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Épisode 9 – De la douceur dans nos relations

Publié le: 17 Déc 2023

Dannah Gresh : Quand j’entends parler de « douceur », je pense généralement à nos relations avec les autres, mais rappelons-nous que cette qualité nous aide aussi à avoir une bonne relation avec Dieu.  

Nancy DeMoss Wolgemuth : C’est vrai, je crois que la douceur, c’est ce qui nous permet de tout simplement nous reposer dans les bras de Dieu. Dieu, qui est présent, qui est bon et qui sait ce qu’il fait.

Dannah : Vous écoutez, Réveille nos cœurs. On en est au neuvième et dernier épisode sur ce sujet. Malheureusement, moi, j’aimerais bien le continuer. 

Nous avons découvert le point de vue biblique sur la douceur et si vous avez manqué un des podcasts précédents, vous pouvez le retrouver sur notre site internet Reveillenoscoeurs.com. En cherchant le nom de la série, « La Beauté de la Douceur », concrètement, à quoi ressemble une personne douce?  

Nancy : On s’est posé la question, hein ? C’est vrai. Et puis il y a aussi plusieurs personnes qui ont écouté ces enseignements et qui ont témoigné de la manière dont on peut intégrer la douceur dans notre vie de tous les jours. Et on aimerait vous retransmettre plusieurs de ces témoignages. Tout d’abord, celui de Dorothée, qui nous a envoyé un message et qui nous dit que pour elle, la douceur, ça commence quand on s’abandonne au Seigneur,  

Dannah : Voilà ce que Dorothée nous dit : 

Dorothée :

 « Ça veut dire se soumettre à la volonté de Dieu. J’en suis précisément arrivée dans ma vie au moment où me soumettre signifiait que je dois abandonner tout ce que j’aimerais vraiment faire pour faire ce pour quoi je ne me sens ni particulièrement compétente ni particulièrement motivée.

Alors mon mari est pris à charge dans le cadre d’une hospitalisation à domicile. Et lors de sa dernière visite, l’infirmière nous a dit qu’ils ne pensaient pas que les choses s’arrangeraient, mais qu’il avait probablement la maladie d’Alzheimer. En plus de ça, j’ai un fils diabétique qui arrive en quelque sorte au stade terminal. On devait lui faire un triple pontage aujourd’hui et on vient de remettre l’opération à la semaine prochaine. En ce qui me concerne, cela signifie que je vais devoir rester à la maison la plupart du temps. Et je ne suis pas infirmière, ni de formation, ni de cœur. Alors pour moi, c’est le moment où je dois vraiment apprendre à dire : « Oui, Seigneur », et même si je traverse la vallée de l’ombre de la mort, à le faire avec joie. »

Nancy : Voilà pour le témoignage de Dorothée. Elle dit : « Oui, Seigneur ». Et c’est vrai que dans ces enseignements, on a vu, on a souligné, que la douceur sait dire : « Oui, Seigneur », c’est se soumettre à la parole de Dieu, mais c’est aussi se soumettre aux voies, au chemin de Dieu, au choix de Dieu et aux diverses circonstances et les saisons qu’il amène dans nos vies. Il faut souligner que Dorothée qui nous a écrit, elle a 80 ans et elle fait face dans sa vie à des circonstances qui sont probablement très différentes des tiennes ou des miennes ou des vôtres à qui nous écoutez. 

Donc voilà, être douce, c’est dire : « Oui, Seigneur, quelles que soient les circonstances, quelle que soit la saison de ma vie, eh bien, je les reçois de ta main. » Et c’est ne pas résister, ne pas non plus s’irriter de ces circonstances, ne pas vouloir s’enfuir.  

Mais on pourrait dire aussi cette image : C’est comme embrasser la croix de Christ et c’est la recevoir et prendre conscience que l’ennemi, ce n’est ni le problème ou ni notre mari ou le fils, dans le cas de l’histoire de Dorothée. Ce ne sont pas donc les événements ou les problèmes, ce sont des instruments, en fait, dans la main de Dieu, parce qu’à travers tout ça, Dieu a un plan. Il a un plan pour leur vie. Il a un plan aussi pour votre vie, la mienne, la tienne aussi. Et Dieu les façonne, nos vies, il les modèle, il accomplit son projet, ses desseins éternels. Et il y a beaucoup de ces dessins que nous, on ne verra pas sur cette terre. On ne sera plus là. Donc être quelqu’un de doux, c’est avoir confiance en Dieu, Dieu, qui sait ce qu’il fait. Et puis on peut aussi utiliser l’image de plier le genou ou courber la nuque, accepter, courber sa propre volonté et dire : « Oui, Seigneur, j’accueille cet événement. Et si ça te plaît, ok, c’est bon aussi pour moi ». Et puis, comme le disait Dorothée, et c’est probablement là notre grand défi, notre plus grand défi, c’est le faire avec joie. Ça t’a frappé aussi?

