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Épisode 2 – Comment protéger votre temps avec le Seigneur ?

Publié le: 28 Jan 2024

Dannah Gresh : Pour beaucoup de gens, prendre du temps seule avec le Seigneur représente un réel combat. 

Nancy DeMoss Wolgemuth : Je vous avoue que c’est toujours un combat pour moi. Mais c’est un combat qui mérite d’être mené. Le diable sait que s’il réussit à me stopper dans ce domaine, j’aurai beau faire des tas de choses pour Dieu, rien ne sera réellement fructueux, et rien ne mettra en péril le programme du diable. 

Dannah : Vous écoutez Réveille Nos Cœurs!

Pour prendre du temps seul avec Dieu, lire sa Parole et prier, on peut commencer n’importe quand, mais puisque nous sommes en début d’année, c’est une bonne occasion de prendre de nouvelles habitudes, peut-être. Dans le message précédent, le premier de cette mini-série, on a commencé à étudier combien l’emploi du temps de Jésus était chargé. Et je me réjouis de découvrir avec vous comment il a fait, lui, pour trouver du temps avec son Père.

Nancy : Ah… Apprendre à prendre du temps de qualité avec le Seigneur! Vous savez, Jésus se retirait souvent à l’écart pour prier. C’est ce qu’on peut lire par exemple dans le chapitre 5 de l’Évangile de Luc. Et puis, on peut imaginer aussi, en lisant l’Évangile de Marc, au chapitre 1, que ça ne se passait pas forcément très tôt le matin, car les versets 36 et 37 nous disent : 

  « Simon et ceux qui étaient avec lui se mirent à sa recherche ; quand ils l’eurent trouvé, ils lui dirent : « Tout le monde te cherche. » 

Je parlais un jour avec une jeune maman, qui avait 6 enfants. Les aînés étaient des triplés de 7 ans, puis suivaient 3 autres plus jeunes. Elle me racontait qu’elle priait pour que le petit dernier, 7 mois, se réveille un peu plus tard que 5 heures du matin. Elle me disait : « Je fais ce que je peux pour avoir ce moment avec le Seigneur le matin avant toute autre chose. » Elle voulait ce moment, elle sentait qu’elle en avait besoin. Parce qu’elle savait qu’une fois que le petit serait réveillé, ce serait parti pour la journée, et il serait très difficile de trouver un moment tranquille, un endroit tranquille et un cœur tranquille. 

Vous les mamans, ne vous laissez pas culpabiliser à ce sujet. Dieu connaît votre cœur. Il sait si votre cœur le recherche. Si vous mettez à profit pour le chercher les instants dont vous disposez, aussi courts soient-ils, je crois que Dieu peut les multiplier, et qu’il le fera. 

Mais revenons à Luc 5 :

 Ils lui dirent « Tout le monde te cherche. » Il leur répondit : « Allons dans les villages voisins. » (Juste au pic de sa popularité là à Capernaüm !), afin que j’y prêche aussi, car c’est pour cela que je suis sorti. » Et il prêchait dans leurs synagogues par toute la Galilée et chassait les démons. (versets 38-39)

Comment savait-il qu’il était temps d’aller plus loin ? Où puisait-il la sagesse, les conseils pour chaque jour ? Qui établissait son agenda ? Il trouvait tout cela dans ce temps qu’il passait seul avec son Père céleste. 

Je vais brièvement mentionner quelques-uns des objectifs de cette pratique du culte personnel. Je ne ferai que les effleurer, mais j’espère que cela vous mettra en appétit. J’en ai choisi huit, et je vais les répartir en deux groupes de quatre. Le premier groupe se rapporte à votre vie intérieure, à votre marche spirituelle. 

Le premier objectif — et je pense que c’est le plus important, le plus élevé — est la communion avec Dieu — établir des liens d’amitié avec Dieu, apprendre à le connaître. C’est d’une relation que nous parlons. 

Dans Exode 29, Dieu nous indique dans quel but il a fait dresser le tabernacle. Ce n’était qu’une tente, mais il dit : « C’est ici que je vais te rencontrer et te parler. » Si nous prenons ce temps de culte personnel, c’est pour rencontrer Dieu, pour l’écouter et pour lui parler. Dans Exode 33.13, Moïse dit à Dieu : « Fais-moi connaître tes voies. Alors je te connaîtrai. » Dans le passage que nous avons lu lors de notre dernière session, nous avons vu que le Seigneur parlait à Moïse face à face comme un homme parle à son ami. 

