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Épisode 1 – Le mur a commencé à tomber…

Nancy Leigh DeMoss : Denise Glenn se rappelle très bien comment s’est passée la soirée de son septième anniversaire de mariage… Une conversation particulièrement tendue avec son mari.

Denise Glenn : Je lui ai dit : « David, j’en ai assez. Je pars. Je ne peux plus supporter cette situation. Demain matin, je fais les bagages des enfants et je pars. » Vous ne pouvez pas imaginer à quel point je remercie Dieu d’être intervenu à ce moment-là, dans notre vie de couple ! 

Nancy :  Bienvenue dans le podcast Réveille nos cœurs : aujourd’hui, vous écoutez le premier épisode de la série « Trois cadeaux de mariage ». Un épisode intitulé : « Le mur a commencé à tomber ».

Comme vous le savez, à Réveille Nos Cœurs, notre but c’est d’aider les gens, et les femmes en particulier, à vivre la plénitude et la liberté en Christ, pour qu’elles aient une vie qui porte du fruit. Ce qui compte pour nous, c’est les relations ; celle qu’on a avec le Seigneur, et les relations que nous avons les uns avec les autres. Et bien sûr, celle avec Dieu, vient en tout premier lieu :

Voilà pourquoi ce sont nos cœurs qui ont besoin d’être réveillés, pour qu’on puisse être les personnes que Dieu veut qu’on soit, dans toutes les saisons et dans tous les domaines de la vie. Et puis, quand on a une bonne relation avec lui, et bien il nous utilise comme ses instruments en quelque sorte ; les instruments de son plan rédempteur dans la vie des autres. Qui que nous soyons, homme, femme, qu’on soit marié(e), célibataire, parent ou non. Dieu aimerait qu’on ait en nous, qu’on transporte la bonne odeur, le bon « parfum » de qui est le Christ, où que nous soyons et de toutes les manières possibles.

Donc, ce qui compte pour nous, c’est les relations. Et on accorde de l’importance au fait de passer, de faire passer un héritage, de bénéficier des conseils de personnes expérimentées, par exemple des gens plus âgés qui peuvent enseigner des plus jeunes, et on parle aussi de la transmission de la vérité à la génération suivante. Et pour ma part, quelque chose qui m’a beaucoup aidée, c’est d’entendre les témoignages de femmes qui ont une relation vivante avec le Seigneur : des femmes « selon le cœur de Dieu », comme on aime à les appeler.

Des femmes qui vivent vraiment les enseignements de l’Évangile. Des femmes qui ont de la maturité, qui marchent avec le Seigneur, qui ont vécu ce cheminement et qui offrent un exemple à suivre.

Alors c’est une joie de recevoir Denise Glenn, aujourd’hui ! Il y en a peut-être parmi vous qui connaissent ses livres et son ministère, et on aura l’occasion d’en parler un peu plus tard. Denise, c’est une femme selon Dieu. C’est une femme mûre que Dieu utilise particulièrement pour aider les jeunes femmes à vraiment connaître le Christ et à vivre une existence qui lui fasse plaisir, dans tous les domaines de la vie.

Alors, Denise, bienvenue, vraiment ! 

Denise : Merci à toi. Je suis ravie d’être ici !

Nancy : Alors avec tout ce que je viens dire sur toi, que tu es une femme selon Dieu, une femme de grande maturité… il va falloir que tu sois au top, n’est-ce pas ?

Denise : Je ne sais pas si je suis une femme comme ça, mais j’aime le Seigneur Jésus ! Il m’a emmenée vivre une aventure que j’aime raconter, parce que je crois que c’est à travers ces expériences de la vie que sa Parole peut devenir vivante pour les personnes avec qui on la partage bien sûr.

Nancy : Alors tu as eu beaucoup d’expériences dans la vie. Tu vas pouvoir encourager les jeunes auditrices parce que tu es un peu plus en avant sur le chemin de la vie, par rapport à elles ; et puis les auditrices plus âgées vont aussi s’y retrouver, parce que tu es dans la même tranche d’âge qu’elles. Et elles vont être ravies de découvrir comment leur vie peut avoir une influence positive sur les plus jeunes autour d’elles. Voilà pourquoi on aimerait que tu nous parles de ton cheminement. 

