Leslie Branham : Quand on mange, on a de moins en moins faim, n’est-ce pas ? Et bien, quand on lit la Bible, c’est exactement le contraire.
Nancy Leigh DeMoss : Vous ne ressentez peut-être pas la faim spirituelle, mais si vous mangez quand même, si vous goûtez la Parole de Dieu, et bien vous allez constater que votre faim ne fait que s’accroître. Elle ne fait qu’augmenter.
Leslie : Voici le podcast « Réveille nos cœurs ! »
Au cours de la série « Entrer dans la Parole et laisser la Parole entrer en nous », nous avons découvert des techniques utiles pour comprendre la Bible. Ces techniques ne serviront à rien si on n’ouvre pas la Bible et si on ne la lit pas. Aujourd’hui, nous allons réfléchir sur comment avoir toujours faim de la Parole de Dieu.
Et ceci va aussi nous encourager à étudier la Bible de mieux en mieux.
Nancy : Peut-être que vous connaissez le nom de George Müller. George Müller, c’était un homme qui avait une grande foi. C’était un homme de prière. Il a été utilisé par Dieu d’une manière significative pour établir de nombreux orphelinats en Angleterre – c’était dans les années 1800 – mais George Müller, c’était aussi un homme qui aimait la Parole de Dieu.
Il tenait un journal dont voici un extrait :
« Je crois que la principale raison pour laquelle Dieu m’a gardé dans un ministère heureux et utile, c’est que j’ai été un amoureux des Saintes Écritures. J’ai pris l’habitude de lire toute la Bible quatre fois par an dans un esprit de prière, de l’appliquer à mon cœur et de pratiquer ce que j’y trouve. J’ai été pendant 69 ans un homme heureux, heureux, heureux, heureux. »
Comme je les aime ces phrases ! Un jour, quand j’arriverai à ce moment où j’aurais 69 ans de marche avec le Seigneur, j’aimerais pouvoir regarder en arrière et dire : « Pendant ces 69 ans, j’ai été une femme heureuse, heureuse, heureuse, gardée par Dieu dans un service, un ministère utile. »
Est-ce que ce n’est pas ce que vous voulez, vous aussi ? Être utile à Dieu. Vous voulez le servir. Vous voulez être fidèle. Vous voulez aller jusqu’au bout, à la ligne d’arrivée, et vous voulez trouver une lumière dans votre relation avec le Seigneur.
George Müller a dit : « La principale raison pour laquelle j’ai été heureux toute ma vie, c’est que j’ai été un amoureux de la Parole de Dieu. » Alors aujourd’hui, j’aimerais revenir au psaume que nous avons examiné à plusieurs reprises tout au long de cette série – c’est le Psaume 119 – et je vous encourage, si vous avez votre Bible, à l’ouvrir à ce passage.
J’aimerais qu’on regarde ensemble quelques versets qui expriment vraiment bien ce que George Müller disait ; ces versets qui parlent du plaisir, de la joie d’être un amoureux ou une amoureuse de la Parole de Dieu. Tout au long du Psaume 119, le psalmiste nous dit que la Parole de Dieu vaut pour lui plus que tout gain matériel ou financier, que c’est la Parole qui l’a rendu vraiment riche, et que c’est la Parole qui nous enrichit vraiment.
Il dit, par exemple, au verset 14 : « Je suis heureux d’obéir à tes ordres, comme si je possédais toutes les richesses du monde. » Et puis le verset 72 : « La loi sortie de ta bouche, je la préfère à des milliers de pièces d’or ou d’argent. » Et puis encore au verset 127 : « Aussi je préfère tes commandements à l’or, même à l’or le plus pur. » Et le verset 162 : « Tes promesses me donnent de la joie, comme si j’avais trouvé un grand trésor. »
Il y a des trésors à trouver dans la Parole de Dieu. Et la raison pour laquelle je continue encore et encore à prendre du temps avec Réveille Nos Cœurs pour vous mettre au défi d’entrer dans la Parole et de laisser la Parole entrer en vous, c’est parce que je sais qu’une fois que vous creusez, vous allez trouver des trésors qui ont plus de valeur que toutes les choses qu’on passe tellement de temps à chercher.
