Leslie : Quelle forme prend le pardon quand la blessure perdure depuis des années et des années ? Voici l’expérience de Kathy.
Kathy : C’était vraiment libérateur. Et ça m’a remplie de joie. Ça a été douloureux aussi parce que j’ai laissé partir quelque chose qui avait fait partie de moi pendant si longtemps. Ce lâcher prise m’a fait presque mal physiquement. Mais une fois que tout cela est parti, je me suis sentie tellement bien.
Leslie : Vous écoutez « Réveille nos cœurs ». En ce moment, nous diffusons une série intitulée : « Faire face à la dépression et aux doutes ». Et s’il y a une personne qui aurait toutes les raisons du monde de se sentir déprimée, ce serait notre invitée du jour. Mais nous allons entendre ensemble comment Dieu l’a guérie d’une blessure terrible.
Nancy : C’est un plaisir de t’accueillir au micro aujourd’hui, Kathy ! Bienvenue à toi !
Kathy : Merci beaucoup, je suis vraiment contente d’être avec toi, avec nos auditrices et nos auditeurs !
Nancy : Alors Kathy, quand on s’est revues, il y a quelque temps, tu m’as dit que tu te souvenais encore de la toute première fois où tu as assisté à une rencontre de « Réveille nos cœurs ». Tu avais participé à toute une journée qui était consacrée au thème du pardon. Alors, qu’est-ce qui t’a marquée à un point tel que tu la gardes si bien en mémoire, cette journée ?
Kathy : Je crois que c’était surtout parce que je n’arrêtais pas de repenser à ce qui m’était arrivé pendant mon adolescence, quand j’étais au lycée. Quelque chose que je ne pouvais pas pardonner. J’avais essayé plusieurs fois mais, en fait, j’avais enterré cette tragédie tout au fond de mon cœur. Mais pendant cette rencontre de « Réveille nos cœurs », Dieu m’a parlé et il m’a dit : « Tu vois, cette affaire n’est pas pardonnée. Tu as porté ça pendant bien trop longtemps, tellement d’années que tu as presque oublié que tu portais ce fardeau. Mais aujourd’hui, je le fais remonter à la surface pour que tu puisses vivre libérée, dans cette liberté que procure le pardon. Il faut pardonner. »
Nancy : Et je me souviens qu’à la fin de la rencontre, tu es venue parler au micro. On était juste un petit groupe de femmes, et tu nous as ouvertement raconté ton histoire, tu nous as dit ce qui t’était arrivé au lycée, et comment Dieu avait fait remonter tout cela dans ta mémoire. Est-ce que tu veux bien en parler avec nous aujourd’hui ?
Kathy : Bien sûr, je veux bien ! En fait, je revivais sans arrêt dans ma tête une agression que j’avais subie au lycée quand j’avais seize ans. Ce qui a rendu les choses si douloureuses, c’est que tout s’est passé avec des garçons en qui j’avais pleinement confiance. Je croyais que c’était mes amis. Pendant des années, j’ai caché cette blessure. Je n’en ai parlé à personne.
Je me suis dit : « Elle va partir, cette blessure. Elle va s’en aller… » Je l’ai mise tout au fond, tout au fond de mon cœur. Pendant un petit moment en effet, c’est parti, mais j’avais quand même des flash-backs. Et dans mon cœur, j’avais de la haine pour ces garçons. J’avais même des idées de meurtre , j’aurais voulu les tuer.
Maintenant, je ne sais pas si je l’aurais fait si l’occasion s’était présentée. Mais au fond de mon cœur, je n’avais qu’une envie : les tuer. Je ressentais pour eux une haine féroce. C’était très douloureux de retourner à l’école, en me disant que moi, je ne dirai jamais rien à personne bien sûr tout en sachant qu’eux, ils avaient probablement déjà mis tout le monde au courant.
Ma dernière année de lycée a été terrible. J’avais l’impression que quand les gens me regardaient, ils ne pensaient qu’à cette histoire. Et moi, pour détourner l’attention, j’avais des comportements extravagants, je faisais le clown. A l’époque, je n’arrivais pas à analyser les choses comme je le fais maintenant. Mais c’est comme ça que je le vois, avec le recul.
Nancy : Et donc, des dizaines d’années plus tard, le Seigneur te ramène tous ces événements à l’esprit. Et si je me souviens bien, il y a certains de tes agresseurs qui sont décédés aujourd’hui, n’est-ce pas ?