Et pour vous qui nous écoutez et qui ne connaissez pas le ministère de Denise : sachez qu’elle a écrit plusieurs livres, dont un qui a été traduit en français, il s’appelle Sagesse pour les femmes (disponible sur Amazon.fr ou sur clcfrance.com.)  Et avec David, son mari, ils sont engagés dans le ministère Kardo International Ministries. Leur site c’est Kargo.org il est donc disponible en français aussi ce site et c’est tout un ministère de conseils, de soutien, d’enseignement pour les mères et pas seulement les mères mais aussi pour les femmes, et dans toutes les périodes de leur vie, pour savoir comment expérimenter la présence de Christ dans leur vie et dans leurs relations familiales.

Alors, Denise, David et toi, vous avez vécu pendant un certain temps à Perth en Australie et actuellement vous habitez à Dallas aux États-Unis.

Denise : Oui, nous vivons au Texas. Nous avons vécu en Indonésie aussi, et on peut dire qu’actuellement, notre ministère s’étend sur plusieurs continents.

Nancy : Et vous avez des enfants et des petits-enfants !

Denise : Oui, nos trois filles qui habitent aux Etats-Unis, elles sont toutes dans la région de Houston. Et nous sommes les heureux grands-parents de huit petits-enfants… pour l’instant !

Nancy : Quand on a préparé ensemble cette série de trois émissions et que je t’ai demandé de me parler de ton couple, ton regard s’est littéralement illuminé.  On voit que tu aimes vraiment David de tout ton cœur, et Dieu vous a donné un mariage béni, un mariage qui a porté du fruit, mais… ça n’a pas toujours été le cas.

Denise : Non, en effet !

Nancy : Alors raconte-nous, si tu veux bien, comment tu as rencontré ton mari, et puis aussi le début de votre mariage.

Denise : Alors, David et moi, nous avions 18 et 20 ans quand on s’est rencontrés. On s’est mariés à la fin de ma scolarité et de ses études universitaires. On était fous amoureux l’un de l’autre. Il était tellement beau, tellement élégant, il avait une superbe voiture : que rêver de mieux ? En plus, c’était un chrétien engagé, il était président de la mission chrétienne du campus universitaire.

On allait tous les deux à l’église chaque dimanche. On venait tous les deux de l’ouest du Texas – pas juste du Texas, mais de l’ouest du Texas, pour nous ça voulait dire beaucoup ! On se comprenait bien l’un l’autre, et on croyait vraiment que, parce qu’on s’aimait tant et qu’on avait tant de choses en commun, le Seigneur, la même culture… on croyait que la vie de couple allait couler de source ! Enfin… finalement je ne sais pas ce que j’imaginais, en fait ! Mais, après seulement trois jours de mariage, je me suis écroulée en larmes sur le lit, et je me suis dit : « j’ai gâché ma vie. Rien de pire ne pouvait m’arriver ! » 

Nancy : Mais pourquoi tu pensais ça en fait ?

Denise : Je crois que c’était par rapport à nos attentes du mariage. Je me rendais compte qu’on n’avait pas les mêmes. J’avais certaines attentes, et David en avait d’autres.

Nancy : C’était quoi, la différence entre vos attentes ?

Denise : La famille de David possède un ranch ; ce sont des gens fabuleux, mais ils sont habitués à travailler dur. Alors, pour eux, la vie de famille, ça veut dire : travailler dur. Ils ne passent pas leur temps à exprimer leurs sentiments ou leur affection tout au long de la journée. Ils ont beaucoup de tâches à accomplir et ils les font très bien.

Moi, je viens d’une famille de quatre filles, mon père est directeur de la musique à l’église, c’est quelqu’un de très affectueux. Dans ma famille, on était toujours en train de se dire des gentillesses, de se prendre dans les bras, de se faire des câlins, des bisous. Avec David, on n’avait pas d’argent pour faire un voyage de noce ; alors, après quelques jours de mariage, mon mari s’est remis à travailler.

Il faut bien comprendre la chose suivante : on s’est mariés un samedi soir… Le jeudi juste avant, je venais d’obtenir mon diplôme de fin de scolarité, le samedi soir, j’étais mariée et le lundi, j’étais une femme au foyer qui n’avait aucune idée du rôle d’une épouse modèle. Moi, je ne savais pas ce que les épouses étaient censées faire ! Donc, David est parti travailler, et quand il est rentré, il a trouvé sa femme de 19 ans, au milieu de piles de cartons du déménagement – je n’en avais pas même ouvert un seul. J’étais en train de jouer au solitaire, assise par terre, parce que je ne savais pas ce qu’une épouse pouvait bien faire ! Alors, il est rentré et il a dit : « il est où, le dîner ? »

J’ai regardé autour de moi et j’ai dit : « Ben, je ne sais pas où il est, le dîner ! » David n’a pas trouvé ça drôle du tout ! Et à partir de ce moment-là, il s’est mis à me critiquer (ça, c’est sa version, c’est lui-même qui le dit, je ne suis pas en train de le critiquer derrière son dos). Alors, il a commencé à m’expliquer ce que les épouses devaient faire. Il avait des attentes qui venaient de ce qu’il avait observé chez sa mère, qui est un véritable cordon bleu et qui coud elle-même les cravates en soie de son mari. C’est une femme incroyable que j’aime beaucoup, mais je ne lui arrivais pas à la cheville !