Voyez-vous, nous ne sommes pas en train de parler de faire son culte personnel, comme si c’était quelque chose que vous deviez « faire » pour pouvoir le barrer de votre liste de tâches : « J’ai fait mon culte personnel, maintenant je peux passer à autre chose. » Nous parlons de rendre un culte. Il y a eu des périodes de ma vie où je faisais mon culte personnel, mais je ne rendais pas un culte à Dieu. Vous savez quelle est la différence ? La communion, l’amitié, le contact personnel avec Dieu. 

Le deuxième objectif est la purification de mon cœur et de ma vie. C’est là que la Parole de Dieu éclaire de sa lumière mon véritable moi — ces recoins obscurs de mon cœur. C’est là que je prie : « Examine-moi, ô Dieu, et connais mon cœur, mets-moi à l’épreuve et connais mes pensées ! Regarde si je suis sur une mauvaise voie. (voir Psaume 139.23) Ne me montre pas ce que les gens disent de moi, montre-moi ce que toi, tu sais. » C’est là que je confesse : « Seigneur, lave-moi et purifie-moi. » La purification. 

Troisièmement, la restauration de mon âme. C’est dans ces moments tranquilles, dans ce temps que je prends avec lui, qu’il restaure mon âme. Vous le savez très bien, le monde n’est que bruit et agitation. Il n’arrête jamais de nous mettre la pression. C’est pour cela que beaucoup d’entre nous sont sans cesse stressés. Nous sommes éparpillés, découragés, déprimés. 

C’est le temps que nous passons dans la présence de Dieu qui apaise nos cœurs et restaure nos âmes. C’est là que nous faisons le plein. Quand nous donnons aux autres, nos ressources s’épuisent. C’est dans la présence de Dieu que nous sommes à nouveau remplis. C’est là que Dieu rend la paix à nos esprits et qu’il rassure nos cœurs. C’est là que nous sommes renouvelés dans nos forces et que nous recevons la puissance nécessaire pour retourner au combat. Restauration. 

Numéro quatre : c’est là que nous sommes instruits dans les voies de Dieu. Cette semaine, j’ai médité le Psaume 27. L’auteur prie : « Éternel, enseigne-moi ta voie. » (verset 11) Seigneur, je veux connaître tes voies. Je veux savoir comment tu vois les choses. Je veux savoir ce qui est important pour toi. Je veux savoir comment tu agis. Ce ne sont pas les manières de penser du monde que je veux connaître ; elles, je peux les apprendre n’importe où. Ce sont tes voies à toi que je veux connaître. Instruis-moi, ô, Dieu. 

Et maintenant, quatre objectifs qui concernent notre marche concrète, qui est le débordement de notre marche spirituelle. 

Le cinquième objectif, c’est la soumission à Dieu et à sa volonté. Ce n’est que dans ce temps passé dans la présence de Dieu que je peux aligner ma volonté sur la sienne. 

Je vais quelquefois chez le chiropracteur pour mon épaule qui me fait mal à force de passer du temps sur mon clavier. Elle sort de son alignement normal et me fait souffrir. Je vais chez le chiropracteur, et c’est bizarre. Il la manipule, il la fait craquer, et quelquefois ce n’est vraiment pas confortable. Mais quand il a fini, c’est tellement agréable : tout est de nouveau aligné comme il se doit. 

C’est dans la présence de Dieu que nos volontés s’alignent sur la sienne. C’est là que nous disons : « Que ta volonté soit faite, Seigneur, et pas la mienne. » 

Sixièmement, c’est là que je reçois les conseils : les conseils pour bien gérer ma vie, mes relations, mes responsabilités. Nous entendons tellement de voix aujourd’hui qui nous interpellent pour nous dire ce que nous sommes supposés faire et ce que nous sommes supposés penser. J’ai besoin d’être suffisamment à part, suffisamment tranquille, suffisamment longtemps, pour entendre la voix de Dieu et recevoir sa pensée, pour le laisser me communiquer ce qu’il désire que je fasse aujourd’hui, quelles sont ses priorités pour mon emploi du temps. 

Nous jonglons avec des tas d’activités, et nous nous concentrons sur ces balles, pour n’en laisser tomber aucune. Je crois que quelquefois, nous devrions juste nous arrêter et dire : « Seigneur, est-ce bien avec ces balles-ci que tu veux que je jongle là tout de suite ? » Peut-être n’est-ce pas le bon moment pour cette balle, pour cette tâche. Qu’est-ce qui est réellement important ? 

