Dannah : Je sais que c’est une question un peu indiscrète, mais est-ce qu’un sentiment de culpabilité vous tourmente ? Eh bien aujourd’hui, nous désirons vous aider à découvrir la liberté qui découle d’une conscience tranquille.
Nancy : Ce n’est que par l’Évangile qu’une conscience chargée de culpabilité peut être purifiée. « Le sang de Jésus nous purifie de tout péché. » (1 Jean 1.7 LSG)
Dannah : Voici Réveille Nos Cœurs. Nous continuons la série « Retrouver Dieu – La joie d’une foi renouvelée »
Avez-vous fait un choix dans votre vie dont vous vous sentez coupable ? Peut-être quelque chose que vous avez fait mais que vous n’auriez pas dû faire ou peut-être au contraire quelque chose que vous avez négligé de faire ? Si c’est le cas, voici une très bonne nouvelle : Vous pouvez être libérée de ce poids ! Et aujourd’hui on va découvrir comment.
Nancy : À la Maison Blanche, il y a une lettre qui est conservée. C’est une lettre qu’un enfant a écrite au président Cleveland en septembre 1895. Voilà ce qu’elle dit :
« À Sa Majesté le Président Cleveland.
Cher Président,
Je suis très tourmenté, et j’ai pensé qu’il fallait que je vous écrive pour vous raconter tout cela.
Il y a environ deux ans – pour autant que je m’en souvienne, ça fait deux ans – je me suis servi de deux timbres-poste qui avaient déjà été utilisés sur des lettres, peut-être plus de deux fois. Ce n’est que récemment que je me suis rendu compte de ce que j’avais fait. Je suis constamment préoccupé par ce sujet, et j’y pense jour et nuit.
Cher Président, voulez-vous bien me pardonner ? Et je vous promets de ne plus jamais le faire. Vous trouverez ci-joint le coût de trois timbres, et je vous prie de me pardonner, parce que je n’avais alors que treize ans, et je suis sincèrement désolé de ce que j’ai fait.
[Et c’est signé] L’un de vos sujets. »
C’est amusant, n’est-ce pas ? Et pourtant cette lettre illustre parfaitement le sujet dont on va parler aujourd’hui. Au cours des premières épisodes de notre série Retrouver Dieu, on a parlé de la relation verticale, donc notre relation avec Dieu : l’honnêteté, l’humilité, la repentance, la sainteté, et l’obéissance, qui est, si l’on peut dire, le baromètre de notre juste relation avec Dieu. Donc, on a vu que toutes ces choses affectent en premier lieu notre relation avec Dieu, cette relation verticale.
Et aujourd’hui, on va parler de la relation horizontale. C’est-à-dire notre relation avec les autres. Et en introduction, j’aimerai souligner combien c’est important qu’on ait une conscience tranquille vis-à-vis des autres, parce que, vous voyez, selon la Parole de Dieu, on ne peut pas avoir une relation verticale correcte si on n’a pas une relation horizontale correcte. C’est-à-dire pas de juste relation avec Dieu si on n’a pas de juste relation avec les autres.
Étymologiquement, le mot « conscience » signifie « con- », c’est-à-dire « avec », et « science ». La conscience, c’est simplement savoir ce qui est bien et ce qui est mal. Si vous avez une conscience, vous connaissez la différence entre le bien et le mal.
Quelqu’un a dit que notre conscience est le radar de notre cœur. Quand on a mauvaise conscience, c’est comme ces points lumineux qui apparaissent sur un écran radar. On sait qu’il y a problème, on sait par exemple qu’un orage se prépare. Si on a une bonne conscience, ou une conscience tranquille, il n’y a rien qui ne nous accuse. Il n’y a pas de problème. La météo est favorable, pas de perturbation dans notre cœur !
Quelqu’un d’autre a dit : « La mauvaise conscience provoque plus d’insomnies que le café ! ». Et dans sa lettre, le petit garçon écrivait au président : « J’y pense jour et nuit. » C’est-à-dire : « Ça me perturbe, ça m’empêche de dormir ! » Ça, c’est le rôle de notre conscience : quand on a péché, j’utilise le terme global, quand on a péché, notre conscience nous le fait savoir.
