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Épisode 2 – Etes-vous prête à vous lancer dans la bataille ?

Dannah Gresh : Avez-vous parfois le sentiment d’affronter une armée de difficulté ? Aujourd’hui, nous avons pour vous message d’espoir.

Nancy DeMoss Wolgemuth : Dieu aura la victoire et ses ennemis seront vaincus. Quand la vague d’invasion ennemie arrive, Dieu se lève pour l’arrêter. Le nom, la croix du Christ, l’Évangile et la vérité divine sont plus puissants que tous les chars, toutes les armes les plus redoutables, que toutes les idéologies, les philosophies, les puissantes armées, les fausses religions. Dieu est le Vainqueur. C’est lui le Champion. La bataille est entre ses mains.

Dannah : Vous écoutez Réveille nos cœurs.

Lors des podcasts précédents, on a commencé à regarder la vie de Débora dans le chapitre 5 du livre des Juges. C’était le premier épisode d’une courte série nommée « Débora, une femme engagée dans la bataille ». Et aujourd’hui nous écoutons la seconde partie. J’espère que ce message va vous encourager à accepter courageusement l’intégralité du plan que Dieu a pour votre vie.

Nancy : Dans l’histoire de Débora on voit très bien que Dieu utilise des instruments humains pour accomplir ses plans, mais il ne se sert pas toujours des personnes auxquelles on pense. Et dans ce récit, Dieu a choisi d’utiliser des moyens non conventionnels pour vaincre l’ennemi et délivrer son peuple.

Tout d’abord, il a utilisé deux femmes clés pour son plan de bataille :  Débora et Jaël. Et ensuite, comme on peut le voir dans ce chapitre, il utilise 10 000 fantassins, donc des soldats à pied. Vous allez dire, mais en quoi c’est tellement spécial ça ? Rappelez-vous comment leurs adversaires, les Cananéens étaient armés : eux ils avaient neuf cents chars de fer. Et pour cette époque, c’était des armes de destruction massive. Un peu l’équivalent des tanks d’aujourd’hui. C’étaient ces neuf cents chars qui mettaient la pression aux Israélites depuis vingt ans. Alors est-ce que vous, vous auriez envoyé des soldats à pied pour les contrer, ces chars ?

Pourquoi est-ce que Dieu fait des choses comme ça ? Pour que la gloire lui revienne à lui seul et pour que son peuple ne se glorifie pas en disant des trucs du genre : « Ah on a gagné parce qu’on a un grand général qui a mené la bataille et qu’on a beaucoup d’armes très performantes. » Ce n’est pas ce qui s’est passé dans cette histoire. On voit que le conquérant, c’est Dieu. Ce n’est que lui qui peut obtenir la victoire. Il choisit et il utilise les personnes humbles, même les plus faibles qui acceptent d’être à son service.

Si vous regardez dans la Bible, habituellement, ce sont les hommes qui sont appelés à être les principaux dirigeants, les protecteurs et ceux qui subviennent aux besoins du peuple de Dieu. On ne va pas prendre le temps de voir tous les passages qui illustrent ça maintenant parce que c’est une étude en soi. Mais selon la bible,  ce sont les hommes qui sont appelés à être les principaux leaders, à protéger et à subvenir aux besoins de son peuple.

Et pourtant, à l’époque des Juges, ils manquaient cruellement d’hommes pour prendre les choses en main. Les hommes avaient peur. Ils étaient passifs. Ils étaient inactifs. Et je vois en Débora un modèle, une femme qui a joué son rôle et qui a répondu à sa vocation, à son appel lié à sa nature féminine. Elle a été utilisée par Dieu pour aider à remettre sur pied les dirigeants masculins dans le pays. Vous allez peut-être me dire : « Mais comment tu sais ça ? Est-ce que tu l’inventes ? »

Vous savez, en fait, Débora est devenue un peu comme une icône pour celles et ceux qui prônent une vision plus égalitaire entre les rôles des femmes et des hommes. J’aimerais un peu nuancer ce point de vue et vous montrer que Débora illustre une vision très complémentaire du rôle de l’homme et de la femme. J’aimerais souligner tout d’abord, qu’on n’a aucune preuve que ce soit elle qui ait organisé tout ça et qu’elle aspirait à prendre la tête de la nation. On voit que c’est quelqu’un qui avait un cœur tourné vers le service.

