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Le pouvoir des mots – épisode 1

Leslie :  Vous pouvez démarrer un programme de remise en forme, soulever de la fonte, manger équilibré, et pourtant, continuer à négliger le membre le plus puissant de votre corps.

Nancy : Je crois que notre langue, ce petit membre, est en fait le muscle le plus puissant de tout notre corps.  La bible dit même que si quelqu’un arrive à contrôler sa langue, il peut facilement contrôler tout le reste de son corps.

Leslie : Voici le podcast : « Réveille nos cœurs ! ». Nous commençons la série : « Le pouvoir des mots ».

Nancy : Je me rappelle avoir lu un article il y a quelques années à propos d’un feu de forêt au Sud du Dakota aux Etats-Unis, plus de 32 000 hectares d’arbres de valeur ont été détruits et les dommages étaient estimés à plus de 40 millions de dollars. Alors comment est-ce que ce feu avait démarré ?

Et bien c’est une femme de 46 ans qui a avoué s’être arrêtée au bord de la route pour fumer une cigarette. Elle avait jeté l’allumette encore brûlante sur le sol. Et quand elle a vu qu’un petit buisson prenait feu, au lieu de l’éteindre, elle est remontée dans sa voiture et elle a continué sa route, en laissant le feu s’intensifier et devenir incontrôlable finalement.

Et quand j’ai lu cette histoire, il y a un chapitre de la bible qui m’est revenu à l’esprit, c’est le chapitre 3 de Jacques, un passage qui nous dit que la langue est comme un feu, un feu ravageur. L’origine de ce feu, c’est ce tout petit membre de notre corps, notre langue. Et Jacques continue en disant au verset 5 : « Regardez ! Il faut seulement une petite flamme pour mettre le feu à une grande forêt. » 

Alors j’ai prié, j’ai étudié et j’ai recherché le Seigneur à ce sujet, et je dois vous dire que mon cœur est un peu tout tremblant comme ça. C’est un des sujets où, devant Dieu, je me sens responsable de ce qu’il m’a montré, et j’ai tellement à cœur que les mots qui vont sortir de ma bouche puissent être des paroles pures et agréables à ses yeux.

Et je tremble aussi quand je pense à toutes ces fois où mes mots – les mots que j’ai prononcés, ces mots sortis de ma bouche, ces mots ont été, comme l’allumette que cette femme a jetée par terre. Toutes ces fois où j’ai laissé les mots s’échapper de ma bouche sans réfléchir, sans réaliser qu’un feu allait s’embraser, toutes ces fois où je suis partie en laissant derrière moi d’énormes dégâts.

Je crois que notre langue, ce petit membre est en fait le muscle le plus puissant de tout notre corps. La bible dit même que si quelqu’un arrive à contrôler sa langue, il peut facilement contrôler tout le reste de son corps.

Récemment j’ai passé beaucoup de temps à étudier le livre des Proverbes, j’ai lu tous ces passages qui se réfèrent à la langue, la bouche, les lèvres, le langage. Et j’ai trouvé plus de 110 références qui sont faites à la langue dans le livre des Proverbes, et ça, sans compter tous les versets qui ne font pas spécifiquement mention de la langue mais qui nous parlent de mots querelleurs, de colère, de rumeurs et de toutes ces choses qui sont en relation directe avec la langue.

Alors aujourd’hui on va se concentrer globalement sur cette question du pouvoir, et de la portée de nos mots. Les Ecritures nous disent même que nos mots peuvent tuer et, donner la vie. Ils ont une incroyable puissance. Les paroles, les mots qu’on prononce – pas nécessairement de grandes phrases, parfois même des mots auxquels on n’a même pas réfléchi, des mots qu’on ne voulait pas être blessants – mais ces mots peuvent tuer, ils peuvent détruire la vie.

Mais d’un autre côté, les mots peuvent aussi donner la vie. Proverbes 18, verset 21, c’est un verset qu’on devrait tous apprendre par cœur, ou au moins avoir écrit ou affiché dans nos maisons quelque part, la première partie surtout ! On peut le recopier sur un petit carnet, le mettre dans notre voiture, mettre à côté de notre téléphone – ça c’est un bon endroit où on a vraiment besoin de l’avoir à l’esprit ce verset.

Donc Proverbes 18 :21 dit : « Les paroles peuvent donner la vie ou la mort. Celui qui aime parler doit en accepter les conséquences ». Littéralement, doit en manger les fruits.

