Nancy : Si vous vivez tout le temps à 100 à l’heure, si vous vivez toujours dans le bruit, dans le désordre, alors vous aurez tendance à paniquer en cas de crise. Mais si vous avez fait des réserves, si vous avez rempli votre réservoir, si vous avez fait le plein en passant du temps seule avec le Seigneur, vous aurez quelque part un puits profond et bien rempli, où vous allez pouvoir puiser en cas de nécessité. Vous saurez où aller chercher de nouvelles forces.
Leslie : Vous écoutez le podcast « Réveille nos cœurs ! »
Nancy : On arrive à la fin de la série Comment avoir un cœur calme et tranquille, avec le Psaume 131, mais j’espère que vous allez continuer d’apprendre à rester dans la paix, rester dans la simplicité et l’humilité devant le Seigneur.
Quand je travaillais sur cette série de podcasts, il y avait tout le temps une chanson qui me revenait à l’esprit ; c’est le chant de Francis Havergal Comme un fleuve immense. Et j’avais tout le temps le refrain dans la tête :
Fondés sur Dieu même
Nos cœurs à jamais
Ont pour bien suprême
Sa parfaite paix.
Alors c’est un vieux cantique, oui ! Mais ses paroles restent vraiment d’actualité. Quand notre cœur est fondé en Dieu, qu’il reste fixé sur le Christ, alors on peut avoir une paix parfaite et du repos, comme le dit le Psaume 131. Ce Psaume 131, que je vais vous relire maintenant :
« Seigneur, mon cœur n’est pas orgueilleux,
Je ne regarde pas les gens de haut.
Je ne cherche pas à faire des choses extraordinaires
Ni des actions magnifiques qui me dépassent.
Mais je reste calme et tranquille, comme un enfant rassasié sur le sein de sa mère.
Comme ce petit enfant, je suis calme et tranquille.
Israël, attends le Seigneur avec espoir,
Dès maintenant et pour toujours ! »
Et j’aimerais m’arrêter sur cette dernière petite phrase. L’une des traductions de la Bible, la version Louis Segond, dit : « dès maintenant et à jamais ». Et vous savez ce que je comprends moi, là ? Il n’y a jamais de bonne raison – ni maintenant, ni demain, ni le mois prochain, ni l’année prochaine, ni même dans les 40 ans qui viennent – pour un enfant de Dieu, il n’y a jamais et il n’y aura jamais de bonne raisons de se faire du souci, de fulminer, de s’agiter ou d’avoir peur. Jamais.
Le vrai défi ce n’est pas quand on est tranquillement assise à écouter la Parole de Dieu par exemple avec notre Bible ouverte ou un bloc-notes sur les genoux. Le défi, c’est quand on se retrouve dans le quotidien, le nez dans les problèmes, avec toutes les occasions du monde de se faire du souci, de fulminer, de nous agiter et d’avoir peur. Et c’est là alors qu’on doit parler à notre cœur et le rassurer en lui disant : « Fais confiance au Seigneur dès maintenant et à jamais. »
J’aimerais conclure cette série en vous donnant quelques pistes très pratiques pour garder un cœur calme et tranquille. C’est des choses qui personnellement m’ont vraiment été très utiles. Tout d’abord, l’importance de passer chaque jour un moment dans le calme avec Dieu. De s’offrir des jours de repos, régulièrement. De rester tranquillement en présence de Dieu et de s’accorder du repos, de prendre régulièrement du temps pour centrer notre cœur sur le Seigneur.
Comme on peut lire dans Esaïe 26.3 : « Il ne se laisse troubler par rien. Seigneur, tu lui donnes une paix sûre, parce qu’il a confiance en toi. » Gardez votre esprit centré sur l’Éternel. Quand vous êtes seul, loin de la foule, loin du travail, loin des responsabilités, vous éteignez la télé, vous éteignez les écrans, vous éteignez la radio, et vous en profitez pour être seul avec Dieu et méditer sa Parole. Ce sont ces moments-là qui vont vous préparer pour les temps difficiles, pour les temps de crise.
