Leslie : Aujourd’hui, nous découvrirons comment rester joyeux même au milieu des tempêtes de la vie.
Nancy : Ma plus grande joie, c’est Dieu. Ce n’est pas l’absence de tempêtes qui détermine le niveau de ma joie, c’est la présence de Dieu. Ma joie, c’est Dieu et c’est en lui que je peux être joyeuse.
Leslie : Vous écoutez « Réveille nos cœurs. »
Quels ont été les plus terribles défis de votre vie ? Gardez cette situation en tête alors que nous allons parler de la manière de trouver la paix dans les tempêtes. Cet épisode fait partie de la série : « Faire face à la dépression et aux doutes. »
Nancy : Pour commencer aujourd’hui, j’aimerais lire en entier ces passages de la bible que nous avons étudiés au fil des épisodes précédents. Ce sont les psaumes 42 et 43, qui nous rappellent comment la foi discute, interagit si l’on peut dire, avec nos sens. Ces psaumes nous montrent comment faire face aux épreuves par la foi, selon les voies de Dieu et selon sa Parole.
On a vu que, psychologiquement, le poète qui a écrit ces psaumes, traverse un désert. Il a l’impression de s’enfoncer. Et alors qu’il traverse ces moments difficiles, il n’arrête pas de rappeler à son cœur l’espoir qu’il y a en Dieu, l’assurance de la délivrance.
Alors on va lire ces passages :
Psaume 42
2 Comme une biche soupire après des cours d’eau, ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu !
3 Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant. Quand donc pourrai-je me présenter devant Dieu ?
4 Mes larmes sont ma nourriture jour et nuit, car on me dit sans cesse : « Où est ton Dieu ?»
5 Je me rappelle avec émotion l’époque où je marchais entouré de la foule, où j’avançais à sa tête vers la maison de Dieu, au milieu des cris de joie et de reconnaissance d’une multitude en fête.
(Et là le poète se parle à lui-même)
6 Pourquoi es-tu si abattue, mon âme, et gémis-tu en moi ? Espère en Dieu, car je le louerai encore ! Il est mon salut et mon Dieu.
7 Mon âme est abattue en moi ; aussi, c’est à toi que je pense depuis le pays du Jourdain, depuis l’Hermon, depuis le mont Mitsear.
8 L’abîme appelle un autre abîme au fracas de tes cascades, toutes tes vagues et tous tes flots passent sur moi.
9 Le jour, l’Éternel m’accordait sa grâce ; la nuit, je chantais ses louanges, j’adressais ma prière au Dieu de ma vie.
10 Je dis à Dieu, mon rocher : « Pourquoi m’as-tu oublié ? Pourquoi dois-je marcher dans la tristesse, sous l’oppression de l’ennemi ?»
11 Mes os se brisent quand mes persécuteurs m’insultent et me disent sans cesse : « Où est ton Dieu ?»
12 Pourquoi es-tu si abattue, mon âme, et pourquoi gémis-tu en moi ? Espère en Dieu, car je le louerai encore ! Il est mon sauveur et mon Dieu.
Et je continue avec le psaume suivant, le Psaume 43 :
1 Rends-moi justice, ô Dieu, défends ma cause contre une nation infidèle ! Délivre-moi des hommes trompeurs et criminels !
2 Toi, mon Dieu protecteur, pourquoi me repousses-tu ? Pourquoi dois-je marcher dans la tristesse, sous l’oppression de l’ennemi
3 Envoie ta lumière et ta vérité ! Qu’elles me guident et me conduisent à ta montagne sainte et à ta demeure !
4 J’irai vers l’autel de Dieu, vers Dieu, ma joie et mon allégresse, et je te célébrerai sur la harpe, ô Dieu, tu es mon Dieu !
5 Pourquoi es-tu si abattue, mon âme, et pourquoi gémis-tu en moi ? Espère en Dieu, car je le louerai encore ! Il est mon sauveur et mon Dieu.
Aujourd’hui, j’aimerais qu’on se penche sur le refrain de ces psaumes, un refrain qui exprime la foi de l’auteur. On voit que le poète décide de marcher par la foi et non par la vue.
Par la foi, il a déjà vu que Dieu subvient à tous ses besoins, et par la foi, il attend la délivrance de Dieu. Il s’attend à l’intervention de Dieu.
J’aimerais qu’on focalise notre attention sur la phrase : « Je le louerai encore, car il est mon Sauveur et mon Dieu. »
Ce que l’auteur est en train de nous dire là c’est qu’un jour – il ne sait pas quand, il ne sait pas combien de temps ça va prendre – mais il sait qu’un jour viendra où Dieu va le délivrer. Un jour, Dieu interviendra dans ma situation. Et en attendant, je mets mon espoir en Dieu.