Il y a plusieurs illustrations frappantes de ce fonctionnement de la conscience qu’on peut trouver dans les Écritures. Il y a notamment dans l’Ancien Testament deux exemples qui concernent David. Dans le premier livre de Samuel au chapitre 24 [il y a bien sûr là tout un contexte, que plusieurs d’entre vous connaissent déjà, mais je ne vais pas reprendre tout ça en détail ici…] Mais écoutez ce qui est arrivé à David quand il a fait quelque chose qu’il n’aurait pas dû faire :
Premier livre de Samuel chapitre 24, on peut lire au verset 5 : « David se leva, et coupa doucement le pan du manteau de Saül. » (LSG)
Saül, c’était le roi égocentrique dont la présence sur le trône empêchait l’accomplissement des promesses que Dieu avait faites à David. Et David était tenté de prendre les choses en main, et puis il était encouragé par ses compagnons qui lui disaient : « Vas-y, vas-y, elle est à toi, cette royauté, prends-la ! Et si tu ne veux pas tuer Saül, donne-lui au moins une bonne leçon ! »
Et donc, à cette occasion, David s’est levé pendant que Saül était seul et qu’il était inconscient du danger, et il a simplement coupé un pan du manteau de Saül. Et voici le passage qui nous intéresse : « 6 Après cela David sentit son cœur battre, parce qu’il avait coupé le pan du manteau de Saül. » (LA COLOMBE)
Alors David n’avait pas tué Saül, il n’avait même pas permis à ses guerriers de lui dresser une embuscade. Il avait juste coupé une partie de son manteau, mais « il sentit son cœur battre très fort ». C’est le terme. Et ça, c’est la conscience de David qui lui disait : « Tu n’aurais pas dû faire cela ! »
Le deuxième livre de Samuel, au chapitre 24 également, nous donne un autre exemple. Au verset 10, il est écrit : « David sentit battre son cœur, après qu’il eut ainsi fait le dénombrement du peuple. (LSG )
Vous pouvez lire ce chapitre si vous voulez savoir pourquoi David avait fait le recensement du peuple d’Israël, vous verrez que c’était pour de mauvaises raisons. Ce n’était pas ce que Dieu voulait.
« Et David dit à l’Éternel : J’ai commis un grand péché en faisant cela ! » (LSG)
Donc son cœur s’est mis à taper très fort. Il avait fait le recensement du peuple, et sa conscience lui a dit : « Tu n’aurais pas dû faire ça ! Tu as péché ! » Et David a reconnu cela devant le Seigneur : « Tu as raison ! J’ai commis un grand péché en faisant cela ! »
Et ce que je vois dans ce texte, c’est que David, que nous connaissons pour avoir été un homme selon le cœur de Dieu, avait une conscience sensible, et que lui-même était quelqu’un de réceptif. Quand sa conscience l’a repris, il a été suffisamment sensible et réceptif pour dire : « J’ai péché ! » Donc la question est : « Est-ce qu’on a une conscience sensible ? » Ou on pourrait se demander aussi, quel est le degré de sensibilité de ma conscience ?
Est-ce que vous avez résisté tellement de fois à la voix de votre conscience, que ça ne vous dérange plus de pécher ? En fait, c’est ce qui arrive quand on persiste à ignorer la voix de notre conscience et à ne pas la suivre. Notre conscience va se désensibiliser progressivement. Alors oui, c’est bien de savoir qu’on a une conscience, mais quel est son degré de sensibilité ? Est-ce qu’on l’écoute cette conscience ? Quand Dieu nous convainc, par le Saint-Esprit qui parle à notre conscience, est ce qu’on lui obéit ?
Dans la Bible, on trouve plusieurs merveilleux exemples de ce qu’est une conscience tranquille. Je pense par exemple à Samuel, le prophète de l’Ancien Testament qui arrive à la fin de sa longue vie de service. Il a réuni tout le peuple d’Israël pour leur parler et voilà ce qu’il leur dit.
« Pour moi, je suis vieux, j’ai blanchi. [C’est-à-dire : J’ai vécu très longtemps et j’ai toujours été à votre service. ] J’ai marché à votre tête depuis ma jeunesse jusqu’à ce jour. Me voici ! Rendez témoignage contre moi. De qui ai-je pris le bœuf et de qui ai-je pris l’âne ? Qui ai-je opprimé, et qui ai-je traité durement ? De qui ai-je reçu un présent, pour fermer les yeux sur lui ? Je vous le rendrai. » (LSG) Ce passage vous pouvez le lire dans le premier livre de Samuel chapitre 12, aux versets 2 et 3.
Voilà un homme qui n’a pas peur de se lever et de dire : « J’ai la conscience tranquille. Et si j’ai tort, dites-le-moi, et je rectifierai les choses. »
Et on trouve le même cœur chez l’apôtre Paul dans le Nouveau Testament. Dans la deuxième lettre aux Corinthiens premier chapitre, verset 12 :
« En effet, voici notre sujet de fierté et de témoignage de notre conscience : nous nous sommes conduits dans le monde, et plus particulièrement vis-à-vis de vous [donc envers le monde, envers les non-croyants et envers les croyants], avec la sincérité et la pureté qui viennent de Dieu, non pas avec une sagesse humaine, mais avec la grâce de Dieu. »
Et dans le chapitre 7 au verset 2 il dit aussi : « Nous n’avons fait de tort à personne, nous n’avons ruiné personne, tiré du profit de personne. »(LSG)
Ce n’était pas de minces déclarations à faire ça ! Paul et ses compagnons, aussi bien que Samuel, étaient des personnages publics. Les occasions d’offenser quelqu’un, ou de pécher contre quelqu’un, n’avaient pas manqué.
