christ vous place dans l’église, vous place au sein du corps de Christ. Et pas seulement dans l’Église universelle avec un grand E, mais aussi dans une assemblée locale, l’église locale, petit e. Comme je l’ai déjà dit plus haut, ce n’est pas une option. Il n’y a pas de doutes, dans le Nouveau Testament on ne trouve pas de croyants isolés qui ne veulent pas faire partie d’une église.

Le livre des actes nous explique qu’il y a eu 3000 nouveaux croyants en un jour. Vous imaginez si ça devait arriver dans nos églises, si on avait tout à coup 3000 nouveaux convertis en une journée ? Bien sûr, on rendrait gloire à Dieu, mais est-ce qu’on pourrait suivre ? Tous ces nouveaux bébés croyants, comment on ferait ?! Eh bien, on devrait faire comme ils ont fait, parce qu’apparemment ça a marché.

Verset 42, ces nouveaux croyants se sont fait baptiser et 

« persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et dans les prières. »

Ils ont persévéré, ils ne se sont pas contentés de s’avancer à la fin du sermon, de raconter un témoignage, de donner leur nom, de s’inscrire aux activités et de disparaître. Le signe, la preuve qu’ils avaient une foi sincère est précisément qu’ils ont continué à faire partie du corps de Christ par leur participation à l’assemblée, ils n’ont pas abandonné.

Nous avons parfois des églises qui mettent en place des choses et qui font des événements où des centaines voire des milliers de personnes font une déclaration de foi et un an après, finalement ils ne sont plus là. Ils ne sont pas dans nos églises. Et on se demande « étaient-ils vraiment convertis » ? Venir à l’église ne fait pas non plus de nous des chrétiens, mais c’est une des évidences que nous faisons véritablement partie du corps de Christ. Nous persévérons.

Persévérer dans quoi ? Dans la doctrine des apôtres, ça c’est le Ministère de la Parole de Dieu, l’enseignement, c’est le premier listé ici, puis dans la communion fraternelle, donc la relation avec les frères et sœurs, mais aussi dans le partage du pain, c’est-à-dire la Sainte Cène sans oublier, la prière.

Nous voulons être sûres que ces quatre choses se retrouvent dans nos églises, attention on l’a vu, nous n’atteindrons pas la perfection, il n’y aura pas d’église parfaite ou de communion parfaite ici-bas, mais nous devons retrouver ces quatre éléments dans l’église, la Parole, la communion, la Sainte Cène et la prière.

Verset 43 ensuite, 

« la crainte s’emparait de chacun et il se faisait beaucoup de prodiges et de signes miraculeux par l’intermédiaire des apôtres », 

qu’est-ce qu’on voit ? Ces croyants grandissaient dans la foi, il y avait cette présence de Dieu dans la communauté, dans ce corps de croyants. Il y avait la crainte de Dieu, non seulement dans l’église, mais qui rayonnait au-delà de l’église. Tout le monde savait que Dieu était là et c’est un signe d’une église en bonne santé. On voyait le pouvoir de Dieu à l’œuvre au milieu de ces gens.

Nous n’avons plus d’apôtres aujourd’hui et nous n’avons plus besoin de signes et de merveilles comme c’était le cas dans l’église primitive où l’Évangile devait s’affirmer et fonder ses racines. Mais on devrait toujours voir le pouvoir de Dieu à l’œuvre dans nos églises, changeant des cœurs et des vies par le pouvoir de l’Évangile.

Passons au verset 44 

« Tous ceux qui croyaient étaient ensemble et ils avaient tout en commun. » 

C’était une famille, c’était un corps, c’était une communauté qui partageait tout ce qu’elle avait. Ils n’étaient pas individualistes ou égoïstes, ils étaient plus intéressés par le royaume et la famille de Dieu que par leurs propres affaires. Ils avaient à cœur de partager tout ce qu’ils avaient.

Verset 45 

« Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens et ils en partageaient le produit entre tous, en fonction des besoins. » 

On ne parle pas de socialisme ou communisme ici ils donnaient volontairement ce qu’ils avaient en abondance pour répondre au besoin des autres. Ils étaient sensibles à leurs besoins et étaient généreux pour que personne ne manque de rien.

Continuons, verset 46 

« Chaque jour, avec persévérance, ils se retrouvaient d’un commun accord au temple ; »

Ils persévéraient, c’est le même mot qu’au verset 42, ils persévéraient au temple chaque jour. Là, vous vous dites « Oula, déjà qu’un jour par semaine je trouve que c’est pas mal, maintenant il faudrait y aller tous les jours si on voulait vivre comme l’église primitive !? »

Ce n’est pas ça, mais ce que je veux dire c’est que nous avons besoin de fonctionner comme un corps en Christ au quotidien. Vous ne pouvez pas être le peuple de Dieu juste une fois par semaine et espérer être ce que Dieu attend de vous. Vous devez y veiller chaque jour, d’un même accord et d’un même cœur. 

« Ils rompaient le pain dans les maisons et ils prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur. Ils louaient Dieu et avaient la faveur de tout le peuple » verset 46 et 47.

Alors communion fraternelle, communauté, prière, unité, joie, adoration et une bonne réputation dans le monde sont quelques-unes des caractéristiques de l’église. Est-ce que ça ne serait pas génial si c’était le cas de nos églises aujourd’hui ? Bon le fait que ce ne soit pas forcément le cas ne veut pas dire que nous devrions laisser tomber et partir comme je l’ai dit plus tôt, nous devons plutôt œuvrer, servir, prier et supplier Dieu de réveiller son Église, son peuple et de nous ramener à la vie, à une vie saine.

Terminons avec la fin du verset 47 

« Le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Église ceux qui étaient sauvés ».

Il y avait sans arrêt de nouveaux convertis dans l’église. Alors que l’Église vivait la réalité de cette relation avec Dieu et les uns avec les autres, Dieu agissait souverainement et ajoutait des membres jour après jour. 

Donc si vous êtes dans une église en ce moment, et j’espère que c’est le cas, prenez un moment et remerciez Dieu pour cette communauté dans laquelle il vous a placé malgré ses imperfections, ses fautes, ses défauts. Demandez à Dieu de la rendre telle qu’il souhaite qu’elle soit. Dieu est en train de préparer l’Église pour qu’elle soit cette magnifique épouse pour rencontrer son époux, le Seigneur.

Et si vous n’êtes pas membre d’une église locale, allez dans Actes 2, lisez les Écritures et identifiez les caractéristiques qui devraient être dans une église et allez-y. Demandez à Dieu de vous en montrer une. Trouvez-la, entrez-y, intégrez-la, impliquez-vous, unissez-vous, devenez membre de ce corps et regardez Dieu vous faire grandir, vous et l’Église dans votre relation avec le Seigneur.

Dannah : Nous venons d’entendre de précieux conseils pour trouver une église.

Vous êtes prêtes à vous retrousser les manches et à vous impliquer dans votre église ? Je l’espère. Et je vous invite à nous rejoindre pour notre prochain message où nous parlerons de la manière dont nous pouvons mieux nous impliquer dans notre église. Je vous dis maintenant: à très bientôt! 

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Tous les extraits de la bible sont tirés de la version Segond 21.

Réveille nos cœurs est le ministère francophone de Revive Our Hearts, avec Nancy DeMoss Wolgemuth. 

Avec les voix de Christine Reymond et Jeannette Kossmann.

Quelle que soit la saison de votre vie, Réveille nos cœurs vous encourage à trouver la liberté, la plénitude, et à porter du fruit en Christ !

Nous faisons partie de l'organisation internationale Revive Our Hearts aux Etats-Unis.

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