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Épisode 1 – Développer un esprit de douceur

Dannah Gresh : La douceur, est-ce que c’est une faiblesse ou une force ?

Nancy DeMoss Wolgemuth : Le monde ne fait que vous répéter que si vous êtes douce, vous êtes méprisable, vous êtes une moins que rien, rien ne pourra vous rendre heureuse. Mais la parole de Dieu affirme que si vous possédez la véritable douceur, dans le sens biblique du terme, vous êtes bénie. 

Est -ce que vous désirez les bénédictions qui vont de pair avec la douceur ? Alors sachez que vous vous engagez dans une quête qui va à contre -courant de la culture ambiante.

Dannah : Vous écoutez Réveille nos cœurs.

La douceur est une des qualités bibliques les plus incomprises. Si on veut se présenter à une élection, par exemple, on ne va probablement pas citer la douceur comme un point fort du programme. Car elle n’attire pas les électeurs ! Elle est pourtant le sujet de notre série intitulée : « La beauté de la douceur ».  Dans ce premier épisode, on va vite découvrir à quel point la douceur se révèle être un vrai défi.

Nancy : Très souvent, quand je me prépare à apporter un enseignement dans un domaine quelconque, ou que je viens à peine de le faire, je suis moi -même mise à l’épreuve dans ce domaine. 

Et ça me semble être une bonne chose. Le Seigneur veut s’assurer que ce que j’enseigne aux autres, je le mets en pratique dans ma propre vie.

Pour faire le point sur vos connaissances dans un domaine bien précis, rien ne vaut un examen.  C’est pour ça que dans toutes les écoles, on vous fait passer des examens. Interrogation écrite surprise, examen partiel, examen final, tous ces tests indiquent à l’enseignant, et à vous aussi, quelle notion vous maîtrisez réellement, et celles que vous avez besoin d’approfondir. En ce qui concerne le sujet dont nous allons parler dans cette série, j’ai encore beaucoup à apprendre, je vous le garantis.

Parce qu’en étudiant le thème de la douceur, je me suis rendu compte combien j’en manquais moi -même. 

J’ai l’impression de n’avoir fait qu’effleurer la surface du sujet. Et alors même que j’étudiais, je me suis trouvée plusieurs fois à bagarrer, à ce propos, et bien souvent à trébucher lamentablement. 

Ces derniers temps, combien de fois je me suis rendu compte, et souvent malheureusement seulement après coup, que la manière dont je venais de communiquer, la pensée que je venais d’avoir dans un échange avec quelqu’un, bref, dans tout cela, je n’avais pas manifesté un esprit de douceur. Je suis donc pleinement convaincue de mes propres besoins dans ce domaine, que ce soit donc clair que moi aussi, je suis toujours à l’école de la douceur.

La douceur, ou le manque de douceur, apparaissent dans notre cœur avant de se manifester extérieurement. Quand je repense à ces dernières semaines, j’ai pris conscience, enfin je ne pense pas que ce soit ça, j’ai été moins douce en fait ces derniers temps. Je crois que je l’ai remarqué justement parce que je travaille ce sujet, et donc je suis confrontée à mon manque de douceur. 

Souvent, il ne s’agit pour moi que de mes pensées, dont personne ne s’aperçoit, il s’agit de ma manière d’évaluer les situations, de considérer les choses, une plus grande propension à me sentir blessée dans mes sentiments. 

C’est quelque chose que j’aurais du mal à verbaliser, mais je me suis rendu compte que j’étais très susceptible sur certains points, et c’est parfois parce que mon cœur manque de douceur.

Ce qui est dans notre cœur finit toujours par sortir, et dans mes différents moyens de communication avec les autres, dans les e-mails par exemple, est -ce que vous savez que votre manque de douceur peut transparaître dans vos e-mails ? 

Moi j’ai appris ça, j’ai appris que c’était possible, et puis aussi au téléphone, dans mes conversations avec des amis.

J’aimerais vous donner un exemple, il y a un e-mail que j’ai envoyé la semaine dernière, j’étais pressée, je devais partir pour un rendez -vous, et j’ai juste écrit une réponse à la va -vite, et en écrivant je me disais, ah, ça mériterait d’être mieux formulé. 