Kathy : Oui, deux d’entre eux sont décédés. En fait, ils étaient trois, au total.
Nancy : Alors il y a certaines personnes qui diraient : « oui mais c’est du passé ; il faut oublier tout ça. » Mais apparemment, Dieu ne voulait pas te laisser enterrer cette souffrance au fond de toi.
Kathy : Non, exactement. Il ne voulait pas que je continue d’enfouir tout ça au fond de moi. Plusieurs fois dans ma vie, j’ai frôlé la mort. J’ai eu des opérations dont j’aurais pu ne pas me relever, des maladies graves. Mais j’ai survécu à tout cela parce que je suis sûre que Dieu voulait clarifier cette situation. Il voulait que les choses soient réglées et que je puisse le servir en toute liberté.
Je savais que, tant que j’avais cette histoire au fond de mon cœur, je ne pouvais pas aller de l’avant. Tu sais, le jour où tu as donné cette conférence sur le pardon, j’ai réalisé que je n’avais jamais pardonné, même si, quelque temps avant, j’avais commencé à en parler un peu plus librement. Mais je me rends compte maintenant que l’Esprit de Dieu me préparait pour ce jour-là.
Nancy : En fait, tu avais pu commencer à en parler à ton mari, c’est ça ?
Kathy : Oui, jusque-là, je ne lui avais jamais parlé, mais un jour, j’ai trouvé le courage de le lui raconter. Apparemment, il avait déjà un peu deviné… Vous savez, nos maris savent beaucoup plus de choses sur nous que ce qu’on croit ! Il avait deviné que j’avais souffert d’une agression sexuelle à cause des réactions que j’avais, à chaque fois que je voyais un reportage à la télé ou que je lisais un article qui parlait de ça.
Mais il a été merveilleux, il ne m’a pas forcée à lui faire des confidences. Il n’a pas interféré avec le plan de Dieu. Il fallait que les choses mûrissent en moi. Il a fallu que le processus commence. Dans ces moments-là, mon mari faisait juste un commentaire général sur le sujet, on en parlait comme quelque chose qui était arrivé à d’autres femmes et pas comme quelque chose de personnel.
Mais c’était vraiment formidable qu’il ait déjà deviné au moment où je lui en ai parlé.
Nancy : Avant cette conférence sur le thème du pardon, si quelqu’un t’avait demandé s’il y avait du ressentiment dans ton cœur, si on t’avait demandé : « Est-ce que tu as besoin de pardonner à quelqu’un, dans ta vie », qu’est-ce que tu aurais dit à ce moment-là ?
Kathy : Je pense que j’aurais probablement dit non. Parce que je croyais que j’avais pardonné. Une des raisons pour lesquelles je pensais avoir pardonné, c’était le décès de ces deux hommes. Donc je me disais : « il n’y avait plus rien à faire. Est-ce que j’avais vraiment besoin de pardonner ? De toute façon, ils sont morts ! »
A ce moment-là, je n’avais plus d’envie de meurtre parce que Dieu avait déjà travaillé dans mon cœur et je savais que c’était des pensées négatives. Mais quand j’en ai reparlé ce jour-là, je dois avouer que j’ai de nouveau ressenti des envies de meurtre. Si j’avais pu, ces hommes, je les aurais tués.
Nancy : Kathy, comment est-ce que tu as réalisé que tu avais besoin de pardonner ? Qu’il fallait aller plus loin dans le processus ?
Kathy : J’avais participé à une retraite spirituelle et, à cette occasion, Dieu a travaillé mon cœur. Je lui en avais parlé longuement. Et j’ai commencé à me dire : « peut-être que je n’ai pas totalement pardonné. »
On croit parfois qu’on peut se débrouiller tout seul. Mais je crois que, pour ma part, – et là, je ne parle que pour moi- j’ai eu besoin de le faire publiquement, lors de la conférence sur le pardon.
J’avais essayé d’être fidèle à Dieu et de le servir. Mais je savais qu’à moins d’être débarrassée de toutes ces choses du passé, je ne serais jamais vraiment libre. Voilà pourquoi je vous ai dit au micro, à toi et à toutes les femmes qui étaient présentes ce jour-là : « Je le déclare devant vous toutes aujourd’hui : je pardonne à ces garçons, qui sont devenus des hommes, maintenant. Je leur pardonne, et je prie pour eux. »
C’était vraiment libérateur, et ça m’a remplie de joie. Ça a été douloureux aussi, bien sûr, parce que j’ai laissé partir quelque chose qui avait fait partie de moi pendant si longtemps. Ce lâcher prise m’a fait presque mal, physiquement. Mais une fois que tout cela est parti, je me suis sentie tellement bien !