Si vous prenez le chapitre 7 du livre des Juges au verset 5, vous y trouvez Débora qui explique comment elle perçoit son rôle :  

« Les chefs étaient sans force en Israël, [elle décrit la période de chaos qui régnait à ce moment-là] sans force, quand je me suis levée, moi, Débora, quand je me suis levée comme une… [comme une quoi ?], comme une mère en Israël. »

Une mère ! Elle aurait pu dire tellement d’autres choses. « Je me suis levée comme une prophétesse. » « Je me suis levée comme une juge. » « Je me suis levée comme une guerrière. » « Je me suis levée comme une stratège. » « Je me suis levée pour prendre les choses en main parce que les hommes du pays n’avaient ni le courage ni le cran de trouver une solution. » Elle n’a rien dit de tout ça.

Comment est-ce qu’elle se décrit elle-même ? Comme une mère. Une mère, c’est une référence à l’instinct qui donne naissance, l’instinct maternel, protecteur. C’est un cœur de mère qui lui a donné le courage de se lancer dans la bataille. Et vous les femmes qui écoutez, vous n’êtes pas obligées d’avoir des enfants à vous pour avoir un cœur de mère. Vous savez, moi j’ai été célibataire pendant très longtemps, et je n’ai pas eu d’enfants, et pourtant, Dieu a mis en moi un cœur de mère pour son peuple. Et Dieu peut aussi vous inspirer ces mêmes sentiments. C’est ce qui motivait Débora. Elle n’était pas poussée par le désir de puissance, de contrôle, d’un poste important ou de reconnaissance de la part des autres, elle était motivée par le désir d’être une mère pour son peuple, pour Israël.

Le pasteur américain, John Piper donne une belle définition d’une femme selon le cœur de Dieu. Il écrit : « Une féminité mature se distingue par sa disposition, son inclination libératrice… » Elle ne nous garde pas en prison, elle nous libère. Et il continue : « La perception typiquement féminine réveille, développe et cultive la force et la responsabilité, chez les véritables hommes. »

Voilà ce qu’est la féminité mature : « une perception typiquement féminine, qui réveille, qui développe et qui cultive chez les hommes honorables la force et la responsabilité. » On n’approche pas de la même façon un mari, un patron, un collègue ou un frère. Il s’agit de relations différentes, de facettes différentes, mais il souligne que c’est libérateur pour nous les femmes.

Et je crois que Débora en est une parfaite illustration. Débora a agi de manière à conforter et à éveiller la responsabilité des hommes autour d’elle. Elle n’a pas donné d’ordres à Barak pour lui dire ce qu’il devait faire, elle lui a simplement transmis un message de la part du Seigneur.  C’est ce qu’on peut lire au chapitre 4 verset 6 :  « L’Éternel, le Dieu d’Israël, t’a donné l’ordre suivant. » Donc elle a encouragé Barak, discrètement, en toute simplicité. Ce n’était pas du style : « Oui, nous les femmes on va vous aider, vous les hommes. » Non, ce n’était pas sa pensée. Et moi, elle me plait beaucoup cette femme. Elle n’est pas aigrie, et n’entretient pas de rancœur. Elle donne à Barak l’occasion de répondre à l’appel de Dieu pour être un dirigeant, un protecteur et un défenseur.

Et on voit que Débora est parfaitement à l’aise dans son rôle d’aide. Elle est prête à accompagner Barak pour aller se battre, mais seulement sur son initiative et s’il le lui demande, lui. Il ne s’agit pas d’une femme qui s’empare du pouvoir ou qui s’empare des rênes. Le verset 9 du chapitre 4 dit : « J’irai donc avec toi. »  Débora, elle était heureuse de voir que des hommes se levaient pour prendre des mesures. Et c’est la même chose pour nous, nos cœurs sont encouragés de voir que Dieu suscite des hommes selon son cœur, des hommes pour prier, pour prêcher, prendre en charge nos églises, nos foyers. On est reconnaissants pour ça et on est heureux que ce soit un encouragement.