Ça n’avait rien à voir avec la personne à qui j’envoyais ce mail, c’était une simple phrase, une seule ligne, une évaluation négative d’une situation. Mais il s’agit d’être attentif au Saint -Esprit, il est là pour nous aider, pour nous rendre capable de mieux réagir. Et moi j’ai outrepassé les signaux d’avertissement du Saint -Esprit.

Dans ce cas précis, il s’agissait d’une chose avec laquelle je me suis beaucoup bagarrée au fil des années. Vous savez j’ai tendance à être dogmatique, à avoir des opinions très arrêtées, et à être vraiment prompt à les exprimer quelquefois d’une manière négative. 

Bref, le lendemain je suis allée trouver la personne à qui j’avais envoyé ce mail, et je lui ai simplement dit, écoute j’ai envoyé ça trop vite, j’aurais dû m’exprimer autrement. Et voilà, j’avais encore trouvé chez moi des traces de manque de douceur. 

En fait, au cours des dernières semaines, j’ai vécu plusieurs collisions relationnelles si je peux m’exprimer ainsi. Il ne s’agissait pas de choses énormes, mais simplement de moments de tension dans des réunions du personnel ou dans une conversation téléphonique avec un membre de mon équipe où 

J’étais agacée parce que je trouvais que telle ou telle personne ne faisait pas ce qu’elle aurait dû faire. 

Et au beau milieu d’une semaine, je me suis arrêtée et j’ai repensé à plusieurs de ces problèmes. Et j’ai réalisé que dans toutes ces histoires, il y avait un dénominateur commun et c’était moi. C’était comme si on disait « eh regarde un peu là, ce n’est peut -être pas tous les autres qui ont un problème, c’est peut -être toi ». 

Et c’était vraiment une bonne chose que j’ai justement été en train d’étudier ce sujet de la douceur et que le seigneur ait pu m’interpeller et me mettre en garde.

L’une de ces collisions relationnelles, je l’avais vécue lors d’une conversation téléphonique. 

Je ne vais pas entrer dans tous les détails, mais ça concernait notre ministère. Ce n’était pas un gros problème, mais il s’agissait d’une chose que j’espérais voir se faire depuis un moment, j’avais demandé, mais rien ne s’était passé. 

Donc j’ai pris mon téléphone et j’ai appelé un membre de l’équipe, un homme. Et en tant que femme, je fais toujours attention quand je communique avec les membres masculins de l’équipe, je veille à me montrer féminine, courtoise, pleine de grâce. 

Bien sûr, on doit être comme ça avec tout le monde, mais spécialement quand on s’adresse à des collègues masculins, on a envie d’honorer leur masculinité.

J’ai donc appelé ce membre de l’équipe qui était en charge d’un domaine particulier de notre ministère et sans même prendre le temps de dire « j’aimerais partager avec toi quelque chose que j’ai sur le cœur et qui me préoccupe, est -ce que c’est le bon moment pour le faire? »  

Et bien j’ai tout déballé. Je ne criais pas, je n’étais pas en colère, j’étais simplement fermement convaincue que cette question devait être abordée. 

L’homme à qui je m’adressais, c’est un homme gentil, plein de bienveillance et d’humilité, quelqu’un qui aime le Seigneur et c’est un plaisir de travailler avec lui. 

Mais là, j’étais en train de l’assommer avec mon flot de paroles, c’était un véritable tir de barrage de ma part.

Vous savez, mesdames, quand on noie les hommes sous nos paroles, on ne leur rend pas à la vie facile, ce n’est pas facile pour nos maris, ni pour nos amis ou nos collègues masculins. 

Mon collègue est resté très calme, c’est un véritable gentleman. Il ne parlait pas beaucoup, je savais qu’il était en train de prendre des notes et le Saint -Esprit me rendait attentive « il faut que tu arrêtes maintenant et que tu lui laisses le temps de digérer tout ça, arrête de le noyer sous tes discours ». 

Et de nouveau, au lieu de faire ce que l’Esprit me disait, comme mon collègue ne répondait pas, je reprenais tous mes arguments depuis le début, de plus en plus fort, de plus en plus vite, une véritable avalanche de mots. 

