Nancy : On a tendance à aimer Dieu pour ce qu’il fait pour nous. On aime Dieu pour autant qu’il remplisse nos petites mains toutes sales et avides de tout ce qu’on veut. Mais voilà que Dieu commence à écarter nos petits doigts pour nous reprendre certaines choses ; et voilà que nous, on se met à brailler et à crier, et tout à coup notre cœur est troublé et agité. C’est la preuve alors qu’on aime Dieu pour ce qu’il nous donne plutôt que pour lui-même.
Leslie : Voici le podcast Réveille nos cœurs et nous continuons la série Comment avoir un cœur calme et tranquille.
Nancy : Aujourd’hui on va de nouveau parler du Psaume 131, et si vous avez votre Bible sous la main, eh bien je vous propose de l’ouvrir. Ah, ce Psaume 131… Comme je vous l’ai déjà expliqué, il est devenu une sorte de bouée de secours dans ma vie.
Ces derniers temps, je traverse effectivement des hauts et des bas, et je suis secouée par des tempêtes, mais Dieu m’accompagne vraiment avec ce Psaume. Au cœur de ces tempêtes, des tempêtes qui font partie de la vie, hein, c’est normal, Dieu utilise ce Psaume comme une bouée de secours qu’il me lance. Et j’espère de tout mon cœur que ce Psaume aura le même effet pour vous aussi.
Alors vous n’êtes peut-être pas au cœur de la tempête en ce moment, mais le temps viendra où vous le serez. Alors vous familiariser avec ce passage, c’est un excellent moyen de vous y préparer.
Donc je continue à vous encourager à lire ce Psaume dans différentes versions, et puis à choisir celle qui vous touche le plus, et puis à apprendre ce Psaume par cœur pour pouvoir ensuite vous y référer à tout moment.
Pour ma part, j’avais appris par cœur la version de la Nouvelle Bible Segond et c’est celle que je vais citer le plus souvent : « Éternel, je n’ai pas un cœur orgueilleux ni des regards hautains, et je ne m’engage pas dans des questions trop grandes et trop difficiles pour moi. Au contraire, je me suis fait calme et tranquille, comme un enfant sevré avec sa mère ; je suis avec moi-même comme un enfant sevré. Israël, mets ton espoir en l’Éternel dès maintenant et pour toujours. »
Ces trois versets très courts, c’est de la dynamite ! La dernière fois, on a parlé du cœur calme et tranquille, on a parlé du choix conscient qu’on peut faire pour calmer notre âme, quoiqu’il se passe autour de nous.
Alors les différentes versions utilisent des mots différents : « Je reste calme et tranquille. », « J’ai imposé le calme et le silence à mon âme. », « Je me suis fait calme et tranquille. » ou bien encore « Mes désirs se sont calmés et se sont tus » … « comme un enfant sevré avec sa mère. » On a aussi parlé la dernière fois du sevrage, comment c’est d’avoir un cœur qui ressemble à un enfant sevré.
Alors, je n’ai pas l’habitude de lire en public les messages que je reçois de mes amies, mais aujourd’hui, je vais faire une exception, parce que l’email que j’ai reçu récemment, il est arrivé juste au bon moment par rapport au thème de cette série.
Il est un petit peu long, mais c’est une très belle description de l’enfant sevré, ça a été rédigé par Nancy Wilson. Avec son mari qui est pasteur, elle a écrit plusieurs excellents livres sur le mariage et sur la famille.
Donc voici son article intitulé Un enfant sevré :
« À quoi ressemble un enfant sevré ? Un enfant sevré est capable manger de la nourriture autre que du lait. Il a dépassé le stade des pleurs pour demander son lait. Il peut maintenant être avec sa mère sans chercher le sein ou le biberon.
Comment peut-on comparer notre âme à un enfant sevré avec sa mère ?
Une âme sevrée, c’est une âme qui se sent bien. Elle est reconnaissante, tranquille et paisible. Elle peut se reposer dans les bras de Dieu sans s’inquiéter, sans lutter, sans quémander. C’est une âme qui a été conduite à la tranquillité au travers de la correction et de la discipline.