On cherche le bonheur dans des choses, dans des lieux, dans les gens, dans les circonstances, les relations, mais il y a de la joie, du bonheur dans la Parole de Dieu et de l’abondance plus que partout ailleurs parce que c’est la Parole de Dieu qui nous mène à Dieu. C’est dans sa présence qu’on trouve la plénitude de la joie. Si vous lisez le Psaume 119, une des choses qui frappe, c’est combien de fois le psalmiste dit : « J’aime ta parole ».
Ce n’est pas seulement quelque chose à cocher sur ma liste de choses à faire : « J’ai lu ma Bible aujourd’hui. J’ai fait mon culte personnel aujourd’hui. » Comme je vous l’ai déjà dit, vous pouvez faire votre culte personnel, mais ne pas rendre un culte à Dieu. Il y a une grande différence, n’est-ce pas ? J’ai souvent fait mon culte personnel, mais ce que j’aimerais, c’est vraiment rendre un culte au Seigneur – à travers la Parole, venir à cet endroit où je rencontre réellement Dieu. Le rencontrer là, et ma vie se transforme en sa présence.
Le psalmiste dit : « Il n’y a rien de plus délicieux pour moi. » Alors regardez le verset 24 : « Tes ordres font toute ma joie. » Verset 35 : « Conduis-moi sur le chemin de tes commandements, j’y trouve mon plaisir. » Verset 47 : « J’aime tes commandements, ils me donnent beaucoup de joie. » Verset 103 : « Dans ma bouche, tes paroles sont douces, plus douces que le miel. » Verset 111 : « Pour moi, tes ordres sont un trésor que je garde sans cesse, ils sont la joie de mon cœur. » Et vous verrez ça encore et encore tout au long de ce psaume.
Il suffit d’entourer le mot. Regardez ces mots répétés et accentués : joie ; j’aime ta loi ; c’est une bénédiction ; c’est une joie pour moi. Alors peut-être que vous vous dites : « Moi je n’ai pas une faim comme ça pour la Parole de Dieu. Ce n’est pas un plaisir pour moi ; c’est plutôt une corvée en fait. » Et bien je vais vous dire, ça m’est arrivé aussi, et bien souvent.
Alors comment entretenir la faim et le délice de la Parole de Dieu ? Je dirais simplement que plus vous vous y plongez, plus vous la lisez, plus vous l’étudiez, vous la méditez, vous la mettez en pratique et vous la regardez changer votre vie, plus vous aurez envie de sortir pour la faire partager à d’autres, pour la reproduire en quelque sorte dans la vie des autres, plus vous arriverez à vous réjouir de la loi du Seigneur.
C’est un peu le contraire de comment ça se passe avec la nourriture physique et avec l’appétit. Quand vous avez faim physiquement, quand vous vous sentez affamé, vous dites : « Ah il faut que je mange. » Ça m’est arrivé hier soir, je n’en pouvais plus tellement j’avais faim ! Mais une fois que j’ai mangé, je n’avais plus faim. Je n’avais plus envie de manger.
Avec la Parole, je trouve que ça fonctionne un peu dans le sens contraire. Vous ne ressentez peut-être pas la faim spirituelle, mais si vous mangez quand même, si vous goûtez la Parole de Dieu, et bien vous allez constater que votre faim ne fait que s’accroître. Elle ne fait qu’augmenter.
Ça fait maintenant 40 ans que je marche avec le Seigneur, que je lis sa Parole, jour après jour, année après année, et je trouve que mon plaisir dans la loi du Seigneur grandit. Plus je suis dans la Parole, plus ça augmente.