Dannah :    Oui, c’est presque le plus difficile de choisir de le faire avec joie.  

Nancy :    Et ce que je veux dire par là, c’est que la plupart d’entre nous, on est prêt à le faire, mais on va le faire en serrant les dents : « Pas de problème, je vais survivre. » Mais Dieu voudrait vraiment qu’on fasse plus que survivre. Alors maintenant, ça ne veut pas dire que toutes les circonstances sont heureuses, source de joie, etc. Ça veut dire que, à cause du trésor que représente la vie de Christ en nous, on a la capacité surnaturelle d’accueillir ces événements et justement de pouvoir réagir avec joie.

 Moi, je me rappelle l’époque où j’étais adolescente et même plus tard encore jusque dans la trentaine et combien moi, ça passe. C’est difficile d’accepter certaines choses et de dire : « Oui, Seigneur. » Peut-être que je ne suis pas la seule. Et je me rends compte que dans la même mesure où j’ai refusé de m’incliner devant le Seigneur, de plier le genou, on se reprend,  cette expression devant les événements, de courber mon cœur et ma volonté dans la même mesure où je les ai esquivés quand j’étais plus jeune. Et dans cette même mesure, j’ai encore du mal à accepter certaines choses aujourd’hui.

 Et c’est vrai que ça m’est arrivé de dire oui. Et puis ensuite de m’esquiver… je crois qu’on l’a probablement tous et toutes fait, mais j’aimerais aussi avertir les personnes plus jeunes d’entre nous. Ne croyez pas que quand vous prendrez de l’âge, tout à coup, il y aura une sorte de déclic et que vous deviendrez comme ça, d’un seul coup de baguette magique, une femme remplie de douceur et de piété. Ce n’est pas comme ça que les choses se passent. C’est vraiment un jour à la fois, un choix à la fois, un problème à la fois. 

Alors vous qui êtes jeunes et qui nous écoutez, je vous en prie, faites ces choix déjà maintenant. C’est comme si vous mettez en place quelque part, les rails pour le reste de votre vie. C’est comme si vous tracez dans votre cœur une piste ou un sillon qui va guider vos réactions,  et on aimerait tous et toutes développer cette réaction instinctive qui dit : «  Seigneur, si ça te plaît, ça me plaît à moi aussi. Et je choisis de faire ceci ou cela avec joie, ce que tu me demandes de faire. » 

Alors est-ce que vous saviez que la joie, c’est un choix. Bien sûr, c’est aussi un fruit de l’Esprit. C’est quelque chose qu’on ne peut pas créer par nous-mêmes. C’est quelque chose que Dieu produit en nous. Mais nous, on a le choix de dire : « Je reçois pour ces événements la joie du Seigneur au milieu de ces difficultés, je peux jouir de sa plénitude, de sa douceur, de sa grâce et de sa puissance victorieuse dans ma vie. » 

Dannah : Oui, c’est un apprentissage. C’est comme un entraînement, hein, quotidien. 

Nancy :    Oui, vraiment  

Dannah :    Quotidien. J’aimerais vous partager le témoignage de Joetta. Alors voici ce qu’elle nous a écrit :

 Joetta : 

« Pour moi aussi, tout a changé dans ma vie. Au cours des trois dernières années, ma mère a été diagnostiquée d’un cancer et nous avons dû la faire revenir depuis san Antonio, qui est au Texas, jusque chez nous. Et à peu près au même moment, mon mari a appris qu’il allait perdre son travail. C’était comme si, sans transition, j’étais passée d’une vie bien ordonnée où je savais à quel moment chaque chose allait se passer à un tourbillon où j’ignorais ce que le lendemain allait m’apporter. Finalement, ma mère est décédée en octobre et il a donc fallu affronter tout ce parcours. Et je dois admettre qu’il y a eu des moments, surtout à la fin de sa vie, alors que j’étais assise là auprès d’elle où je pensais : « Seigneur, je ne veux pas être ici.  Je ne veux pas faire ça. Ce n’est pas drôle, c’est trop dur, ça fait mal. Je ne veux pas le faire. »

 Mais une chose m’aidait à continuer. Je me rappelais d’une conférencière et auteur qui s’appelle Elisabeth Elliott, qui, dans des circonstances semblables, avait dit : « Quand vous êtes au pied du mur, vous n’avez qu’à vous dire : « Ou Dieu est Dieu ou il ne l’est pas » ou alors : « Dieu est bon ou il ne l’est pas. » Et c’est comme si Dieu me plaçait de force dans des circonstances où je n’avais plus qu’à dire : « D’accord, Seigneur, je sais que tu es Dieu, je sais que tu es bon, et je te fais confiance. » Alors actuellement, nous sommes en plein milieu de la tempête. Mon mari a postulé pour un travail et en principe, il devrait être engagé, mais peut-être pas, il m’en parlait hier soir et me demandait : « Mais ça ne te tracasse pas ça? Ça ne t’inquiète pas. »  

