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Épisode 20 – Marcher sur les hauteurs

Dannah Gresh : Permettez-moi de vous poser une question. Y a-t-il dans votre avenir quelque chose d’important qui vous fait très peur ? 

Nancy DeMoss Wolgemuth : Il y a peut-être des choses dans votre vie qui vous paraissent impossibles à affronter, des murs que vous devez franchir. Et vous vous dites : « Je ne peux pas y arriver. » Dites-le au Seigneur. Il sait que vous ne pouvez pas. Mais lui peut le faire. Et par la puissance de son Saint-Esprit en vous, il peut vous donner la force de le faire.

Dannah : Vous écoutez Réveille Nos Coeurs.

Y a-t-il quelque chose que vous devez faire et que vous n’arrêtez pas de remettre à plus tard? Par exemple un appel que vous devez passer, une conversation que vous devez avoir ou un acte de gentillesse que vous avez à faire ? Sachez que, même si ça vous semble intimidant ou même effrayant, vous pouvez le faire. C’est ce que nous allons voir dans notre série Habakuk, de la peur à la foi, au terme de laquelle nous arrivons très bientôt. Si vous avez manqué des épisodes précédents, vous les retrouverez tous sur notre site internet, https://reveillenoscoeurs.com.

Nancy : À la fin du mois d’août 2005, un énorme ouragan destructeur de catégorie 5 a frappé la Nouvelle-Orléans aux États-Unis. Je me souviens bien de cette tempête. Plus de 1 800 personnes ont perdu la vie dans l’ouragan Katrina et les dégâts se sont élevés à plus de 125 milliards de dollars.

James Law est un ami de notre ministère. Il est pasteur d’une église à Gonzales, en Louisiane, à une quarantaine de kilomètres de La Nouvelle-Orléans. Comme vous pouvez l’imaginer, cette église, comme beaucoup d’autres, a subi les retombées de cet ouragan dévastateur. Le dimanche suivant la tempête, ce pasteur s’est adressé à ses paroissiens et il a tenté de les aider à prendre du recul par rapport à tout ce qui s’était passé. Et pour ce faire, il a choisi de décrire ce que nous allons étudier dans ce passage d’Habakuk.

Écoutons ce que le pasteur Jim Law a dit à sa congrégation ce dimanche de 2005, immédiatement après l’ouragan Katrina.

Pasteur Jim Law : Je n’ai pas besoin de vous dire que la vie a changé pour toujours dans le sud de la Louisiane. Cette semaine a été presque apocalyptique. Dans les rues de nos villes, le trafic est à son maximum ; il n’y a pas d’essence ou, s’il y en a, la file d’attente est de vingt ou trente voitures. Hier, je suis entré dans un supermarché et je n’en revenais pas. Il n’y avait pas de produits sur les étagères et la file d’attente à la caisse durait de trente à quarante-cinq minutes, juste pour pouvoir sortir du magasin.

Alors que nous commencions notre culte ce matin, j’ai été attiré par une puissante bénédiction dans le livre d’Habakuk.

Le prophète a écrit,

En effet, le figuier ne fleurira pas, la vigne ne produira rien, le fruit de l’olivier manquera, les champs ne donneront pas de nourriture ; les brebis disparaîtront du pâturage, et il n’y aura plus de bœufs dans les étables. Mais moi, je veux me réjouir en l’Éternel, je veux être dans l’allégresse à cause du Dieu de mon salut. L’Éternel, le Seigneur, est ma force : il rend mes pieds semblables à ceux des biches et il me fait marcher sur mes hauteurs. Au chef de chœur. Avec instruments à cordes. (Hab. 3.17-19).

Vous savez, en lisant cette bénédiction alors que Habakuk venait de recevoir un message difficile du Seigneur concernant l’invasion prochaine des Chaldéens, je me suis dit que nous ne savions peut-être pas grand-chose des figuiers, des fruits de la vigne, des olives ou des veaux à l’étable. Alors, permettez-moi donc de vous proposer cette adaptation moderne d’Habakuk 3.