Quand votre âme est troublée et perturbée, vous devez apprendre à la calmer et à l’apaiser. Votre âme a-t-elle tendance à paniquer et à se débattre à la première occasion ? Ou est-ce que vous avez cherché à discipliner votre âme pour l’inciter au repos et à la paix ?
Le sevrage est un processus. »
Cette amie est maman, elle sait vraiment elle-même de quoi elle parle !
« La mère commence à diminuer le lait jusqu’à ce que l’enfant n’en ait plus besoin. Petit à petit, l’enfant est capable de se passer du lait maternel et le jour arrive où il est enfin complètement sevré. L’enfant finit par oublier le lait pour trouver sa sécurité en la personne de sa mère.
Notre âme doit suivre le même processus. On doit apprendre à dire « non » aux passions malsaines qui nous attirent. On doit apprendre à identifier les choses qui nous inquiètent. On doit apprendre à parler à notre âme pour la rassurer et pour diriger notre attention sur le Christ seul.
Quand notre âme est mécontente, frustrée, perturbée ou qu’elle exige toute notre attention, alors nous pouvons intervenir et discipliner notre âme. On doit assumer la responsabilité de l’état de notre âme et se fixer comme but de la sevrer.
Vous vous réveillez par exemple en pleine nuit et vous commencez à vous inquiéter à propos de quelque chose. Méditez ce verset. Votre âme commence-t-elle à s’agiter comme un enfant qui réclame le lait ? Votre mari est peut-être en voyage et vous avez peur d’être seule ? Le fait de vous rappeler les vérités de l’Écriture et la fidélité de Dieu pourrait-il vous apporter du réconfort ? »
C’est ce que j’ai moi-même souvent exprimé en disant qu’il s’agit de ’conseiller votre propre cœur conformément à la Parole de Dieu’. Et parfois, c’est vrai, je dois parler à mon âme : « Mon âme, écoute, Dieu est bon ! » Je lui rappelle la vérité, à mon cœur, je lui rappelle que Dieu sait ce qu’il fait. Vous n’avez pas la responsabilité du monde entier. Laissez cette charge à Dieu.
Et voici maintenant une phrase importante de l’article de mon amie.
« Dans les nombreuses épreuves qu’il a traversées, David arrivait à rester dans la paix. Laissez votre âme trouver le réconfort en Dieu lui-même plutôt que dans tous ses bienfaits. »
Alors permettez-moi de reprendre la parole, est-ce que vous ne trouvez pas que c’est vrai ça ? – on a tendance à aimer Dieu pour ce qu’il fait pour nous.
On aime Dieu pour autant qu’il remplisse nos petites mains toutes sales et avides de tout ce qu’on veut : les plaisirs, les babioles, le bonheur, les bonnes expériences, une famille heureuse… pour autant que ça roule et que Dieu nous donne les choses qu’on veut et qu’il n’y a rien de difficile, ni de stressant, alors, bien sûr, on aime Dieu.
Mais voilà que Dieu commence à écarter nos petits doigts pour nous reprendre certaines choses ; et voilà que nous, on se met à brailler et à crier, et tout à coup, notre cœur est troublé et agité. C’est la preuve alors qu’on aime Dieu pour ce qu’il nous donne plutôt que pour lui-même.
Nous, on dit : « Mais pourquoi Dieu m’enlève ces choses ? » Eh bien, parce que Dieu sait qu’en se donnant lui-même, il est un cadeau encore bien plus grand et bien plus riche que tout ce qu’il pourrait nous offrir. Il veut qu’on l’aime pour lui-même, qu’on l’aime pour qui il est, et qu’on trouve la paix en lui au lieu de nous attacher à tout ce qu’il nous donne.
Et, dans son article intitulé Un enfant sevré, Nancy Wilson écrit encore :
« Considérez les difficultés comme des occasions de sevrer votre âme. Et soyez reconnaissants. Nourrissez-vous des promesses de Dieu et ne vous plaignez pas pour tout ce qu’il ne vous donne pas.