En attendant, je vais faire confiance. Je vais rester dans l’assurance que Dieu sait ce qu’il fait. Dieu détermine la nature de l’épreuve. Il détermine la durée de l’épreuve. Dieu est souverain ! Alors, mon espoir est en Dieu parce que je sais qu’un jour il interviendra. Un jour, Dieu me délivrera.
Vous savez, j’aime cette phrase du Psaume 30 au verset 5 qui dit tout d’abord, « Le soir arrivent les pleurs. »
Et le soir, la nuit, ce n’est peut-être pas seulement 8 heures de ténèbres, peut-être que la nuit dure 8 mois, peut-être 8 ans. Peut-être que c’est même des années et des années sombres. Mais le poète dit ensuite : « Le soir arrivent les pleurs, et le matin, arrive l’allégresse, la joie. »
Alors « ô Seigneur quand est-ce qu’il arrive le matin ? » C’est la question qu’on se pose souvent.
Mais faisons lui confiance jusqu’à ce qu’il arrive. On sait qu’en son temps et à sa manière, Dieu va faire venir l’aurore. Et c’est la joie qui reviendra. Et même au milieu de la nuit, savoir que la joie est devant nous, ça nous donne déjà de la joie pour aujourd’hui.
Dieu est ma joie incomparable. Ce n’est pas la présence ou l’absence d’une tempête qui détermine le niveau de ma joie, ce qui fait ma joie, c’est la présence de Dieu. C’est lui, ma plus grande joie, la joie incomparable, et c’est en lui que je peux être joyeuse.
Et c’est exactement ce que le prophète Habakkuk exprime au chapitre 3 de son livre : « 17 Car le figuier ne fleurira pas, La vigne ne produira rien, Le fruit de l’olivier manquera, Les champs ne donneront pas de nourriture. Les brebis disparaîtront du pâturage, et il n’y aura plus de bœufs dans les étables.
18 Toutefois, je veux me réjouir dans le Dieu de mon salut. » v 17-18
Autrement dit, même s’il n’y a plus aucune ressource, aucun soutien disponible autour de moi, même s’il n’y a aucune raison visible d’être joyeux, je serai quand même pleine de joie parce que j’ai le Seigneur.
Malgré tout, « Je veux me réjouir dans le Dieu de mon salut. » J’ai de la joie grâce au Dieu de mon salut. Et le prophète continue, « L’Éternel, le Seigneur, est ma force, Il rend mes pieds semblables à ceux des biches, Et il me fait marcher sur mes lieux élevés. »
Est-ce que vous voyez, là cette foi, cette foi qui attend la délivrance de Dieu, qui attend son intervention ? Voilà pourquoi le psalmiste n’arrête pas de répéter ce refrain : « Encore et encore espère en Dieu, car je le louerai encore, mon Sauveur et mon Dieu. » Ps 42.5
Et c’est ça qui devrait être le refrain de notre vie. Parce que c’est vrai que les couplets ou les strophes de nos vies racontent plein d’autres choses. Ils parlent de nos problèmes avec nos enfants, nos problèmes de couples, nos problèmes de santé, les problèmes qui viennent de l’extérieur, les problèmes de l’intérieur. Ils parlent de ce qui se passe quand on perd son travail, qu’on déménage.
Mais au milieu de tout ça, revenons à ce refrain : « Espère en Dieu, car je le louerai encore, mon Sauveur et mon Dieu. »
Ce mot, espère, en hébreux il veut dire : attendre, s’attendre à, espérer, être patient, faire confiance.
Le fait est qu’on a du mal à attendre. Pour ma part, en tous cas, je n’aime pas du tout ce côté « attente » de l’espoir. Il me faut absolument une réponse. Moi je veux voir la résolution, la solution à mon problème. Mais avoir tout, tout de suite, ça c’est à la télé ! Dans la vie, c’est bien différent !
Dans le mot même espoir, il y a de l’attente. Et pour certains ou certaines d’entre nous, on espère, on attend une délivrance de Dieu pour des problèmes dans notre mariage, pour d’autres d’entre nous on espère, une délivrance pour notre fils, ou notre fille qui sont prisonniers dans les chaînes du mal. Espérons en Dieu !
Vous me direz : « oui mais, combien de temps je vais devoir attendre ? » Je ne sais pas. Mais je dis, à vous autant qu’à moi : attendons, espérons !