Mais Samuel à la fin de sa vie et Paul à l’apogée de son ministère, pouvaient dire : « Dites-moi franchement : Est-ce que j’ai péché contre vous ? Je suis prêt à réparer. » Et moi, est ce que je peux le dire aux personnes qui me connaissent le mieux ? Et vous ? Est-ce que votre conscience est tranquille, ou est-ce qu’elle vous accuse ?
Vous savez c’est peut-être quelque chose qui date de très longtemps, ou qui vous semble minime, ou même insignifiant. Vous savez ce genre de petites choses, deux timbres pour l’exemple du petit garçon, des petites choses mais qui peuvent dévorer notre conscience, et même pendant des années !
Dans le livre des Actes au chapitre 24, verset 16, l’apôtre Paul dit encore : « Je m’efforce d’avoir constamment une conscience sans reproche devant Dieu [donc la relation verticale] et devant les hommes [relation horizontale].» (LSG) « Je m’efforce ». Le terme qui est utilisé dans la traduction Darby dit : « Je m’exerce », et la Bible du Semeur dit : « Je m’applique ».
On pourrait aussi paraphraser les choses ainsi : « C’est un domaine auquel je prête attention et sur lequel je travaille. Je tiens à être en ordre avec Dieu [donc dans la relation verticale], et je tiens à être en ordre avec les autres [la relation horizontale]. J’en ai vraiment envie, je suis décidé à faire tout ce qui est nécessaire pour être en ordre avec Dieu et avec les autres ! »
Maintenant, il faut bien comprendre que, si notre conscience n’est pas tranquille, il y a une foule de conséquences qui peut s’ensuivre tôt ou tard dans notre vie. L’Écriture nous dit, dans le Psaume 32 que même notre santé physique et émotionnelle peut être affectée par l’état de notre conscience. Clairement, il peut y avoir une conséquence physique si entre Dieu et nous, ou entre d’autres personnes et nous, il reste des péchés non confessés. David dit dans ce psaume : « Tant que je me taisais » (v.3 PDV) Dans ce contexte ça signifie : « Tant que j’ai gardé le silence sur mon péché, tant que je l’ai caché, tant que je n’ai pas voulu qu’il apparaisse à la lumière… » Et David pense là à l’adultère qu’il a commis avec Bath-Shéba.
« Tant que je me taisais, mes os se consumaient, je gémissais toute la journée ; car nuit et jour ta main s’appesantissait sur moi. » (LSG)
Ça ne vous fait pas penser à ce que le petit garçon écrivait au Président ? « Nuit et jour, je n’arrête pas d’y penser. » Et David dit : « Ta main s’appesantissait sur moi, ma vigueur n’était plus que sécheresse, comme celle de l’été. » (LSG)
Vous voyez, on a besoin de lubrifiant pour nos articulations. Nos articulations peuvent manquer de liquide, et nos os aussi peuvent s’assécher. Ce sont des faits physiologiques. C’est incroyable. C’est merveilleux ça.
Dieu n’a pas conçu notre corps pour qu’il porte le poids de péchés non confessés. Bien sûr, je ne suis pas en train de dire que, si vous avez des douleurs, cela veut dire que votre conscience n’est pas tranquille. Mais néanmoins la question pourra être pertinente : si vous souffrez de douleurs pour lesquelles aucune explication probante n’apparaît : « Est-ce qu’il y aurait quelque chose qui charge ma conscience ? Est-ce que Dieu chercherait à attirer mon attention ? »
Donc, oui notre santé physique et émotionnelle peut donc être affectée par l’état de notre conscience. Et il y a quelque chose d’autre encore, si on n’a pas une conscience tranquille, on sera certainement effrayés et intimidés au moment de partager la bonne nouvelle de l’Évangile à d’autres personnes autour de nous, et si on commence à en parler certainement que Satan va commencer à utiliser du chantage pour nous faire taire !
Notre famille, nos collègues de travail, nos compagnons de classe, tous ces gens savent comment on parle des autres. Ils savent la façon dont on traite les autres. Ils savent comment nous gérons nos affaires. Si notre conscience n’est pas tranquille, si on a laissé passer le péché sans le confesser, si on a arnaqué des gens, en actes ou en paroles, ces gens le savent. Et là, si vous me permettez l’expression, on leur donne des munitions pour s’opposer à l’évangile !