Même si les rayons du supermarché sont vides et qu’il n’y a pas de nourriture dans les magasins, même si tous les restaurants restent fermés, même si le centre commercial ferme, même si la bourse s’effondre et même si les hôpitaux disparaissent, même si ma femme contracte un cancer ou si mon enfant est ravagé par une maladie infantile ou enlevé sans laisser de trace, même si ma maison est détruite par une catastrophe naturelle, je me réjouirai dans le Dieu de mon salut.

Nancy : Nous avons écouté le pasteur Jim Law de Gonzales, en Louisiane, mettre sa congrégation au défi de choisir la joie au milieu de la dévastation causée par un ouragan.

Et vous pourriez ajouter quelque chose à cette liste : même si je souffre encore d’arthrite ou de cancer, même si mon mari est toujours en soins intensifs, comme le mari d’une de mes bonnes amies l’a été ces dernières semaines, alors que je me préparais. Nous nous sommes parlé au téléphone, malgré ses larmes et le fait qu’elle ne savait pas, jour après jour, si son mari allait s’en sortir. Il est entré à l’hôpital pour ce qui, pour d’autres, aurait été une opération de routine, et il s’est retrouvé à l’article de la mort. Et à travers ses larmes, elle ne cessait de répéter : « Mais Dieu est si bon. Dieu est si fidèle. La grâce est là… », alors même qu’elle savait qu’elle était peut-être sur le point de perdre son mari.

On pourrait encore en rajouter sur cette liste : Bien que mon mari n’ait toujours pas de travail, bien que mon fils soit toujours homosexuel, et ainsi de suite… Maintenant, et pas plus tard lorsque la situation sera résolue, pas plus tard lorsqu’il y aura du changement, mais maintenant, je me réjouirai. Je me réjouirai dans le Dieu de mon salut.

Nous avons examiné les versets 17 et 18 lors du dernier épisode, et aujourd’hui nous voulons examiner le dernier verset, le verset 19. Habakuk termine par une merveilleuse promesse. Elle fait partie de sa prière. C’est une expression de la foi. Et vous rappelez-vous comment vivent les justes ? Les justes vivent par la foi.

C’est ainsi qu’il dit au verset 19,

L’Éternel, le Seigneur, est ma force : il rend mes pieds semblables à ceux des biches et il me fait marcher sur mes hauteurs

Je méditais sur ce verset tôt ce matin, et je n’arrivais pas à croire le nombre de versets qui me venaient à l’esprit et qui parlaient de la force que Dieu donne à ceux qui sont faibles et qui ont besoin de force.

Alors que nous arrivons à la fin de cette série, à la fin d’une longue journée d’enregistrement et une longue semaine pour moi, je suis si reconnaissante de terminer ici en disant que Dieu, le Seigneur, est ma force. C’est ce que l’on trouve à maintes reprises dans les Écritures. Psaume 18.2 : « Je t’aime, Éternel, ma force. » Psaume 138.3 : « Lorsque je t’ai appelé, tu m’as répondu, tu m’as encouragé, tu m’as fortifié »

Dieu donne la force. Et puis ce merveilleux passage du chapitre 40 d’Esaïe : « Les jeunes gens seront las et se fatigueront, et les jeunes hommes deviendront chancelants, mais ceux qui s’attendent à l’Éternel… » (Esaïe 40.30-31 DBY), vous vous souvenez de ce thème de l’attente dans le livre d’Habakuk… « Sans bouger j’attends. J’attends… » (Hab. 3.16).

Qu’arrivera-t-il à ceux qui s’attendent à l’Éternel ? Ils « renouvelleront leur force, ils s’élèveront avec des ailes, comme des aigles, ils courront et ne se fatigueront pas, ils marcheront et ne se lasseront pas » (Ésaïe 40.30-31 DBY).