Alors, qu’est-ce que ça veut dire ? L’auteur des proverbes nous révèle que nos mots peuvent faire beaucoup de bien et qu’ils peuvent aussi causer d’énormes dégâts et faire beaucoup de mal. Il nous a dit ici que les mots qu’on prononce – même ceux qu’on dit sans réfléchir comme ça au beau milieu d’une conversation, et bien ces mots – peuvent avoir des conséquences.

Quand cette femme dont j’ai parlé tout à l’heure a laissé tomber négligemment l’allumette dans le buisson tout sec au milieu de cette forêt classée patrimoine national, et bien elle a dû en subir les conséquences. La justice américaine a considéré ça comme un crime fédéral. En jetant cette allumette, cette femme n’a pas imaginé que son acte de négligence aurait de telles conséquences

Et trop souvent, on ne réalise pas que les mots qu’on laisse échapper ont des conséquences. Quand on prononce des mots qui ne portent pas la vie, des mots destructeurs, on va devoir en récolter les conséquences, on va devoir en manger les fruits.

Ceux qui aiment la langue, c’est-à-dire ceux qui aiment parler, devront assumer les conséquences. Ils devront en quelque sorte manger les fruits des choix qu’ils ont faits et des mots qu’ils ont prononcés.

Proverbes chapitre 10 verset 11 dit que « les paroles du juste sont source de vie. »

Vous voyez, les mots qu’on prononce peuvent porter la vie. Ils peuvent jaillir, ils peuvent être source de vie pour ceux qui nous entourent, comme une source d’eau pour un voyageur du désert, pour un voyageur assoiffé.

Le Psaume 36 nous révèle que c’est auprès de Dieu que se trouve la fontaine, la source de la vie. Si on veut que nos mots comblent les besoins de nos prochains, alors on doit être remplis du Saint-Esprit, pour que ce soit lui qui nous motive et qui nous permette de prononcer des mots qui donnent la vie.

Nos paroles, nos mots ont le pouvoir de blesser ou de guérir. Proverbes chapitre 12 :18 : « Une personne qui dit n’importe quoi blesse comme une épée », aiguisée, coupante, transperçante, des mots irréfléchis, des mots blessants. Certains d’entre nous ont brandi cette épée sans penser un seul instant à celui qui est à l’autre bout de la lame, sans penser aux ravages que cette épée va causer chez les victimes.

Et le texte continue : « Mais la personne qui parle avec sagesse apporte la guérison » Vous voyez, ces mots blessants comme une épée sont des mots irréfléchis. Ce sont juste des mots qui s’échappent, peut-être juste sous la pression d’un seul instant. On n’a peut-être pas prévu que ces mots soient blessants, mais quand on les laisse s’échapper sans y prendre garde, on peut causer un grand tort à autrui. 

Et la deuxième partie du verset dit que si on est sages, les mots qu’on prononce peuvent apporter la guérison. Nos paroles peuvent être porteuses de guérison, peuvent être porteuses de grâce, de secours.

Vous savez, je suis tellement reconnaissante envers le Seigneur pour mes parents, pour ces amis, toutes ces personnes, les coups de fil que j’ai reçus, qui m’ont communiqué des mots d’encouragement dans ma vie. 

En fait, Proverbes 12 verset 25 dit qu’une bonne parole peut même aider à guérir la dépression. Là vous vous dites peut-être, « non, ça ce n’est pas vrai ! ». Alors on va regarder ensemble Proverbes 12 :25 : « Un cœur soucieux vous déprime, une bonne parole vous réconforte. » (Nouvelle Français Courant.)

Tout comme moi, vous savez ce que c’est que de recevoir un coup de fil, ou de croiser quelqu’un quelque part ou quelqu’un de votre famille qui vous donne une parole de grâce, qui vous donne une parole d’encouragement, dans un moment difficile, quelqu’un qui vous dit : «Je sais que ce n’est pas facile pour toi, j’ai prié pour toi, je sais que tu vas t’en sortir.»

Voilà des paroles apportent guérison et réconfort à notre esprit. Voilà de quoi redonner courage. Des paroles, des mots, remplis de gentillesse, de vérité, de bénédictions, des mots qui apportent la guérison.