Et en faisant ça, je savais que j’écrasais l’esprit de cet homme. Je le redis, c’est quelqu’un d’humble, il est bienveillant, il n’allait pas riposter. D’ailleurs, je ne l’attaquais pas vraiment, mais il pouvait se sentir attaqué. 

Je crois que, quelquefois, les gens se sentent attaqués. Nous, on dit « mais je ne fais qu’exposer des faits, pourquoi est -ce que tu te sens attaqué ? » Je crois que c’est souvent parce que nous disons les choses très rapidement, très intensément. 

Vous savez, dans mon équipe, il y en a certains qui parlent de mon regard, de mes yeux plein phares. Bon, on était au téléphone avec mon collègue, alors il ne pouvait pas voir mes yeux plein phares, mais on va dire que ma voix était en mode urgence. 

Alors bon, il ne s’est pas mis en mode défensif ou autre, tout s’est bien passé, la conversation s’est terminée sans problème. Mais là encore, le Seigneur m’avait travaillée au sujet de la douceur. 

Et après avoir raccroché, je me suis dit « mais tu l’as écrasé, ton collègue, avec tes paroles. Tu lui as roulé dessus, tu n’as pas été aimable, tu n’as pas été prévenante, tu n’as pas réfléchi à la manière dont tu allais exposer le problème, tu l’as submergé ». 

C’était tout sauf un esprit de douceur. Et ça a pesé sur mon cœur durant la nuit, et le lendemain matin, ça me pesait toujours. J’étais en train de me préparer pour la réalisation d’une interview, et je me suis dit qu’il fallait que je lui parle.  De son côté, il n’aurait certainement pas abordé le sujet.

Alors je l’ai appelé au bureau et je lui ai dit :  le Seigneur ne me laisse pas tranquille à propos de notre conversation d’hier, tu as fait preuve de beaucoup de bienveillance et je t’en suis très reconnaissante. 

Mais pour ma part, je n’ai pas fait preuve de douceur. Tu sais, je suis en train d’étudier ce sujet de la douceur et dans la conversation qu’on a eu ensemble au téléphone, j’ai réalisé que j’étais complètement hors sujet. 

« Est -ce que tu veux bien me pardonner ?  Je n’ai pas agi correctement »

J’étais reconnaissante de l’avoir appelé. Je voulais apaiser ma conscience et je savais que c’était ce que le Seigneur me demandait. 

Mais en plus, quand mon collègue m’a répondu qu’il était heureux que je l’ai rappelé, j’ai su qu’il avait réellement été affecté par mon manque de douceur. Ensuite, on a encore eu un bon échange et depuis, on s’est remis tous les deux de cette collision relationnelle. 

Mais plutôt que de devoir sans cesse revenir pour réparer les pots cassés, est -ce qu’il ne voudrait pas mieux faire preuve d’un esprit de douceur dès le début ?

Dans la région où j’habite, nous avons eu quelques tornades et après la tornade, tout ce qu’on voit, ce sont des branches cassées, des débris, des détritus et c’est quelquefois les faits que produisent nos actions dans la vie. 

C’est quelquefois les faits que mes actions produisent quand je fais éruption dans une pièce ou dans une réunion ou dans la vie de quelqu’un. Et quand, parce que je parle trop ou parce que mes paroles sont dures ou parce que je n’ai pas un esprit doux, je laisse derrière moi un tas de débris. 

Donc voilà, je suis vraiment à l’écoute de ce que Dieu dit au sujet de la douceur. La douceur, c’est important aux yeux de Dieu. Si vous lisez les Écritures, vous ne pouvez pas passer à côté. Quelques exemples : Dans le livre de Sophonie, chapitre 2, il est dit que nous devons rechercher la douceur. Dans Colossiens, chapitre 3, que nous devons nous revêtir de douceur. Dans la première lettre de Timothée, chapitre 6, que nous devons la poursuivre, la rechercher à tout prix. 

Et ça ne concerne pas que certains croyants, c’est pour tous les croyants.

Donc au cours des prochains podcasts, on va essayer d’examiner ensemble cette question de la douceur sous différents angles et je suis la première à reconnaître que je ne maîtrise pas ce sujet. 