Moi, ce que j’avais comme attente, c’était que mon mari rentre du travail, qu’il me dise à quel point j’étais merveilleuse, qu’on allait bien s’amuser tous les deux et qu’on était en route pour une lune de miel qui allait durer au moins 50 ans ! Non, mais ! C’était quoi, cette histoire de travail ?!… Alors, tu vois, dès le début, on a été tous les deux très déçus, dans nos attentes. Mon chevalier servant est brusquement tombé de son cheval.

Nancy : Mais toi tu ne te doutais pas du tout de ça, quand vous sortiez ensemble ?

Denise : Non, pas du tout, parce que, quand on se fréquentait avant de se marier, on n’avait rien à voir avec les attentes ni même les responsabilités du mariage. Moi j’étais adolescente ; je mangeais encore à la cantine, je vivais encore dans un dortoir !

Tu sais, à travers de ce que j’ai vécu, j’ai tellement à cœur que les gens expérimentés, notamment les femmes dans les églises, puissent s’investir auprès des jeunes couples qui vont bientôt se marier, pour que ces jeunes apprennent les principes de Dieu pour le mariage. Dans notre cas, à David et à moi, on n’a rien eu de tout ça. Il y a juste eu quelqu’un qui nous a montré un film sur la naissance d’un bébé, et c’est tout ! C’était ça, notre préparation au mariage !

Nancy : C’est fou, hein !

Donc, on n’a eu aucun apprentissage tiré de la Parole de Dieu, et on ne connaissait pas nos rôles. On ne savait pas ce qu’on était supposé faire. L’un et l’autre, on était littéralement nés dans l’église, on y allait depuis toujours, chaque dimanche de nos vies ! En plus, moi je suis née un dimanche, c’est vous dire ! Mes parents m’ont amenée à l’église à peine deux semaines plus tard. Mais, si quelqu’un a donné un jour un enseignement sur le mariage et sur les rôles du mari et de l’épouse, je devais être en train de bavarder avec mes amies. Parce que je ne l’ai pas entendu.

Alors, dès le début, les choses ont commencé à mal se passer, dans notre mariage. On a pris l’habitude de se disputer. Ce n’était jamais arrivé quand on sortait ensemble, mais une fois mariés, plus il me critiquait, plus je lui répondais. Donc, on s’est retrouvés dans un cercle vicieux, négatif, critique, et moi, j’ai fermé la porte de mon cœur. J’ai construit un mur contre mon mari. La troisième nuit de notre mariage, j’ai littéralement érigé un mur dans mon cœur en me disant : « Je ne vais pas laisser David continuer à me faire du mal comme ça. Je ne vais pas le laisser me connaître de façon profonde et intime. Je vais lui donner mon corps ; je vais apprendre à cuisiner, mais il n’aura pas mon cœur. »

J’ai pris mes distances sur le plan émotionnel et j’ai commencé à construire ce mur entre lui et moi. Ça a commencé petit à petit, mais j’ai passé 7 ans, 7 longues années, à construire un mur entre nous. Comme David ne venait pas d’une famille très démonstrative, affectueusement parlant, il n’a pas vraiment capté mes émotions négatives. Lui, il se disait : « Bon, du moment qu’on fait l’amour et qu’elle fait la cuisine, c’est tout ce qui compte dans le mariage, de toute façon. » David non plus ne connaissait pas son rôle.

Nancy : Donc vous avez eu beaucoup de conflits, pendant toutes ces premières années de mariage mais les gens qui vous connaissaient, ils n’ont pas remarqué les tensions, les conflits entre vous ?

Denise : Ça nous arrivait de nous disputer toute la nuit. Jusqu’à 5 h du matin. Parfois, ça se passait un samedi soir, après on se levait, on prenait une douche, on enfilait notre beau sourire du couple on-est-heureux-tout-va-bien, et on allait à l’église. « Bonjour ! C’est nous ! On vient enseigner à l’école du dimanche ! » Non, franchement : personne ne savait. On n’en parlait pas à nos familles, ni à nos amis : je pense que personne ne s’en doutait.

