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Épisode 4 – Trouver ensemble notre satisfaction en Christ

Dannah Gresh : Quand Asheritah Ciuciu a mis en place des changements pratiques dans sa vie, elle a réalisé l’importance cruciale d’avoir une sœur en Christ à ses côtés. 

Asheritah Ciuciu : Un jour, je suis allée à la bibliothèque et j’ai vu qu’il y avait des chocolats en libre service sur le bureau de la bibliothécaire. Ça me faisait tellement envie, c’était horrible. J’ai alors sorti mon téléphone, je les ai pris en photo et j’ai envoyé la photo à mon amie en lui disant : « S’il-te-plaît, prie pour moi, que je ne craque pas! »

Dannah : Vous écoutez Réveille nos Cœurs ! 

Nancy deMoss Wolgemuth : Les conversations qu’on a eues ces dernières fois avec Asheritah et Dannah… ça m’a vraiment été utile. Ça m’a remise en question, oui, mais en même temps, c’était très encourageant. Et ça me fait plaisir qu’on puisse de nouveau échanger ensemble au sujet de nos luttes par rapport à la nourriture, dans cette série qu’on a intitulée Rassasiée en Jésus. Et, je crois savoir Dannah, que toi aussi ça te parle ? 

Dannah : Ah oui ! Et, tu sais ce qui pour moi a vraiment été une grande bénédiction ? C’est qu’on est assises toutes les trois à table et c’est comme si on luttait ensemble en se serrant les coudes. Et bien souvent dans ma vie, quand il s’agissait de nourriture, pour une raison ou pour une autre, je me suis sentie toute seule. Comme Asheritah l’écrit dans son livre, on ne peut pas faire face à ces défis toute seule. Alors, Asheritah, merci pour ce rappel et vraiment, sois la bienvenue à Réveille nos Coeurs

Asheritah : Merci à vous de me recevoir. Je suis trop contente d’être là avec vous aujourd’hui. 

Nancy : Asheritah, est-ce que tu trouves toi aussi que parfois le fait d’avoir écrit ou d’enseigner sur ce sujet, comme toi tu le fais souvent, c’est comme si ça intensifiait les tentations ? Moi, j’étais vraiment nerveuse à l’idée de cette interview, parce que je trouve que parfois, quand je parle de ce sujet, je suis encore plus attirée dans des schémas malsains. Tu as déjà expérimenté ça ? 

Asheritah : Oh oui ! D’ailleurs, juste avant de venir, j’ai dû lutter dans mes pensées. Je ne me sentais tellement pas qualifiée pour parler de ce sujet avec vous. Et je disais au Seigneur : « Mais qu’est ce que je viens faire ici ? » Ça a vraiment été un combat et j’ai dû me positionner dans mes pensées. Parce que, bien sûr, ce genre de bataille m’arrive toujours juste avant des interviews ou des conférences sur le sujet. 

Nancy : Donc pour toi aussi c’est comme si ça réveille tes pulsions alimentaires. 

Asheritah : Oui, en général, moi c’est juste avant. 

Nancy : C’est drôle pour moi, c’est plutôt après. 

Dannah : Pour moi aussi, c’est après ! Un bon vieux hamburger, un cheeseburger… ou une pizza! 

Nancy : Arrête tout de suite! 

Asheritah : Arrête, Tu nous donnes faim. 

Dannah : Moi, c’est après que j’ai envie de grignoter quelque chose. 

Asheritah : Alors non, pour moi, le plus dur, c’est avant mes conférences. Parce que si je dérape, si je reprends mes mauvaises habitudes alimentaires, alors là, l’ennemi en profite pour m’attaquer et me dire : « Tu vois, hein, t’es qui pour parler de Jésus à toutes ces personnes ? »

Nancy : Oui, puis c’est là qu’on se dit qu’on ne devrait pas parler, en fait. Mais tu sais ce que j’aime dans ton histoire de tentation avec les chocolats à la bibliothèque ? C’est qu’avec ton amie, tu n’as pas traversé ça toute seule. En fait, vous vous êtes soutenues l’une l’autre. Tu as reconnu ton besoin en disant : « Il vaut mieux être deux, plutôt que toute seule. »

Dannah : Mais pourquoi est-ce que c’est tellement important ? 