D’ailleurs on le voit dans le cantique que Débora chante au chapitre 5, verset 2 : « Des chefs se sont mis à la tête du peuple en Israël, et le peuple s’est montré prêt à combattre. Bénissez-en l’Éternel ! » Débora, elle s’en réjouit, elle en est reconnaissante. Regardez le verset 9. « Mon cœur est avec les chefs d’Israël, avec ceux du peuple qui se sont montrés prêts à combattre. Bénissez l’Éternel ! » Débora reconnaît l’autorité des hommes à la tête d’Israël.

Donc on peut voir que Débora est une femme de foi, une femme courageuse, vaillante. Elle a eu une très grande influence au travers de ses encouragements et de son exemple. Les hommes de son époque ont pu en être fortifiés, ils ont pu se lever et accepter leurs responsabilités pour combattre le mal, pour défendre leur femme et leurs enfants. Ce n’est pas une mainmise, il s’agit plutôt de la force de l’influence qu’on peut avoir en tant que femmes.

Ce qu’on voit dans cette femme, c’est un cœur humble et beaucoup d’humilité. C’est le contraire même de l’orgueil qui est souvent la racine de tous les péchés. Cette femme au cœur noble n’essaye pas de se faire mousser, ni d’occuper un rôle d’héroïne dans toute cette affaire. D’ailleurs c’est très intéressant de noter quelque chose. Vous connaissez probablement la liste des héros de la foi que l’on trouve dans le chapitre 11 de la lettre aux Hébreux.  

Dans ce passage, on trouve quatorze hommes et deux femmes de l’Ancien Testament. Et vous savez qui sont ces femmes ? Sarah et Rahab. Débora, elle n’est pas sur cette liste. Écoutez bien, Hébreux 11 verset 32 :

« Et que dirais-je encore ? Le temps me manquerait en effet pour parler de Gédéon, de Barak, de Samson, de Jephthé, de David, de Samuel et des prophètes. Par la foi, ils ont vaincu des royaumes et exercé la justice. »

Comment ça se fait que Barak soit sur cette liste et pas Débora ? Débora n’est pas mentionnée, mais Barak est présenté comme un grand homme de foi. Au départ, c’est vrai que ce n’était pas comme ça.  Débora vivait à une époque où les hommes étaient passifs et craintifs et refusaient de se lever pour prendre leurs responsabilités. C’est Débora qui a motivé la foi chez Barak. Et pourtant à la fin, c’est la foi de Barak qui est mise en avant dans le chapitre 11 d’Hébreux.

Et vous savez quoi ? Je pense que ça aurait fait très plaisir à Débora. Je crois qu’elle aurait été heureuse parce qu’elle a accompli la mission que Dieu lui avait confiée. Quand Barak a finalement été reconnu comme un homme de foi, j’imagine qu’elle a dit : « Merci, Seigneur, d’avoir suscité ces hommes, et de leur avoir donné de la foi et du courage ».

Gardons à l’esprit que le nom de Débora est bien présent dans les livres célestes,  si on reprend cette image, et que note nom, votre nom à vous aussi peut-être aussi consigné avec ceux des personnes que Dieu a utilisées pour faire de grands exploits pour lui. Au chapitre 4, verset 12, on trouve une description de la bataille qui est menée :

« On informa Sisera que Barak, fils d’Abinoam, avait pris la direction du mont Thabor. Et, depuis Harosheth-Goïm, Sisera rassembla vers le torrent du Kison tous ses chars, 900 chars en fer [au cas où on aurait oublié la puissance de l’ennemi], et tout le peuple qui était avec lui. Alors Débora dit à Barak : « Lève-toi ! car voici le jour où l’Éternel livre Sisera entre tes mains. L’Éternel ne marche-t-il pas devant toi ? » Barak descendit du mont Thabor, avec 10 000 hommes à sa suite. » (Versets 12-14).