Une fois que nous aurons saisi ce concept, nous pourrons identifier notre propre comportement inadapté, et alors nous aurons honte de reconnaître notre statut d’enfant non sevré. Nous apprendrons en toute humilité à calmer notre âme et à la sevrer des tracas et des soucis qui nous distraient si facilement. Enfin, nous pourrons nous joindre au Psalmiste pour dire : « Oui, j’ai imposé le calme et le silence à mon âme, comme un enfant sevré auprès de sa mère ; mon âme est en moi comme un enfant sevré. » » (La Colombe)
En fait, c’est une bonne chose tout ça. Moi, ça m’a beaucoup parlé, et alors j’ai eu envie de le partager avec vous. Dans nos réactions naturelles, intuitives face aux pressions, face aux problèmes, aux défis de la vie, on devrait se poser la question suivante : est-ce que je ressemble plus à un enfant non sevré, un enfant en cours de sevrage ou un enfant sevré ?
Vous savez, si notre cœur n’est pas encore sevré, on voudra ceci ou cela, et on va lutter avec Dieu s’il ne nous exauce pas. Et, le résultat, ce sera que notre relation avec Dieu va en pâtir.
Mais une fois que notre cœur sera sevré, on pourra dire : « Seigneur, je te confie ma situation. Si c’est ce qui te plaît, alors ça me plaît aussi. » Et c’est la fin de la lutte. Notre âme est calme, et on se comporte en enfant sevré.
Quand mon cœur est sevré, je fais confiance à Dieu qui prend soin de ma vie : c’est lui qui a permis que telle ou telle personne croise mon chemin et me fasse une telle chose, qui a troublé mon cœur. Eh bien quand mon cœur est sevré, je peux accepter des paroles dures, je peux accepter des actes malveillants et croire que Dieu, dans son amour, les a déjà filtrés en quelque sorte. Je n’ai donc pas de raison de me mettre en colère.
Si Dieu choisit de me donner une vie agréable, je vais dire : « Merci Seigneur. Quelle bénédiction ! Je t’en suis reconnaissante. » Mais si Dieu n’améliore pas ma situation, je dis : « Merci Seigneur. Je suis bénie et je suis reconnaissante. Je crois que tu es bon encore et toujours. » Dans les deux cas, je ne vais pas accuser Dieu ; je ne vais faire aucun reproche à sa providence. Qu’on soit bien d’accord,
- Il n’est pas question, là, d’apathie ou d’indifférence.
- Il n’est pas question d’une vie facile, sans problème.
- Il ne s’agit pas non plus de fuir nos problèmes, ou d’enfouir notre tête dans le sable ou de faire semblant qu’on n’a pas de problèmes.
- Il ne s’agit pas non plus de s’administrer un médicament ou d’anesthésier la souffrance pour ne plus rien ressentir, c’est ce que font beaucoup de gens de nos jours.
J’aimerais citer une nouvelle fois un extrait des Lettres Spirituelles¹ de François Fénélon. Il écrit :
« La paix intérieure vient d’une soumission absolue à la volonté de Dieu. Vous devez arriver à une tranquillité toute simple de l’esprit qui provient d’un total abandon à Dieu. La raison pour laquelle vous vous sentez si agité est que vous n’acceptez pas tout ce qui vous arrive en faisant complètement confiance à Dieu. Dès que vous arrêterez de vouloir que les choses se passent à votre façon, vous serez libéré de vos inquiétudes et de vos soucis. »
Je vais répéter cette dernière phrase : « Dès que vous arrêterez de vouloir que les choses se passent à votre façon, vous serez libéré de vos inquiétudes et de vos soucis. »
Je vous propose maintenant de lever vos mains vers le Seigneur et de lui dire : « Seigneur, je te confie les rênes de ma vie. Je me soumets à toi. Je renonce au contrôle. Je te remets mes fardeaux et mes soucis. J’y renonce. J’impose le calme à mon cœur. J’accepte ce qui m’arrive comme faisant partie de ta volonté. Je me calme comme un enfant qui a été sevré par sa mère. »
Et j’aimerais encore vous citer les paroles d’une chanson qui s’intitule Hidden in My Heart² (Caché au fond de mon cœur), les voici :
« Ne t’inquiète de rien ;
Mais prie plutôt pour tout.