Asheritah : Eh bien, c’est quelque chose que j’ai appris récemment en fait. C’est-à-dire que ça a été tout un cheminement pour moi aussi. Au début, j’ai essayé de m’en sortir toute seule, mais en vain. Et un jour, j’ai décidé d’être redevable à une amie qui me connaît bien et à qui je pouvais tout dire. Et ça m’a vraiment aidé à rester dans la vérité. Parce que quand on arrive à la fin d’une journée et qu’on voit qu’on a foiré, parce que voilà, j’ai ouvert un pot de crème glacée, que j’ai pris six ou sept biscuits au lieu d’un… eh bien souvent, je me sentais nulle et désespérée.

Et même si je suis consciente de la bonté de Dieu, même si je sais qu’il me pardonne, j’ai tellement vite tendance à l’oublier. C’est comme si je souffrais d’une sorte d’amnésie de l’âme. Comme si d’un jour à l’autre, j’oubliais qui Dieu était et ce qu’il avait fait pour moi. Et je trouve tellement bon d’avoir cette amie à mes côtés à qui je peux envoyer un SMS pour lui dire : « J’ai encore tout foiré ! » et d’être encouragé par elle quand elle me répond : « La grâce de Dieu, Asheritah, se renouvelle chaque matin ! tu peux repartir à zéro. » 

Nancy : Et je pense que parfois, quand on met le doigt sur le problème, ça rend la tentation moins forte. Mon mari sait que la nourriture, c’est un combat pour moi. Il sait que je bataille régulièrement avec ça. Il prie pour moi et m’encourage. Pour lui, la nourriture, ce n’est vraiment pas un problème, mais il a quand même ses propres batailles à mener dans d’autres domaines. 

Asheritah : Tu vois Nancy, pour mon mari, c’est la même chose. 

Nancy : On a ça en commun. Ça m’est arrivé de me retrouver parfois dans des réunions où il y a ce genre de buffet, vous savez qui, qui vous donne envie de tout manger en fait, de manger comme si plus jamais tu n’allais manger de ta vie, quoi ! Et une fois dans un moment de lucidité, eh bien j’ai pris une photo du buffet et je l’ai envoyée à Robert et je lui ai dit : « Regarde un peu ce qu’il y a sur cette table ! Prie pour moi ! »

Alors, je sais que dans ce genre de situation, il faut que je me mette des limites, des garde-fous, sinon je risque de manger vraiment tout ce qu’il y a sur la table. Alors oui, vous me direz, c’est juste un SMS, un message, etc. Mais à ce moment-là, c’est vraiment quelque chose qui peut diminuer la tentation, parce qu’on a le courage et l’humilité de reconnaître qu’on ne peut pas lutter tout seul. 

Dannah : Oui, ça m’aide aussi de pouvoir être redevable avec mes amies. Et c’est comme si on travaillait ensemble pour nous responsabiliser les unes les autres, pour nous rendre des comptes les unes aux autres.

Et dans un tel cadre, on peut aussi se confesser l’une à l’autre, qu’on était de mauvaise humeur, qu’on a perdu patience avec les enfants, ou alors qu’on a manqué de respect envers le conjoint ou… oui, des choses comme ça.

J’ai travaillé avec des femmes qui luttaient contre des addictions graves, par exemple avec la pornographie, et elles ont dit : « J’ai besoin de quelqu’un à qui rendre des comptes. » Mais quand il s’agit de nourriture, on a tendance à se dire que c’est bête et banal. Quand dans Jacques 5, on est encouragé à confesser nos péchés les uns aux autres (voir Jacques 5.16). On se dit : « Mais est-ce que ce n’est pas aller trop loin, que d’appliquer ça à la nourriture ? »

Nancy : Alors bien sûr, ce n’est pas la nourriture qui est un péché, mais le problème c’est quand la nourriture prend toute la place dans notre vie, quand elle devient comme une idole. 

Asheritah : Oui, absolument. Et, c’est comme si on pouvait dire que le péché prospère dans l’obscurité, dans le secret, dans la honte et dans la culpabilité. Mais quand on joint nos efforts à ceux de nos amis, aux efforts de nos sœurs en Christ, ensemble on peut faire l’expérience de la victoire. 