Dans un an peut -être que je pourrai enseigner ça différemment, mais actuellement, je vais juste partager avec vous ce que Dieu m’a dit à ce sujet et le laisser lui -même le développer dans vos cœurs. 

Tout d’abord, nous devons reconnaître que la douceur ne fait pas partie des qualités qui nous viennent naturellement. C’est -à -dire que ce n’est pas avoir un tempérament plutôt doux. Il y a certaines personnes qui sont d’un naturel plus tranquille, plus réservé, mais ça ne veut pas forcément dire que ces personnes sont douces. 

Personne n’est spirituellement doux par nature. La douceur, elle est surnaturelle. C’est une expression du caractère de Christ. C’est un fruit de l’Esprit Saint. C’est une grâce que l’Esprit apporte dans nos vies et c’est une qualité qui ne peut être produite autrement que par l’Esprit de Dieu. 

Il faut que Dieu amène sous le contrôle de son esprit tout ce qui manque de douceur, dans nos réactions naturelles, dans nos réponses instinctives, de manière à ce que nous devenions doux comme Christ est doux. 

Je veux juste aussi vous rappeler que si Dieu attache une grande valeur à la douceur, ce n’est pas du tout le cas de notre monde. Dans notre monde, la douceur n’est pas tendance, elle n’est pas politiquement correcte. 

Nous n’avons pas peur de vous appeler à être des femmes contre-culturelles, c’est -à -dire à aller en sens contraire du courant, à être comme des saumons qui remontent les fleuves. Et la douceur, c’est un des nombreux domaines où les femmes qui aiment Dieu vont avoir à lutter. 

Être douce, c’est aller à contre-courant, c’est remonter le courant.

Et le monde valorise exactement le contraire de la douceur. « Affirme -toi, défends tes droits, dis tout ce que tu penses, agis à ta guise, » alors que Dieu accorde une grande valeur à ce que le monde méprise. 

Le monde regarde les personnes douces en disant : « elles sont faibles. » Dieu regarde les personnes douces en disant : « elles me rappellent Jésus. » Dieu accorde une grande valeur à la douceur, alors que le monde la méprise et la déteste, mais le monde estime grandement et valorise ce que Dieu déteste. 

À vous donc de décider si vous êtes prête à nager à contre -courant, car c’est de cela qu’il s’agit.

Alors pourquoi rechercher la douceur ? Qu’est -ce qu’on peut espérer y gagner ? Bien sûr, la raison majeure, c’est que Dieu nous dit de rechercher la douceur. 

Mais je pense qu’il existe d’autres raisons encore. En recherchant la douceur, nous récolterons certains fruits, certaines bénédictions, certains profits que nous désirons recevoir. Et nous pouvons les avoir, nous pouvons les recevoir quand nous devenons des personnes douces. 

Je crois que le passage biblique le plus familier, le premier qui vient à l’esprit au sujet de la douceur, c’est celui des béatitudes, dans le serment sur la montagne. Quand Jésus dit : « Heureux les doux. »

Le mot heureux signifie béni, privilégié, « ceux qui sont doux sont dignes d’être enviés. »

Le monde ne fait que vous répéter que si vous êtes douce, vous êtes méprisables, vous êtes une moins que rien, rien ne pourra vous rendre heureuse. 

Mais la parole de Dieu affirme que si vous possédez la véritable douceur dans le sens biblique du terme, vous êtes bénie. Est -ce que vous désirez les bénédictions qui vont de pair avec la douceur ? En fait, la bénédiction des personnes douces, c’est qu’elles vont hériter la terre. 

Nous, on a l’impression de tout abandonner, mais Dieu dit : « non, tout ce qui compte vraiment, ces personnes douces vont le recevoir. » Est -ce que vous désirez les bénédictions qui vont de pair avec la douceur ? 

Alors sachez que vous vous engagez dans une quête qui va à contre -courant de la culture ambiante.