Numéro sept : l’intercession pour les besoins des autres. L’intercession est le moment où nous prenons les fardeaux de ceux que nous aimons, et les portons devant le trône de la grâce. Nous disons : « Seigneur, je ne peux pas arranger les choses pour cette personne. Je ne peux pas la changer, je ne peux pas l’aider, je ne peux pas répondre à ses besoins, mais toi, tu peux. Seigneur, voudrais-tu bien le faire ? » Intercession. 

Et finalement — c’est mon favori — la transformation à la ressemblance de Jésus. 2 Corinthiens 3.18 nous dit : « Nous tous qui, sans voile sur le visage, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés à son image, de gloire en gloire, par l’Esprit du Seigneur. » Et que David disait-il qu’il désirait par-dessus tout ? « Contempler la beauté de l’Éternel. » (Psaume 27.4) 

Que se passe-t-il lorsque nous contemplons ? Nous sommes transformés. Pas seulement changés extérieurement, mais renouvelés intérieurement. Nous sommes transformés. Transformés à sa ressemblance de gloire en gloire en gloire en gloire, comme par l’Esprit du Seigneur. 

Quand je regarde à moi-même, à ce qu’est ma vie, je me dis : « Il reste encore tellement de chemin. Je suis si loin d’être comme Jésus. » C’est dans ces moments que vous devenez comme Jésus. Vous changez à l’image de ceux avec qui vous passez le plus de temps. Ce n’est pas simplement en étudiant dans une université chrétienne que vous allez devenir comme Jésus. Vous deviendrez comme Jésus si vous passez du temps avec Jésus. C’est là qu’il nous transforme à sa ressemblance. 

Je vais maintenant prendre quelques instants pour parler de la pratique du culte personnel. Je vais vous donner des suggestions générales, et ensuite quelques conseils pratiques spécifiques. 

Tout d’abord, la pratique du culte personnel doit être régulière. Jésus se retirait souvent à l’écart pour prier (voir Marc 1.35). 

Au chapitre 30 de l’Exode, nous lisons que les prêtres offraient des sacrifices et de l’encens chaque matin et chaque soir. Un sacrifice le matin, un sacrifice le soir, un sacrifice le matin, un sacrifice le soir… Est-ce que ça ne risquait pas de devenir une habitude religieuse ? Si, tout à fait. À vrai dire, c’est pour cela que Jésus est venu mettre du vin nouveau dans des outres neuves, et se débarrasser de ces vieilles outres. Il a dit : « Cette habitude peut recevoir une vie nouvelle. » 

Mais je vais vous dire : j’ai fait l’expérience qu’il est plus facile d’insuffler une vie nouvelle à une habitude existante, que d’insuffler une vie nouvelle à pas d’habitude du tout. Alors oui, il faut veiller à garder à cette habitude la fraîcheur. Oui, faites attention que cela ne devienne pas juste une routine. Mais n’abandonnez pas l’habitude juste parce que c’est devenu une routine. 

Certains jours, j’ai l’impression de prendre ce temps à part en traînant les pieds, ou alors je suis complètement distraite. C’est incroyable dans quelles directions mes pensées peuvent partir quand je m’assieds pour ce temps à part. Tout d’un coup, j’ai une envie irrépressible de faire du ménage ! Mais je dis à mon corps : « Toi, tu restes assis ici. » Quelquefois, tout cela me semble inutile, dépourvu de sens. Mais dans l’ensemble, si je jette un coup d’œil en arrière, je vois globalement Dieu qui modèle, construit, fait grandir, et transforme ma vie à travers ce temps que je passe assise dans sa présence. 