Et alors on va se dire : « Je ne peux pas partager l’Évangile avec mon mari, ou avec mon fils, ma fille, mon voisin, ou mon collègue de travail, parce que je me suis conduite comme une imbécile ! » Et Satan aura beau jeu de vous souffler à l’oreille : « Je ne vois pas comment tu pourrais leur parler de Jésus ! »
Et c’est pour ça qu’on trouve ce passage dans la Bible dans 1 Pierre chapitre 3, verset 16 qui dit :
« En gardant une bonne conscience, afin que là même où ils vous calomnient [comme si vous faisiez le mal], ceux qui critiquent votre bonne conduite en Christ soient couverts de honte. »(PDV)
Ne pas avoir une conscience tranquille peut conduire au naufrage de notre foi. C’est ce que dit Paul dans la première lettre à Timothée chapitre 1, verset 19 : « …en gardant la foi et une bonne conscience. Cette conscience, quelques-uns l’ont perdue, et ils ont fait naufrage par rapport à la foi. »(LSG)
Il peut arriver qu’on voit quelqu’un qui a confessé Christ, qui a marché avec lui, qui connaissait Jésus, qui connaissait sa Parole, et qui, inexplicablement, se met à déraper, à sombrer dans l’abîme. Et vous vous demandez : « Mais qu’est ce qui s’est passé ? »
Elle a peut-être laissé passer une chose, puis une autre, puis une autre encore. Et avant même qu’elle s’en aperçoive, tout le monde a pu constater que sa foi avait fait naufrage. Et tout le monde s’est demandé : « Mais pourquoi ? » C’est une image un peu choquante mais si on pouvait faire l’autopsie de l’âme de cette personne et observer les choix successifs qu’elle a fait dans sa vie, on verra peut-être qu’elle n’a pas cherché à garder une conscience tranquille.
Si notre conscience n’est pas tranquille, et qu’on essaie de la faire taire ou de l’ignorer, elle va finir par être comme anesthésiée ou cautérisée. Et on perd notre sensibilité à l’Esprit de Dieu. Une mauvaise conscience est en fait un cadeau de Dieu ! C’est un avertissement, c’est une lumière qui clignote sur le tableau de bord.
Vous savez récemment, il y a un voyant qui s’est allumé sur le tableau de bord de ma voiture. C’était marqué « Entretien requis ». Moi j’ai aucune idée qui se cache sous le capot. Tout ce que je sais faire avec une voiture, c’est la mettre en marche. Mais la personne qui a fabriqué cette voiture a fait en sorte que quand il y a quelque chose qui ne va pas, ce voyant s’allume. Notre conscience, c’est le voyant sur le tableau de bord qui dit : « Il y a quelque chose dont tu dois t’occuper, il y a quelque chose qui doit être mis en ordre. »
Donc il faut traiter ce problème qui a été soulevé par notre conscience : il faut le laisser venir à la lumière, et puis s’humilier et demander pardon à Dieu et à tous ceux envers qui on a pu mal se conduire. C’est ce que Jésus nous dit dans l’Évangile de Matthieu au chapitre 5, versets 23 et 24 :
« Si tu présentes ton offrande à l’autel [c’est-à-dire si tu offres ta louange à Dieu, si tu es au service du Seigneur, si tu veux l’honorer] et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel [ça veut dire Stop ! Arrête-toi. Ne fais plus rien d’autre !], et va d’abord te réconcilier avec ton frère ; puis, viens présenter ton offrande. »(LSG)
Dieu n’en a rien à faire de nos offrandes, de notre service, de tout ce qu’on peut faire pour lui, si on se conduit mal envers les autres, envers les gens qui nous entourent. Peut-être qu’il s’agit de ce qui se passe entre les quatre murs de notre maison, ce que personne ne peut voir ni ne connaître. Mais on sent notre conscience qui n’est pas tranquille, et Dieu qui nous dit : « Fais pas semblant de m’adorer ! C’est inutile de m’apporter tout ton bazar ! Je n’en ai pas besoin ! Ce que je veux, c’est toi. J’aimerais que ton cœur soit tranquille, qu’il soit pur. »
Est-ce que vous vous souvenez de ce que le fils prodigue a dit quand il est retourné chez son père? Les premiers mots qui sont sortis de sa bouche, c’était : « Père, j’ai péché contre le ciel [donc la relation verticale] et contre toi [relation horizontale]. » (Luc 15 :21, LSG)
L’apôtre Paul a affirmé : « Je m’efforce de conserver constamment une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes. » Et nous, est ce que notre conscience est tranquille ? Est-ce qu’elle est pure ? En ce qui vous concerne, vous qui m’écoutez, vous n’avez absolument pas besoin de moi pour répondre à cette question, parce qu’en ce moment-même, le Saint-Esprit est en train de vous parler. Et si ce n’est pas le cas, demandez-lui simplement de sonder votre cœur.