C’est ça qui va remplir votre réservoir, un réservoir où vous pourrez alors vous ressourcer. Si vous vivez tout le temps à 100 à l’heure, si vous vivez toujours dans le bruit, dans le désordre, alors vous aurez tendance à paniquer en cas de crise. Mais si vous avez fait des réserves, si vous avez rempli votre réservoir, si vous avez fait le plein en passant du temps seul avec le Seigneur, vous aurez quelque part un puits profond et bien rempli, où vous allez pouvoir puiser en cas de nécessité. Vous saurez où aller chercher de nouvelles forces.
Celles d’entre vous qui ont des enfants vont dire : « Je ne vois pas vraiment quand je vais pouvoir trouver un peu de tranquillité ! ». Vous savez, je crois que si vous profitez des moindres instants, des minutes même que vous avez, Dieu va les bénir et va les multiplier. Donnez-lui ce que vous avez. Alors vous allez me dire : « Je n’ai pas une minute. Chaque fois que je me lève, mes enfants aussi se lèvent ! »
Il ne faut pas oublier que les enfants eux aussi peuvent apprendre très vite qu’ils doivent rester tranquilles un moment. Eux aussi ils doivent apprendre à avoir un cœur calme et tranquille. Et même les tout-petits, ils peuvent apprendre qu’ils doivent jouer tranquillement dans leur chambre, et que maman va passer un peu de temps seule avec Dieu, même si ce n’est que 15 minutes ou moins encore.
Vous pouvez aussi prendre un moment quand vous allaitez votre bébé. Il y a vraiment plusieurs moyens de trouver du temps. Ce sera peut-être dans la salle d’attente du médecin. Vous savez, dans mon sac à main, j’ai un petit Nouveau-Testament que je sors quand j’ai quelques minutes devant moi pour remplir mon esprit et mon cœur avec la Parole de Dieu.
Il y a une deuxième piste à suivre. J’aimerais vous rappeler que c’est important d’éliminer les choses qui encombrent inutilement notre vie. Si on veut avoir un cœur calme et tranquille, il faut éliminer ce qui n’est pas nécessaire, c’est ça le mot, pas nécessaire, ce qui est inutile. Alors attention, je ne vous suggère pas de vous débarrasser de vos enfants ! Mais je vous assure qu’on a tous des choses qui encombrent inutilement notre vie !
Souvent, chez les femmes que je croise, je vois, je reconnais ce regard d’une personne complètement stressée. Et je le vois aussi chez moi, parfois, quand je me regarde dans le miroir. Je vois partout des femmes qui courent dans tous les sens, mais vraiment, comme des poules auxquelles on a coupé la tête, et je me dis : « Je ne peux pas vous dire ce que vous devez éliminer de votre vie, mais il doit certainement y avoir des choses inutiles ! »
Prenez le temps d’examiner votre agenda. A certains moments de nos vies, il y a des choses qui ne devraient pas figurer dans notre agenda. Je ne dis pas ça de gaieté de cœur puisque vous écoutez nos podcasts, nos émissions, mais parfois vous devriez simplement éteindre la radio ou votre téléphone !
C’est pareil quand vous arrivez à la maison, n’allumez pas automatiquement la télé ou la radio. On a tellement l’habitude du bruit de fond dans nos vies. Mais vous ne pouvez pas avoir un cœur calme et tranquille si vous avez toujours les médias qui vous remplissent les oreilles et qui vous remplissent les yeux.
En fait, c’est la même chose pour nos enfants. Ils devraient eux aussi apprendre à ne pas passer tout leur temps devant les écrans, devant l’ordinateur ou les jeux électroniques ou le téléphone. Eux non plus ça ne les aide pas à avoir un cœur tranquille. Il faut apprendre à éliminer les choses pas nécessaires de notre vie.
Alors quand les imprévus, les pressions, les distractions arrivent, refusez fermement de vous agiter, de vous inquiéter, de vous énerver. Disciplinez votre âme. Disciplinez votre cœur en lui disant : « Je ne vais pas me laisser troubler et je ne vais pas me laisser perturber. » Ça ne veut pas dire que vous ne le serez jamais, mais votre objectif c’est de rester en paix.