N’attendons pas quelque chose des autres, de notre conjoint, de nos enfants, attendons-nous à Dieu. Si on attendait quelque chose des autres, de la part de notre conjoint, de nos enfants, ou du côté de notre situation financière, d’une amélioration de notre santé, etc… on n’aurait que très peu d’espoir.
Mais notre espoir est en Dieu, et c’est pour ça qu’on a de l’espérance. Oui espérons en lui, attendons-nous à lui, accrochons-nous à lui, soyons patients, faisons-lui confiance dans cette attente. « Espère en Dieu, car je le louerai encore. »
En hébreux le mot louer veut dire littéralement : utiliser les mains, révérer ou adorer Dieu avec les mains tendues, les mains élevées. C’est une manière d’exprimer sa reconnaissance. C’est une manière de dire : béni soit le Seigneur !
Mais nous on se dit plutôt : « Quoi ? louer le Seigneur en pleine tempête ? En pleine dépression ? Au beau milieu de mes doutes ? Au milieu de mes peurs ? Au milieu de mes problèmes ? Non, je louerai Dieu quand je m’en serai sorti(e). »
Et bien au contraire ! Louons le Seigneur maintenant au cœur même de toutes ces tempêtes. Puisque qu’on sait qu’on finira par le louer, alors on peut commencer dès aujourd’hui !
« Car je le louerai encore ». Alors élevez vos mains vers le Seigneur. Remerciez-le. Bénissez-le. Adorez-le. Dites-lui par exemple : « Seigneur, tu es grand, tu es bon, tu es Dieu. Tu n’as pas changé. Tu es tout ce dont j’ai besoin. Tu es souverain, tu es sage. Tu es amour. Oui, tu es bon. »
Et même si les vagues s’abattent sur votre petite embarcation, vous êtes en sécurité. Et même – oui, même si la tempête devait vous emporter, vous êtes quand même en sécurité parce que vous êtes enfant de Dieu. Vous n’avez rien à perdre et tout à gagner.
Alors, encore une fois « Espère en Dieu, Car je le louerai encore. »
Et j’aimerais mettre en relief un autre mot de ce refrain :
« Mets ton espoir en Dieu ! Car je le louerai encore, il est mon Sauveur et mon Dieu. »
Mon Sauveur ! Et ce mot Sauveur, il vient du mot hébreux Yeshuah. Yeshuah, ça vous rappelle certainement quelque chose ? Vous avez probablement déjà entendu ce nom. Yeshuah signifie « délivrance, salut, victoire. » Dieu est notre Yeshuah. Il est notre délivrance, notre saveur.
Et il y a un dérivé du mot Yeshuah, c’est le nom Josué qui signifie « Dieu sauve, Dieu est mon salut. »
Et est-ce que vous connaissez l’équivalent grec du nom Josué dans le nouveau testament ? C’est Jésus. Oui, Jésus c’est la version grecque de ce même nom. C’est Jésus qui est notre salut. Jésus est notre délivrance.
« Espère en Dieu ! Car je le louerai encore, mon Sauveur » Yeshuah ma délivrance, la victoire de ma foi, « Yeshuah mon Dieu. »
Vous savez, au bout du compte, chaque difficulté de la vie, chaque pression, chaque problème tend à nous ramener vers notre Sauveur.
Yeshuah, Jésus. La délivrance vous n’allez-pas la trouver chez un conseiller, ni dans les médicaments. Vous n’allez pas trouver la délivrance dans le shopping, dans la nourriture ni même auprès de votre meilleur ami(e). Vous n’allez pas la trouver non plus sur une radio chrétienne ni dans une émission de télé, ni dans les livres, les romans, même chrétiens. Rien de tout ça ne nous apporte la délivrance.
C’est une personne, c’est Yeshuah, c’est Jésus qui nous délivre ! Il est mon libérateur. C’est lui qui nous sauve. La délivrance on ne va pas la trouver en soi-même, on ne va pas la trouver dans quelque chose, ni dans quelqu’un, si ce n’est dans la personne de Jésus lui-même.
Alors, comme dans le psaume, parlons à notre âme pour lui dire : « Pourquoi est-ce que tu es tellement abattue, et pourquoi est-ce que tu gémis sur moi ? » Peut -être que notre âme va nous répondre : « je suis abattue à cause de ceci, parce qu’il y a ceci, cela, encore ça et ça. J’ai des tonnes de raisons d’être abattue et de gémir comme ça. »
Et bien il y a une réponse à donner à notre âme : « Mon âme espère en Dieu car je le louerai encore, il est mon Sauveur et mon Dieu. »
Leslie : Nous venons d’entendre comment faire confiance à Dieu et comment trouver la paix, même au milieu d’une tempête émotionnelle.