Et en y réfléchissant, j’ai réalisé non, ça ne me tracasse pas vraiment. Je pense qu’en trois ans, Dieu m’a finalement amenée au point où je suis capable de dire en toute simplicité : « Non, parce que je peux vraiment croire que Dieu est au contrôle et qu’il sait. Quelque chose va se passer. Je ne sais pas quoi, mais quelque chose va se passer et il prendra soin de moi, de nous. » Il y a un tas d’autres domaines dans ma vie et en aucun cas, je ne suis devenue parfaite et ma famille peut vous le confirmer. Mais dans ce domaine, un processus d’apprentissage a eu lieu et j’ai appris à dire: « D’accord, Seigneur, c’est toi qui es aux commandes. Je ne peux pas faire plus. Je peux faire des projets, mais c’est toi qui es aux commandes. Je te fais confiance. Quoi qu’il arrive. Tu es Dieu, tu es bon, tu m’aimes et tu feras ce qui est le meilleur pour moi. » 

Nancy : C’est intéressant ce témoignage de Joetta. Elle a employé le mot contrôle. Et je crois que pour la plupart d’entre nous, entre autres, les femmes, c’est vrai que c’est un gros problème. On tient à garder le contrôle. On a peur des choses qui sont hors de notre contrôle. On a peur, si on laisse quelqu’un d’autre prendre le contrôle, que cette personne ne va pas pouvoir gérer notre vie de la bonne manière. Tout simplement, on ne voit plus Dieu, mais on voit notre patron, notre travail, notre conjoint, nos enfants, tout ce qui, nous semble-t-il, a le contrôle sur nos vies. Et on dit non, si je les laissais prendre le contrôle, ma vie serait un chaos, un chaos total. Il faut absolument que je garde le contrôle.

Mais tôt ou tard, on apprend qu’on ne peut pas réellement garder le contrôle. Ce que je veux dire, c’est qu’on ne peut pas contrôler notre conjoint. On ne peut pas contrôler nos enfants. On ne peut pas contrôler le temps qu’il fait. On ne peut pas contrôler notre santé. On ne peut pas contrôler les événements, aussi les circonstances.

Alors comme ça, il y a beaucoup d’entre nous qui gaspillent l’énergie et les forces à essayer de tenir les rênes de notre existence. Et puis ça nous met dans tous nos états en fait. On est constamment énervée, frustrée, et puis ça ne change rien. Ça ne change pas grand-chose. En tout cas, à nos circonstances, n’est-ce pas?  

Et la joie arrive quand on relâche les rênes et qu’on prend conscience que Dieu est en contrôle et lui, il ne s’endort jamais. Il ne va jamais quitter son trône si on prend l’image du trône. Il n’oublie jamais ce qui se passe dans ma vie, même pas le plus petit détail. Il sait, il est souverain. Il dirige toutes choses en suivant le conseil de sa volonté et il manifeste sa grâce.

Alors on est en sécurité. La douceur, c’est ce qui nous permet de simplement nous reposer dans les bras de Dieu, qui est là, qui est bon et qui sait ce qu’il fait. 

Alors dans son témoignage, Joetta nous disait que son mari et elle ne savent pas.  Pendant longtemps, ils ne savaient pas ce qui arriverait à sa maman, ni quand ni comment. Et puis maintenant, ils ne savent pas comment la situation professionnelle de son mari va tourner. 

Alors c’est vrai, notre conjoint a peut-être actuellement un travail formidable, mais on ne sait pas s’il l’aura encore demain. On croit savoir, mais en fait, on ne sait pas. Nous ne savons pas.  

L’autre jour, je remerciais le Seigneur parce que, bien souvent, j’ai l’impression que ma santé, c’est quelque chose qui va vraiment de soi. Et puis il y a quelque chose qui m’a poussée à dire : « Merci, Seigneur, pour la bonne santé que tu m’as donnée. Merci pour ces bras, pour ces jambes qui fonctionnent. Merci parce que j’ai une bonne ouïe, parce que j’ai une bonne vue, etc. » 

Et puis le lendemain, dans l’escalier, j’ai glissé sur une marche et je suis brutalement tombée par terre. Et j’ai vraiment cru que je m’étais cassé quelque chose en fait, non, mais il y a eu vraiment un craquement dans mon pied. Et puis je me suis dit : « Mais ce n’est pas possible, hier, je remercie le Seigneur pour ces jambes qui fonctionnent, et puis voilà qu’aujourd’hui elles me lâchent. » Et puis voilà, j’étais assise là par terre, j’avais mal. Et finalement, je crois que j’ai pris un peu ça comme un bon petit rappel. Puis je me suis dit : « Mais ce n’est pas toi qui es au contrôle. »  C’est vrai qu’on ne sait pas. Remercions Dieu d’avoir des bras, des jambes qui fonctionnent. Et puis si on tombe comme ce qui m’est arrivé, eh bien, prenons conscience avec douceur que Dieu est toujours au contrôle et que sa bonté n’a pas changé.