Confie tes besoins à Dieu,
Et remercie-le pour tout ce qu’il fait. »
Maintenant j’aimerais parler de tout ce qui peut inquiéter notre cœur, tout ce qui peut troubler notre cœur. On vit dans un monde en pleine tourmente, et seuls les enfants de Dieu, qui ont Christ qui vit en eux, peuvent vraiment rester dans la paix. On connaît tous des difficultés, on connait tous des problèmes. Alors comment est-ce qu’on peut développer un cœur calme et tranquille ?
Eh bien, je dirais premièrement qu’il s’agit d’identifier les choses qui agitent notre cœur. Notre cœur peut être facilement troublé par le passé et c’est ça, parfois, qui nous fait rester dans la tourmente.
Est-ce que quelqu’un vous a fait du mal ? C’est peut-être une histoire qui est vieille de 30 ans et qui continue à troubler votre cœur : par exemple ce que votre père vous a dit ou vous a fait, ou ce que votre maman vous a dit ou vous a fait.
C’est peut-être une faute ou un péché que vous avez commis dans le passé, vous avez des regrets, il y a des choses que vous avez faites il y a des années qui vous hantent et qui vous collent à la peau. Oui, notre cœur peut être troublé à cause du passé.
Et puis notre cœur peut être troublé à cause du présent : des circonstances, des responsabilités qui sont trop lourdes pour nous. Et moi je ressens très souvent ça dans mon ministère au sein de Réveille nos cœurs. Je dis : « Seigneur, c’est au-dessus de mes forces. » Et Dieu me dit alors : « Oui, je sais. C’est pour ça que tu as besoin de moi. Toi tu es faible, mais moi je suis fort. »
Le présent peut donc nous inquiéter. On se fait du souci pour nos proches, pour nos collègues de travail, pour les décisions à prendre, pour ce qui se passe dans notre pays et dans le monde.
Et puis, on s’inquiète aussi de l’avenir, de l’inconnu, avec nos « et si… ». Qu’est-ce qui arrivera si mon mari perd son travail ? Ou, qu’est-ce qui arrivera si ma mère est atteinte de la maladie d’Alzheimer ? Et qu’est-ce qui arrivera si mon fils ou ma fille se drogue ? Qu’est-ce qui va arriver dans le monde ?
Certaines de ces choses sont des craintes réelles. Je m’explique, il se peut que ça arrive, effectivement. Certaines choses vont arriver, effectivement. Elles ne se sont pas encore produites, mais je vis avec cette inquiétude en moi : « Et si ça m’arrive ? … »
Et dans ses lettres, François Fénélon dit quelque chose de très utile. Il a adressé ses lettres à des personnes qu’il connaissait, c’était il y a plusieurs siècles. Et pourtant, quand je les lis, moi j’ai vraiment l’impression parfois qu’il s’adresse directement à moi. Il écrit par exemple :
« Ne vous inquiétez pas autant de l’avenir. L’avenir appartient à Dieu. Il contrôle tout et il prendra vraiment soin de vous. Si vous essayez de deviner ce qui va arriver, vous ne ferez que vous inquiéter en anticipant les difficultés. Vivez au jour le jour. Chaque jour apporte son lot de bien et de mal, mais ce qui semble mal se transforme en bien si vous laissez Dieu s’en occuper.