Et voilà une troisième piste à suivre : N’essayez pas d’atténuer et de traiter la douleur ou les pressions liées aux difficultés avec autre chose que Dieu, ou d’autre choses, comme par exemple les achats compulsifs ou la nourriture, les divertissements, la télé, la musique, l’alcool ou les drogues. Non, ces choses vont vous donner l’impression d’aller mieux pendant un moment, mais ça ne va pas durer. C’est très éphémère. Placez votre espoir en l’Éternel.
Et quatrièmement, priez pour toutes choses. Priez pour tout ! Que ce soit votre premier et non votre dernier recours. « Seigneur, que dois-je faire ? » Il y a tellement d’exemples dans la Bible.
Je pense notamment au roi Josaphat, quand les Moabites et les Ammonites sont arrivés pour combattre le pays de Juda. On peut lire ça dans 2 Chroniques 20.1-2 : Josaphat « décida de consulter le Seigneur et lui dit : « Nous sommes sans force devant cette grande multitude qui s’avance contre nous, et nous ne savons pas quoi faire. Mais nos yeux sont fixés sur toi. » ».
Que la prière soit votre premier recours. Si vous recevez par exemple un courrier avec une mauvaise nouvelle, eh bien présentez-le au Seigneur et demandez : « Seigneur, qu’est-ce que je dois faire ? »
Et finalement, rappelez-vous que quand il s’agit de garder un cœur en paix, il faut continuer à le faire. Il faut sans arrêt chercher à rester dans cette paix, à garder cette paix.
L’autre jour, j’ai eu beaucoup de conversations téléphoniques. Et le soir j’avais des milliers de pensées qui tourbillonnaient dans ma tête. Je ressentais une sorte de poids sur ma poitrine. C’était plus que ce que je ne pouvais supporter.
Alors j’ai décidé de sortir faire une balade. Et j’avais le Psaume 131 dans la tête et dans le cœur. Et j’ai commencé à le réciter, un mot après l’autre, une phrase après l’autre, et j’ai marché en méditant ce Psaume.
Je récitais une phrase et je la transformais en prière. Et puis je chantais. Et j’ai dit à mon cœur : « Je vais marcher, je vais prier, je vais réciter et je vais chanter jusqu’à ce que cette lourdeur disparaisse et que mon cœur retrouve son calme. »
Ça m’a pris environ une heure et j’ai continué de marcher et de prier en disant : « Seigneur, prends ce fardeau. Je te fais confiance. » Et peu à peu j’ai commencé à me sentir plus légère. Alors cherchez sans arrêt à rester dans cette paix.
Il y a un homme qui s’appelle Eric Liddell et qui s’est rendu célèbre pendant les Jeux Olympiques de 1924 quand il a refusé de courir un dimanche. Vous avez peut-être vu le film Les Chariots de feu qui raconte son histoire. Mais ce film ne raconte pas la suite de sa vie, et c’est ce qui est le plus important à mes yeux. Plus tard, il a servi comme missionnaire en Chine où il a été emprisonné pendant la Seconde Guerre mondiale. En fait, il est mort en prison d’une tumeur cérébrale.
Alors qu’il se trouvait à l’hôpital de la prison, il y a un groupe de prisonniers qui a été invité à chanter dans le camp. Et lorsqu’ils sont arrivés près de l’hôpital où se trouvait Eric Liddell, eh bien ce dernier leur a fait porter un mot par l’infirmière pour leur demander de chanter un de ses cantiques préférés. Et c’est ce que le groupe de prisonniers a fait devant sa fenêtre. Vous connaissez peut-être ce cantique :
Oui, sur Dieu seul repose-toi, mon âme ;
Jésus est là, toujours à tes côtés.
Dans la douleur, dans les eaux, dans la flamme,
Son tendre amour a voulu te porter.
Si Dieu te forme et t’éprouve, mon âme,
Il te conduit vers la félicité.