Alors c’est juste une petite illustration, c’est tout bête. Mais c’est vrai que la vie est faite quelque part de ces petites illustrations, toutes bêtes. Et si on ne réagit pas avec grâce, je crois, aux petites choses qui nous arrivent, on ne va pas réagir non plus avec grâce à des choses beaucoup plus significatives, beaucoup plus importantes. 

Dannah : Oui, comme on va entendre dans le témoignage de Jeannie que je vais nous lire maintenant :

Jeannie : 

« Vous avez dit que la joie était un choix. Eh bien, pour moi, la douceur aussi a été un choix. Et voici l’histoire qui m’est immédiatement venue à l’esprit et qui date de plusieurs années. Je suis mariée depuis 26 ans et j’adore mon mari. Mais il fut un temps où ce n’était pas le cas. Au bout de, voyons cinq ou six ans de mariage, je me souviens que je le méprisais à un point tel que de parler de haine n’aurait pas été déplacé. Lui et moi, nous avions atteint un point où nous étions spirituellement divorcés. Nous vivions dans la même maison, mais nous nous contentions de cohabiter. Notre relation était tout, sauf épanouissante. Et j’ai réalisé que lorsqu’on passe par des moments comme ça, où on prend conscience qu’on n’est plus amoureuse comme au premier jour ou comme la première année, c’est important de réaliser que même les meilleurs mariages passent par des périodes comme celle-là. »

Et Jennie continue en disant : 

« Pour nous, la douceur est entrée en ligne de compte, lorsque nous avons dû choisir, soit on se sépare, soit on fléchit le genou devant le Créateur des relations. Et c’est littéralement ce que nous avons fait. Nous nous sommes agenouillés tous les deux alors que nous n’avions aucune envie de le faire. Nous ne voulions pas nous tenir par la main et encore moins prier ensemble. Nous n’avons vraiment pas ressenti de sentiment qui aurait dû aller de pair avec notre démarche. Et cela n’avait même pas vraiment à voir avec de l’obéissance car je n’avais absolument pas le sentiment d’avoir besoin d’obéir à la volonté de Dieu. Je savais seulement qu’à ce moment précis pour ma vie et pour notre mariage, c’était l’instant de vérité. Ça passe ou ça casse. Et ça a été la meilleure décision que nous n’ayons jamais prise car Jésus-Christ nous a rappelé qu’en tant qu’individu, nous n’avions aucun espoir de parvenir à une relation durable et saine. Pour nous à ce moment-là, être doux ça voulait dire, faire taire l’orgueil, faire taire notre orgueil et dire : « Je suis peut-être sûre que c’est ta faute, mais pour un instant, je vais permettre à Dieu de prendre ça en charge et de le laisser les réparer. » 

Et il l’a fait. Et il continue aussi à le faire. Et je voulais juste souligner pour mon mari et moi, il fallait que nous prenions conscience que notre relation était une relation à trois : lui, moi et notre Dieu. » 

Nancy :    Alors, pour Jeannie, de toute évidence, c’était vraiment un tournant décisif à ce moment-là, ce moment où son mari et elles s’abandonnent à Dieu et acceptent la douceur. Est-ce que les choses ont changé immédiatement? Elle le raconte en son témoignage.  

Dannah :    C’est une bonne question. Comment les choses se sont, elles passées le lendemain. Alors on va voir la suite de ce que Jeannie nous explique. Elle dit : 

« En fait, c’était le weekend de la Saint-Valentin. Nous avions décidé de partir ensemble et de faire un effort avec nos propres forces. Alors nous avons continué à suivre ce plan. C’était un peu tendu. Il n’y avait aucun changement miraculeux qui est intervenu dans mes sentiments. Cependant, mon mari et moi, on a commencé à faire des efforts conscients et ciblés pour être plus gentils, plus aimables. C’est pendant ce week-end que nous avons choisi de ne plus jamais dire de méchanceté l’un de l’autre, plus jamais ne nous permettre de dire : « Je vais te raconter ce qu’il a encore fait. » Et ça fait maintenant 21 ans que nous nous tenons à cet engagement. Et Dieu nous a vraiment bénis à travers ça.  