Le psaume 37, verset 11, dit, « mais les doux posséderont la terre, ils goutteront les délices d’une paix profonde. ».(Version Crampon)

Combien j’aimerais avoir une paix profonde ? Les gens qui ne sont pas doux ne jouissent pas d’une paix profonde, abondante. Ils ne peuvent pas avoir un cœur et un esprit tranquilles. Mais la personne qui est douce peut savourer une paix profonde, la paix de l’esprit, la paix du cœur, la paix dans les relations. 

Après avoir rappelé le membre de notre équipe, dont je vous parlais tout à l’heure, il y avait dans notre relation une douceur et une paix qui n’était pas là quand je fonçais tête baissée et que je mettais la pression pour régler mon problème, lors de mon premier appel, mon interlocuteur avait clairement compris ce que j’estimais qu’il devait faire. 

Donc, quelque part, j’avais obtenu ce que je voulais. Mais ce n’était clairement pas l’idéal au niveau émotionnel.

Je le répète, ce collègue était humble et bienveillant. Il n’allait donc pas laisser tout cela devenir une barrière, mais la barrière, elle était dans mon cœur. 

C’était une barrière dans ma relation avec Dieu. J’avais perdu ma paix et je commençais à me sentir reprise dans ma conscience. Vous désirez la paix, alors recherchez la douceur. « Les doux jouissent d’une paix abondante. » 

Il y a aussi le psaume 25, verset 9, qui nous dit Dieu conduit les humbles ou les doux, dans la justice. Il leur enseigne sa voix. Si on veut que Dieu nous dirige, qu’il nous enseigne le chemin que nous devons suivre, si nous voulons être capables de juger sainement des choses, capables d’être perspicace, sage, intelligente, nous devons être douces, nous allons voir que c’est nécessaire parce que les personnes douces : 

  • acceptent d’être enseignées, 
  • elles font preuve d’humilité, 
  • elles écoutent les conseils. 

Nous avons tous connu des personnes à qui on ne peut rien enseigner, peut -être un de nos enfants, par exemple, et reconnaissons le franchement, tous autant que nous sommes, nous avons été comme ça à un moment donné ou à un autre. 

Des gens à qui on ne peut rien apprendre, qui savent tout. Et aux personnes qui pensent tout savoir, Dieu dit « vous n’apprendrez rien de moi. »  À la fin du Nouveau -Testament, dans le livre de l’Apocalypse, Jésus dit à l’Église de Laodicée : « Tu dis, je suis riche, je me suis enrichie et je n’ai besoin de rien, et tu ne sais pas que tu es malheureuse, misérable, pauvre, aveugle et nue. »

Demande -moi et je te donnerai ce dont tu as besoin.

Bien évidemment, si une personne pense qu’elle a tout compris et qu’elle sait tout, elle ne va pas tomber à genoux pour supplier Dieu de lui donner la sagesse et de la diriger. 

Mais Dieu dit que si quelqu’un reconnaît humblement qu’il manque de sagesse et qu’il a besoin d’être dirigé, il peut demander à Dieu. Le Seigneur dit : « Tu sais que tu manques de sagesse, tu sais que tu en as besoin, demande -la, simplement, et je te la donnerai. »

Quelques fois, on ne sait pas quel chemin on doit suivre. On ne sait pas quoi faire, on ne sait pas comment gérer telle ou telle situation. Et on dit, 

« Seigneur, pourquoi est -ce que tu ne me montres pas ce que je dois faire ? »

Ce peut -être me semble -t -il parce que notre esprit n’est pas doux, parce que nous ne sommes pas dans des dispositions pour apprendre. Nous ne sommes pas prêts à accueillir ce que Dieu désire nous montrer. 

Ça n’intéresse pas Dieu de nous indiquer sa volonté pour que nous décidions si oui ou non, nous voulons la faire. Non, Dieu dit : « D’abord tu décides : Seigneur, quoi que tu me montres, je le ferai, tu signes le contraint en blanc et alors je te montrerai quelle est ma volonté. » 

Il veut d’abord être sûr que nous avons un esprit doux, réceptif, malléable.

On parlait il y a quelques instants des bénédictions ou des bénéfices de la douceur. Et bien être doux, c’est ressembler à Jésus. 