D.L. Moody a dit : « Un homme ne peut pas plus faire provision de grâce pour le futur, que manger assez pour les six prochains mois, ou inspirer assez d’air dans ses poumons pour ne plus avoir besoin de respirer pendant une semaine. Le « magasin de grâce » de Dieu est abondamment fourni, mais nous devons y puiser chaque jour, au fur et à mesure de nos besoins. » 

Deuxièmement, la pratique du culte personnel doit être… — il fut un temps, j’étais gênée de dire cela, parce que je savais que j’allais susciter des réactions négatives dans l’esprit des gens ; mais quand je regarde le nombre de fois où la Parole met l’accent là-dessus, je me dis que je n’ai pas à être embarrassée de le dire — je pense que, dans l’idéal, ce temps que nous mettons à part pour être seul avec le Seigneur devrait avoir lieu tôt dans la journée. « Tôt ? Ça veut dire quelle heure ? », me demanderez-vous. Je ne peux pas vous dire tôt comment, mais dans le livre d’Ésaïe, il est écrit : « Matin après matin il réveille mon oreille. » (Ésaïe 50.4) 

Demandez à Dieu à quelle heure il veut réveiller votre oreille, et acceptez de vous lever à ce moment-là. Dieu a dit à Moïse : « Sois prêt de bonne heure. Tu graviras dès le matin le mont Sinaï et tu t’y tiendras devant moi. » (Exode 34.2) Psaume 88.14 : « Le matin, ma prière s’adresse à toi. » Psaume 5.4 : « Le matin tu entends ma voix. » 

Psaume 57.9 (je préférerais que ce verset ne soit pas dans la Bible, mais il y est !) : « Réveille-toi, mon âme… Je veux réveiller l’aurore. » Psaume 119.147 : « Je devance l’aurore pour implorer ton aide. J’espère en tes promesses. » Psaume 143.8 : « Dès le matin, fais-moi entendre ta bonté. » 

Vous vous dites : « Moi, je ne suis pas du matin. On n’est pas égaux là-dessus. » Je vous l’accorde, mais je vais vous dire une chose : vous seriez probablement plus du matin si vous alliez plus tôt au lit le soir. Rappelez-vous : un culte personnel matinal commence la veille au soir. « Je ne peux pas aller me coucher à dix heures du soir comme le faisait votre père ! » Je ne vous dis pas à quelle heure vous devez aller vous coucher ni à quelle heure vous devez vous lever. Je dis simplement que, si le plus cher désir de votre cœur est de connaître Dieu, vous ferez tout ce qui est nécessaire pour chercher son cœur et entretenir votre appétit spirituel. 

Troisièmement, vous avez besoin d’un endroit tranquille, à l’écart, où vous pourrez être seul. Marc 6.46 : « Quand il eut renvoyé la foule, il se rendit sur la montagne pour prier. » 

Nous sommes la génération de la technologie, habituée à être saturée de bruit ; le silence et la tranquillité nous effraient. Nous devons toujours être connectés à quelque chose. Vous n’apprendrez pas à connaître le Dieu de l’univers au milieu d’une foule ou d’un brouhaha qui vous bombarde constamment. 

Vous devez prendre un temps tranquille, dans un endroit tranquille, avec un cœur tranquille. Déconnectez-vous. C’est sans doute bizarre de dire ça, alors qu’en ce moment même c’est en ligne que vous m’écoutez — et je remercie Dieu pour les technologies modernes. Mais il y a des moments où vous avez besoin de vous déconnecter de vos sites et de vos réseaux sociaux. Des moments où vous devez éteindre votre portable, votre ordinateur, et toute cette technologie. 

Et maintenant, quelques ingrédients spécifiques, même si je ne peux pas y consacrer le temps qu’ils mériteraient. Il y a quelques années, j’ai écrit deux livres pour encourager les gens qui voulaient savoir comment avoir un culte personnel quotidien. Les gens n’arrêtaient pas de me demander de leur indiquer des livres à lire, et si je trouvais beaucoup de livres sur la prière et la communion avec Dieu, je n’en trouvais pas qui expliquent comment se ménager un temps tranquille avec le Seigneur, et comment le remplir d’une manière satisfaisante. 

Je n’étais pas écrivain, et je n’aspirais pas à le devenir. Mais le Seigneur a conduite, et avec les éditions Moody, nous avons écrit un livre appelé A Place of Quiet Rest : Finding Intimacy with God through a Daily Devotional Life (Un lieu tranquille, développer l’intimité avec Dieu grâce au culte personnel). Si vous avez besoin d’aide pour démarrer et que vous lisez l’anglais, vous pourriez peut-être vous le procurer. 

Il existe aussi bien d’autres ressources en français. Mais quoi qu’il en soit, je vous le rappelle, le but  de ces moments tranquilles, c’est de connaître Dieu, de chercher son cœur, de passer du temps seule à seule avec lui. 