Vous voyez le lien ? Habakuk a appris à attendre le Seigneur avec foi. En conséquence, Dieu remplit ses réserves de foi qui s’amenuisent. Dieu lui donne sa propre force, une force surnaturelle, pour faire face à l’affliction, à la persécution, aux jours de détresse à venir, au manque de sainteté autour de lui et aux gens qui ne se repentent pas. Et pour toutes les choses pour lesquelles Habakuk avait crié à Dieu dans le premier chapitre, Dieu lui donne la force. La force de vivre dans ce genre de monde…

Vous avez besoin de force pour vivre dans ce genre de monde. J’ai besoin de force pour vivre dans ce genre de monde. Vous avez besoin de force pour être une épouse, une mère, une femme, une collègue de travail, une amie, une colocataire pour des gens qui ne connaissent pas le Seigneur ou qui ne marchent pas avec lui. Vous avez besoin de force.

Vous avez besoin de force en tant que mère pour être le genre de mère que vous voulez être pour vos enfants et dont vous savez qu’ils ont besoin. Vous avez besoin de force. Mais notre réserve de force est si limitée. Nous sommes si faibles. Notre force s’amenuise. Elle s’épuise. Elle est utilisée très rapidement.

Je l’ai déjà dit, mais je le répète, lorsque nous avons lancé Revive Our Hearts il y a plusieurs années maintenant, j’ai eu l’impression, pendant très longtemps, au cours des premiers mois, de la première année et demie environ, d’être toujours à deux doigts de me noyer. C’était une nouvelle responsabilité énorme. Je repense parfois à cette époque. Je me sentais tout le temps impuissante, faible, dans le besoin.

Vous savez, il y a bien longtemps, j’ai demandé au Seigneur de ne jamais me laisser dans à un poste dans ce ministère où je pourrais le servir ou marcher avec lui en ayant le sentiment de ne pas avoir besoin de lui. J’ai toujours voulu être dans une position où je savais que j’avais besoin de Dieu. Et c’est une prière à laquelle Dieu a répondu très fidèlement. Je peux vous le dire !

Mais à l’époque, je me sentais tout le temps si mal à l’aise et si faible. Et c’était vraiment une bonne chose. Dieu m’a fait une grâce particulière très tôt au cours de ces premiers mois.

Il a commencé à me réveiller dès le matin, chaque matin pendant un an ou plus et presque chaque matin depuis lors, en mettant dans la première ou l’une des toutes premières pensées conscientes qui traversent mon esprit le matin, cette petite phrase du cantique « Jésus m’aime » « Ils sont faibles, mais il est fort. »

L’air et les paroles me viennent à l’esprit au début de presque chaque journée parce que c’est tellement vrai. Nous sommes faibles. Je suis faible. Je commence la journée en réalisant que je suis faible, mais qu’il est fort. Il est ma force. Le Seigneur est notre force.

L’apôtre Paul l’a appris dans Philippiens 4. Il a dit : « En toute circonstance, j’ai appris le secret pour faire face à la satiété et à la faim, à l’abondance et au besoin » (Phil. 4.12 paraphrasé). Quel est ce secret ? Au verset 13 : « Je peux tout par celui qui me fortifie ».

Dieu, le Seigneur, est ma force. Il me fortifie. Si je m’humilie, si je reconnais ma faiblesse et si je laisse sa force couler en moi, il me donnera la force de faire tout ce qu’il m’appelle à faire, la force d’être satisfaite en toute circonstance, à toute époque et dans toutes les situations de la vie

C’est lui qui nous fortifie. Il y a un passage incroyable dans le chapitre 10 de Daniel. J’ai hésité à l’évoquer ici parce qu’il se situe dans un contexte beaucoup plus vaste et compliqué. Mais permettez-moi de vous en donner un aperçu. Dans le chapitre 10 de Daniel, une forme préincarnée de Christ est apparue à Daniel. Il a des visions, et il voit des choses qui sont encore à venir. C’est une scène impressionnante et une rencontre avec Christ lui-même.