Et franchement, il n’y a eu aucun changement miraculeux dans nos sentiments. Par contre, dans notre attitude de cœur, quelque chose avait radicalement changé. Et puis nos sentiments ont commencé à changer pas très longtemps après, même, je ne sais plus exactement quand, mais je peux vous dire que dans les six mois qui ont suivi, en tout cas, au bout de six mois environ, l’un et l’autre, nous ne pouvions que ressentir le besoin de nous mettre de nouveau à genoux ensemble. Nous étions tellement stupéfaits des changements intervenus aussi bien dans nos vies personnelles que dans notre couple. »  

Nancy :    C’est vraiment un beau témoignage, celui de Jeannie. Et puis je crois qu’on peut vraiment remercier Dieu aussi pour ça. Et ça me fait penser à ce verset : « Heureux les doux, car ils hériteront la terre. » (Matthieu 5 :5) Alors c’est se dire quelque part : « J’abandonne tout. »  Et on pourrait imaginer que c’est nous qui nous retrouvons perdants. Dans toute cette histoire, on se dit qu’on rend les armes, qu’on abandonne la bataille. Et puis ça pourrait laisser croire que c’est l’autre qui a gagné. Et puis qui a envie d’être perdant dans l’histoire, personne, je crois, pour nous rendre les armes, ça a plutôt un parfum de défaite. Mais pas dans la perspective de Dieu. Et ça, c’est très important. Quelque part, c’est comme si le chemin de Dieu est contraire à notre propre logique dans la même situation. On pourrait dire aussi le chemin pour gagner, c’est perdre, le chemin pour monter, c’est descendre. Et le chemin de la résurrection passe par la croix. Donc on abandonne notre vie, mais on la retrouve, on la gagne. 

C’est ce qui est dit dans la parole aussi, on laisse tomber nos droits et Dieu nous bénit. Alors, bien sûr, le scénario, ce ne sera pas toujours celui qu’on aurait idéalisé, imaginé ou écrit nous-mêmes. Mais quelle merveilleuse illustration des principes de Dieu : « Heureux ceux qui sont pauvres en esprit, heureux ceux qui mènent deuil sur leur péché, heureux les doux, car ils hériteront la terre. »  (Matthieu 5. 3-5)

Je me demande si, parmi vous qui nous écoutez aujourd’hui, alors bien sûr, on n’est pas au courant de ce qui se passe chez vous, on ne sait pas comment se porte votre mariage. Si vous êtes quelqu’un qui est marié, peut-être que vous en êtes-vous même aujourd’hui au point où on était Jeannie dans le témoignage qu’elle nous relatait tout à l’heure. Peut-être que vous méprisez carrément l’homme avec qui vous vivez et tout ce à quoi vous pouvez penser, c’est à toutes les manières différentes dont il vous blesse, il vous rabaisse à tous les points sur lesquels vous êtes incompatibles, etc. Et peut-être qu’en ce moment même, Dieu est en train de vous parler et qu’il vous dit : « Abandonne tes droits, pli le genou et n’attends pas d’en avoir envie, n’attends pas que ton conjoint change ou que l’autre change. » Alors vous allez peut-être dire : « Mais mon conjoint n’est pas d’accord de venir prendre ma main pour prier avec moi. »  Alors vous prenez la main du Seigneur et dites-lui : « Seigneur, même si mon mari ne va jamais plier le genou, moi, je suis d’accord de le plier. J’accepte de prendre le chemin de l’humilité. » 

Dannah : C’est un choix difficile, mais il est libérateur. 

Nancy : Oui. Et je crois qu’on peut vraiment faire ça comme un acte de foi, un acte d’obéissance, en disant : « Oui, Seigneur », et puis en prenant conscience du choix qui est devant nous : Soit on continue à notre manière à nous, et puis on va peut-être perdre notre couple, soit on dit « Oui, Seigneur. »  Et on voit ce que Dieu peut faire en en nous redonnant ensuite les années qui ont été dévorées par les sauterelles. Si on reprend une image biblique,  

Maintenant, Dieu a miraculeusement restauré le mariage de Jeannie, comme on l’a entendue, mais je reconnais que ce n’est pas toujours le cas dans le cadre d’un couple en difficulté. Mais ce que je peux garantir, c’est que ce n’est jamais le cas si aucun des deux partenaires n’est d’accord de prendre le chemin de l’humilité et de dire : « Je renonce à mes droits » et de dire au Seigneur : « Je te serai fidèle. » Ça peut vraiment paraître de toutes petites choses, mais la douceur, elle dit : « On va s’arrêter de dire du mal l’un de l’autre. On va arrêter de faire des commentaires désobligeants sur l’autre. On va arrêter de raconter aux autres des histoires désagréables sur notre conjoint. »

 Et c’est pour ça qu’on propose « 30 jours de défi » pour accompagner les maris. Et c’est vrai que ça fait une différence énorme dans leur mariage, quand les femmes consacrent 30 jours à encourager, à mettre en valeur leur mari au lieu de les accabler de reproches.

Alors peut-être que votre mariage n’est pas du tout en crise actuellement. Et pourtant, si vous ne prenez pas à cœur d’ajouter quotidiennement de petites touches de douceur à votre relation, à la relation avec votre mari, vous allez peut-être vous diriger vers des crises et on peut toujours virer de bord et éviter la crise en faisant ce genre de petits pas de douceur.