Vous pouvez lui demander : « Montre-moi seigneur, montre-moi s’il y a quelque chose dans ma conscience dont il faut que je m’occupe. »
- Peut-être que c’est quelque chose qui est en rapport avec votre conjoint, ou vos parents, ou vos enfants, ou un colocataire, un employeur, un employé, un ou une collègue de travail, ou un voisin… Est-ce que votre conscience est tranquille vis-à-vis de toutes ces personnes ?
- C’est peut-être quelqu’un que vous vous surprenez à éviter, auquel vous ne parlez pas lorsque vous le rencontrez.
- Il peut s’agir aussi d’une personne que vous avez peur de croiser à cause de quelque chose que vous lui avez dit ou que vous avez fait, et vous n’êtes jamais revenue vers elle pour mettre les choses en ordre.
- Ou il y a peut-être quelqu’un avec qui vous avez un conflit non résolu, et que vous vous contentez d’essayer de balayer tout ça sous le tapis ? Est-ce qu’il y a une offense que vous avez dissimulée, vous espérez que personne ne découvre ?
- Ou alors peut-être une dette impayée, ou un objet que vous avez volé ou une personne que vous avez trompée, un objet que vous avez emprunté et que vous n’avez jamais rendu, ou alors un acte illégal que vous avez commis.
- Peut-être avez-vous été paresseux, irrespectueux, grossier, malhonnête, peut-être que vous avez refusé l’autorité de quelqu’un en place ?
Obtenir une conscience tranquille, ça demande un engagement de notre part. Et je vous encourage à prendre cet engagement. A entrer dans ce processus pour mettre en ordre les torts du passé, et ensuite, faire tout ce qui est nécessaire pour garder notre conscience tranquille. Ne pas laisser moisir les choses. Pourquoi est-ce qu’on aurait besoin des années après, de regarder en arrière et de dire comme ce petit garçon : « Il y a deux ans, j’ai commis un péché. » ? Non, traitez le problème tout de suite. Traitez-le dès que Dieu vous le montre.
Réglez ce qui concerne votre passé, et puis, à partir de maintenant, gardez une conscience tranquille, qu’il s’agisse de grandes choses ou de petites choses. C’est possible qu’en ce moment même, le Saint-Esprit vous pousse à faire quelque chose. Alors si vous n’êtes pas en mesure de vous occuper toute de suite de cette affaire, est ce que vous seriez d’accord de vous engager vis-à-vis de vous-même : « Oui, je vais mettre ça en ordre. Je vais aller voir cette personne. Et je vais confesser ce que j’ai fait. Je vais lui demander pardon et je demanderai à Dieu de me donner une conscience pure, une conscience tranquille vis-à-vis d’elle ou de quelque personne que ce soit. »
L’épître aux Hébreux parle du sacrifice que Christ a offert pour nous sur la croix, c’est le cœur de l’Évangile. L’auteur nous dit au chapitre 10, verset 22 :
« Approchons-nous donc [de Dieu] avec un cœur sincère, une foi inébranlable, le cœur purifié d’une mauvaise conscience et le corps lavé d’une eau pure. »
Ce n’est que par l’Évangile qu’une conscience chargée de culpabilité peut être purifiée. Un autre passage dans la première lettre de Jean au chapitre 1 verset 7 nous dit que « le sang de Jésus nous purifie de tout péché. » (LSG)
Ce n’est pas la confession de mon péché qui va purifier mon cœur. C’est le sang de Jésus, c’est la foi en son sacrifice. Il a payé ma dette pour ce péché, mais je dois être prêt ou prête à l’amener à la lumière, à le reconnaître, à le confesser et – le cas échéant – à en demander pardon.
Ça fait plusieurs années que cette étude Retrouver Dieu a été diffusée pour la première fois, et l’autre jour, sur mon ordinateur, je suis retombée sur des fichiers où j’ai conservé les témoignages de personnes qui m’ont écrit pour me dire comment, en réponse à cette étude, elles avaient mis pratique ce principe et comment elles avaient obtenu et maintenu une conscience tranquille.
J’aimerai partager quelques-uns de ces témoignages avec vous. Ils sont tous différents, ils n’ont peut-être rien à voir avec ce dont Dieu vous parle, à vous, mais Dieu s’en servira peut-être pour vous montrer comment ça fonctionne, à quoi cela ressemble.
Il y a une femme qui raconte que, quand elle avait envoyé sa candidature pour entrer dans une école biblique, elle avait délibérément omis de mentionner son passé de toxicomane. Elle avait peur de ne pas être acceptée si elle disait la vérité, alors elle n’a rien dit.