Un des problèmes actuellement, c’est qu’on alimente tellement nos pensées avec les choses de ce monde, avec les choses qui nous divertissent. Alors laissez-moi vous dire que si on remplit notre temps avec des livres, des magazines, des loisirs, des passe-temps de toute sorte, de la télévision, des films, des divertissements, des choses qui divertissent nos pensées, même si ces choses ne sont pas mauvaises en soi, et bien si on remplit notre temps avec ça, il y a de fortes chances qu’on n’ait pas très envie de la Parole de Dieu.
C’est pour ça que j’ai essayé de plus en plus, au fur et à mesure des années qui ont passé, de vivre une vie plus tranquille, plus simple, de me débarrasser de ce qui m’encombre, des choses qui sont une distraction et qui volent mon cœur, qui volent mon attention, ma concentration, afin que je puisse aspirer à la Parole du Seigneur. Si vous nourrissez votre faim de Dieu, vous allez constater que votre appétit pour d’autres choses va diminuer.
J’aimerais partager avec vous une lettre que j’ai reçue il y a quelques temps. C’est une lettre qui illustre la puissance transformatrice de la Parole de Dieu et comment elle peut vraiment apporter la joie, le bonheur dans nos cœurs. C’est une femme qui venait de lire un livre que j’avais écrit au sujet du culte personnel (A Place of Quiet Rest). Elle écrivait pour me dire comment Dieu avait utilisé ce livre dans sa vie. Au fil de ce témoignage, gardez à l’esprit que cette femme est mariée à un homme qui travaille pour le Seigneur, et qu’elle avait à l’époque un enfant en bas âge et qu’elle était très active dans son église locale.
Voilà ce qu’elle écrit :
« L’année dernière, je montrais des signes extérieurs d’une marche avec Dieu, mais mon cœur et ma concentration étaient bien loin de lui. [Ça vous est déjà arrivé à vous ? A moi oui.]
« Je sais que Dieu a essayé de me ramener vers lui, mais je n’avais pas du tout envie de me soumettre et d’obéir. Il y a quelques mois, je me suis retrouvée à marcher de long en large dans ma cuisine en pleurant, mon cœur était convaincu de péché, je savais que j’avais besoin de me repentir et de retourner vers le Seigneur.
Je pleurais, je criais à lui que je voulais revenir, mais mon orgueil ne me le permettait pas. Je n’étais pas d’accord. Ma marche avec Dieu était inexistante. Alors oui, j’allais à l’église tous les dimanches, aux études bibliques le mercredi, je me levais, je chantais la bonté de Dieu devant l’église. [C’était une femme qui faisait partie de l’équipe de louange dans son église.] Je dupais tout le monde, tout le monde sauf Jésus. »
Vous savez, je me demande combien d’entre nous iront à l’église dimanche prochain, et qui pourrait être cette femme dont on vient de parler. Personne d’autre qu’elle ne le sait. Je me demande combien de gens sont debout dans nos églises et chantent, dimanche après dimanche, en ayant l’air spirituels, en faisant tous les gestes ; tous les signes extérieurs sont là, mais ces gens sont vides, creux, superficiels, rebelles, leur marche avec Dieu est inexistante
On continue avec la lettre de cette femme. Elle écrit :
« J’avais l’habitude de passer du temps avec Dieu tous les matins, mais depuis la naissance de ma fille, j’ai été bouleversée dans mes habitudes. Je me laissais prendre par les besoins de ma fille, par les corvées ou par d’autres choses sans importance que j’avais envie de faire. Et petit à petit, mes moments privilégiés avec le Seigneur ont été mis de côté, et j’ai commencé à me dessécher, lentement mais sûrement.