 

Barak est dans une situation périlleuse, sa vie est en danger et qu’est-ce que fait Débora ? Alors, elle se présente pour l’encourager avec les promesses de Dieu. Nous, on connait la fin de l’histoire, mais ce que Barak voit, lui, c’est que ces 900 chars de fer vont écraser ses 10 000 fantassins. Mais il s’arme des promesses bibliques. Qui est-ce qui est venu l’encourager avec ces paroles d’espoir ? C’est une femme de foi. Elle l’encourage à l’aide des promesses divines pour l’inciter, le pousser, à aller de l’avant par la foi.  

Vous savez, vous les femmes qui m’écoutez, les paroles d’une femme peuvent inspirer, encourager et raviver la foi des hommes qui nous entourent, que ce soit nos maris, nos fils, nos responsables d’église et tant d’autres hommes encore. Arrêtons de dire que les hommes sont passifs et qu’ils ne prennent pas d’initiatives. Soyons nous-mêmes des femmes courageuses, humbles et prononçons des paroles qui édifient, qui construisent, au lieu de détruire.

À Réveille nos cœurs on reçoit des témoignages comme celui de Kim, cette femme qui a courageusement et en toute transparence,  partagé comment elle avait émoussé la masculinité de son mari jusqu’à ce que cet homme, qui était courageux auparavant, se soit tout simplement étiolé.

Bien trop souvent, je crois, nous en tant que femmes, nous avons par nos paroles, et par nos attitudes, sapé le courage, la foi et la masculinité des hommes qui nous entourent, est-ce que ce n’est pas vrai ? Vous ne pensez pas que ce ne serait pas une bonne idée d’arrêter ce fonctionnement et de le remplacer par des encouragements, par des paroles de foi ? Vous me direz peut-être : « Oui, mais mon conjoint, ce n’est pas un battant, ce n’est pas un guerrier. » Mais est-ce que vous ne croyez-vous pas que Dieu peut en faire un guerrier et remplir son cœur de foi ? Vous me répondrez peut-être : « Mais vous n’avez pas idée, il est irrécupérable ! » Mais, vous croyez vraiment que votre mari est hors d’atteinte pour Dieu ? Vous croyez que quelqu’un puisse être un cas irrécupérable pour Dieu ? Dieu nous rachète, toutes et tous.

Et ce monde est tellement empreint de méchanceté que c’est une véritable bénédiction de pouvoir être racheté par lui. Vous savez, il y a certains hommes qui sont tellement patients avec des femmes intrigantes qui essaient de les contrôler, de les manipuler, ou encore qui cherchent à avoir toujours raison. Dieu a pitié de ces hommes qui doivent vivre avec de telles mégères. Et là, avec Débora, on a une femme qui est un modèle d’encouragement. Écoutez le résultat de ses encouragements, et de la façon dont elle a inspiré Barak au lieu de l’anéantir et de l’enfoncer. Je lis au verset 15 :

« L’Éternel mit en déroute Sisera, tous ses chars et tout le camp et les livra à l’épée de Barak. Sisera descendit de son char et s’enfuit à pied. Barak poursuivit les chars et l’armée jusqu’à Harosheth-Goïm. Toute l’armée de Sisera tomba sous le tranchant de l’épée, sans qu’il en reste un seul homme. » (Versets 15-16). 

C’est qui le champion, le héros de cette histoire ? Eh bien, ce n’est pas Débora. Et ce n’est pas Barak non plus. Mais alors qui-est-ce ? Qui est-ce qui a mis Sisera et tous ses chars en déroute ? C’est Dieu. Qui a vaincu Jabin, le roi cananéen devant le peuple d’Israël ? C’est l’Éternel. Dieu aura la victoire et ses ennemis seront vaincus.