Il y a encore un autre verset dans le livre des Proverbes, Proverbes chapitre 15 verset 4 qui dit : « Une parole encourageante est comme un arbre qui donne la vie, mais une parole méchante brise le cœur. » Il y a des paroles qui peuvent briser et blesser nos cœurs, qui peuvent détruire notre moral. Quand vous entendez ça, il vous vient peut-être à l’esprit des mots qu’on vous a dits, peut-être même quand vous étiez enfant, des paroles que vous n’avez jamais oubliées. Des paroles qui résonnent toujours toujours à vos oreilles. Quelqu’un vous a dit par exemple que vous étiez gros ou grosse, que vous étiez moche ou stupide, ou quelqu’un vous a dit qu’il aurait préféré que vous ne soyez jamais venue au monde.

Et même si, maintenant que vous êtes adulte, vous savez que ces paroles n’étaient pas vraies et qu’en fait c’était la personne qui les a prononcées qui avait un problème, et bien, certains d’entre nous, on vit toute notre vie d’adulte empoisonnés par ces mots terribles, des mots méchants, des mots qu’on a entendus quand on était encore enfants. Et ce n’est pas très difficile de se rappeler ces paroles qui nous ont fait du mal quand on était enfants. Mais vous savez, on ne peut pas y faire grand-chose. On ne peut pas changer les paroles, les mots qui nous ont été dits.

Et, ça nous amène à être très attentifs et à se demander à quoi on devrait faire attention.  On peut se demander : « Quand pour la dernière fois j’ai parlé de cette manière à quelqu’un, à un enfant, à un ami, à un membre de ma famille ?». En général, c’est toujours là hein que ça se passe, vous savez, avec les gens qui nous sont proches, les gens avec qui on vit tous les jours.  En public bien sûr je ne vais pas débarquer et vous dire des mots méchants, déplaisants, non, je vais vous montrer le bon côté de ma personne, 

Mais, quand je retourne au bureau, quand je suis avec ma famille, quand je suis avec des gens qui me connaissent le mieux, c’est là que je baisse la garde et que je risque de dire des choses décourageantes, des mots impatients qui blessent plus qu’ils ne guérissent. 

Proverbes 16 :24 dit : « Des paroles aimables sont comme le miel : elles sont douces pour le cœur, elles font du bien au corps. »  Vous voyez ici la relation entre l’âme et le corps, entre la condition physique et la condition spirituelle intérieure. On ne peut séparer les deux. Et c’est pour ça que l’auteur nous dit que les paroles agréables peuvent apporter la guérison autant physique que spirituelle chez les autres.

Il y a aussi plusieurs versets des Proverbes qui expliquent que nos mots ont le pouvoir de détruire et de piéger. Vous pouvez trouver beaucoup de versets à ce sujet dans le livre des Proverbes.

On peut détruire les autres avec notre langue mais on peut aussi se détruire soi-même. On va regarder les versets qui parlent de ça.

Premièrement, on va voir la manière dont on détruit les autres. Proverbes 11 verset 11 « Grâce à leurs bienfaits, les gens droits développent leur ville. Mais ceux qui agissent mal la détruisent par leurs paroles. »  Il y a deux catégories de personnes ici : les gens droits et ceux qui agissent mal.

Les gens droits ont des mots qui bénissent. Et ces gens-là sont bénis de Dieu et cette bénédiction déborde, rejaillit sur leur communauté. Une communauté va être bénie sur le plan économique, politique, moral et social par des gens qui aiment Dieu, parce que les mots que ces gens prononcent débordent de leurs cœurs et tout le monde en reçoit les bienfaits.

 Mais une communauté – et la communauté ça peut être notre village, notre ville, notre pays, peut-être notre famille, nos collègues de travail, – une communauté peut être renversée par la bouche des méchants. Vous voyez, les mots et le comportement – souvent ces deux choses sont connectées l’une à l’autre – les mots des gens méchants sont des mots trompeurs, violents, calomniateurs, mensongers. Et au bout du compte, ces mots amènent la ruine dans une communauté, dans un groupe d’individus.

A cause de cette petite chose qu’on appelle la langue, Il y a des foyers qui sont brisés par des gens qui parlent de manière dure, des gens qui finissent par détruire leur propre famille.