Au verset 16 de Daniel 10, il dit à celui qui se tient devant lui : « Mon seigneur, j’ai été bouleversé de douleur par cette apparition et j’ai perdu toute force. Comment pourrais-je, moi ton serviteur, te parler à toi, mon Seigneur ? Désormais je n’ai plus de force et il ne me reste plus de souffle. » (Daniel 10.16)

C’est comme si quelqu’un lui avait donné un coup de pied qui lui avait coupé le souffle. Il dit : « Je peux à peine respirer à cause de ce que j’ai vu. Je n’ai plus de force. »

Vous avez peut-être ressenti cela à un moment donné, lorsque les papiers du divorce ont été signés et que vous vous êtes senti à bout de souffle, comme si vous ne pouviez plus respirer et qu’il ne vous restait plus aucune force. Ou bien le médecin vous a annoncé que l’un de vos enfants était en phase terminale, et vous avez l’impression qu’il ne vous reste plus aucune force. Vous pouvez à peine respirer. C’est ce sentiment de faiblesse intense et de fragilité que Daniel ressent après cette rencontre.

Puis il est dit : « Celui qui avait apparence humaine m’a de nouveau touché et m’a fortifié ». Ce n’est pas la force de Daniel, mais la force d’un autre qui est infusée dans son corps, la force de quelqu’un de plus fort que lui. De qui s’agit-il ? Eh bien, regardez le verset 19.

Cet homme dit à Daniel : « “N’ai pas peur, homme considéré comme précieux ! Que la paix soit avec toi ! Fortifie-toi ! Fortifie-toi !” Pendant qu’il me parlait, j’ai repris des forces » Quelle est la parole qui nous fortifie ? La Parole de Dieu.

Alors cet homme qui l’avait touché, cette personne à l’apparence d’un homme qui l’avait fortifié, lui dit : « Maintenant, je retourne combattre le chef de la Perse. » Sans entrer dans tout le contexte, il est clair que la personne qui a touché et fortifié Daniel n’est autre que Christ lui-même qui, dans les cieux, livre des combats spirituels contre le prince de Perse, image de Satan ou des forces sataniques.

Christ, qui combattait dans les cieux, a arrêté la bataille pendant un moment et est descendu pour aider son faible serviteur qui tremblait à cause de ce qu’il avait vu. Daniel dit : « Je ne peux pas continuer. Je n’ai plus de souffle. Il n’y a plus de vie en moi. Je n’ai plus de force. » Et quelqu’un, Christ lui-même, est venu le toucher. « Et à sa parole », dit Daniel, « j’ai été fortifié ».

Mesdames, je ne saurais vous dire combien de fois, au fil des ans, en servant le Seigneur, en me dépensant, en me donnant pour servir les autres, je me suis sentie tellement épuisée, si faible, si vide et sans force. De très nombreuses fois.

Mais je ne pourrais pas non plus compter, si j’essayais, les fois où celui qui avait l’apparence d’un homme, Christ, le Fils de l’homme, le Fils de Dieu, est venu et a, d’une manière ou d’une autre, touché et fortifié sa servante. Ses paroles m’ont fortifié. Il m’a insufflé de la force lorsque je sentais que je ne pouvais pas continuer un jour de plus. Il m’a insufflé de la force, encore et encore et encore…

Et beaucoup d’entre vous ont également connu ça. Vous savez ce que c’est que de ne pas avoir de force propre et de puiser dans la sienne. Celui qui est capable de vaincre Satan et qui lutte en ce moment même contre Satan dans les cieux, celui-là vient vous fortifier dans la bataille.

C’est une pensée incroyable. Dieu, le Seigneur, est ma force. Il est incroyable que Dieu ait du temps à nous consacrer ou qu’il s’intéresse à nous, mais il le fait.

Vous avez peut-être parfois l’impression d’être seule dans la bataille. Peut-être êtes-vous seule dans la bataille. Quelqu’un m’a dit récemment, en parlant de son lieu de travail et des personnes qui n’honorent pas le Seigneur sur son lieu de travail, qu’il se sentait très seul. Comment puis-je traverser cette situation, représenter Christ et avoir la force d’être la femme que Dieu veut que je sois ? Vous êtes parfois seule dans la bataille.

C’est peut-être le cas dans votre foyer. C’est peut-être le cas dans votre église. C’est peut-être le cas sur votre lieu de travail. Lorsque vous vous sentez seule dans la bataille, lorsque vous êtes réellement seule dans la bataille, rappelez-vous cette parole de 2 Timothée 4.