Et quand tout est sorti, je me suis sentie propre. Un vide avait été comblé. Je me suis dit : En fait, je ne voulais pas porter tout ça.
C’était comme une béquille dont je n’avais plus besoin. Ça a été un moment merveilleux. Je suis rentrée à la maison, et j’ai tout raconté à mon mari. Vraiment, ça a été un moment inoubliable pour nous deux.
Nancy : Quand on sait combien Dieu nous aime, on sait qu’il est souverain, qu’il est au-dessus de tout ce qui peut nous arriver, quand on sait tout ça, et qu’on regarde en arrière, avec de telles expériences si douloureuses… comment imaginer qu’un Dieu d’amour ait pu laisser ça arriver ?
Kathy : Bonne question. J’ai beaucoup étudié la Bible, et j’ai vu que, dans les Écritures, il nous est répété encore et encore que les choses ne sont pas simples, que la vie est dure. Mais j’ai aussi réalisé que je pouvais utiliser ces circonstances douloureuses pour me rapprocher de Dieu. Et ces choses difficiles n’ont rien à voir avec l’amour de Dieu ; elles se produisent à cause du péché. C’est parce qu’on vit dans un monde déchu, et parce que ce sont les êtres humains qui sont corrompus.
Aujourd’hui, je remercie Jésus d’avoir fait de cette expérience quelque chose qui me permet d’aider les autres. Mais j’ai réalisé que Dieu n’a pas laissé faire cela pour me punir ; c’est arrivé à cause de la méchanceté de ces trois hommes.
Et mon erreur a été de laisser cet événement prendre toute la place dans mon cœur et de l’avoir laissé empoisonner ma vie. C’est ça qui entache notre pureté. Je pense que ce qu’il y a de plus important, c’est d’être libre ! J’ai gardé les passages de la Bible que tu avais partagés avec moi lors de cette conférence. Ils sont écrits sur un bout de papier. Je les lis souvent et je les étudie. Ils m’ont aussi vraiment aidée à gérer mes émotions, comme ces derniers temps…
Nancy : Peux-tu nous donner un exemple, Kathy ?
Kathy : Eh bien, parfois, ça peut être une remarque de mon mari que je n’ai pas appréciée, et que je transporte au fond de moi pendant trois ou quatre jours ! Je me dis : « il n’a pas le droit de me dire ça ». Enfin, je suppose que ça n’arrive pas qu’à moi ce genre de choses ! (Rires)
Nancy : Je ne crois pas, non !!!!
Kathy : Donc, voilà, j’essaie d’être complètement honnête, et je dois reconnaître que parfois j’ai des ressentiments comme ça. Mais depuis ce jour-là – ce jour qui a changé ma vie- le pardon est devenu plus facile. Je ne pense pas qu’il y aurait un seul jour du reste de ma vie sur cette terre où je n’aurais plus à pardonner quelqu’un pour quelque chose qui m’aurait été dit ou fait. Mais je ne veux plus jamais maintenir le pardon captif en moi, plus jamais porter de lourds fardeaux au fond de mon cœur, ni les enfouir, ni justifier mon ressentiment. Parce que c’est ça, qui nous retient prisonnier.
Nancy : Alors Kathy, je remarque que ta Bible est ouverte au passage que Dieu t’avait donné ce jour-là.
Kathy : Oui, parce que j’aime ce passage, je le lis souvent, je l’ai même souligné et à côté, j’ai noté la date de ce jour très spécial. C’est dans le livre d’Ésaïe -mon livre préféré ! chapitre 61, et au verset 3 : « Pour accorder aux affligés un diadème au lieu de la cendre ».
Nancy : Oui, c’est un très beau passage qui décrit ce que Jésus fait dans nos vies, par le Saint-Esprit. Et je profite de m’adresser à vous, qui nous écoutez en ce moment : vous savez, l’ennemi croyait avoir détruit Kathy quand elle avait 16 ans et il pensait pouvoir la garder enchaînée. Alors, si vous, vous pensez n’être qu’un tas de cendres, écoutez, et regardez ce que Dieu peut faire. A partir de ce qui est en cendres, comme tu viens de dire Kathy, en vous, Dieu peut faire quelque chose de magnifique.