Proverbes 26 verset 28 dit que « Blesser quelqu’un par des mensonges c’est le haïr, prononcer des paroles hypocrites entraîne la ruine. »

Dans d’autres parties du monde, j’ai eu l’occasion de visiter des cités antiques complètement en ruine. Des villes qui ne sont plus très utiles de nos jours parce que personne ne peut plus y vivre, elles sont complètement détruites. On se dit, bien-sûr qu’une armée peut tout ruiner, une bombe nucléaire peut tout réduire en miettes. Mais est-ce qu’on peut imaginer qu’une petite langue au fond de notre bouche puisse créer un tel chaos, une telle destruction, une telle ruine ?

Oui la langue peut blesser et détruire les gens. « Blesser quelqu’un par du mensonge, c’est le haïr. » Les gens qui calomnient et qui mentent sont remplis de haine, c’est des gens qui détruisent la vie et la réputation des autres. Ces gens sont flatteurs : prononcer des paroles hypocrites entraîne la ruine « Une personne qui fait des compliments (des flatteries) fait tomber les gens. » (Dit une autre traduction.) Ces personnes-là font ça pour manipuler et pour tourner les choses à leur avantage. Mais elles ne laissent que des débris et des ruines sur leur passage. Ces gens-là ne causent pas la ruine dans des bâtiments, ça ne serait pas si grave que ça, ils causent la ruine dans des vies.

Parfois, nos vies sont ruinées par des choses qu’on nous a dites pendant notre enfance. Et c’est seulement la grâce et le salut de Dieu qui ont pu ramener la vie dans nos cœurs profondément blessés.

Alors encore une fois, on ne parle pas seulement de ce qu’on nous a dit et ce qui a causé notre ruine, mais on parle aussi de la ruine que j’ai amenée dans la vie des autres par des mots irréfléchis. Non seulement on peut détruire les autres avec notre langue, mais au bout du compte, si on parle comme des insensés – des insensés qui disent des choses insensées – et bien on finira par se détruire soi-même. Et le livre des Proverbes insiste plusieurs fois sur ce point précis.

Par exemple le proverbe 10 verset 14 « Les sages gardent leurs connaissances comme un trésor. Mais ceux qui disent n’importe quoi sont vite ruinés. » Les sages font preuve de retenue dans ce qu’ils disent. Ils ne laissent pas sortir de leur bouche tout ce qui leur passe par la tête. Le livre des Proverbes parle souvent de ça. Mais les insensés expriment tout sans retenue, sans réfléchir.

Les Ecritures disent que la bouche de l’insensé est proche de la destruction. Les insensés vont finir par causer leur propre ruine par les paroles trompeuses qu’ils ont prononcées. Mais malheureusement, avant de faire ça, ils ont le temps de causer des dégâts dans la vie de beaucoup d’autres personnes.

Proverbes chapitre 12 verset 13 « Celui qui est mauvais est pris au piège de ses propos malfaisants, celui qui est juste se tire de toute situation périlleuse. » (NFC).  Ceux qui tiennent des propos malfaisants – c’est-à-dire chacun d’entre nous tôt ou tard– se font prendre au piège. Ils sont pris au piège de leurs propres paroles. Tandis que le juste, celui qui parle avec justice, comme le verset le dit, est délivré des situations périlleuses.

Proverbes chapitre 18 verset 7 : « Les paroles de l’insensé le conduisent à sa perte, sa bouche est un piège pour lui-même. » Encore une fois, là, on voit une personne qui ne contrôle pas ses paroles.

Et ses paroles causent sa ruine. C’est tout son être qui est touché.

Maintenant, quand on lit ces versets, c’est très facile de penser à quelqu’un d’autre. On pense par exemple à une personne qu’on connait bien, une personne qui est toujours en colère, ou alors on pense à un adolescent qui est dans cette période de sa vie où il dit des choses sans même réfléchir. Il laisse sortir de sa bouche de terribles mots qui sont remplis de haine, et vous, vous êtes tellement heureux de ne pas être aussi stupide que cet adolescent. Mais vous savez, quand j’ai médité, que j’ai réfléchi à ces versets, et que je demandais à Dieu de me révéler l’état de mon cœur, et bien à chaque fois il m’a fait remarquer : « Tu sais, bien souvent cette personne insensée, c’est toi ! » 

Peut-être qu’on ne prononce pas des paroles aussi ouvertement, que la personne toujours en colère, ou de l’adolescent dont je viens de parler, des paroles vulgaires ou corrompues. Mais parfois, c’est juste une simple petite phrase ironique, sarcastique qui vient se planter comme une épée dans le cœur de notre interlocuteur. Une petite phrase qui va transpercer, blesser, et détruire. Et en fin de compte, c’est nous qui allons nous retrouver piégées par vos propres paroles.