Durant les années qui ont suivi, quand elle envoyait ces demandes d’emploi, elle était amenée à mentionner son éducation, ses études, etc. Et elle se sentait encore plus coupable. Et puis elle a suivi l’étude Retrouver Dieu, où nous avons abordé ce sujet d’une conscience tranquille. Voici ce qu’elle nous en dit :
« Quand j’ai lu ces témoignages de personnes qui avaient confessé leur péché et qui en avaient éprouvé un véritable soulagement intérieur et qu’elles avaient expérimenté la grâce de Dieu d’une manière nouvelle, j’ai été convaincue de ce que je devais faire. »
Donc cette femme savait qu’elle devait d’écrire une lettre à l’école où elle avait menti lors de sa candidature, et leur confesser son péché et leur demander humblement de la pardonner. Mais bien sûr, elle était inquiète. Parce que si elle envoyait la lettre, est ce qu’ils n’allaient-ils pas annuler son diplôme ? Et elle écrit « Finalement, j’ai cédé au Saint-Esprit, qui, j’en suis sûre, en avait assez que je l’attriste. »
Et deux semaines plus tard, elle a reçu une réponse de la part du directeur de l’école. Et elle nous explique : « C’était vraiment une journée de grâce ! » [Notez bien : « Dieu fait grâce aux humbles », c’est ce que dit la Bible. Donc elle s’est humiliée, et Dieu lui a fait grâce. ]
Elle écrit : « Le directeur m’assurait que ma confession ne changeait rien à mon statut vis-à-vis de l’école. Et il disait également que l’humilité et l’honnêteté qu’il a senti dans mes paroles avaient joué un rôle important dans sa décision. »
On n’aura jamais la conscience tranquille si on n’est pas prêt à marcher dans l’humilité et dans l’honnêteté. On a déjà parlé de ces qualités. Mais là on entre vraiment dans le concret. L’humilité… en pratique, ça ressemble à quoi ? Eh bien ça consiste en particulier à accepter de revenir en arrière quand j’ai mal agi, et à purifier ma conscience.
Il y a un autre auditeur qui m’a envoyé un email que je garde très précieusement ; j’aimerais pouvoir vous le lire en entier, mais il est trop long. Donc, je vais juste le résumer. Dans son adolescence, cet homme avait volé un tas de pièces de 25 cents dans une station de lavage de voitures, dans un distributeur qui n’était pas fermé à clé. Il ne l’avait jamais rien dit à personne.
Mais quand il a suivi l’étude Retrouver Dieu, eh bien Dieu a commencé de lui parler de ça. Alors, il a d’abord confessé à sa femme. Et ils ont prié ensemble. Ensuite, il s’est rendu à la station de lavage et il a raconté son histoire à un employé et il a demandé qui était le propriétaire, pour pouvoir le contacter. Alors le préposé était assez perplexe, mais il lui a donné l’adresse du propriétaire.
Et donc cet homme lui a écrit une lettre, il lui a confessé ce qu’il avait fait et il lui a expliqué que Dieu avait travaillé son cœur et qu’il voulait être en ordre avec Dieu et avec son prochain. Et dans l’enveloppe, il a mis un chèque de 300 dollars, ce qu’il estimé être le montant qu’il devait, peut-être avec les intérêts accumulés pendant toutes ces années, je ne sais pas.
Et puis, il racontait dans son email qu’il n’avait pas passé une longue et dure semaine à attendre la réponse du propriétaire de cette station de lavage. Il ne savait même pas s’il recevrait une réponse ou une assignation en justice, ou que sais-je encore ! Mais il se disait : « Quelles que soient les conséquences, je sais que j’aurai honoré Dieu. »
Et finalement, il a reçu une réponse du propriétaire, qui le remerciait d’avoir rendu cet argent. Cet homme était dans les affaires depuis trente-deux ans. Il avait possédé plus de sept cents stations de lavage. Et il a dit à l’homme qui avait écrit la lettre que, par le biais de cette entreprise, il avait rencontré des dizaines de milliers de personnes, mais qu’il n’avait jamais reçu une lettre comme celle-là !
Et il lui a écrit « Votre lettre a été comme une bouffée d’air frais pour moi ! Penser que vous avez été amené à rendre cet argent et à demander pardon pour une farce d’enfant vieille de vingt-deux ans, ça m’a bouleversé ! Merci d’avoir écouté votre cœur et de m’avoir contacté. Il est évident que je vous pardonne et que je vous remercie ! »
Et le propriétaire a joint les 300 dollars que l’homme lui avait envoyés et il en a ajouté 200 autres, en disant : « Veuillez remettre cette somme à votre église. » Voilà qui pourrait être une méthode originale de collecte de fonds, n’est-ce pas ?
Il y a une autre auditrice qui a écrit :
« Vous avez parlé de la nécessité d’avoir une conscience tranquille et pure, et de mettre les choses en ordre avec ceux à qui on a fait du tort.