Et la suite de ce passage d’Ésaïe montre que le Seigneur donne aussi, toujours au verset 3, « Une huile de joie au lieu du deuil. »
Et Kathy, tu me disais que tu n’avais jamais ressenti une joie aussi profonde que dans les jours qui ont suivi ce moment où tu as pardonné. Alors ça ne veut pas dire que tu n’avais jamais ressenti la joie jusque-là, mais probablement pas de cette manière-là.
Et le verset continue : « Un vêtement de louange au lieu d’un esprit abattu. » Alors on peut imaginer, c’est comme si on allait au centre commercial pour complètement renouveler notre garde-robe ! Et ce sont les créations de Dieu, des habits qu’on n’aurait peut-être jamais pu s’offrir. Et j’aime tellement ces mots : « Un vêtement de louange au lieu d’un esprit abattu »
Et écoutez ça encore ! la fin du verset 3. C’est incroyable ! Non seulement Dieu nous sauve, il nous donne la liberté, il guérit nos cœurs brisés, il nous réconforte, il transforme des cendres en œuvres d‘arts, il nous donne de la joie, des louanges (tout ça c’est déjà incroyable) mais ensuite, il dit même qu’il veut collaborer avec nous. Et le verset donc se poursuit,
« Afin qu’on les appelle des térébinthes de la justice, Une plantation de l’Éternel, pour servir à sa gloire. » (Soit dit en passant, les térébinthes, ce sont de grands arbres majestueux, ça veut tout dire.)
Alors Kathy, oui, tu es un arbre de la justice, tu es une femme pardonnée, pure, restaurée. Et Dieu a un plan incroyable pour ta vie. Et même si Dieu a déjà accompli toutes ces promesses dans ta vie, je suis sûre que le meilleur reste encore à venir pour toi. Tout ça pour quel but ? C’est vraiment pour servir à la gloire de Dieu, et c’est ce dont tu témoignes aujourd’hui !
Kathy : Oui, c’était un passage biblique parfaitement adapté. Tu l’avais senti le jour où tu me l’as transmis. J’imagine que L’Esprit-Saint t’avait montré que j’en avais vraiment besoin. Effectivement au travers de ça, j’ai pu aider d’autres personnes. Mon seul regret dans tout cela, c’est d’avoir tant attendu pour faire le pas.
Nancy : Et aussi, ce passage qui me vient à l’esprit « Rendez grâces en toutes choses, car c’est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus-Christ. » (1 Thes 5.18) Et je trouve que ton témoignage en est un exemple frappant de tout ça Kathy. Parfois nos remerciements sont un peu comme un cadeau. Ça coule de source ! On est rempli d’amour pour Dieu, et on se dit : « mais regardez tout ce qu’il fait pour moi ! »
Et puis, il y a d’autres fois, comme c’était le cas dans ton histoire, ça demande des sacrifices pour pouvoir passer par-dessus une souffrance comme celle que tu as vécue. Mais tu continues d’en être reconnaissante au Seigneur. Et puis ton histoire elle n’est pas terminée, elle continue. Quel témoignage extraordinaire !
Kathy : Oui, merci ! C’est vrai : j’ai régulièrement l’occasion de travailler avec des jeunes filles et c’est assez incroyable comme c’est devenu tellement facile pour moi de partager mon expérience ! Bien sûr, quelque part, c’est toujours difficile et douloureux, mais ce que je veux dire, c’est qu’il n’y a plus rien qui me retient d’en parler. C’est incroyable de voir la surprise dans les yeux de ces jeunes filles. Elles ont du mal à croire que ça m’est arrivé. Souvent, elles pensent que des choses comme ça ne pouvait pas se produire à l’époque, quand j’avais 16 ans. Et pourtant, on sait bien que si. C’est incroyable de voir les différentes réactions de ces jeunes femmes qui elles aussi ont vécu la même chose.
Je leur raconte mon histoire, comment j’ai pardonné et comment j’ai reçu de l’aide pour pouvoir pardonner. Quand j’en parle avec des jeunes femmes, j’utilise toujours mon expérience pour parler du pardon dans toutes les situations, pas seulement les abus physiques.
Par exemple, j’ai rencontré une jeune fille récemment, qui avait le sentiment d’avoir été trahie par son père, même s’il n’y avait eu aucun abus physique. On a eu une discussion très profonde, toutes les deux. Je l’ai encouragée à pardonner à son père.