Voilà ce que vous pouvez dire à votre âme : « Mon âme, repose-toi sur Dieu seul. Espère en Lui dès maintenant et pour toujours. »
On va prier maintenant. On va s’incliner devant le Seigneur, et dire simplement à notre âme :
« Calme-toi, reste en paix. »
Seigneur, je prie pour que les gens qui nous observent puissent voir en nous une paix, une tranquillité, un repos que le monde ne peut ni comprendre ni expérimenter, parce qu’il n’a pas l’Esprit de Christ en lui. Que notre vie puisse être une lumière, un exemple et une bénédiction pour ceux qui sont autour de nous.
Je crois que c’est ce qui va attirer les gens à toi, Seigneur Jésus. Dans un monde rempli de terreur, de peur, de confusion, les gens pourront nous regarder et voir la paix qui règne en nous, non pas parce qu’on n’a pas de problèmes, ou parce qu’on ne vit pas des circonstances difficiles, mais parce que nous t’avons, toi. Et que tu es tout pour nous, que tu suffis à tous nos besoins.
Merci Seigneur d’avoir parlé à notre cœur. Continue à le faire et à nous apaiser par ta Parole et par la puissance de ton Esprit. Je te prie au nom de Jésus, amen.
Leslie : Merci, de nous avoir montré comment garder un cœur calme et tranquille, même en période de crise. On va parler maintenant d’une femme qui a appris à garder un cœur tranquille depuis des décennies.
Mme Jeanne Murphy – qui a 91 ans ! – a participé à l’enregistrement d’une émission Réveille nos cœurs. Lloyd, son mari, était décédé quelques années auparavant. C’est un couple qui avait décidé de s’engager dans un service pour Dieu sans savoir comment ils feraient tous les deux pour subvenir financièrement à leurs besoins.
Et au micro de Réveille nos cœurs, il a été question de la providence de Dieu, n’est-ce pas ?
Nancy : Oui, au fil des ans, avec son mari Lloyd, Jeanne Murphy a vu le Seigneur pourvoir à leurs besoins de manière étonnante. De nos jours, il y a beaucoup d’incertitude sur le plan économique, et les gens se demandent comment ils vont payer leurs factures. Et j’avais demandé à Jeanne de nous encourager en racontant comment Dieu avait exaucé leurs prières, à son mari et elle.
Leslie : Et voici ce que Jeanne a répondu : « Il n’y a jamais eu aucun désir ni aucun de nos besoins que Dieu n’ait satisfaits. Il n’a pas toujours répondu comme nous l’aurions voulu, mais c’était très bien comme ça.
Un jour, on nous a demandé de nous assurer à la Sécurité Sociale. Cela coûtait 300$, et nous n’avions même pas 100$. Nous nous sommes donc mis à genoux. Mon mari a prié en premier et j’ai suivi. Pendant que je priais, le téléphone a sonné.
C’était une proposition d’un ami qui disait : « Nous aimerions créer un bureau à l’église Goshen, et on se demandait si Jeanne serait intéressée à travailler là. On pourrait la payer 300 $. » »
Nancy : Et c’était l’église où Lloyd était pasteur…
Leslie : Oui, le couple est resté là-bas pendant 5 ou 6 ans. Ils avaient tous les deux un petit salaire et ils n’ont jamais reçu d’augmentation. Et voilà ce que Jeanne nous a encore raconté :
« Nous avons vécu avec les mêmes affaires depuis notre arrivée là-bas jusqu’à notre départ, mais Dieu a pourvu à tous nos besoins. Maintenant que je suis veuve, il le fait encore pour moi et je crois qu’il le fera toujours.
Ma mission consistait à donner des cours bibliques. Mes élèves, c’étaient des femmes et des jeunes. Quand nous sommes revenus ici, peu avant que j’entre dans une maison pour personnes âgées, les jeunes femmes m’ont demandé si j’étais d’accord d’étudier la Bible avec elles. Je leur ai dit : « Il n’y a rien qui me rendrait plus heureuse ! »
Nancy : Et effectivement, Jeanne Murphy a pris en charge cette étude biblique à l’âge de 80 ans !