Nancy : Asheritah, une des choses que j’apprécie vraiment dans ce que tu dis, c’est que tu donnes souvent des astuces très pratiques pour celles d’entre nous qui font régulièrement face à ce genre de bataille. Et une de ces astuces, c’est d’identifier les facteurs qui provoquent ces envies. Et tu mentionnes le fait d’entrer, par exemple, pour toi, d’entrer dans la cuisine chez ta mère et je crois qu’on est peut être plusieurs à se reconnaître dans ce genre de déclencheurs. Parle-nous un petit peu de ce qui déclenche chez toi justement ce genre d’envie. 

Asheritah : Ma maman fait super bien la cuisine, elle est juste incroyable. Elle nous a toujours préparé des plats délicieux et j’aimais tout ce qu’elle cuisinait. Et durant toute mon enfance, la cuisine a toujours été un lieu réconfortant pour moi.

Alors maintenant, en tant qu’adulte, quand j’entre dans la cuisine chez ma maman, il y a toujours en moi quelque chose qui a envie d’envoyer promener toute notion de discipline et de manger juste tout ce qu’il y a sur la table ! Sans même que je me pose la question : « Est-ce que j’ai vraiment faim ? Je viens de sortir de table, est-ce que vraiment j’ai besoin de manger ça ? Est-ce que je ne devrais pas en laisser un peu pour les autres ? » Mais je n’y pense même pas ! Je m’empiffre et finis tout !

Donc pour moi, aller chez ma maman, en particulier dans sa cuisine, c’est déjà un déclencheur dont il faut que je tienne compte. 

Nancy : Eh bien pour moi, le déclencheur ce n’est pas tellement d’entrer dans la cuisine… mais c’est les restaurants mexicains !

Dannah : N’importe quel restaurant mexicain ? 

Nancy : Oui, n’importe lequel. N’importe lequel ! Et puis, je vais vous dire une chose… ça ne va certainement pas être théologiquement correct, mais je n’arrive pas à aller dans un restaurant mexicain sans tomber dans le péché !!! Enfin, ce que je veux dire par là, c’est que je sais que pour moi, aller dans un restaurant mexicain, c’est m’exposer à une tentation encore plus grande. Et ça m’embarrasse un peu de le dire !

Mais quand même, ça ne devrait pas être comme ça. Peut être qu’un jour ce ne sera plus forcément un problème pour moi. Mais tout ce que je constate, c’est que quand vous mettez un panier de chips mexicaines devant moi… je deviens incontrôlable. Et ça me fait penser d’ailleurs que l’autre soir, on a fait un repas mexicain avec des amis à la maison et il y avait un de ces paniers de chips…

Et je tiens à vous dire que c’est quelqu’un d’autre qui avait apporté la nourriture. Ce n’est pas moi qui avait prévu le menu, donc je ne m’étais pas vraiment préparée à ça. Et comme mon mari sait que c’est un combat pour moi, à un moment donné, il a très discrètement déplacé les chips pour qu’elles ne soient plus aussi facilement à ma portée. 

Dannah : Oh, c’est gentil! 

Nancy : Alors il a fait ça de façon très subtile. C’était très gentil de sa part, c’est vrai. Et j’étais vraiment reconnaissante. Je lui ai dit merci. Mais je crois effectivement que c’est important qu’on puisse savoir quels sont nos propres déclencheurs. Ce qui, pour une raison quelconque, nous rend plus susceptibles de céder à la tentation, c’est important qu’on le sache. 

Dannah : Alors pour moi, le déclencheur, je réalise, c’est vraiment les odeurs, les bonnes odeurs de nourriture. Quand je suis en tournée avec mon équipe de conférence, on n’a pas souvent l’occasion de dîner parce qu’on prépare justement un événement. Donc on mange tard le soir, ce qu’on appelle notre casse-croûte dans le bus, en fait, c’est on a ce grand bus de tournée où on passe notre vie, si on n’est pas dans la conférence, où on dort, on mange. Et donc à 10h30 du soir, ce qui n’est pas vraiment le meilleur moment pour manger, eh bien, c’est là qu’on se retrouve à manger ! Et à mon âge, ce n’est pas idéal, cette heure-ci. Les autres qui sont plus jeunes, ils encaissent bien mieux.