Ce n’est pas une simple petite chose que les paroles qu’on prononce ! Enfin… d’une certaine manière oui, c’est des paroles qui peuvent paraitre insignifiantes, mais d’un autre côté l’impact de ces paroles peut être énorme. Et c’est un sujet pour lequel les Écritures n’arrêtent pas de mettre les gens en garde.

Et peut-être premièrement nous, les femmes. Alors bien sûr les femmes ne sont pas les seules   à avoir du mal à contrôler leur langue. Mais est-ce qu’on ne dit pas que les femmes emploient chaque jour beaucoup plus de mots que les hommes ? C’est vrai qu’en tant que femmes, on a   tendance à s’exprimer davantage par la parole. Certaines d’entre nous d’ailleurs on est parfois très irritées parce que notre conjoint ne parle pas beaucoup et que justement on aimerait qu’il s’exprime plus.

Alors laissez-moi vous dire que le fait que les hommes s’expriment moins, les rend moins vulnérables au péché qu’on peut commettre par la parole. Ça ne veut pas dire que ça ne leur arrive jamais. Mais c’est intéressant de voir le nombre de fois où, dans les Ecritures, il est fait mention des paroles des femmes. Et je crois que c’est parce qu’elles parlent beaucoup plus. Donc nous, les femmes, on a plus de risques de faire des dégâts par nos paroles, par nos mots.

En tant que femmes, nos mots, nos paroles, peuvent être source de grandes bénédictions. En tant que mères, par exemple on peut encourager et bénir nos enfants, en leur disant des mots remplis de gentillesse et de grâce. Des mots qui, parfois, nous semblent à nous tellement insignifiants, mais eux ils s’en rappellent.  Vous les mamans vous pouvez dire des choses qui fortifient, qui éduquent, qui guérissent vos enfants, qui guérissent des jeunes ados qui sont remplis d’un sentiment d’insécurité. Mais de la même manière, des mots durs, des mots qu’on prononce sans réfléchir, dans le feu de l’action, sont des mots qui peuvent causer d’énormes dégâts.

Tout comme vous, j’ai pu constater ça dans pas mal de circonstances. J’ai vu des familles se déchirer, des mariages se briser, des enfants profondément blessés parce qu’une maman, ou qu’une épouse, ne savait pas comment contrôler sa langue.

(…) faire une pause

Je vous entends presque réfléchir là, je sens que ça vous parle, vous savez, ça m’arrive à moi aussi, ça m’est arrivé, dans ma propre famille.

J’ai un souvenir qui me revient à l’esprit avec une de mes sœurs.  Une de mes sœurs plus jeunes qui jouait du piano, comme moi. J’avais au fond de moi un tel sentiment d’insécurité, un tel esprit de compétition que j’avais toujours besoin de lui faire comprendre qu’elle ne jouait pas bien. J’imagine que ça me rassurait, je ne sais pas… en tout cas, ça m’est revenu à l’esprit quand je préparais ce podcast.

Alors ma sœur va bien, elle ne m’a jamais parlé de ça, mais moi j’ai beaucoup beaucoup de regrets aujourd’hui quand j’y repense. J’aurais pu encourager ma petite sœur, j’aurais pu la rassurer sur ses capacités, mais au lieu de ça, j’ai fait le choix de lui dire des mots qui rabaissent, des mots qui blessent. Heureusement, ça n’a pas gâché sa vie, mais ça aurait pu, vraiment.

Et je pense aussi à tous ces mariages qui se brisent actuellement, pas nécessairement à cause de grands grands problèmes, mais peut-être juste à cause d’une femme qui ne peut pas contrôler ses paroles, qui ne peut pas ou qui ne veut pas les contrôler. Ça ne veut pas dire que le mari n’a aucune responsabilité. Mais, comme on l’a dit, les femmes sont probablement plus vulnérables et elles ont plus de risques de faire du mal, par leurs paroles.

Je pense aussi à nos lieux de travail, par des rumeurs, des ragots, des critiques, des paroles négatives, combien de réputations ont été détruites ? Dans le milieu professionnel, là où vous travaillez, là où je travaille, dans le ministère où je sers Dieu, combien de réputations ont été ruinées par nos mots, quand on a rabaissé quelqu’un aux yeux des autres ?