« Et vous nous avez mis au défi d’écouter la voix du Saint-Esprit et d’agir en fonction de la conviction qu’Il nous donnerait. Et avant même que vous ayez fini de parler, je me suis mise à pleurer, parce que je savais que Dieu m’appelait à aller trouver ma meilleure amie et à lui demander pardon pour un mensonge que je lui avais dit il y a plus de neuf ans de ça. Toute la journée, ça m’a trotté dans la tête : comment je pouvais m’y prendre ? Est-ce que je pouvais vraiment être sûr que c’était Dieu qui me poussait à faire ça ?
« Et je me suis accrochée aux promesses de Dieu que vous nous aviez rappelées, et que le fait d’être droite devant Dieu et devant mon amie aurait sur ma vie un pouvoir libérateur et purificateur. Et ce soir-là, presque noyée par mes larmes de chagrin et de repentir, j’ai envoyé un émail à mon amie [qui habitait très loin], et je lui ai dit que j’avais besoin de lui demander pardon.
« De peur de perdre son amitié, je lui avais menti en prétendant être arrivée pure à mon mariage. J’avais honte parce que je pensais que, si elle savait la vérité, elle serait dégoûtée de moi et qu’elle me trouverait trop pervertie pour rester son amie. Alors j’avais menti.
« Et pendant plus de neuf longues années, Satan m’a tourmenté avec ce mensonge que j’avais dit. Et il me faisait croire que si je confessais la vérité à mon amie ça la blesserait trop profondément. »
Et cette femme a reçu une réponse de son amie, elle raconte :
« Mon amie aussi a pleuré, mais elle a pleuré de compassion pour la douleur que ce mensonge m’avait causée. Elle regrettait de ne pas avoir suffisamment su m’exprimer son amour, pour que je sache que son amour était inconditionnel, et qu’il durerait quoi qu’il arrive. Et elle a pleuré aussi en voyant avec quelle puissance Dieu agissait dans ma vie pour me convaincre de lui demander pardon. Tout ce qu’elle avait à exprimer à mon égard, c’était de l’amour, de l’amour, et encore de l’amour ! [En fait on voit c’est exactement le contraire de ce que cette femme avait craint de voir se produire, n’est-ce pas ?]
Et elle ajoute encore :« Je prie Dieu d’utiliser cette expérience libératrice pour m’aider à le servir pour son royaume. Ce n’était pas facile de mettre les choses en ordre avec Dieu et avec les autres, mais ça en valait vraiment la peine ! »
Et il y a un autre témoignage encore, je n’oublierai jamais ce jour où une femme est venue me trouver après avoir suivi l’étude Retrouver Dieu, et quand elle m’a dit :
« Il y a quelque chose que je dois confesser à mon mari, je le sais, mais je ne sais pas comment m’y prendre. Est-ce que vous pouvez-vous m’aider ? »
Et puis elle m’a raconté que plusieurs années auparavant, elle avait eu une relation adultère. Elle n’avait jamais rien dit à personne. À l’époque, son mari avait eu des soupçons, mais elle lui avait menti et elle lui avait assuré qu’il ne se passait rien. Elle comptait bien emporter ce secret dans la tombe. Elle me disait : « Étant donné l’état de notre couple, je voulais tout faire pour éviter de faire des vagues. »
Et alors que je discutais avec cette femme, je voyais bien que, le Saint-Esprit parlait tellement fort à son cœur qu’elle ne pouvait plus continuer comme ça ! Alors je l’ai prise dans mes bras, et on a pleuré et on a prié ensemble. Et on a discuté de la manière dont elle pourrait aborder la question avec son mari. Elle y avait longuement réfléchi et elle comprenait que ça serait un choc terrible pour lui !
Et j’aimerais juste vous donner un petit conseil à ce propos ci : si vous devez faire une confession de cet ordre-là dans le cadre de votre mariage, peut être que ce serait sage de faire appel à une tierce personne pour vous aider à réfléchir à la manière la plus judicieuse de le faire.
Et cette femme, le même soir, a confessé son péché à son mari. Je ne veux pas vous mentir : ç’a été très difficile ! C’était extrêmement douloureux, et le mariage a pris un sérieux coup dans l’aile. Mais j’ai vu Dieu faire une œuvre étonnante au sein de ce couple et dans la vie de cette femme en particulier. Ça a été tout un processus long, douloureux, mais dans ce couple il y a eu des lignes de communication qui se sont rouvertes, la confiance a été restaurée, et elle et son mari ont pu expérimenter un amour et une unité plus profonds qu’ils ne l’avaient jamais imaginé.
Alors que je vous raconte ce témoignage, je sais que le Saint-Esprit est en train de parler à nos cœurs, à nos consciences. Et j’aime le verset, dans la première lettre de Timothée au chapitre 1, ce verset 5, qui dit :
« Le but de cette recommandation, c’est l’amour qui vient d’un cœur pur, d’une bonne conscience et d’une foi sans hypocrisie. » (LSG)
Vous savez j’ai vu des gens confesser une fraude au fisc, j’ai vu d’autres personnes verser à leur église des dîmes qu’ils avaient négligé de donner, ou d’autres encore se livrer à la justice pour des crimes qu’ils n’avaient jamais avoués auparavant.