Leslie : Oui, elle avait plus de 80 ans ! Et les jeunes femmes écoutaient avec beaucoup d’attention cette vieille dame qui les enseignait ! Jeanne a conservé des lettres qui commençaient toujours par : « Chère Mme Murphy… » Elle dit qu’elle ne sait pas pourquoi les gens l’aimaient autant, mais que Dieu le sait, et qu’il a pourvu à tous ses besoins.
Nancy : Jeanne et son mari ont été mariés pendant 66 ans et demi. Elle nous a raconté que la dernière chose qu’elle a dit à son mari, c’était : « Je t’aime tant ! » et il lui a répondu : « Je t’aime encore plus. »
Elle a dit : « Pourquoi tu dis ça ? »
Et il lui a répondu : « Parce que je suis plus gros que toi ! » (Rires)
Leslie : Comment on fait, pour qu’un mariage dure aussi longtemps ?! Eh bien, Jeanne a expliqué comment ça s’est passé pour eux. Voilà ce qu’elle dit :
« Lors de notre deuxième rendez-vous, j’ai dit à Lloyd : « J’ai promis au Seigneur de ne pas sortir avec un homme avec lequel je ne peux pas prier. »
Et il a dit : « Je ne vais pas prier simplement parce que tu veux que je le fasse. »
J’ai dit : « C’est à toi de voir. » Mais à notre rendez-vous suivant, il a penché la tête sur le volant de sa voiture et il a commencé à prier avant de démarrer. Et depuis là, on a toujours prié ensemble. »
Nancy : Oh oui, c’est vrai, apprendre à prier avec son conjoint, c’est tellement important !
Leslie : Oui, et Jeanne nous a dit encore : « Avec Lloyd, nous avons prié jusqu’à son dernier souffle. La dernière chose qu’il a murmurée, c’était : « Chérie, tu veux prier avec moi ? » J’en suis tellement heureuse. Je l’aimais tant ! »
Nancy : Lloyd est donc parti rejoindre le Seigneur et Jeanne s’est retrouvée veuve. Et puis elle nous a raconté comment Dieu a continué de pourvoir à ses besoins.
Leslie : Effectivement, Jeanne nous a dit : « Je n’ai pas d’argent. Pas du tout ! Mais Dieu a promis de pourvoir à mes besoins et il n’a jamais manqué de le faire. Et j’ai de nombreux amis qui prient pour moi. Je ne veux pas passer à côté de ce que Dieu a pour moi. Je ne veux pas rater ça ».
Nancy : C’est vraiment encourageant de voir comment Jeanne s’est investie auprès de tellement de personnes, des jeunes et des moins jeunes, pendant toutes ces années, et de voir maintenant comment Dieu utilise toutes sortes de personnes pour prendre soin d’elle. Par exemple, il y a des gens qui l’aident à aller à l’église, qui font en sorte que son fauteuil roulant soit placé dans un bon endroit et qui viennent la rechercher à la fin.
Aujourd’hui, à l’âge de 91 ans, Jeanne n’a aucun revenu, mais elle récolte le fruit de tout ce qu’elle a investi dans la vie des autres alors qu’elle-même ne peut plus faire grand-chose. Dieu pourvoit à ses besoins et il va pourvoir aussi aux vôtres. La vie de Jeanne nous rappelle qu’on récolte ce qu’on sème.
Leslie : Et vous savez, Jeanne Murphy a non seulement investi dans la vie de beaucoup de femmes, en tant que femme de pasteur et enseignante d’études bibliques, mais elle s’investit également pour vous qui nous écoutez, parce qu’elle soutient aussi fidèlement Réveille nos cœurs par ses dons et ses prières.
Nancy : Et c’est vrai : Dieu reçoit vos prières et vos dons, et il les multiplie pour bénir des hommes, des femmes qui ont besoin d’entendre sa vérité. Et c’est le cas de Janiece de San Antonio au Texas dont on va parler maintenant.
Leslie : Oui, voilà ce que nous a écrit Janiece :
« Il y a une année, j’ai écrit à Revive Our Hearts (le ministère basé aux Etats-Unis). J’étais confrontée à de gros problèmes. Je vivais une relation immorale et je me sentais trop dépendante pour rompre.