Carrie Gaul sait très bien ce que ça veut dire, que de se trouver en pleine tempête. Il n’y a pas très longtemps, dans une rencontre de femmes, elle a raconté comment elle avance avec le Seigneur dans un moment difficile qu’elle traverse actuellement. Je crois que son témoignage vous encouragera à mettre en pratique le message qu’on vient d’entendre. Voici son histoire :
Carrie : C’est en juin de l’an dernier, que mon cancer a été diagnostiqué. Je venais à peine de traverser une période difficile au niveau spirituel, émotionnel, et relationnel. J’ai cru que j’en étais sortie le jour où j’avais passé une journée entière avec le Seigneur et sa Parole, journée pendant laquelle Il avait parlé à mon cœur. Mais voilà que deux mois après, je recevais une mauvaise nouvelle.
Ce soir-là, mon mari et moi nous avons reçu un appel téléphonique du chirurgien. Il avait promis d’appeler, mais il avait été retenu au bloc opératoire. Donc à 22h30 ce soir-là, il nous a dit : « Monsieur et Madame Gaul… J’espère que vous êtes assis… Carrie, il faut que je vous dise : vous avez un cancer. »
Evidemment, à l’annonce de cette nouvelle, il y a eu beaucoup de larmes et beaucoup de questions. Et c’est plus que normal dans des circonstances pareilles. Tous les deux, on a prié et on a pleuré. Et puis, dans l’heure qui a suivi, mon mari a dit avec beaucoup de sagesse : « il faut qu’on réfléchisse à la manière dont on va annoncer la nouvelle à notre entourage. »
Vous savez, je n’ai pas entendu de voix, je n’ai pas vu d’anges apparaître mais j’ai senti l’esprit de Dieu me dire : « Carrie, voilà le cadeau de mon amour, ouvre ton cœur pour le recevoir ».
Ça fait plus d’un an et demi qu’on traverse cette tempête. Mais je peux vous dire que j’ai découvert Dieu sous un autre jour, à travers tout ça.
En juin de l’année dernière, je vous aurais dit que Dieu était fidèle, parce que je savais qu’il m’aimait d’un amour véritable. Mais au milieu des plus sombres jours de ma vie, j’avais oublié. Je l’avais perdu de vue.
Il y a des milliers de choses que Dieu a faites pour moi, au milieu de cette tempête ; et l’une en particulier, c’est de m’avoir montré que sa fidélité ne change pas et qu’elle ne dépend pas de moi. Il est fidèle. Il est mon berger. Il est mon guide. Il répond aux prières. Il entend.
Je ne sais pas si Dieu me guérira de mon cancer, ou bien si ce sera ce qui m’emportera dans sa présence, mais ça n’a pas d’importance. Ça n’a pas d’importance parce que je l’ai rencontré, lui, au milieu de cette tempête. Et lui, il n’a pas changé. Il ne changera jamais !
Je pourrais passer des heures entières à vous raconter les histoires de la fidélité qu’il a manifestée dans ma vie. Je pourrais passer des heures à parler de sa tendresse. Par exemple, pendant toute la durée du traitement, il y avait beaucoup de docteurs différents, beaucoup d’avis différents, et tellement de rapports et de tests, nous avons dû faire beaucoup de choix. Je suis sûre que parmi vous, il y en a plusieurs qui sont passées par là et qui savent bien de quoi je parle.
Je n’ai pas de connaissances médicales, alors j’ai dû faire beaucoup de recherches et j’ai énormément prié. Un matin, j’avais fait toute une batterie de tests et je rencontre le docteur qui me dit : « Je ne sais pas trop ce qu’on va faire… » En sortant de là, j’ai prié : « Seigneur, vraiment, je ne sais plus qui croire ! J’ai besoin d’instructions pour trouver mon chemin, là au milieu ! »
Et dans l’après-midi, vers 16 heures, je reçois un coup de fil de l’un des oncologues qui me dit : « Carrie, je viens de voir les tests ; j’imagine que vous avez des questions. » Alors, il a pu répondre à certaines de mes questions, il m’a donné un peu plus de détails et il m’a parlé des autres spécialistes qui étaient en charge de mon cas. À la fin de la conversation, il m’a dit : « Vous pouvez faire confiance à celui-ci, vous pouvez faire confiance à celui-là. » C’était exactement ce que j’avais besoin d’entendre. C’était ce pour quoi j’avais prié. J’ai vu la bonté de Dieu qui répond à nos besoins.