Et je le dis encore une fois, n’attendez pas que l’autre le fasse. Et ce qu’on a dit ici au sujet du mariage est vrai aussi pour d’autres relations, les relations avec nos enfants, nos enfants adultes, nos enfants adolescents, nos jeunes enfants avec nos parents, notre belle famille, c’est le chemin de la douceur et ce n’est pas celui de la faiblesse. En réalité, c’est notre plus grande force parce que Christ est fort en nous et à travers nous dans nos relations.  

Dannah :    Oui, c’est de cette force que nous parle le prochain témoignage qui nous est parvenu. Mais cette femme n’a pas communiqué son prénom. Voilà ce qu’elle nous dit :

Une femme : 

« J’avais vraiment besoin d’entendre ça. Je ne traverse pas actuellement une crise pareille, mais c’était le cas, il y a à peu près trois ans. Pendant un temps, j’avais laissé tomber mon mariage sur le plan émotionnel et dans une certaine mesure, sur le plan physique aussi. Mais Dieu a vraiment utilisé ça pour racheter mon âme. Il m’a aidée à prendre conscience que je ne le connaissais pas vraiment. Même si j’avais grandi dans une famille chrétienne et que j’avais toute ma vie comme joué le rôle de la bonne chrétienne. 

Quand on est marié, il y a des luttes, il y a des conflits, ça ne manque pas. Et moi, je déteste les conflits, je les déteste.  Longtemps en cas de conflit, je fuyais. Et j’ai donc dû apprendre à faire face au conflit, à rester engagée, comme me le répète sans arrêt, une très bonne amie : « Reste engagée et travaille à la solution. » Elle me dit toujours. 

Pas plus tard qu’hier de bon matin, j’étais assise chez moi et je m’étais levée tôt et la maison était tranquille et une amie m’avait encouragée : « Prends simplement les passages qui concernent les relations entre mari et femme et lis-les, garde-les juste à l’esprit, au lieu d’être sans cesse en train de pécher. »

Alors j’ai lu Éphésiens 5 et la phrase qui m’a réellement sautée aux yeux se trouve juste avant que Paul commence à parler aux femmes, là où il dit : « Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu. » Et ensuite il dit à la femme : « Soyez soumise à votre mari comme au Seigneur. » Pour moi, ça rend les choses plus faciles lorsqu’on sait que c’est au Seigneur qu’on doit se soumettre et pas toujours à cette personne qui, comment dire, cette personne qui nous hérisse?  

Le Seigneur m’a vraiment parlé par ces versets. C’est tout simplement bon de savoir qu’il me tient dans sa main et qu’il désire que je me soumette à lui. Je ne peux pas dire que j’aime le Seigneur, si je n’aime pas mon mari. C’est une vérité qui me dérange beaucoup, surtout quand j’ai du mal à aimer mon mari, j’ai envie de dire j’aime réellement le Seigneur et je veux l’aimer de tout mon cœur. Alors il faut que je capitule devant lui et que j’accepte son plan pour moi, parce que je sais qu’il utilise mes luttes pour peaufiner mon caractère et pour faire de moi ce qu’il désire que je sois. » 

Nancy : Oui, il est parlant ce témoignage. Et puis aussi l’histoire de Maria, une autre femme qui nous a écrit, elle et son mari ont fêté récemment leurs 39 ans de mariage. C’est impressionnant. Et elle s’est confiée aussi sur les changements qui se sont passés dans leur vie de famille. Voilà ce qu’elle nous raconte :

Maria : 

« Même si nous avons 39 ans de mariage, la vie nous amène toujours son lot de changements. [On confirme], le fait que nous changeons tous les deux. Les époques de nos vies changent les circonstances aussi, si bien qu’il y a toujours devant nous de nouveaux défis. Pour moi, ce qui est arrivé, c’est qu’en juillet dernier, le quatrième de nos enfants est parti s’établir dans un autre état. Maintenant, nous avons quatre enfants dans quatre régions différentes, ce qui veut dire qu’aucun de nos petits enfants n’habite à proximité.

 Du coup à la maison, ce n’est plus de la même chose. J’ai entendu une femme parler d’un programme d’assistance aux personnes handicapées qui prépare ces personnes à vivre en appartement partagé parce que très souvent, les parents de ces personnes handicapées risquent de mourir avant elles. Et j’ai raconté ça à mon mari et je lui ai dit : « Tu ne trouves pas que c’est un bon moyen de faire faire des économies à la sécurité sociale? C’est un programme formidable. » Et lui, il m’a répondu : « Il semble que c’est quelque chose que tu aimerais faire. » Et dans ma tête, je me suis dit :  ah non, je n’aimerais pas faire ça. Je n’ai jamais eu à travailler à l’extérieur. J’ai été mère au foyer, j’ai fait l’école à la maison, maintenant j’ai quatre enfants dans quatre régions différentes et je veux être libre de voyager. Mais mon mari est revenu sur le sujet. Il m’a demandé : « Est-ce que tu as pris des renseignements sur ce programme d’aide aux personnes handicapées? »