Et puis à chaque fois, au début de la tournée, je me dis : « Je vais juste manger mon thon et mes crackers, ou alors ma pomme, ma banane et mon beurre de cacahuète. » Et alors je sens l’odeur, les bonnes odeurs de ce que les autres ont commandé et fait livrer : de la pizza, des grillades…

Nancy : À 10h30 du soir ! Alors c’est sûr que tu ne vas pas bien dormir !

Dannah : Ah oui ! Et tu sais, les deux premiers soirs de la tournée, ça se passe assez bien. Ou les deux trois premiers soirs, ça dépend. Je résiste bravement à la tentation, et après le quatrième et le cinquième soir, je finis par céder. 

Asheritah : Moi, s’il y a bien un mensonge auquel je crois à chaque fois dans ce genre de situation, c’est : « Oh, allez, juste une bouchée ! » Tu t’es déjà dit ça ? « C’est juste une bouchée, ce n’est pas toute la pizza que je vais manger, juste un tout petit bout ! »

Dannah : Tu sais quoi ? Moi je ne l’ai pas juste pensé. Je l’ai fait !

Asheritah : À mon avis, c’est là que l’ennemi gagne. Ces déclencheurs, si on n’en est pas conscient, ils peuvent vite nous faire dérailler malgré nos bonnes intentions et notre envie d’honorer Dieu dans la manière de se nourrir. 

Dannah : Mais alors, comment est-ce qu’on peut déterminer quels sont nos déclencheurs? 

Asheritah : Honnêtement, je crois que c’est en partie une question de réflexion… de réfléchir à ce qui se passe. Il n’y a pas de solution toute faite. Mais pour donner un exemple, quand on arrive à la fin de la journée en se disant : « Oh là là, j’ai tout gâché aujourd’hui ! » Pourquoi ne pas s’arrêter un moment pour retracer consciemment ce qui s’est passé ? Certainement que vous vous êtes réveillé le matin avec la ferme intention de manger sainement et d’honorer Dieu dans votre façon de vous alimenter. Et certainement que vous n’avez pas commencé par vous dire : « Je vais me goinfrer avec tout ce que je trouve, je vais complètement perdre le contrôle. »

Dannah : Oh oui, en effet, je crois que personne ne se réveille le matin en se disant : « Aujourd’hui je vais me goinfrer, pour me sentir absolument horrible en allant me coucher ce soir ! »

Asheritah : Oui, mais pourtant ce sont des choses qui arrivent. Donc si c’est le cas, si ça vous arrive, je vous encouragerais à prendre un peu de temps à la fin de la journée, pour prier par rapport à ça. Et de demander au Saint-Esprit d’ouvrir votre cœur et votre esprit pour analyser tout ça. Et de vous poser la question à vous-même : « À quel moment finalement les choses ont mal tourné pour moi ? Est-ce que c’était quand je suis passé devant un certain fast-food ? » Ou est-ce que c’est parce qu’il y avait un aliment particulier que vous gardez en réserve à la maison caché quelque part?

Un jour, il y a une femme qui m’a raconté qu’elle achetait toujours en grande quantité le même genre de chips pour ses amis, juste pour être sûre d’en avoir assez à la maison. Mais malheureusement, toutes les fois, elle se retrouvait à l’ouvrir et à dévorer tout le paquet en une seule fois. Et pour elle, c’est vraiment ce genre de situation, ce genre de nourriture-tentation qui est le déclencheur. 

Dannah : Et est-ce que tu penses que les émotions peuvent être un déclencheur aussi ? 

Asheritah : Absolument. Quand on se sent triste, quand on est en colère, même quand on est heureuse, parfois, une longue journée de travail aussi, ça peut être un déclencheur. 

Nancy : On veut se récompenser en quelque sorte. 

Dannah : Oui. Je me souviens d’avoir été au téléphone avec une amie qui avait lutté contre l’alcoolisme dans son passé. Et puis pour elle, c’était toujours important de rester vigilante, en fait. Elle m’a appelée plusieurs fois au cours d’une même semaine. Elle tenait bon, mais elle luttait. Et puis quand elle m’a appelé la troisième fois de suite, j’étais, moi, pour la troisième fois dans un magasin de donuts. 

Nancy : On dirait un schéma qui se répète là ! 