C’est ça que vous désirez ? Moi, oui. Je désire que soit formé en moi le caractère, le cœur, l’esprit de Jésus. Et l’Écriture dit que Jésus est doux et humble de cœur. Voilà pourquoi on trouve ça dans l’Évangile de Mathieu, chapitre 11. Il dit :« Acceptez mes exigences et laissez-vous instruire par moi, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour vos âmes. » (Matthieu 11.29)

Le monde accorde peu de valeur à la douceur, mais le plus grand homme qui ait jamais vécu, Jésus Christ, le Fils de Dieu a dit : « Je suis doux, je suis humble de cœur. » Vous voulez ressembler à Jésus ? Devenez une personne douce.

Quand je parle beaucoup, quand je suis dogmatique, opiniâtre, étroite d’esprit, critique, négative, quand ma vie exprime tout sauf la douceur, c’est que je reflète autre chose que l’Esprit de Jésus. 

Mais quand la douceur, ce fruit de l’esprit saint, et nous allons voir ce qu’est vraiment la douceur, quand la vraie douceur remplit mon esprit, alors je reflète dans ce monde la nature de Jésus.

Dans les Écritures, les femmes sont tout spécialement exhortées à rechercher la douceur. 

Il nous est assez naturel à nous les femmes, et tout dans notre culture nous y encourage, de nous focaliser sur la beauté physique, notre manière de nous faire belle, le style de notre coiffure, de nos vêtements, nos bijoux, notre maquillage. 

Voilà les choses que les magazines féminins mettent en avant comme réellement importantes, et dont ils font largement la promotion. Alors pourquoi rechercher la douceur ? La parole de Dieu a des conseils judicieux pour nous les femmes. 

Elle nous aide à considérer la beauté du point de vue de Dieu. L’apôtre Pierre dit dans sa première lettre, chapitre 3 verset 3 et 4 « Que votre parure, [c’est -à -dire l’élément en vous que vous considérez comme beau et attractif,] soit celle intérieure et cachée du cœur, la pureté incorruptible. » 

Quelle belle expression ! La beauté incorruptible d’un esprit doux et paisible, qui est d’une grande valeur devant Dieu. Un esprit doux, un esprit paisible. 

L’Écriture dit qu’une attitude intérieure, ou un cœur doux et un esprit paisible, donnent à la femme une beauté incorruptible. 

Ça veut dire une beauté qui ne se fanera jamais. C’est une beauté que vous n’avez pas besoin d’entretenir à coup de cosmétiques, de chirurgie esthétique et de protocole de maquillage. C’est une beauté qui, à mesure que vous prendrez de l’âge, deviendra de plus en plus douce, de plus en plus riche, de plus en plus belle. 

En fait, plus je prends de l’âge, et plus je m’intéresse à obtenir cette sorte de beauté intérieure qui grandit, qui augmente. Et c’est ce qu’un esprit doux nous offre à nous les femmes. Et non seulement il produit une beauté qui ne disparaît pas, qui ne se fane pas, mais, d’après ce verset, cette beauté est d’une grande valeur aux yeux de Dieu. 

C’est elle qui fait que Dieu, en regardant une femme, dit « Elle est magnifique, elle est belle ».

On sait ce qui fait qu’en regardant une femme, on dit qu’elle est belle. On sait ce qui fait qu’un homme, en regardant une femme, dit qu’elle est belle. 

Mais ce qui fait que Dieu dise en regardant une femme, « Elle est belle », c’est un esprit de douceur et de paix.

Et voilà encore une autre raison pour rechercher la douceur. Ésaïe, chapitre 29 verset 19, « les humbles, (ou les doux,) trouveront de plus en plus leur joie en l’Éternel. » 

C’est un verset sur lequel je suis tombée en me préparant pour cette série. Il ne m’avait jamais frappé à ce point. « Les doux trouveront de plus en plus leur joie en l’Éternel. » Moi, j’ai envie de cette joie -là. 

Cette joie qui coule et qui jaillit de plus en plus abondamment d’un esprit doux et tranquille.

Tout au long de cette série, je vais utiliser des extraits d’un livre qui, depuis des années, a été une grande bénédiction pour moi dans ce domaine. 