Reposez-vous dans les mains de Dieu. L’avenir lui appartient. Vivez avec Dieu le moment présent. Vivez votre vie quotidienne dans sa présence. Il vous donnera tout ce dont vous avez besoin. »
Moi ça me rappelle ce qui est écrit dans la lettre aux Philippiens 4. 6 et 7 : « Ne vous inquiétez de rien, mais en toute circonstance demandez à Dieu dans la prière ce dont vous avez besoin, et faites-le avec un cœur reconnaissant. Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce que l’on peut imaginer, gardera vos cœurs et vos pensées en communion avec Jésus-Christ. » (BFC)
Et ça me fait penser aussi aux paroles de l’apôtre Paul, à la fin du chapitre 8 du livre des Romains 8 (Rom. 8.37-39) : « Oui, j’en suis sûr, rien ne pourra nous séparer de l’amour que Dieu nous a montré dans le Christ Jésus, notre Seigneur. Ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les esprits, ni le présent, ni l’avenir, ni tous ceux qui ont un pouvoir, ni les forces d’en haut, ni les forces d’en bas, ni toutes les choses créées, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu ! » (PDV)
Voilà les promesses de la Parole de Dieu. Alors accrochez-vous à elles. Imprégnez-en votre cœur. Qu’elles apportent la paix à votre cœur quand les gens vous offensent, quand ils parlent mal de vous, quand votre liste de choses « à faire » dépasse largement vos possibilités. Quand vous ne savez plus que faire, demandez à Dieu. C’est dans le calme que vous pourrez l’entendre vous parler.
Apprenez à calmer votre cœur en toute circonstance, dans toutes les étapes de la vie. Quand votre ordinateur tombe en panne, comme le mien la semaine dernière – je vous avoue qu’à ce moment-là, je n’ai pas réussi à rester calme et paisible ! – c’est pourtant l’occasion d’exercer notre cœur à s’attacher aux vérités de la Parole de Dieu.
Restez en paix pendant la période de vie du célibat, par exemple, alors que vous espérez toujours rencontrer le grand amour.
Conservez ce calme dans votre cœur tout en élevant vos enfants ou en attendant impatiemment le jour où vous serez enfin enceinte.
J’ai rencontré il n’y a pas longtemps une femme qui avait enfin eu son premier enfant après des années de mariage. Et elle avait son bébé de 8 semaines dans les bras, et puis elle m’a dit : « Oh la la, il faut vraiment que je m’adapte ! » Elle doit imposer le calme à son cœur avec ce petit bébé de 8 semaines, tout comme elle a dû imposer le calme à son cœur quand elle désirait tellement avoir un enfant et que Dieu ne l’exauçait pas.
Que votre cœur ne se trouble pas non plus, par exemple, quand vous entrez dans la période de ce que l’on appelle le « nid vide », quand les enfants quittent le foyer et que vous avez l’impression de vous sentir inutile. Ou de même, par exemple, dans le cas d’un licenciement, ou bien sous des pressions financières, avec une douleur physique chronique, ou dans le processus de la vieillesse, quand vous regardez vos cheveux gris, vos rides et que votre ouïe et que votre vue baissent… eh bien, dites à votre cœur de se calmer.
J’ai une amie qui a été invitée à faire de la plongée au large des côtes de Floride par son fiancé qu’on va appeler Paul, et voilà ce qu’elle m’a écrit :
« À un moment donné, alors qu’on s’émerveillait devant la variété des poissons, j’ai discerné une sorte de mouvement tout près de moi, et quand j’ai tourné la tête, j’ai vu un requin-taureau sur ma droite. J’essayais d’attirer l’attention de Paul en lui tapant sur l’épaule, et puis j’en ai aperçu deux autres, mais en fait, il y en avait quatre en tout.
Et très calmement, Paul a pris ma main et il m’a tirée en direction du rivage. Les requins nous ont suivis tout le long. Et quand on a posé les pieds sur le sable, j’ai réalisé tout à coup que je n’avais pas eu peur. J’avais fait confiance à Paul, qui fait de la plongée, qui nage depuis son enfance. Avec lui à mes côtés, je me sentais en sécurité.