Dannah : Oui, c’est ça, c’est ça. Et puis elle m’a dit : « Mais dis donc, tu es encore dans ce magasin de donuts ? »

Et j’ai dit en baissant la voix : « Oui, euh… oui, oui, j’y suis encore. »

Et puis elle m’a dit : « Mais, dis, tu n’as jamais pensé que tu pourrais avoir besoin de m’appeler ? »

Et j’ai dit : « Non, pas vraiment. Mais maintenant que j’y pense… peut-être, hein ? ».

Et alors elle m’a tout de suite demandé  : «Mais c’est quoi ton déclencheur ? »

Et en fait, cette semaine, j’avais été triste. J’avais vraiment passé une sale semaine et je pense que, parfois, pour moi, c’est vraiment les émotions qui me poussent à bout.

Et donc quand je reconnais ce déclencheur… par exemple quand je réalise et je reconnais : « Ah je suis dans la cuisine de ma maman ! » ou alors « Oh, je me sens triste ! » ou quel que soit le déclencheur… qu’est-ce qu’il faut faire quand je le reconnais? Quelle est l’étape suivante? 

Nancy : J’imagine que la réponse ce n’est pas : « Eh bien, ne va plus jamais dans la cuisine de ta maman ! »

Dannah : Ou alors : « Ne mange plus jamais de donuts ! » Oh ! Merci Seigneur que ce n’est pas ça la réponse ! 

Nancy : Ou alors : « Ne va plus jamais dans un restaurant mexicain ! » 

Asheritah : Non. Heureusement ! Je pense qu’il faudrait si possible identifier le déclencheur à l’avance. Par exemple : « Voilà ce qui va se passer. Je dois aller dans un restaurant mexicain avec mes amis cette semaine… »

Nancy : … Et il y aura des chips !

Asheritah : C’est ça ! Ou, un autre exemple : « Je vais aller chez ma maman. » ou « Il y aura des donuts dans le train »… Déjà d’y réfléchir à l’avance, je pense que ça peut aider.

Et dans un deuxième temps, je vous encouragerais à prier et à demander au Seigneur de vous donner la maîtrise de vous-même. Dieu, c’est vraiment notre partenaire dans tous les domaines. Son but, c’est vraiment qu’on puisse grandir et connaître la victoire dans nos batailles. Dans la Bible, il est dit que toutes les tentations qui nous assaillent sont communes à tous les êtres humains et qu’avec chaque scénario de tentation, Dieu nous donnera le moyen de nous en sortir. Je trouve que c’est encourageant. (voir 1. Cor. 10.13)

Nancy : Et puis ça me rappelle un verset auquel je me suis souvent raccrochée. C’est dans 1 Timothée, au chapitre 4. On a parlé de la prière pour faire face à la situation. Mais c’est aussi valable pour les prières qu’on fait avant les repas, parce que parfois on fait juste une petite prière avant de manger, par habitude.

Dannah : Par routine…

Nancy : Oui, et puis même des fois carrément, en tout cas en ce qui me concerne, j’oublie ! Ça m’arrive… Et dans sa première lettre à Timothée, Paul parle aussi de certaines personnes qui pensent qu’elles sont plus spirituelles parce qu’elles s’abstiennent de nourriture, de la nourriture que Dieu a créée pour être reçue avec reconnaissance.

Voilà ce qu’il dit : « Tout ce que Dieu a créé est bon, et rien ne doit être rejeté, pourvu qu’on le prenne dans une attitude de reconnaissance, car cela est rendu saint par la Parole de Dieu et la prière. » (1.Tim. 4.4-5)

Alors, à nous de réfléchir à comment on pourrait appliquer ça dans nos prières avant le repas ou dans les moments où on est vulnérable à la tentation, quand il y a nos déclencheurs qui s’activent… 

Asheritah : Oui, pour moi, dans ma famille, de façon pratique, on a pris l’habitude de remercier le Seigneur pour la nourriture quand on se met à table. 

Nancy : Donc, ce n’est pas juste réciter une prière sans trop penser à ce qu’on dit, mais c’est vraiment une prise de conscience que tout ce qu’on a, c’est Dieu qui nous le donne. 