Et je lui ai dit « non » Et quand, pour la troisième fois il en a parlé, c’est comme si j’ai entendu le Seigneur qui tirait la sonnette ding ding, ton mari veut que tu te renseignes. Alors j’ai demandé à mon mari : « Tu veux que je me renseigne? » Et il a dit : « Oui ». Et moi, j’ai fait tout ce qu’on est supposé ne pas faire quand on cherche du travail, j’y suis allée sans prendre rendez-vous. Je n’ai pas mis une tenue spéciale pour un entretien d’embauche qu’on mettrait d’habitude. J’ai juste prié : « Seigneur, s’il te plaît que ce ne soit pas un travail selon la chair, c’est-à-dire que je ne veux pas que ce soit une question d’argent. Je ne veux pas que ce soit quelque chose qui me lie pour une longue durée. » Donc voilà, j’ai placé tout ça devant le Seigneur. Et lors de mon entretien avec la directrice, elle m’a un peu demandé quel était mon cursus et je le lui ai raconté. Elle s’est penchée en avant. Et elle m’a dit : « Je vais aller chercher un formulaire de candidature. » Et en moi-même, je me disais : « Mais je ne veux pas de formulaire. Je ne veux pas faire ça. » Et quand elle est revenue dans la pièce, je me suis retournée et j’ai vu que sur le mur, juste derrière mon dos, il y avait un grand tableau où il était écrit : « La foi est la ferme assurance des choses qu’on espère, la démonstration de celles qu’on ne voit pas. »   J’étais stupéfaite et j’ai dit : « Mais je ne savais pas que vous étiez une organisation chrétienne. » Et cette femme m’a répondu : « Non, nous ne sommes pas une organisation chrétienne. Nous sommes une organisation indépendante, mais plusieurs d’entre nous, les employés, nous sommes chrétiens. » Alors j’ai demandé si je prends ce travail, est-ce que j’aurai le droit de parler de Jésus? Elle a répondu : « Oui, à condition que les familles n’y voient pas d’inconvénient. » Et c’est comme ça que j’ai été engagée. »

Dannah : C’est vraiment passionnant, je trouve d’entendre comment Dieu la guide à faire quelque chose qu’elle n’a pas tellement envie de faire. Et c’est comme si elle avançait un peu à contrecœur, mais elle avance dans l’obéissance. C’est très touchant.  

Nancy :    Et puis voilà quand elle continue son témoignage, elle nous dit : 

« Finalement j’accompagne maintenant une jeune femme handicapée qui n’a aucun arrière-plan religieux. J’ai rencontré plusieurs fois sa famille. Apparemment, aucun d’entre eux n’a la moindre connaissance de Dieu. Et cette jeune femme a 24 ans, avec probablement un âge mental de cinq ou six ans, elle sait à peine lire, mais j’ai eu beaucoup de plaisir à lui apprendre comment faire des choses toutes simples, comme se laver le visage, se brosser les dents, se laver les cheveux. Il y a toute une liste d’objectifs, le but étant d’être prête à vivre en appartement partagé. Elle n’a ni frère ni sœur qui pourraient l’aider quand elle prendra de l’âge. Et puis sur le plan de l’hygiène personnelle, je savais que je devais l’aider à faire plusieurs choses. Et je me suis dit : « Je vais l’aider à se laver les cheveux, mais je ne vais pas l’aider à prendre sa douche. Je ne vais pas lui apprendre ça. Je ne suis pas aide-soignante. »

 Et devinez ce que je fais? Eh bien, deux fois par semaine, je l’aide dans ce domaine. » 

Et Maria continue : 

« J’ai des petites filles, quand je veux leur apprendre quelque chose, je leur dis : « Tu commences comme ceci. Ensuite, tu fais comme cela. »  Je donne les instructions, mais je n’ai pas à le faire moi-même. Et un jour que j’aidais cette jeune femme, j’ai remarqué que ses pieds étaient vraiment très sales. Elle est assez corpulente, elle ne peut pas voir ses pieds. Et j’ai entendu le Seigneur me dire : « Lave-lui les pieds. » Alors je me suis mise à genoux dans le bac de douche et je lui ai lavé les pieds. Et dans mon cœur, je disais : « Seigneur, c’est comme si je te lave les pieds à toi. » En toute honnêteté, je reconnais que ça me répugnait de le faire.  