Assurez-vous de maintenir dans votre culte personnel un équilibre pour écouter Dieu et lui répondre. Écoutez Dieu dans sa Parole. 

« La loi de l’Éternel est parfaite, elle donne du réconfort ; le témoignage de l’Éternel est vrai, il rend sage celui qui manque d’expérience. Les décrets de l’Éternel sont droits, ils réjouissent le cœur ; les commandements de l’Éternel sont clairs, ils éclairent la vue. La crainte de l’Éternel est pure, elle subsiste pour toujours ; les jugements de l’Éternel sont vrais, ils sont tous justes. » (Psaume 19.8-10) 

Je vais vous dire, à vous qui êtes étudiants dans un Institut Biblique ou une Faculté de Théologie : remerciez Dieu pour le privilège d’étudier sa Parole dans des établissements performants. Mais ne pensez pas que vous apprendrez à connaître Dieu si c’est seulement en cours que vous passez du temps avec lui, et si vous ouvrez votre Bible seulement pour faire vos devoirs et préparer vos examens. Vous allez devoir pénétrer dans ce livre et le laisser pénétrer en vous — juste le Seigneur et vous, bâtissant avec lui une relation intime et lui demandant : « Seigneur, parle-moi. » 

Ce matin, je savais que j’allais parler de ce sujet, eh bien, j’ai commencé la journée avec un passage sur lequel je n’allais pas parler. J’ai juste dit : « Seigneur, parle-moi. », et il l’a fait. Je ne dirai pas que cela m’arrive tous les matins, mais oui, je peux dire qu’il me parle. Vous avez besoin de lire ce livre. C’est ici la principale raison pour laquelle beaucoup de gens ne tirent pas grand-chose de la Bible : ils ne la lisent pas. 

Ils disent : « Mais je ne la comprends pas. » Si vous vous mettez à la lire, vous vous mettrez à la comprendre. 

  • Lisez-la. 
  • Réfléchissez-y. 
  • Méditez-la. 
  • Approfondissez-la. 
  • Lisez-la lentement. 
  • Mémorisez-la. 
  • Mettez-la en pratique. 
  • Étudiez-la. 
  • Partagez-la avec d’autres. 
  • Appliquez-la à vos relations avec les autres ? 
  • Tremblez devant la Parole de Dieu. 

Saint Augustin a dit : « Quand la Bible parle, c’est Dieu qui parle. » 

Martin Luther a dit : « La Bible est vivante. Elle me poursuit. Elle a des mains qui me saisissent. »

C’est la Parole de Dieu. Laissez-la vous parler. Laissez-la vous transformer. Laissez-la vous remplir. En la lisant, en l’étudiant, en la mémorisant, venez à Christ. Venez à lui, ne passez pas à côté de lui. Jésus a dit aux pharisiens, qui étaient les théologiens de son époque : « Vous lisez la Parole, mais elle ne pénètre pas en nous, et vous me passez à côté. C’est de moi que la Parole rend témoignage. » Laissez la Bible diriger vos regards sur Jésus. 

Ensuite, assurez-vous de ne pas seulement recevoir de Dieu, mais aussi de lui répondre dans l’adoration et la prière. 

Quand j’avais dans les vingt ans, je me nourrissais essentiellement dans les fast-foods et les drives : « Des tacos à emporter, s’il vous plaît ! » Je ne sais pas combien de hamburgers j’ai ingurgités à cette époque… Et puis, sur le coup des trente ans, il s’est produit une chose étrange : je me suis rendu compte que je n’allais pas bien, et qu’il fallait que je change de manière de me nourrir. 

Eh bien, je confesse que bien des fois au cours des années, je me suis retrouvée à essayer de nourrir ma vie spirituelle dans les fast-foods et les drives. Je savais qu’il était important de commencer la journée avec un proverbe, ou un psaume, alors je faisais le nécessaire. Mais le cœur n’y était pas, mon cœur n’était ni silencieux ni tranquille. Je laissais le monde et le ministère envahir ce temps avec le Seigneur. Et je suis si heureuse que toujours et encore le Seigneur a ramené mon cœur et m’a redonné de l’appétit pour le chercher chaque matin en commençant la journée. 

Je vous avoue que c’est toujours un combat pour moi. Mais c’est un combat qui mérite d’être mené. Le diable sait que s’il réussit à me stopper dans ce domaine, j’aurai beau faire des tas de choses pour Dieu, rien ne sera réellement fructueux, et rien ne mettra en péril le programme du diable. 