J’en suis arrivée au point où je ne pouvais plus du tout lire la Bible. Je n’arrivais même pas à ouvrir la fermeture éclair de l’étui de ma Bible. Je croyais que je pouvais faire face toute seule, c’est-à-dire vivre ma vie toute seule, et que je n’avais plus besoin de Dieu. J’ai presque tout plaqué. »
Vous avez remarqué comme ça s’est passé progressivement pour cette femme ? Elle n’avait pas l’intention de s’éloigner du Seigneur, mais elle a lâché, elle lâché la ligne de vie, elle a lâché le moyen dont elle disposait pour avoir la grâce de Dieu pour vivre une vie chrétienne donnée par la Parole de Dieu. Elle y a renoncé. Elle l’a négligé et un jour, elle s’est réveillée et elle a réalisé que sa vie était un désastre. C’est ce qu’elle continue à décrire dans sa lettre :
« J’ai beaucoup souffert. J’étais émotionnellement dévastée. J’ai toujours lutté contre l’anxiété. Et là, j’étais complètement dépassée. J’étais physiquement malade, incapable de faire face ou de gérer même les petites choses de la vie sans m’effondrer en larmes.
J’ai souffert de douleurs physiques presque tous les jours depuis des mois. J’étais sans joie, j’étais impatiente, en colère, criblée de peur, de doute et d’anxiété. J’ai même commencé à douter de ma santé mentale, parce que j’avais souvent l’impression d’être au bord du gouffre. [Je crois qu’il y a beaucoup de femmes chrétiennes qui sont dans cet état mais qui ne voudraient jamais l’admettre, et cette femme a eu l’honnêteté de le reconnaître.] »
Elle continue :
« Dieu m’avait donné l’enfant pour lequel j’avais tant prié, et voilà que je méprisais ma fille. Je ne supportais pas le bouleversement provoqué par sa naissance. Je voulais retrouver ma vie d’avant. J’ai eu l’audace de mettre la faute sur Dieu en lui disant qu’il savait que je n’étais pas capable d’être mère, et pourtant je suis devenue une mère quand même. J’étais vraiment devenue une catastrophe ambulante.
Et mon mariage aussi en a souffert. Je me suis fermée à mes amis, à mon mari. On parlait encore ensemble, mais pas de choses profondes et significatives. J’étais présente physiquement mais pas émotionnellement.
Y a des sentiments d’amertume et de colère qui ont commencé à s’installer en moi. J’ai commencé à faire beaucoup de shopping et à dépenser bêtement notre argent pour des vêtements et des chaussures dont je n’avais pas besoin.
Et finalement, j’ai trouvé et j’ai prié le Psaume 51, au verset 12 : « Rends-moi la joie d’être sauvé, et renouvelle en moi un esprit bien disposé. » [C’est peut-être une prière que vous avez besoin de faire aussi.] Je désirais tellement la joie et le zèle que j’avais autrefois pour la Parole de Dieu. Je désirais ardemment avoir faim et soif de la Parole.
Je pense que mon mari savait ce qui se passait (en fait j’en suis sûre) parce qu’un jour, un colis est arrivé à la porte avec votre livre sur ce sujet. Je savais que je ne l’avais pas commandé, et puis j’ai appelé mon mari et il a dit qu’il avait entendu le podcast et que le Seigneur l’avait incité à commander le livre pour moi.
Ma vie et mon mariage ont radicalement changé depuis. Je me lève tôt tous les matins pour passer du temps dans la Parole et dans la prière. J’ai confessé mes péchés et j’ai demandé au Seigneur une guérison spirituelle, et il me l’a donnée.
J’ai l’impression de comprendre pour la première fois pourquoi le temps de culte personnel quotidien est si important. Je comprends pourquoi j’ai besoin de la Parole en moi tous les jours, surtout à la première heure le matin et la dernière heure le soir. Je sens la joie et la paix revenir dans ma vie. J’ai l’impression de pouvoir traverser toutes mes journées avec l’aide de Dieu.
Maintenant, j’ai soif et faim de la Parole de Dieu. Je lis la Parole pendant l’heure de la sieste, aussi le soir, le matin. Je n’en ai jamais assez. Je ne trouve pas les mots pour expliquer à quel point mon cœur veut chanter avec joie et louer le Seigneur pour sa bonté et pour sa miséricorde.