Nancy : Mais par contre vous, vous, vous le saviez, et tous les deux…

Denise : On savait. Tous les deux. Et la guerre a éclaté entre nous au moment de notre septième anniversaire de mariage. Nous avions vécu tellement de choses ensemble ! Affronté l’infertilité, on avait eu trois bébés en quatre ans… Il nous était arrivé bien des choses ; et à chaque fois, je m’étais dit : « c’est bon, Dieu va nous donner des enfants et ça va résoudre nos problèmes conjugaux. »

Mais avoir des enfants, ça ne règle pas les problèmes conjugaux des parents. Il n’y a rien qui pouvait enlever de mon cœur cette douleur profonde causée par ma relation avec mon mari. Nous sommes dans les années 70, et je me laissais gaver par les messages de la culture ambiante, je regardais les téléfilms l’après-midi, je lisais les magazines pour femmes, les magazines pour les parents. Tout ce que je lisais et tout ce que je recevais du monde me disait : « Tu es une femme forte. Ne laisse personne te dire ce que tu dois faire. Si tu n’aimes pas ton mariage, pars tout simplement ! »

Nancy : Et ça, ça t’est arrivé de le penser ?

Denise : Oh tout le temps ! En fait, je menaçais de partir. Après environ cinq années de mariage, j’ai commencé à menacer David de le quitter. Lui, ne me croyait pas parce qu’il savait qu’en fait je n’y pensais pas vraiment sérieusement. Mais, au moment de notre septième anniversaire de mariage, je me rappelle exactement la date : c’était le 6 mai 1979, ça faisait sept ans qu’on était mariés. Nous sommes à table ; je regarde mon mari, je lui ai dit : « David, j’en ai assez. Je pars. Je ne peux plus supporter cette situation. Demain matin, je fais les bagages des enfants et je pars. » Vous ne pouvez pas imaginer à quel point je remercie Dieu d’être intervenu à ce moment-là, dans notre vie de couple !

Je sais que nos parents ont toujours prié pour nous, depuis le début. Et je sais que Dieu est intervenu. Parce qu’à ce moment-là, il a parlé au cœur de mon mari. David n’a pas voulu accepter ma décision. Il y a peut-être des hommes qui sont en train de nous écouter et qui voudraient savoir comment reconquérir le cœur de leur femme.

Nancy : Oui, je suis sûre qu’il y en a qui ressentent ça.

Denise : C’est vrai, il y en a beaucoup. Et Il y en a qui prennent contact avec nous sur notre site internet et qui nous disent : « Priez pour ma femme, priez pour elle ! Elle est prête à me quitter. » Eh bien, le soir de notre 7ème anniversaire de mariage, mon mari a pris position et pour la première fois, il a assumé son rôle de chef spirituel de notre foyer. Il m’a regardée et il m’a dit : « Non, tu ne vas pas partir. Tu ne vas pas faire ça à nos enfants. Mais je ne sais pas ce qu’on va faire. »

À cette époque, les associations chrétiennes qui aident les couples et les familles à appliquer des principes de vie bibliques commençaient tout juste. Nous, on ne les connaissait pas, ces ministères. On ne savait pas ce que Dieu allait faire pour sauver notre mariage. Mais ce soir-là, David m’a dit : « Tu sais quoi ? Tu ne vas pas me quitter ; ce qu’on va faire, c’est rentrer chez nous ; on va se mettre à genoux à côté de notre lit et on va faire une prière, juste dire deux mots, parce que Dieu n’a pas besoin qu’on dise plein de phrases théologiques ce soir. »

Alors, on est rentré chez nous et nous avons juste prié, pleuré : « Au secours Seigneur ! Au secours ! » Et dès qu’on a eu cette attitude d’humilité, dès qu’on s’est agenouillés et qu’on a crié à l’aide, Jésus est intervenu immédiatement. Bien sûr, ça n’a pas été instantané ; nos problèmes de couple n’ont pas été réglés en une seule nuit, mais c’est là que le processus a immédiatement été enclenché. On a commencé à se rapprocher l’un de l’autre, et le mur a commencé à s’effriter. David s’est humilié devant le Seigneur, il m’a demandé pardon, et moi aussi, je lui ai demandé pardon. C’est ce soir-là que le processus de guérison a commencé.