Vous me dites : « Je n’ai pas le temps » ? Vous avez du temps pour les réseaux sociaux et pas pour la Parole de Dieu ? 

Vous allez me demander : « Vous êtes contre les réseaux sociaux ? » 

Non, à moins qu’ils ne deviennent une idole dans votre vie et qu’ils ne dévorent votre temps avec le Seigneur. C’est un domaine où se manifeste ce qui pour moi est une idole. Tout ce qui m’accapare au point de ne plus avoir de temps pour le Seigneur est une idole  le travail, les études, les loisirs, les soins de mon corps, les relations, le ministère, le sommeil, les jeux vidéo… Nous vivons dans une culture du loisir : nous demandons sans cesse à être amusés, divertis, satisfaits… Je vais vous dire ce que fait Satan : il s’assied et nous regarde en rigolant, parce qu’il a réussi à nous enfermer dans un divertissement qui mène à la mort au lieu d’être pleinement satisfaits du pain de vie. 

Jésus a dit à Marthe : « Tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses, mais une seule est nécessaire. » (Luc 10.41-42) Avez-vous choisi cette bonne part ? Et actuellement, la choisissez-vous ? Ce temps ancrera votre cœur en Dieu, dans son royaume et dans ses voies. Il vous empêchera de partir à la dérive dans ce monde, d’être ballotté par vos émotions, vos circonstances et les personnes qui vous entourent. 

Vous qui êtes étudiants, laissez-moi vous dire que ce ne sera pas plus facile après vos études. Vous pensez que vous êtes suroccupés ? Moi aussi, quand j’étais à l’Institut Biblique, j’avais la même impression. Mais ça ne sera pas plus facile lorsque vous entrerez dans la vie active, que vous fonderez un foyer ou quoi que vous fassiez dans la vie. Ce temps avec le Seigneur assurera la stabilité de votre vie, quelles que soient les tempêtes à venir. 

Rappelez-vous ce que Jésus a dit à propos de l’homme qui avait construit sa maison sur le roc. Lorsque les tempêtes viendront, car elles viendront, votre maison tiendra bon parce que vous aurez été ce sage dont Jésus dit qu’il a entendu ses paroles et les a mises en pratique (Matthieu 7.24-25). 

Cette semaine, je viens de méditer le Psaume 27. L’auteur dit : « Mon cœur dit de ta part : Recherchez-moi ! Je te recherche, Éternel ! » (verset 8). D’une part David rappelle que Dieu a donné à tous l’ordre de le rechercher, Et ensuite il dit : « Moi, je te recherche. » En gros, il dit : « Peu importe qui d’autre répondra ou non à cet appel, moi, je veux être celui qui choisit l’essentiel. » 

Dannah : Seigneur notre Dieu, merci pour ce message qui nous rappelle l’importance et les bienfaits du temps qu’on te consacre personnellement. Aide-nous, je te prie, à trouver le bon moment et aussi le bon endroit dans la journée où l’on te cherche, où l’on te consacre ce temps pour t’écouter, pour lire ta Parole et t’apporter nos prières. Aide-nous à cultiver cette faim pour toi, dans ta Présence. Aide-nous à entendre et à faire ce que tu nous dis. Aide-nous à nous ressourcer en toi uniquement et premièrement. Amen.

Ce message que nous venons d’entendre est juste ce qu’il me fallait. Et j’espère que c’était pareil pour vous! J’aime beaucoup le côté pratique, les astuces et les idées qui nous ont été donnés. N’hésitez pas à visiter notre site pour découvrir toutes les ressources qui sont à votre disposition!

Je vous souhaite beaucoup de moments précieux dans la présence du Seigneur, dans vos “audiences privées” avec Dieu qui est au-dessus de tous les dieux. Je me réjouis de vous retrouver pour notre prochaine série de podcasts: à bientôt!

 

Réveille nos cœurs est le ministère francophone de Revive Our Hearts, avec Nancy DeMoss Wolgemuth.

Avec les voix de Christine Reymond et Jeannette Kossmann.

Quelle que soit la saison de votre vie, Réveille nos cœurs vous encourage à trouver la liberté, la plénitude et à porter du fruit en Christ.

 

Sauf mention contraire, les textes bibliques sont tirés de la version « Segond 21 », avec l’aimable autorisation. 

Version Segond 21, © 2007 Société Biblique de Genève

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