Pendant les derniers mois qui avaient précédé tout cela, je chantais à l’église dans l’équipe de louange, mais tout ce que je faisais, c’était chanter, à contrecœur la plupart du temps. Maintenant, je veux chanter à Dieu toute la journée. Il m’a rendu mon premier amour.
Il m’a rencontrée là où j’étais, face à face, et doucement, avec amour, il m’a sorti du trou dans lequel je m’étais enfoncée et il a fait reposer mes pieds sur le rocher solide, et mon cœur dit : ‘Merci, Seigneur. Amen’. »
Et bien, qu’il en soit ainsi non seulement dans la vie de cette femme, mais aussi dans ma propre vie et dans votre vie à vous aussi qui écoutez ce podcast aujourd’hui, afin que Dieu soit glorifié alors que nos vies commencent à refléter la beauté du Seigneur Jésus, comme on le voit dans sa Parole.
Ma prière, c’est que, alors que je parle de la joie de la Parole de Dieu et de la joie de la transformation qu’elle peut apporter dans nos vies, Dieu vous donne une faim nouvelle et une soif nouvelle de le connaître à travers sa Parole.
J’aimerais vous rappeler notre défi de 30 jours. Ce n’est pas trop tard pour le commencer. Si vous n’avez pas déjà pris cette habitude, alors dites : « Chaque jour, par la grâce de Dieu, pendant les 30 prochains jours, je vais prendre du temps chaque jour et je passerai ce moment seul avec le Seigneur dans sa Parole et dans la prière. » Je crois que si vous faites ça au cours des 30 prochains jours, vous constaterez que vous n’allez pas pouvoir vous arrêter à 30 jours, et que vous allez vouloir prendre l’habitude d’apprendre à connaître Dieu par sa Parole.
Leslie : Quelle belle invitation à savourer la richesse de la Parole de Dieu. Ce que nous venons d’entendre m’inspire personnellement et m’encourage à tout faire pour entrer dans la Parole. Est-ce le cas pour vous aussi ? Entendre un tel message, c’est très utile, et nous avons tous besoin d’encouragement. Alors rendez-vous sur le site french.flywheelstaging.com pour trouver toute sorte de ressources, pour découvrir aussi le défi de 30 jours et également des suggestions pour vous aider dans la lecture de la Parole.
Voici maintenant quelques témoignages de femmes qui ont écouté cette série et qui ont réfléchi à la façon dont elles ont commencé leur propre voyage avec la Bible.
Nancy : On commence avec le témoignage d’Elizabeth :
« J’aimerais remercier la fille qui m’a conduite au Seigneur. Elle s’appelait Lisa Pertusi, à l’époque, et c’est elle qui m’a conduite au Seigneur. Elle était mon enseignante, elle m’a fait découvrir la Parole de Dieu en lisant l’évangile de Jean. Elle m’a demandé de lire un chapitre, et ensuite d’écrire un verset, et puis de le reformuler avec mes propres mots.
On se rencontrait une fois par semaine et elle me disait : « Alors montre-moi ton journal. Qu’est-ce que tu as écrit ? » Et puis elle faisait une petite coche. Il faut que je la remercie de m’avoir simplement enseigné la discipline d’être dans la Parole. C’était en 1988, et je reconnais que cette faim que j’ai pour la Parole vient vraiment de Dieu.
Pendant la majeure partie de ma vie, ça a été une joie de lire la Parole, mais dernièrement, j’ai eu du mal parce que j’ai beaucoup compartimenté ma vie. C’est presque comme si c’est juste une discipline de lire la Parole. Et puis ensuite, je me lance dans mes occupations quotidiennes, dans tout ce que le Seigneur a mis dans ma vie, et j’ai parfois du mal à prendre le temps d’être sensible à l’Esprit Saint tout au long de la journée, à l’écouter. Je me bats contre cette tendance à lire la Parole Dieu et à continuer la journée sans Dieu en fait. »
Avec le témoignage d’Elizabeth, on voit là que, non seulement c’est important pour nous d’entrer dans la Parole, mais également comment Dieu veut nous utiliser pour mettre les autres au défi d’entrer dans la Parole. Certains d’entre nous ont une vie spirituelle personnelle quotidienne significative. Alors, est-ce qu’il y aurait quelqu’un autour de vous, quelqu’un dans votre église, ou quelqu’un dans votre famille, vos enfants, vers qui vous pourriez aller et les encourager à développer cette habitude ?