Quand la vague d’invasion ennemie arrive, Dieu se lève pour l’arrêter. Le nom, la croix du Christ, l’Évangile et la vérité divine sont plus puissants que tous les chars, toutes les armes les plus redoutables, que toutes les idéologies, les philosophies, les puissantes armées et les fausses religions. Dieu est le Vainqueur. C’est lui le Champion. La bataille est entre ses mains.

On peut voir dans ce passage, et c’est magnifique, comment Dieu utilise des moyens humains pour mener des combats. Il a utilisé Barak. Les soldats israélites se sont battus courageusement, mais Dieu est aussi intervenu de façon surnaturelle pour remporter la victoire. On peut lire ça au verset 20 du chapitre 5. Vous ne vous êtes probablement jamais arrêtée pour réfléchir à ces versets auparavant, écoutez bien.

« Du haut du ciel on a combattu, depuis leur parcours les étoiles ont combattu contre Sisera. Le torrent du Kison les a entraînés, le torrent des temps anciens, le torrent du Kison. » (Versets 20-21).

Alors c’est le langage de l’époque, c’est un peu mystérieux, qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire ? Quand on étudie ce passage, on comprend que Dieu a envoyé un violent orage pendant cette bataille. Des éclairs, de la pluie torrentielle, de la grêle, de la neige fondue. Bref, le torrent du Kison a gonflé. Il est sorti de son lit et il a débordé. Et comment est-ce que vous pensez que les chars cananéens se sont débrouillés dans la boue ? Les soldats de Sisera pensaient que c’était leur force, leurs chars, mais aussitôt qu’ils se sont embourbés, ils ont paniqué et la confusion a été totale. Les conducteurs de ces chars se sont enfuis à pied pour échapper à la colère de l’Éternel et de son armée.

Et c’est assez amusant dans cette histoire, c’est que les Cananéens adoraient leur dieu Baal, le dieu de la tempête. Et dans ce passage, Dieu a montré sa puissance suprême sur les tempêtes, donc sur Baal et sur tous les faux dieux. Croyez-moi, il n’y a aucune limite à la puissance et aux ressources de Dieu. Si vous vous remettez entre ses mains, même si vous vous sentez insignifiant, faible, Dieu remuera ciel et terre si besoin pour vous défendre et pour sa gloire. Ne sous-estimez jamais la puissance et la grandeur de la grâce de Dieu.

Il y a encore un autre aspect important quand on étudie ce récit, on voit qu’il y avait des Israélites qui s’étaient portés volontaires pour se joindre à la bataille. Mais il y avait aussi une partie qui était restée à la maison et qui ne voulait pas s’impliquer. Ceux qui s’étaient portés volontaires ont été félicités et bénis pour leur implication dans le combat.

On lit par exemple au verset 11 du chapitre 5 : « Alors le peuple de l’Éternel est descendu vers les portes. »

Aux versets 14 et 15 : « Depuis Ephraïm sont arrivés les habitants d’Amalek, à ta suite a marché Benjamin comme membre de ta troupe. De Makir sont venus des chefs, et de Zabulon des commandants. Les princes d’Issacar ont accompagné Débora, et Issacar a suivi Barak. »

Et puis au verset 18 : «   Mais Zabulon est un peuple qui a affronté la mort, et Nephthali de même, sur les hauteurs des champs. »

Ça, c’étaient les tribus qui étaient impliquées dans la bataille. Mais il y en avait d’autres qui, même si elles vivaient plus près, ne s’étaient pas portées volontaires. Et ces tribus-là, elles ont reçu des reproches. 

Si on continue au chapitre 5 verset 15, on lit : « Mais près des ruisseaux de Ruben, grandes ont été les délibérations du cœur ! » C’est-à-dire les gens de cette tribu se sont assis et ont délibéré.

Je continue au verset 16 : « Pourquoi es-tu resté au milieu des étables écouter le bêlement des troupeaux ? Près des ruisseaux de Ruben, grandes ont été les délibérations du cœur ! » Ces gens avaient bien réfléchi, mais ils n’avaient rien fait pour changer les choses. Ils avaient préféré s’asseoir et laisser leurs frères faire face aux dangers des batailles.

