La fête des mères se fête tout au long du mois de mai, selon les pays (Canada, Belgique, Suisse, France…. toutes les dates sont différentes…). Ce petit article parait donc au début du mois pour vous, ou pour un/une proche qui aurait besoin d’encouragement quand cette fête n’en n’est pas forcément une…
Pour certaines d’entre vous, la fête des mères peut être la journée la plus pénible de l’année.
Vous pouvez ressentir de la tristesse en pensant à votre propre mère :
- Votre mère n’est plus en vie.
- La vie avec votre mère a été trop difficile pour que vous ayez envie de fêter.
- Votre mère était absente.
- Votre mère habite trop loin pour pouvoir fêter avec elle.
- Votre mère est malade ou elle souffre de démence sénile.
Il se peut que votre chagrin soit lié à votre propre personne :
- Vous désirez ardemment avoir des enfants, mais n’arrivez pas à être enceinte.
- Vous avez vécu la douloureuse expérience de fausses-couches ou d’un enfant mort-né sans même avoir eu l’occasion de le regarder dans les yeux pour lui dire au revoir.
- Après la perte, vous craignez que cela se reproduise.
- Vous avez mis votre bébé au lit pour sa sieste ou pour la nuit et il ne s’est jamais réveillé.
- Après la perte de cet enfant, vous avez peur en regardant les enfants qui vous restent ou vous craignez d’en avoir d’autres.
- Vous étiez toute proche d’adopter un enfant qui avait déjà pris place dans votre cœur, puis l’adoption n’a pas abouti.
- Votre enfant, petit ou grand, perd la bataille contre une grave maladie, meurt accidentellement, est tué ou s’est suicidé.
- Votre enfant a été proposé par les autorités à l’adoption et il est maintenant élevé par une autre mère.
- Vous pleurez sur une grossesse que vous aviez choisi d’interrompre.
- Votre enfant a coupé les ponts avec vous.
- Vous n’êtes toujours pas mariée, les années passent et vous ne savez pas si vous aurez un jour des enfants.
- Votre enfant est handicapé et ne pourra jamais vous exprimer son amour.
Quoiqu’il en soit, Dieu le sait. Et cela n’est pas dit avec légèreté. Dieu sait tout de vous. Il connait vos craintes, votre profonde tristesse, votre colère, votre anxiété, votre amour… ce tsunami d’émotions qui déferle sur vous, juste impossible à exprimer avec des mots. Même si vous connaissez un équilibre tout relatif une bonne partie du temps, cette journée des mères vous ébranlera de nouveau.
Je prie que vous soyez entourée par des membres de votre église et par d’autres proches qui vous expriment de la compassion – le cœur et les bras de Christ – en ce jour de la fête des mères. Même si certaines personnes autour de vous ne sont ni sensibles, ni au courant de votre souffrance, je prie que vous puissiez ressentir profondément la compassion (du latin compati « souffrir avec ») de Jésus qui a porté nos chagrins et nos peines.
Est-ce que vous vous réjouissez de la fête des mères cette année ?
Pourquoi ou pourquoi pas ?
Dans un cas comme dans l’autre…
- Demandez à Dieu d’accomplir ses desseins. Dieu utilise l’adversité pour nous montrer ce qui est au fond de notre cœur, pour nous purifier et pour nous rendre plus dépendantes de Lui. (Deutéronome 8.3)
- Placez votre confiance dans le Seigneur. Il est digne de confiance. Il vous aime. Il connait tout de vos circonstances et Il ne vous abandonnera jamais. Faites-Lui confiance pour répondre à tous vos besoins. (Matthieu 6.25-34)
- Tendez la main vers d’autres dans le besoin. Ne pensez pas qu’à vos propres problèmes, mais mettez les besoins d’autres personnes avant les vôtres. (Philippiens 2.4)
- Réjouissez-vous dans le Seigneur. Ne permettez pas à l’ennemi de vous voler votre joie. En ayant Dieu, vous avez tout ce dont vous avez besoin pour être comblée. Et vous avez raison de vous réjouir ! (Habakuk 3.17-18)
Noel Piper
Les exhortations sont tirées de ’Hope for Uncertain Times’ de Nancy Leigh DeMoss.
Source : https://www.reviveourhearts.com/blog/when-mothers-day-isnt-a-celebration/