Aujourd’hui, j’ai 22 ans, je suis célibataire et j’ai encore beaucoup à apprendre. Réveille nos cœurs est l’un des premiers outils que Dieu a utilisés pour se révéler à moi.
Je ne pensais pas que vous répondriez à mon courrier, mais la réponse est arrivée : une lettre très gentille, où vous m’avez donné des conseils qui m’ont beaucoup aidée. Merci !
Je vous écris aujourd’hui pour partager ce que Dieu fait dans ma vie. Mon cœur a été captivé par mon Roi ; roi avec un R majuscule. Mes parents ne sont pas croyants ; et j’ai un passé des plus terribles : je crois qu’on pourrait dire de moi que j’ai été une enfant des rues.
Mais dans sa miséricorde, Dieu a touché mon cœur et mon âme. Je marche dans une vie nouvelle, avec un cœur totalement soumis à mon Roi. Mes pensées, mes désirs, mes buts et mes ambitions ont été miraculeusement changés. Merci Jésus !
Mes chers amis, je vous dis mille mercis pour tout. Que la grâce et la paix soient avec vous. »
Voilà comment Janiece termine sa lettre.
Nancy : Quelle bénédiction, n’est-ce pas ! La puissance de l’Évangile transforme des vies. Quand on a commencé ce travail radiophonique, il y a des années, j’ai dit à Dieu : « Mais Seigneur, il y a déjà tellement d’émissions, il y a déjà tellement de livres… ça doit suffire, non ? Il n’y a pas besoin d’en avoir un de plus.
Mais si tu nous pousses à nous lancer dans ce programme de diffusion radio pour les femmes, alors je te prie de mettre ton onction sur nos efforts pour que ce ministère produise un fruit surnaturel et qui transforme des vies. »
Et quel encouragement de voir comment le Seigneur a répondu à cette prière. On a reçu des emails qui disent : « J’ai dû arrêter la voiture et me mettre sur le côté de la route parce que je pleurais en vous écoutant », ou encore : « je me suis mise à genoux dans ma cuisine et j’ai demandé pardon pour les mauvaises paroles que j’avais dites à mon mari le matin même. » Oui, Dieu est à l’œuvre, Dieu stoppe les gens et il les arrête net !
Et je remercie Dieu pour une femme comme Janiece ! Je ne sais pas comment elle a entendu parler de nos émissions, mais dans sa souveraineté, dans sa providence, Dieu l’a mise en lien avec le message. Et je le remercie aussi pour toute l’équipe qui répond aux emails dans un esprit de prière, et merci au Saint-Esprit qui a donné à Janiece le courage de mettre fin à sa relation immorale. Cette force lui est venue de Dieu seul.
Et elle a écrit cette phrase : « Mon cœur est captivé par mon Roi. ». Eh oui, Dieu l’a libérée de cette relation immorale, elle s’est séparée du péché, et elle est tombée amoureuse de Jésus.
Moi, j’aurais été incapable d’atteindre une enfant des rues. Je ne parle pas leur langage. Je n’ai aucune expérience ni aucune connaissance de ce milieu. Mais je sais que c’est le Saint-Esprit, l’Esprit de Vérité qui convainc et libère les hommes et les femmes.
Et j’espère que ces témoignages dont on vous a parlé aujourd’hui vous ont encouragées et vous permettent de comprendre notre vision et de savoir comment vous pouvez prier pour ces émissions et ces podcasts.
Leslie : Oui, c’est vrai ! Je confirme que Dieu utilise Réveille nos Cœurs pour transformer la vie de nombreuses personnes ! On se retrouve très bientôt, pour une autre série de podcasts.
Tous les extraits de la Bible sont tirés de la version Parole de Vie (sauf spécifié dans le texte).
ROH Podcast series: How to have a Quiet Heart
Réveille nos cœurs est le ministère français de Revive Our Hearts, initiative de Life Action Ministries avec Nancy DeMoss Wolgemuth.
Avec les voix de Christine Reymond et Jeannette Kossmann.