Moi j’ai eu cette habitude aujourd’hui à cause de mes parents – ils ont été un tel exemple pour moi, parce qu’eux ils commençaient chaque journée à chercher le Seigneur dans sa Parole et dans la prière et qu’ils nous mettaient au défi de faire la même chose. Vous aussi, vous pouvez devenir un reproducteur spirituel. Ne gardez pas seulement la joie, le bénéfice, la bénédiction pour vous-même. Vous pouvez être dans la vie de quelqu’un d’autre ce que l’amie d’Elizabeth a été pour elle, et les aider à démarrer.
Donnez-leur une mission à accomplir. Vous savez, les gens ne savent pas comment entrer dans la Parole. Vous vous souvenez du moment où vous-même vous avez commencé à lire l’Écriture et de quelle façon vous avez eu besoin de quelqu’un pour vous aider à savoir comment on s’y prend ? La Bible, c’est un grand livre, et si vous le donnez à quelqu’un en lui disant : « Tiens, lis ça, et tires-en quelque chose. » Et bien, c’est intimidant. C’est même décourageant.
Parfois on ne sait pas comment en tirer quelque chose. On ne sait pas comment manger, comment se nourrir. Voilà pourquoi il vous faut commencer par nourrir une autre personne jusqu’à ce que cette personne apprenne à se nourrir elle-même. Alors, est-ce que Dieu vous met quelqu’un à cœur ? Pourquoi ne pas appeler cette personne et lui dire : « J’aimerais t’encourager dans quelque chose qui a été très significatif et utile dans ma propre vie chrétienne. J’aimerais t’aider à prendre cette habitude aussi. » Ça peut être un jeune croyant, ou alors un de vos enfants, ou quelqu’un que vous connaissez et qui est tout jeune dans la foi ? Et bien encouragez-les dans ce qui sera une base merveilleuse pour toute leur vie chrétienne.
On va entendre le témoignage d’une autre auditrice qui dit :
« Je n’ai eu personne qui m’ait vraiment appris à avoir un moment au calme avec Dieu chaque jour. En fait, je m’y suis mise par moi-même parce que j’avais envie de lire la Parole et j’avais envie de la comprendre. Alors j’ai commencé à faire ça quand j’étais jeune. Et ça a été pareil pour ma fille Rachel. Pour ma part, ce n’était pas quelque chose où je me disais : « Ok, tu dois faire ça tous les jours », alors je n’ai jamais vraiment imaginé avoir besoin de former cette habitude chez mon fils.
Je me suis dit : « Ça lui viendra à lui comme ça m’est venu à ma fille et moi. » Je suis une mère de famille qui fait l’école à la maison et j’ai des moments où je lui enseigne la Bible, mais je n’ai jamais pensé que ça devait faire partie de sa routine quotidienne, et que je devais l’aider à établir cela dans sa vie.
Je me disais : « Ah, le Saint-Esprit le lui fera savoir, ça finira par se faire comme pour Rachel et pour moi. » Mais récemment le Seigneur m’a vraiment parlé à ce sujet. Je travaille dur pour que mon fils ait des routines quotidiennes dans sa vie. Je m’attends, par exemple, à ce qu’il se brosse les dents, qu’il le veuille ou non. Je m’attends à ce qu’il mange sainement. Il faut que je fasse pareil pour le moment de culte personnel.