J’ai connu un homme qui avait fui le Canada suite à des problèmes avec la justice. Il vivait aux États-Unis et il s’était marié. Et Il a fini par se dénoncer. Il a passé un certain temps en prison, mais il disait : « Je préfère être en prison avec une conscience tranquille qu’être en liberté avec une conscience chargée. » Et Dieu a fait une œuvre étonnante dans la vie de cet homme et dans la vie de sa femme.
Il y a quelque temps, je parlais avec un ami et j’évoquais les paroles de Jim Elliot, ce missionnaire qui est mort martyr en Équateur. Jim Elliott qui disait : « Assure-toi, le jour où tu mourras, de n’avoir rien d’autre à faire que de mourir. » C’est-à-dire ne rien laisser derrière qui ne soit en ordre. Et quand il a entendu ça, mon ami s’est exclamé : « Waouh ! J’ai du pain sur la planche ! »
Alors est-ce que pour nous aussi, il y a « du pain sur la planche » ? Rappelons-nous que « Dieu fait grâce aux gens qui sont humbles. » (Jacques 4:6, LSG) Alors n’ayons pas peur de faire un pas d’obéissance. De nous engager dans notre cœur : « Seigneur, par ta grâce, je veux avoir une conscience pure – envers Toi et envers les autres – quoi qu’il en coûte. J’entre dans cette démarche d’humilité. Je vais revenir sur mes pas. Je vais confesser mon péché. Et je vais demander pardon. Et je ne veux pas seulement avoir une conscience tranquille et pure, je veux aussi garder une conscience pure et tranquille envers toi et envers les autres. »
Seigneur, je crois que tu es en train de parler à notre cœur. Je crois que tu es en train de nous convaincre. C’est toi qui travailles dans nos consciences. Peut-être que plusieurs se demandent : « Mais est-ce que c’est vraiment le Saint-Esprit qui me parle, ou est-ce que c’est le diable ? » Nous pouvons savoir quand c’est le Saint-Esprit nous convainc, l’Esprit Saint ne se contente pas de généralités, Il met le doigt sur des points spécifiques. Et Il ne nous accuse pas, Il nous appelle à obtenir et à recevoir la grâce et le pardon.
Alors je te prie, Père, de nous faire la grâce d’obéir quoique tu nous dises, quoi que tu nous montres, et on aura la joie de savoir que nos péchés sont pardonnés, et que notre conscience est tranquille, elle est pure vis-à-vis de toi et vis-à-vis des autres. C’est au nom de Jésus que je te le demande. Amen.
Dannah : Je crois qu’aujourd’hui va marquer pour beaucoup de nos auditeurs et auditrices le début d’une nouvelle saison, d’une saison de liberté.
Si l’enseignement d’aujourd’hui a touché votre cœur, ou si le Saint-Esprit a mis le doigt sur un problème à régler, ou s’il a réveillé en vous l’espoir, ou un peu des deux, ne laissez pas passer ce moment ! Saisissez l’occasion de devenir libre.
Pour approfondir ce sujet, vous pouvez aussi vous procurer le livre qui s’appelle, Retrouver Dieu : La joie d’une foi renouvelée, que Nancy Demoss Wolgemuth et Tim Grissom ont écrit ensemble. Ce livre est édité par La Maison de la Bible, et il est disponible dans votre librairie chrétienne ou alors il peut être commandé en ligne. Si vous souhaitez plus de renseignements, venez visitez notre site Internet : www.french.flywheelstaging.com et vous pouvez chercher sous Ressources, et l’onglet Livres. Et là vous trouverez tous les détails.
Dans le podcast d’aujourd’hui, il nous a été rappelé combien c’est libérateur de demander pardon. La prochaine fois, nous découvrirons que la liberté vient aussi quand on pardonne aux autres, à ceux qui nous ont fait du mal. Je me réjouis vraiment de découvrir tout ça avec vous. Alors à bientôt avec Réveille nos cœurs !
ROH Podcast series: Seeking Him – The joy of personal revival
Tous les extraits de la Bible sont tirés de la version SG21 (sauf spécifié dans le texte).
Réveille nos cœurs est le ministère francophone de Revive Our Hearts, initiative de Life Action Ministries avec Nancy DeMoss Wolgemuth.
Avec les voix de Christine Reymond et Jeannette Kossmann.
Quelle que soit la saison de votre vie, Réveille Nos Cœurs vous encourage à trouver la liberté, la plénitude et à porter du fruit en Christ.
Pour des raisons de confort de langage et de lecture, ces transcriptions peuvent présenter des différences mineures entre ce qui est écrit et ce qui est parlé.
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