Et puis regardez au verset 17. « Galaad [dans la tribu de Gad] de l’autre côté du Jourdain, n’a pas quitté sa demeure. Pourquoi Dan est-il resté sur les bateaux ? Aser s’est assis sur le rivage de la mer et s’est reposé dans ses ports. »

Je continue au verset 23. « Maudissez Méroz » — la plupart des commentateurs pensent qu’il s’agit de la ville de Naphtali dans les territoires où se déroulaient les combats. « Maudissez Méroz, dit l’ange de l’Éternel. Maudissez, maudissez ses habitants, car ils ne sont pas venus au secours de l’Éternel, au secours de l’Éternel, parmi les hommes vaillants. »

Dans son commentaire biblique, Phillips Brooks dit que Méroz représente les fainéants, les paresseux qui laissent les autres combattre tandis qu’eux, ils se jettent sur le butin. Et puis il y a un autre commentateur, Matthew Henry qui a dit que : « C’est la peur des ennuis, l’amour du confort et l’attachement excessif aux affaires du monde qui empêchent trop de personnes d’accomplir leur devoir. »

Eh bien, vous savez, pour moi ça a été difficile quand Dieu m’a appelée dans des combats ces dernières années. Quelquefois, j’avais tellement peur que je voulais rester en arrière, loin de la mêlée. Il m’a été rappelé que c’est la peur des ennuis, l’amour du confort et l’attachement excessif aux affaires du monde qui m’empêchent d’accomplir mon devoir. Croyez-moi, Dieu n’avait pas besoin de ces tribus pour remporter la victoire. Il n’avait pas besoin de leur aide. Il avait des étoiles, des éclairs, des tempêtes à sa disposition, mais ces gens ont manqué l’occasion de coopérer avec Dieu. Ils ont trouvé une excuse pour ne pas s’impliquer et ils ont connu la honte d’avoir regardé la bataille de loin sans rien faire.

Dieu n’a pas besoin de nous. Il n’a pas besoin de vous. Il n’a pas besoin de moi. L’avènement de son royaume dans ce monde se fait avec ou sans vous, avec ou sans moi. Cependant, il a donné à chacune et chacun de nous une chance incroyable. Et c’est toute notre génération qui peut participer, être partie prenante de son action dans le monde. On a l’occasion de se mettre de son côté dans la bataille entre le bien et le mal, et on a l’occasion en tant que peuple, de mettre la main à la pâte, de prendre des risques s’il le faut et de nous impliquer.

Alors est-ce que vous allez faire partie de celles et ceux qui se lancent dans la bataille ou est-ce que vous allez préférer vous asseoir et jouer la sécurité ?

Dannah : Ce n’est pas évident de répondre à cette question et ce n’est pas le genre de question qu’on prend à la légère. Si vous pouvez libérer un peu de temps aujourd’hui, ça vaut la peine de prendre un moment pour bien réfléchir à votre réponse. J’espère que vous allez décider de vous engager dans la bataille.

En fait, c’est important pour chacun de nous nous tenir prêts. Et une fois impliqués, il faut apprendre à être efficaces. Comme Débora, vous et moi on peut vivre avec courage dans la poursuite des objectifs divins.

La prochaine fois nous verrons comment se termine cette histoire de Débora. Je vous donne donc rendez-vous pour ce troisième épisode avec Réveille nos cœurs. Á tout bientôt ! 

 

Tous les extraits de la Bible sont tirés de la version Segond 21 (sauf spécifié dans le texte). Segond 21 © 2007 Société Biblique de Genève

 

Réveille nos cœurs est le ministère francophone de Revive Our Hearts, initiative de Life Action Ministries avec Nancy DeMoss Wolgemuth.

Avec les voix de Christine Reymond et Jeannette Kossmann.

Quelle que soit la saison de votre vie, Réveille nos cœurs vous encourage à trouver la liberté, la plénitude et à porter du fruit en Christ.

Pour des raisons de confort de langage et de lecture, ces transcriptions peuvent présenter des différences mineures entre ce qui est écrit et ce qui est parlé.

 

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