Nancy : Alors je sais qu’il y a beaucoup de personnes qui nous écoutent en ce moment qui en sont exactement là où vous, vous en étiez au moment de votre septième anniversaire de mariage. Et c’est vrai qu’en général, on n’arrive pas à ce stade d’un jour à l’autre ; comme tu le disais c’est toujours un long processus, ça se joue dans de petits détails : qui a commencé, qui a dit ça etc… Mais au final, ce qui arrive c’est que le couple se retrouve à une étape dangereuse. Et en ce qui vous concerne, David et toi, c’est comme si le Seigneur vous avait emmenés au point crucial, ce point où chaque couple devrait en arriver pour pouvoir vivre le genre de mariage que Dieu a prévu. C’est-à-dire, le moment où on est prêt à reconnaître sa propre incapacité à résoudre ses problèmes, ce moment où on se tourne vers le Seigneur et qu’on lui demande son aide finalement.

Denise : Oui, et il y a certainement des auditrices, des auditeurs, qui en sont précisément à un tel point de désespoir. Le cri de mon cœur pour elles, pour eux, c’est : mettez-vous à genoux devant le Seigneur et attendez-vous à ce que Dieu vienne et commence ce processus de guérison. Et il va le faire. Il veut qu’on crie à lui pour recevoir son aide.

Nancy : Et demander de l’aide ça exprime réellement un cœur plein d’humilité. Le fait de s’agenouiller devant Dieu, ça veut dire « J’abandonne ma volonté, j’ai échoué, je te remets mon problème. J’abandonne mon droit de résoudre ce problème par moi-même. »

Et je ne sais pas si tu penses à ça aussi Denise mais ça fait penser à ce merveilleux passage dans la Bible de 1 Pierre chapitre 5 aux versets 5 à 7, on trouve ça dans d’autres endroits de la Bible aussi, et ça dit : 

« Et tous, dans vos rapports mutuels, revêtez-vous d’humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève au temps convenable ; et déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous. »

Que ce soit dans le cadre d’une relation conjugale, professionnelle, amicale hein aussi ou dans la relation parent-enfant, quand on fait face à cette tension, à ce genre de conflit, ce mur relationnel, c’est vrai que la tendance naturelle, c’est d’accuser l’autre, comme ça s’est passé pour David et toi, quand on dit : « c’est la faute de l’autre. C’est l’autre qui manque de sensibilité. C’est l’autre qui a besoin de s’humilier. Ou quand on dit : si seulement mon mari s’humiliait… Si seulement mon adolescent s’humiliait… Si seulement mes parents s’humiliaient etc.… »

Mais Dieu nous dit : « Non, c’est toi qui dois t’humilier. » Et on voit aussi dans la Bible, Dieu s’oppose aux orgueilleux, c’est un puissant principe qui revient plusieurs fois et on pourrait dire que à ce moment-là de votre mariage, que Dieu quelque part s’opposait à vous parce que tous les deux, vous vous aviez un comportement orgueilleux. Ton mari avait été orgueilleux et Dieu s’opposait à lui. Et ce mot « opposer » veut dire : « Dieu se met en position de combat contre ceux qui sont orgueilleux. »

Mais qu’est-ce qu’il fait envers les personnes qui sont humbles ? Et bien il déverse sa grâce sur elles. Et la grâce surabonde. Et c’est exactement ce qu’il a fait pour David et toi, à ce moment-là. Il a déversé en vous le désir et la force de faire changer les choses.

Alors Denise, votre histoire à David et toi, elle ne s’arrête pas là ; on va continuer de découvrir ce que vous avez vécu avec Dieu, comprendre les principes dont il s’est servi pour donner un nouveau départ à votre mariage. Alors, tu viens de nous raconter le moment où les choses ont basculé pour vous, comment vous avez lancé ce cri d’humilité, cet appel au secours. Et voilà, j’ai à cœur de dire à une auditrice, maintenant, si Dieu vous parle : n’attendez pas que votre mari vous emmène vers ce moment-clé, ce moment précis. Allez-y, même si lui n’est pas prêt à y aller. Et je m’adresse aussi à un homme : vous aussi, vous pouvez y aller avant votre épouse. Mais allez-y, allez-y en couple dès que vous le pouvez. Mais s’il le faut, allez-y tout seul, ou toute seule.