Quand on se retrouve à plusieurs, pourquoi, quand on parle de quelqu’un qu’on connait, et qui n’est pas là, et que je suis la seule dans le groupe à savoir quelque chose de négatif sur cette personne, pourquoi est-ce que je me sens toujours poussée à le dire ? Et bien c’est l’orgueil qui me pousse à me mettre en avant et à rabaisser les autres.

Mais quand je fais ça, je détruis, je blesse, et au bout du compte, je me détruis moi-même. Je vais me détruire moi-même à force de dire ce genre de paroles.

Je crois aussi que la société, que les communautés, les églises aussi, sont grandement influencées par les paroles des femmes. Encore une fois hein, les hommes peuvent aussi faire du mal avec leurs paroles, mais il y a des divisions, des querelles, des problèmes dans nos communautés, qui n’auraient jamais existé, si certaines femmes avaient contrôlé leur langue.

Nos critiques, nos commérages, nos plaintes, nos murmures, nos paroles pleines de colère, ces petits mots sans importance, ces mots prononcés sans réfléchir, sont autant de mots qui sont comme cette allumette jetée dans la forêt, cette allumette qui a causé cet incendie qui a détruit 32 000 hectares et qui a causé des dommages estimés à 40 millions de dollars. Et c’est ça qui se passe dans nos communautés, dans nos églises, quand on n’est pas capable de garder notre langue. Chaque fois qu’on utilise des mots tellement sarcastiques, tellement pleins de colère, des mots de diffamation, des critiques, des paroles qui rabaissent et qui sont coupantes, tranchantes.

Mais à travers cette série de podcast sur le pouvoir des mots, j’aimerais vous inviter à vivre ce que le Seigneur m’a appelée, moi, à faire ces derniers jours, c’est-à-dire à me repentir. Nous sommes invitées à nous repentir. Chacun d’entre nous ont dit des choses qu’on n’aurait pas dû dire. L’apôtre Jacques dit que nous avons tous péché avec notre langue.

Je ne suis pas en train de vous dire que quand on se repend de quelque chose ça ne nous arrivera plus jamais, mais que, quand ça arrive, alors c’est là qu’il faut en parler avec Dieu, qu’il faut le confesser, s’en repentir, venir devant le Seigneur en étant humble, et honnête et, faire face à la responsabilité de nos mots et des dommages qui ont été causés par notre langue.

On ne peut pas récupérer les mots qu’on a dits, on ne peut pas les reprendre, mais on peut humblement venir à Dieu et, si nécessaire, aller voir les personnes qui ont été blessées par nos mots et leur dire : « Tu sais, j’ai eu tort. Je t’ai fait du mal par mes paroles, j’ai utilisé des mots comme une épée. Je les ai utilisés pour blesser plus que pour guérir. Mes mots n’ont pas été pour toi porteurs de grâce et de bénédictions. Alors s’il te plaît, pardonne-moi !»

Alors si Dieu nous met ces choses-là à cœur aujourd’hui, et prochainement tout au long de cette série de podcasts, prenons ces choses au sérieux et soyons prêts à venir vers le Seigneur et lui dire : « Seigneur, lave-moi, purifie-moi. Donne-moi un cœur nouveau, donne-moi une langue nouvelle. »

Leslie : Quel défi pour chacun de nous ! Nous sommes encouragées à prier et à demander à Dieu un cœur nouveau, une langue nouvelle. Fidèlement, Dieu répondra à cette prière. Il le fera vraiment

Le docteur nous demande de tirer la langue et de dire « Ahhhh… », notre langue en dit long sur l’état réel de notre santé. Retrouvez “Réveille nos Cœurs” lors du prochain podcast.




ROH Podcast series: The power of words

Tous les extraits de la Bible sont tirés de la version Louis Segond 1910 (sauf spécifié dans le texte).

Réveille nos cœurs est le ministère francophone de Revive Our Hearts, initiative de Life Action Ministries avec Nancy DeMoss Wolgemuth.

Avec les voix de Christine Reymond et Jeannette Kossmann.

 

« Pour des raisons de confort de langage et de lecture, ces transcriptions peuvent présenter des différences mineures dans ce qui est écrit et ce qui est parlé. » 

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