Dans ce genre d’épreuve, de souffrance, même si l’on ressent sa présence, je crois que les premiers jours, on se sent tout de même submergé, on n’arrive pas à réfléchir. On ne sait pas où on va. On ne voit pas de solution. On a l’impression d’être consumé par un feu qui ravage tout sur son passage. On voudrait tellement reprendre le contrôle et avoir les réponses à toutes nos questions !
Je crois que ce qui m’a le plus aidée, à ce moment-là, ça a été l’assurance de savoir qu’il est Dieu, et qu’il me conduit, un pas après l’autre. De réaliser que je n’avais pas besoin de connaître le plan 10 ans à l’avance, mais seulement pour la minute d’après. « Seigneur, qu’est-ce que je fais maintenant ? » Je crois que c’est quelque chose que Dieu continue de m’apprendre.
J’aime avoir le contrôle, j’aime avoir des plans 10 ans à l’avance ! Mais Dieu m’apprend à écouter sa voix, à rester tranquille et à écouter, simplement. Il nous parle à travers sa parole, Il nous parle à travers son Esprit, et à travers nos moments de prières et de partages avec lui. Il nous parle aussi à travers les autres. Mais souvent, mon cœur n’est pas assez tranquille pour écouter. Mon esprit n’est pas tranquille parce qu’il va dans tous les sens pour essayer de trouver des solutions.
Dans cette tempête, avec l’arrivée du cancer, il m’apprend à être tranquille, à écouter dans le calme.
Bien souvent, dans nos vies, on devrait se parler à soi-même plutôt que de s’écouter soi-même. Pour moi, ce n’était pas facile. Je n’avais pas l’habitude. Et j’ai appris quelque chose en rapport avec ça, le jour où nous avons rencontré cinq docteurs dans la même journée.
Ce matin-là, un ami très cher est venu pour prier avec nous, pour nous soutenir et nous offrir son aide. Lors de sa visite, nous avons un peu discuté. Á l’hôpital, on reçoit parfois tellement d’informations que c’est difficile de tout digérer.
Alors cet ami m’a dit : « Carrie, quelle est la chose la plus importante dans ton cœur, aujourd’hui ? »
Je me rappelle avoir répondu : « je ne veux pas laisser tomber Dieu. Je ne veux pas échouer. Je n’ai pas envie de n’être qu’un pâle reflet de lui. Je ne veux pas que ma foi en lui vacille. Je veux que les gens puissent voir Dieu dans ma vie malgré tout ! »
Ensuite, je lui ai fait part du sentiment d’échec que je ressentais très fréquemment jusque-là, et que, cette fois, je voulais vivre les choses différemment. Je voulais que les gens puissent voir Dieu malgré tout. Et dans ma voix, il y avait toute la culpabilité, la honte et la condamnation que j’avais portées pendant des années.
Alors, notre ami m’a regardée et il m’a dit : « Carrie, quand Jésus est là, il n’y a plus de culpabilité, plus de honte, plus de condamnation. Il va te garder fidèle. Écoute-le simplement. »
Ça a été les paroles les plus douces, les plus simples et pourtant les plus profondes que j’aie jamais entendues. Jour après jour, je peux croire ces paroles, parce que Jésus a donné sa vie pour moi. Il est mort et ressuscité pour moi. Il est vivant. Et ça change tout !
Parfois, j’avais besoin de me rappeler ça à chaque minute. Certains jours, c’était plus facile que d’autres. Mais ça n’a jamais d’influence sur qui est Dieu. Ça n’a jamais d’influence non plus sur qui je suis ! Parce que je suis en Christ, et que je lui appartiens.
Leslie : Merci beaucoup à Carrie Gaul, qui nous a fait part de son expérience et de sa marche avec Dieu, dans la tempête qu’elle traverse dans sa vie.
Dans notre prochain podcast, nous recevrons Kathy, c’est une femme qui a été maltraitée dans sa jeunesse et qui aurait eu toutes les raisons du monde de tomber dans la dépression et dans les doutes. Mais pourtant, elle a pu être délivrée de ses douloureuses expériences et elle en témoignera à ce micro. Alors à bientôt donc, pour ce nouveau et prochain podcast de Réveille nos Cœurs !
Tous les extraits de la Bible sont tirés de la version Louis Segond 1910 (sauf indication contraire).
Réveille Nos Cœurs est le ministère francophone de Revive Our Hearts, une initiative de Life Action Ministries avec Nancy DeMoss Wolgemuth.
Avec les voix de Christine Reymond et Jeannette Kossmann.
Les témoignages sont lus par Anita Sandana