Et avant que nous allions plus loin, Denise, si tu es d’accord, j’aimerais qu’on prie ensemble maintenant pour celles et pour ceux qui nous écoutent en ce moment et qui ont besoin de dire : « au secours, Seigneur, au secours ! »  Pour que ces personnes réalisent qu’il y a un espoir en Christ, vraiment. David et toi, ça fait maintenant 37 ans que vous êtes mariés, et tout ce qui est arrivé pendant les sept premières années de votre mariage, et bien c’est terminé. Dieu a vraiment tout changé ; il a tout transformé. Il vous a donné un futur, un espoir, et vous avez aussi des enfants qui sont engagés envers lui. Il vous a aussi donné un ministère auprès des femmes du monde entier. Donc, oui, oui, il y a de l’espoir. Donc, si tu veux bien nous guider dans la prière pour ces personnes qui en sont là où vous en étiez, tous les deux David et toi. Et puis on va demander à Dieu d’intervenir pour les amener vers cette attitude d’humilité, en ce moment même alors que ces personnes nous écoutent.

Denise : Seigneur Jésus, nous venons dans ta présence pour te parler des personnes qui nous écoutent et dont le cœur est en train de crier à toi, maintenant. Nous aussi, nous crions à toi, avec elles. Nous te demandons d’intervenir dans leur situation personnelle. Seigneur, je te remercie pour ces personnes qui sont prêtes en ce moment à s’humilier devant toi. Et je te prie, dans le nom de Jésus, que tu les amènes au plus profond d’elles-mêmes, dans ce lieu intérieur, ce lieu au pied de ta croix, où elles peuvent se décharger de leur fardeau, de ce qui est brisé en elles. Seigneur, je te remercie parce qu’en ce moment même, tu es en train d’intervenir dans leur vie.

On te demande de prendre le contrôle complet des circonstances, et on place ces circonstances de leur vie et de leur cœur sous ton autorité Seigneur Jésus. Nous te demandons de bénir ces personnes, de bénir leur famille, leur situation personnelle. Tu nous as même devancés, tu es aussi en arrière-garde, et ta main nous bénit richement.

Alors, Seigneur, nous te remercions parce que tu entends parfaitement le cri du cœur de ces personnes, tu entends aussi le cri de nos cœurs. Nous te donnons la gloire, l’honneur et les louanges, et nous fixons nos yeux sur toi. Notre espoir est en toi, notre foi est en toi, et en toi uniquement. Nous prions dans le nom précieux de Jésus, Amen.

Nancy : Amen… Et je sais, je suis sûre qu’aujourd’hui même, Dieu est en train de renouveler, de restaurer des mariages, des vies : c’est lui qui accompagne les personnes vers la Croix du Christ, pour leur donner un nouveau départ. Alors ça ne veut pas dire que les changements vont se faire instantanément, comme tu nous l’as rappelé, Denise. Mais Dieu va venir immédiatement commencer ce processus de sauvetage, de salut dans toutes ces vies dans tous ces mariages.

Peut-être que, vous qui nous écoutez, votre conjoint ne va pas changer. Il se peut que l’orgueil et le dysfonctionnement soient tels que la personne ne sera pas prête à changer de direction. Mais en tous cas, vous, vous pouvez changer de direction et Dieu peut vous donner sa grâce. Et je vous encourage, si vous avez crié à Dieu aujourd’hui avec cette prière qu’on vient de faire : « au secours », si vous vous êtes humilié(e) devant le Seigneur et que vous lui avez dit : « Dieu, je ne peux pas continuer comme ça. S’il te plaît, interviens dans ma vie, interviens dans mon mariage. » Si vous avez crié comme ça aujourd’hui, et bien, je vous encourage à vous rendre sur notre site internet, Reveillenoscœurs.com et vous pouvez nous contacter par e-mail.

Ecrivez-nous tout simplement pour nous dire si vous avez prié cette prière aujourd’hui et quelqu’un priera pour vous et aussi pour votre mariage. On fera tout ce qu’on peut pour vous encourager et pour vous aider dans ce processus, parce que nous croyons que Dieu, le Dieu qui sauve, qui fait toutes choses nouvelles, peut faire ça pour vous et pour votre mariage dès aujourd’hui.

Merci d’avoir été à l’écoute : on se retrouve très bientôt pour la suite du témoignage de Denise Glenn, dans cette série de trois épisodes de Réveille nos cœurs, une série intitulée : « Trois cadeaux de mariage » !

***

Tous les extraits de la Bible sont tirés de la version Segond 1910, (sauf mention contraire.)

Réveille Nos Cœurs est le ministère francophone de Revive Our Hearts, une initiative de Life Action Ministries avec Nancy DeMoss Wolgemuth. Avec les voix de Christine Reymond et Anne Rigoni. 

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