À vrai dire, même si Paul était un excellent nageur, il n’aurait pas pu me sauver si les requins nous avaient attaqués. Mais je lui faisais totalement confiance. Et la vérité, c’est que Dieu est tout-puissant et il contrôle tout. Il n’y a aucune raison d’avoir peur dans la vie, même si je suis entourée par des « requins », parce que je sais que Dieu est toujours à mes côtés. »
Et elle termine en écrivant :
« Je veux avancer dans la vie en restant proche de Dieu, avec ma toute petite main dans sa grande main. »
L’auteur du Psaume 131 dit : « Je me suis fait calme et tranquille, comme un enfant sevré avec sa mère ; je suis avec moi-même comme un enfant sevré. » Je ne sais pas s’il y a toute sorte de « requins » qui vous effraient en ce moment, mais je sais qu’il y en aura un jour.
Alors mettez votre main dans celle de votre Père céleste. Il sait ce qu’il fait. Les requins, ce n’est pas un grand problème pour lui. Il peut s’en occuper. Il peut s’occuper de votre mari, il peut s’occuper de vos enfants, de votre travail. Il peut gérer les ouragans, les tornades, il peut gérer les terroristes. Il peut gérer tout ce qui perturbe votre cœur aujourd’hui. Il peut le faire.
Alors mettez votre main dans la sienne et ne la lâchez pas. Faites confiance au Seigneur. Espérez en Lui, et vous arriverez en toute sécurité sur le rivage.
Leslie : Ne vous inquiétez pas de l’avenir ; faites simplement confiance à Dieu, la seule personne qui sait effectivement ce qui arrivera demain. C’est ce qui nous a si bien été rappelé aujourd’hui.
Cette série de podcasts intitulée Comment avoir un cœur calme et tranquille répond aux besoins des personnes qui sont confrontées à toutes sortes de situations, parfois très stressantes. Voici d’ailleurs le courriel que nous a envoyé Darlene, une conductrice de taxi.
Nancy : Oui, c’est tellement beau son histoire. Cette femme était au volant de son taxi quand elle est tombée sur l’émission de Réveille nos cœurs à la radio. Et elle m’a écrit : « Je n’oublierai jamais cette émission. » C’est une émission qu’elle a écoutée encore et encore, tous les jours, même quand elle transportait ses clients.
Et elle a dit encore dans sa lettre : « Les émissions de Réveille nos cœurs m’ont aidée dans beaucoup de situations et elles m’ont permis de mieux comprendre notre Seigneur. »
Eh bien, vous savez, quand on enregistre une série comme celle-ci, on ne peut jamais savoir qui sera touché par notre message, mais c’est vrai que ça m’encourage beaucoup quand je pense à toutes ces personnes qui nous ont entendues, comme cette femme dans son taxi, toutes ces personnes qui nous ont captées et qui nous ont entendues au beau milieu du trafic de leur vie.
Leslie : Quand un sujet occupe toutes nos pensées, il est pour ainsi dire impossible d’arrêter d’y réfléchir ! A moins que quelque chose d’encore plus intéressant vienne capter notre attention. Ce principe est également valable, à propos de l’inquiétude… On vous en dira plus la prochaine fois.
Tous les extraits de la Bible sont tirés de la version Parole de vie (sauf spécifié dans le texte). Nouvelle version Segond révisée (Bible à la colombe), Parole de Vie, La Bible en français courant © Société biblique française
Réveille nos cœurs est le ministère français de Revive Our Hearts, initiative de Life Action Ministries avec Nancy DeMoss Wolgemuth.
Avec les voix de Christine Reymond et Jeannette Kossmann.
¹Nancy fait référence au livre : ‘The Seeking Heart’ de François Fénélon.
(Nous n’avons pas pu trouver le titre de l’œuvre en français, mais il s’agit probablement d’un des thèmes des ‘Lettres spirituelles’ de Fénélon. L’éditeur, Seed Sowers, n’a pas pu nous renseigner plus.)
²Hidden in My Heart Vol.1 CD by Jay and Trina Stocker Breakaway Music
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