J’en lirai certains passages et je vais en tirer quelques enseignements. Il s’agit d’un livre de Matthew Henry qui a été écrit il y a plus de 300 ans. C’était en 1698. Et à ma connaissance, il n’est pas traduit en français. 

Vous pouvez le trouver sous son titre anglais, The quest for meekness and quietness of spirit c’est -à -dire : « à la recherche d’un esprit doux et paisible. »

En conclusion, pour aujourd’hui, j’aimerais lire ce que Matthew Henry écrit au sujet de la joie qui vient d’un esprit doux. 

« S’il existe sur cette terre un lieu où réside le ciel, c’est bien dans l’âme douce et paisible dont les actions et la respiration s’élèvent au-dessus de nos contrées ici-bas, infestées de tempêtes et d’ouragans. » 

En d’autres mots, il dit que tout ici-bas est plongé dans les tempêtes et dans le chaos, mais un esprit doux et paisible vous permet de vivre sur un autre plan, un plan qui dépasse ce monde agité. Avoir un esprit doux et paisible, c’est comme amener le ciel sur la terre. 

Et je continue de le citer :

« Un chrétien doux et paisible trouve de la joie en lui-même. Il trouve de la joie en ses amis. Il trouve de la joie en son Dieu. Et il ne permet pas à ses ennemis de le perturber dans ces joies. »

Autrement dit, si vous vivez dans la douceur et la paix de l’esprit, tels qu’on va les découvrir dans leur vraie nature, ça vous place dans une position où vos pires ennemis ne peuvent pas vous écraser. 

Vous allez connaître le ciel sur la terre. Les doux trouveront de plus en plus leur joie en l’Éternel. J’aimerais donc tout au long de cette série de podcasts vous encourager à m’accompagner dans ce voyage à la recherche de la douceur pour nous en revêtir. 

Et en chemin, je suis persuadée que Dieu fera couler dans nos vies de nouvelles sources de paix, de joie et de bénédiction. Je vous invite à prier : 

« Seigneur, c’est tellement merveilleux que tu veuilles nous bénir. Ça me dépasse, mais je sais que tu le fais. Tu as dit que nous pourrions être bénies en étant des personnes douces. Alors je prie que dès aujourd’hui et durant ces prochains podcasts, tu nous aides à comprendre ton cœur en ce qui concerne la douceur, pour que nous puissions mieux saisir ce qu’elle est, à quoi elle ressemble et ce qu’elle signifie. Seigneur, avant même de nous engager dans ce voyage, nous te disons notre désir que tu nous transformes, que tu nous changes, que tu nous revêtes de douceur et que tu nous remplisses de ton esprit pour produire en nous un fruit de douceur. Pas seulement pour notre propre épanouissement, pour notre propre joie, mais bien plus pour ta gloire et pour que nous puissions rayonner, refléter Christ dans notre monde. Je prie au nom de Jésus. Amen. »

Dannah : Nous avons prié le Seigneur de développer en nous la douceur. Sachez que le livre de Matthew Henry, qui a été cité tout à l’heure, : The Quest for Meekness and Quietness of Spirit. N’existe malheureusement pas en français à notre connaissance. Mais pour celles qui maîtrisent l’anglais, il est disponible dans certaines boutiques en ligne, et vous trouverez le titre dans la transcription de cet épisode de podcasts sur notre site internet french.flywheelstaging.com.

Aujourd’hui on a découvert ensemble le concept de la douceur. Ça peut sembler effrayant d’aborder les gens avec un esprit doux et accommodant. Et on peut se poser la question, est-ce que c’est réellement possible de vivre ainsi ? Alors c’est ce qu’on va voir lors du prochain épisode alors au nom de l’équipe de Réveille nos cœurs, je vous dis à bientôt.

 

Tous les extraits de la Bible sont tirés de la version Segond 21 © 2007 Société Biblique de Genève.

Réveille nos cœurs est le ministère francophone de Revive Our Hearts avec Nancy DeMoss Wolgemuth. 

Avec les voix de Christine Reymond et Jeannette Kossmann. 

Quelle que soit la saison de votre vie, Réveille nos cœurs vous encourage à trouver la liberté, la plénitude et à porter du fruit en Christ.

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