J’aborde le sujet du pardon par le biais de l’abus que j’ai subi, mais ça s’applique à toutes les situations de la vie où le pardon est nécessaire – que ce soit pour nos conjoints, nos enfants, nos amis, quelles que soient les personnes à qui on a besoin de pardonner. Il y a des milliers de situations où le pardon est nécessaire, et pas seulement dans le domaine des abus. J’utilise simplement mon histoire pour parler du pardon.
C’est un sujet que j’ai abordé aussi pendant des voyages missionnaires, avec des femmes qui avaient des problèmes avec leurs maris. Je leur ai dit qu’il n’y avait pas de réconciliation et de paix sans pardon.
Chaque fois que l’on partage avec les autres les bénédictions qu’on a reçues, on ressent les bénédictions de Dieu encore et encore. Et ça nous aide à nous ouvrir aux autres.
Nancy : Et je me rappelle clairement le jour où tu as partagé ton histoire avec nous, Kathy. Et ce qui m’avait vraiment marquée, c’est qu’à la fin de ton témoignage, je me rappelle qu’il y a eu un flot incessant avec des femmes qui venaient t’entourer, te prendre dans leurs bras, et prier pour toi.
Et on voyait, littéralement, la délivrance que Dieu t’accordait. On voyait qu’il te délivrait du passé. Mais quelque part, j’ai aussi vu Dieu te préparer pour le futur où tu allais pouvoir faire part de ton témoignage. Et je constate que Dieu t’a donné un ministère auprès des femmes et que ce ministère, tu l’accomplis fidèlement. Et je suis tellement contente d’entendre tout ça et de voir comment Dieu a pu œuvrer dans ta vie, et tout ça grâce à ton obéissance. C’est vraiment très très beau Kathy !
Et j’aimerais juste souligner, pour vous qui nous écoutez, que c’est comme ça que Dieu travaille. Il peut transformer, par sa puissance de rédemption, quelque chose d’horrible, un crime terrible, quelque chose d’épouvantable, et en faire une belle histoire. Alors on est bien clairs ce n’est pas l’agression qui devient une belle histoire, mais c’est ta vie, Kathy, c’est ton témoignage qui est une belle histoire. Et comme la vie de beaucoup de personnes, ta vie aurait pu être détruite pour toujours. Il y a tellement de gens qui vivent avec des blessures du passé qui laissent des traces, des choses qui changent qui ils sont, qui leur enlèvent toute estime d’eux-mêmes.
Et ces gens deviennent amers, pleins de colère, pleins de ressentiments. Et c’est vrai que les choses terribles qu’on a vécues, ça a un impact sur nous, et c’est notre vie entière qui peut rester marquée, imprégnée par des événements affreux, épouvantables. Mais Dieu nous dit : « Je veux que ton histoire soit belle, et je veux faire de toi un arbre de justice. » Si je reprends la parole de Dieu de tout à l’heure. Dieu seul peut prendre en main nos vies avec ces lourds passés – alors parfois ce sont nos propres erreurs, parfois ce sont les erreurs des autres contre nous, comme ça a été le cas pour toi, Kathy. Et parfois, c’est nous qui sommes responsables, et parfois ce sont d’autres personnes. Mais quelque part, ça n’a pas d’importance : c’est Dieu et Dieu seul qui peut se charger de ce passé et qui peut nous en délivrer. Il peut remplir nos cœurs de joie, de liberté, de grâce et puis faire de nos histoires quelque chose de beau, au final. Alors, non seulement pour nous rendre libres, mais aussi pour que nous, nous devenions des instruments de libération pour d’autres personnes.
Alors Kathy, merci beaucoup, beaucoup pour ton témoignage.
Kathy : Merci à toi.
Leslie : Voilà, c’était l’histoire de Kathy qui a été délivrée par la puissance du pardon. Je vous rappelle que vous pouvez retrouver ce podcast ainsi que tous les autres épisodes sur notre site « french.flywheelstaging.com » ! C’est justement sur notre site ou sur les réseaux sociaux également que vous pouvez nous contacter si vous avez des questions ou un témoignage à donner. Alors je vous dis à bientôt, pour un prochain podcast de « Réveille nos cœurs ».
Tous les extraits de la Bible sont tirés de la version Louis Segond 1910 (sauf indication contraire).
Réveille Nos Cœurs est le ministère francophone de Revive Our Hearts, une initiative de Life Action Ministries avec Nancy DeMoss Wolgemuth.
Avec les voix de Christine Reymond et Jeannette Kossmann.
Les témoignages sont lus par Anne Rigoni