« La première fois que j’ai présenté ma défense, personne ne m’a soutenu, tous m’ont au contraire abandonné. Qu’il ne leur en soit pas tenu compte ! C’est le Seigneur qui m’a soutenu et fortifié afin que, par mon intermédiaire, le message soit pleinement proclamé et entendu de toutes les nations » (2 Tim. 4.16-17). Le Seigneur s’est tenu à mes côtés et m’a fortifié. C’est ainsi que Paul dit aux Éphésiens : « mes frères et sœurs fortifiez vous dans le Seigneur et dans sa force toute puissante. » (Eph. 6.10)

Et puis j’aime ce verset du Psaume 18. J’en avais besoin ce matin. « Avec toi je me précipite sur une troupe toute armée, avec mon Dieu je franchis une muraille » (Ps. 18.29). Je ne suis pas un soldat. Je ne suis pas une guerrière. Je ne suis pas forte physiquement ni d’aucune autre manière. Et je ne suis pas le genre de personne qui court contre une troupe ou qui saute par-dessus les murs.

Mais c’est à ce genre de personnes que Dieu donne sa force. C’est sa force, pas la mienne. C’est sa vie, pas la mienne. C’est sa joie qui me remplit et me donne de la force. Car c’est par lui, surnaturellement, que je peux courir contre une troupe, et c’est par mon Dieu que je peux sauter par-dessus une muraille.

Il y a peut-être des choses dans votre vie qui vous paraissent impossibles à affronter, des murs que vous devez franchir. Et vous vous dites : « Je ne peux pas y arriver. » Dites-le au Seigneur. Il sait que vous ne pouvez pas. Mais lui peut le faire. Et par la puissance de son Saint-Esprit en vous, il peut vous donner la force de le faire.

Remarquez que la force dont Habakuk parle ici — L’Éternel, le Seigneur, est ma force — n’est pas seulement une force future. Ce n’est pas « Il me donnera la force ». Ce n’est pas seulement une grâce future, une joie future. C’est maintenant, dans le présent. Dieu le Seigneur est maintenant ma force.

Ainsi, lorsque vous êtes épuisée, lorsque vous êtes faible, lorsque vous pensez que vous ne pouvez pas continuer, que vous ne pouvez pas gérer un problème de plus, que vous ne pouvez pas éduquer ces enfants un jour de plus, que vous ne pouvez pas aimer ce mari un jour de plus ou répondre à cette personne au travail une fois de plus, Dieu, l’Éternel, est votre force.

Que dit alors Habakuk ? « Il rend mes pieds semblables à ceux des biches et il me fait marcher sur mes hauteurs. » Ce verset se trouve trois fois dans l’Ancien Testament. Pour moi, il donne l’image d’une force surabondante, pas seulement la force de réussir, mais la force de réussir haut la main. Il rend mes pieds semblables à ceux des biches. Il me fait marcher sur mes hauteurs. Il me fait marcher d’un pied sûr dans les endroits difficiles

En lisant ce verset, nous arrivons à la toute fin d’Habakuk, presque à la dernière phrase, nous le voyons parler d’endroits élevés. Ce n’est pas là que Habakuk a commencé, n’est-ce pas ? Voyez-vous la progression dans la vie d’Habakuk ?

Au chapitre 1, il était au plus bas. Il était très découragé. Puis, au chapitre 2, Habakuk s’élève. Il a commencé dans ce bas-fond, puis il monte sur cette tour de guet pour avoir la perspective de Dieu, pour s’élever au-dessus du sol, au-dessus du niveau où il voyait les choses, pour s’élever et voir le point de vue de Dieu. C’est là qu’il prie ; il va voir ce que Dieu va dire. Et de là, au chapitre 3, Dieu l’emmène jusqu’à ces hauteurs. Il ne se contente pas de survivre, il triomphe ! Pas seulement un survivant, mais un vainqueur !