Alors un jour je lui ai dit : « Caleb, on va faire quelque chose de nouveau : dès que le petit déjeuner sera fini, tu iras prendre un moment au calme avec Dieu, comme Rachel et moi on le fait. Vas-y et profite de ce moment. » Et ça a été tellement génial de voir comment Dieu s’en est servi dans sa vie. Moi j’avais peur que ça devienne une habitude, quelque chose de légaliste si je l’incitais à faire comme ça, et qu’il n’ait pas la même faim ou le même désir qui s’étaient développés en Rachel et moi, parce que tout avait commencé pour elle et moi avec l’envie, la volonté qu’on avait chacune d’entrer dans la Parole de Dieu.
Et je me suis dit : « Ah non, il va faire ça comme un rituel », mais la Parole est vivante. La Parole a développé cette faim en lui. Et il n’y a pas longtemps, on était parti le matin, et quand on est rentré, il m’a dit : « Maman, j’aimerais juste que tu saches que, même si tu n’étais pas là, j’ai fait mon culte personnel parce que j’aime tellement ça. Tu sais, c’est vraiment super ! » Et il vient me poser des questions sur ce qu’il lit. Je vois que Dieu utilise vraiment ça dans sa vie. Dieu est tellement fidèle, et je suis tellement reconnaissante qu’il m’ait convaincue de faire ça avec mon fils, parce que cette habitude aurait manqué dans sa vie si je ne l’avais pas encouragé.
Parfois on doit encourager cette habitude, et parce que l’Esprit Saint est puissant et que la Parole de Dieu est puissante et vivante, alors Dieu agit pour qu’on puisse continuer fidèlement. »
Et puis, voici encore le témoignage d’une autre auditrice :
« J’ai été frappée par la puissance transformatrice de la Parole de Dieu il y a environ six ans, quand une de mes mentors m’a mise au défi de faire une étude biblique. Et j’ai tellement aimé découvrir des trésors dans la Parole de Dieu ! Mais ce qui m’a étonnée, c’est que, quelques années plus tard, j’ai vu le fruit de cette découverte dans ma vie. Je l’ai vu de différentes façons. J’ai vu que ça m’avait aidée dans des situations difficiles, que ça m’avait donné une sagesse que je ne soupçonnais pas quand j’avais affaire à d’autres personnes.
Vous nous avez rappelés à quel point c’est facile de ne pas laisser la Parole de Dieu devenir centrale dans nos vies. Et bien, Dieu m’a convaincue qu’à la maison, il faut que la Parole de Dieu devienne centrale et que, dans ma famille, j’ai besoin d’encourager mes enfants à laisser la Parole entrer au centre de leur vie. Et moi aussi, j’ai besoin d’approfondir encore les choses dans ce domaine. C’est tellement facile de s’éloigner, mais il ne faut jamais oublier que c’est là que se trouve la puissance, dans le fait de connaître Dieu et d’être dans sa Parole. »
Leslie : Ce serait tragique d’avoir un réfrigérateur plein de nourriture et de ne jamais l’ouvrir pour se servir. Nous nous éloignons tous de la Parole de Dieu comme une personne affamée qui oublie d’ouvrir le réfrigérateur, comme certains de nos auditeurs ont pu en témoigner.
Nous arrivons bientôt à la fin de cette série utile et pratique pour mieux entrer dans la Parole et la laisser entrer en nous. Si vous avez manqué un épisode, vous pouvez retrouver l’intégralité de la série sur le site internet de Réveille nos cœurs, french.flywheelstaging.com.
La prochaine fois, dans le dernier épisode, nous parlerons de restauration rapide et de cultes personnels rapides, et des problèmes que cela peut causer.
Nous espérons que vous vous joindrez à nous pour le dernier épisode de la série « Entrer dans la Parole et laisser la Parole entrer en nous ».
Tous les extraits de la Bible sont tirés de la version Louis Segond (sauf spécifié dans le texte).
Réveille nos cœurs est le ministère français de Revive Our Hearts, initiative de Life Action Ministries avec Nancy DeMoss Wolgemuth.
Avec les voix de Christine Reymond et Jeannette Kossmann.