Et puis c’est devenu la plus belle des tâches, la plus douce des tâches. Et outre toutes ces tâches pratiques, je lui ai aussi appris à prier. On a commencé en lisant une bible en images pour les enfants. Moi, je lis une page et puis elle, elle en lit une. Je lui pose des questions. Elle me pose des questions. Nous avons fini cette bible et maintenant nous suivons un livre de méditation quotidienne. Et puis il y a aussi quelque chose de beau que nous avons vécu : Un de mes fils est pompier à l’armée. Et c’était l’année où il y a eu ces grands incendies à san Diego. Et je regardais la télé pour suivre l’évolution de la situation. J’étais très inquiète parce que mon fils était sur place dans la tour, à surveiller les départs de feu. Et à un moment donné, il m’a appelé au téléphone et j’ai pu l’avoir en direct.  

Et puis cette jeune femme, elle était là, elle écoutait la conversation. Et quand elle est vraiment contrariée, je lui dis, tu sais, on va en parler, à Dieu, parce que ça l’intéresse, il t’aime et il m’aime. Alors on était en train de prier pour quelque chose qui l’avait contrariée. Quand on prie ensemble, en général, c’est moi qui dis les paroles. Et puis c’est elle qui tient ma main. Et puis à ce moment-là, elle m’a dit : « N’oublie pas ton fils. » Je me suis interrompue dans ma prière et je lui ai demandé qu’est-ce que tu dis? Et elle m’a répondu : « Ton fils est dans les incendies. N’oublie pas ton fils. Dis à Dieu que ton fils est dans les incendies. » Et je lui dis : « Oui, tu as raison. On va lui demander sa protection pour lui. »  

Et puis avec cette jeune femme, les choses ont continué d’évoluer. Ce printemps j’ai été malade pendant une assez longue période. Elle avait peur que je meure parce qu’il y avait eu plusieurs personnes décédées autour d’elle. Et elle partait du principe que si tu vas à l’hôpital, c’est que tu vas mourir. Alors la dame qui me remplaçait pour cette période m’a appelée et elle m’a dit : « Mais tu sais, ça l’inquiète vraiment que tu ne sois pas là. » Alors je lui ai dit : « Viens avec elle chez moi, mais appelle-moi juste avant de venir », parce qu’à ce moment-là, j’étais en pyjama. Donc elles sont venues me voir toutes les deux. Et puis cette jeune femme m’a dit : « Je prie pour toi. »  

Et une dernière chose encore : Un jour, j’étais en train de l’emmener quelque part dans la voiture. J’avais mis un CD. Et puis, il y avait ce chant : « Chantons parce que Dieu est grand » et avec des paroles qui se répètent assez souvent. Et je lui ai demandé : « Est-ce qu’on chante toutes les deux? Parce que moi j’aime beaucoup chanter pour louer le Seigneur. Et même si je n’ai pas forcément une très jolie voix. »  Mais elle, elle a refusé en faisant non de la tête, et je lui ai dit, tu sais que Dieu il entend quand tu chantes dans ton cœur, c’est la même chose que si tu chantais tout fort. » Elle m’a répondu : « C’est vrai? » Et je lui ai dit : « Tu sais, on a un grand Dieu, n’est-ce pas? » Et elle m’a dit : « Oui, nous avons un grand Dieu. »  

Dannah : Je suis vraiment émue. C’est tellement touchant et bouleversant ce témoignage de ce que Maria a vécu avec cette jeune fille. Elle a choisi le chemin de la douceur. Maria a choisi de se remettre au plan de Dieu et pas de garder son propre plan. Et puis le fruit en a été, cette merveilleuse relation.  

Nancy : C’est beau.

Dannah : C’est tellement beau. Et la même chose se produit dans une multitude de vies tout autour du globe. Quand on met en œuvre la beauté de la douceur.

Nancy : Alors il y a certainement des témoignages que vous auriez à nous raconter aussi sur votre vécu, par rapport à ce sujet de la douceur, votre expérience de la douceur. Alors pourquoi ne pas prendre contact avec nous sur le site réveillenoscœurs.com on se réjouit beaucoup de vous lire.  

Dannah :    Oui. Et puis sur notre site, vous trouverez aussi toute la série, « La Beauté de la Douceur », qu’on a terminée aujourd’hui. C’était une série vraiment profonde et bouleversante qui m’a beaucoup parlé et n’hésitez pas, allez trouver encore plein d’autres petits trésors sur notre site. Il y a vraiment de belles choses qui vous attendent. Et puis on se réjouit de vous retrouver pour la prochaine série sur Réveille nos cœurs. Á tout bientôt,  

Nancy :    Bye bye.  

 

Tous les extraits de la Bible sont tirés de la version Segond 21 © 2007 Société Biblique de Genève.

Réveille nos cœurs est le ministère francophone de Revive Our Hearts avec Nancy DeMoss Wolgemuth. 

Avec les voix de Christine Reymond et Jeannette Kossmann

 

Quelle que soit la saison de votre vie, Réveille nos cœurs, vous encourage à trouver la liberté, la plénitude et à porter du fruit en Christ. 

Nous faisons partie de l'organisation internationale Revive Our Hearts aux Etats-Unis.

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