Ces hauteurs peuvent être des lieux difficiles. Mais il dit : « Dieu me fera marcher d’un pied sûr comme une biche. Dieu me donnera la grâce. Dieu me donnera la force. Il rend mes pieds semblables à ceux d’une biche. Il me fait marcher sur mes hauteurs. » Et voici un homme qui dit : « Je ne me contente pas de vivre dans la vallée du découragement. Je vais continuer à avancer pour connaître Dieu jusqu’à ce qu’il m’emmène sur les hauteurs. »

Par « hauteurs » ou « lieux élevés », nous n’entendons pas un endroit où la vie est facile, où il n’y a pas de problèmes. C’est là le lieu élevé ultime. Et un jour, nous y serons. Mais même ici et maintenant, Dieu peut rendre nos pieds semblables à ceux des biches et nous faire marcher sur les hauteurs. 

Alors que je parle de ce verset, je pense à un vieux chant que je voudrais vous partager.

J’avance sur le chemin qui s’élève,

J’atteins chaque jour de nouveaux sommets.

Je prie toujours tandis que j’avance,

« Seigneur, conduis mes pas sur un lieu plus élevé. »

 

Mon cœur ne désire pas rester,

Là où les doutes et les craintes surgissent.

Bien que certains puissent habiter là où ils abondent,

Ma prière, mon but est un lieu plus élevé.

 

Je veux vivre au-dessus du monde,

Malgré les flèches de Satan lancées contre moi.

Car ma foi a entendu le son joyeux

Du chant des saints sur un lieu plus élevé.

 

Je veux atteindre l’altitude la plus élevée

Et attraper une lueur de gloire resplendissante.

Mais jusqu’à ce que je me retrouve au ciel je prierai ;

« Seigneur, conduis mes pas sur un lieu plus élevé. »

 

Et puis ce refrain :

 

Seigneur, élève-moi et fais-moi me tenir 

Par la foi sur les hauts plateaux du ciel.

Sur un sol plus haut que celui que j’ai trouvé,

Seigneur, conduis mes pas sur un lieu plus élevé…

 

“Higher Ground” Johnson Oatman, Jr. (traduction libre)

 

Comment atteindre ce lieu élevé ? Le juste vivra par sa foi. C’est donc avec des yeux et un cœur remplis de foi que Habakuk dit : « L’Éternel, le Seigneur, est ma force. Il rend mes pieds semblables à ceux des biches. et il me fait marcher sur mes hauteurs. »

Dannah : Ces paroles tirées du livre d’Habakuk sont pleines d’espoir et sont tellement puissantes! Oui, la peur et le doute nous tirent vers le bas, mais la foi nous permet de faire des choses surprenantes pour le royaume de Dieu, même lorsque les circonstances nous paraissent sans espoir.

Une de nos auditrice nous a écrit en réponse à cette série. Elle a dit :

« Je me trouve actuellement dans une situation où mon mari continue de me mentir au sujet du paiement de notre hypothèque. C’est une situation douloureuse qui a failli nous coûter notre maison au moins quatre fois. La dernière fois, j’étais épuisée et prête à abandonner. L’enseignement d’aujourd’hui m’a apporté force et encouragement.

Je suis tombée par hasard sur ce site web et je suis convaincue que ce que j’ai entendu aujourd’hui était fait pour moi. J’ai toujours eu du mal à garder la joie pendant la bataille. À partir de maintenant, je veux croire que c’est du passé. Cet enseignement a clarifié tant de choses pour moi.

Merci pour les sacrifices que vous faites quotidiennement afin d’apporter un éclairage aussi puissant et béni »

Nous sommes tellement reconnaissants de voir comment Dieu a orchestré les événements, de sorte que des femmes nous disent être “tombées”  sur des enseignements de Réveille Nos Coeurs juste au bon moment. C’est vraiment un cadeau de voir comment Dieu oeuvre dans la vie de nos auditrices pour que cela se produise ainsi.

Lorsque nous avons commencé notre étude sur Habakuk, le prophète se plaignait et se lamentait. Dans le prochain épisode, nous allons examiner les derniers versets de son livre et nous découvrirons pourquoi la fin est si différente du début.

 

Nancy DeMoss Wolgemuth et Réveille Nos Cœurs vous apportent un message de liberté et de plénitude pour porter du fruit en Christ.

Sauf mentions contraires, les textes bibliques sont tirés de la version SG21

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