Asheritah : Vraiment. On dit vraiment : « Seigneur, merci pour ce repas, c’est juste un excellent cadeau que tu nous fais et que tu nous donnes. Et c’est toi qui nous le donne. »

Nancy : Oui, et : « Ce cadeau, on ne l’aurait pas si ce n’était pas toi qui nous l’avait donné. »

Asheritah : Exactement. Mais je trouve que c’est également lui dire : « Seigneur, je veux t’honorer par ce repas. » Dans la première lettre aux Corinthiens, l’apôtre Paul dit : « Que vous mangiez, que vous buviez ou quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu. » (1. Cor. 10.31) Donc, ma prière à Dieu, c’est vraiment : « Seigneur, je ne veux pas manger ce repas d’une manière à juste satisfaire mes envies et mes besoins, mais vraiment de manière à te rendre gloire ! »

Et l’apôtre Pierre dit que chacun est esclave de ce qui a pris le pouvoir sur lui. Et c’est tellement vrai. En tout cas pour moi, souvent j’ai été dominée par mes envies, par mes appétits, par mon estomac. Et il y a un autre endroit dans la Bible aussi, où Paul dit : « Ils ont pour Dieu leur estomac. » (voir Phil. 3.19) On voit ça dans Philippiens.

Alors, quand je me mets à table pour prendre mon repas, j’aime bien dire à Dieu : « Seigneur, je veux te glorifier en mangeant cette délicieuse nourriture. S’il te plaît, Saint-Esprit, fais-moi signe quand j’en ai assez, et aide moi à m’éloigner de cette table – sans me sentir coupable ni désespérée – en ayant juste envie de te louer, de m’avoir donné cette nourriture. »

Vous imaginez si à chaque repas on pouvait quitter la table en étant juste reconnaissant pour la nourriture que le Seigneur nous a donnée, sans culpabiliser ? 

Nancy : Oui, et je crois que c’est ce qu’on fait quand on prie comme tu le fais, Asheritah, c’est qu’on y met une véritable intention. On réfléchit vraiment à ce qu’on est en train de faire. On n’est pas en train de se retrouver à table, là où on commence à se gaver, à avaler de la nourriture, un peu comme un glouton, ce qui, dans le fond, est quelque chose de fondamentalement égoïste, quand on y pense. Parce qu’il y a tellement de gens dans le monde qui ne mangent pas à leur faim.

Donc c’est bien de réfléchir, je crois, et d’être attentif, d’être conscient; et de garder à l’esprit que même si avoir un bon appétit, ça peut être un don du ciel, mais il ne faudrait pas que cet appétit domine sur moi ou gagne à la fin.

Alors est ce qu’il y a des règles qu’on pourrait établir autour de la nourriture ? Vous, est-ce que c’est quelque chose que vous faites ? Est-ce qu’il y a des règles qui nous rendent esclaves ? Ou bien c’est quelque chose qui peut être utile ? 

Dannah : Et puis comment faire pour ne pas tomber dans le légalisme ? 

Nancy : Oui, c’est ça. 

Asheritah : Une des règles que moi je me suis fixée, c’est que j’essaye de ne jamais manger en regardant un écran. 

Dannah: Ahhh!

Nancy : Oui, quand j’étais célibataire, je mangeais toujours devant un écran. Mais maintenant que je suis mariée, ça aide un petit peu parce qu’on se met à table ensemble pour manger avec Robert. 

Dannah : Alors qu’est ce que tu dirais à une femme célibataire ? Est ce qu’elle peut manger devant un écran ? Est ce que c’est ok ? 

Nancy : Donc ce n’est pas l’idée de dire que c’est bien ou mal. Tu dis plutôt, Asheritah, que c’est quelque chose qui t’a été utile, c’est bien ça ? 

Asheritah : Oui, c’est vraiment quelque chose qui me correspond et m’aide. Mais on est toutes différentes et je crois que ce qui est important c’est de trouver ce qui nous convient à chacune en matière de règles d’alimentation. Ce que moi j’ai besoin de faire pour manger d’une manière qui glorifie Dieu ne sera peut-être pas pareil pour toi. Chacune doit trouver et se fixer ses propres limites, qui l’aideront à glorifier Dieu. C’est ça finalement l’important. 

Dannah : C’est vrai. Oui. 

Asheritah : Et, ça me fait penser d’ailleurs au Psalmiste, quand il dit : « Tu en as fixé les limites, c’est un jardin plein de délices. » (PS 16.6, Semeur) au Psaume 16. On se retrouve dans un cadre de sécurité au cœur de ses limites. Donc oui, pour moi, en tant que mère de famille, qui suis toujours un peu débordée, je sais que quand je suis en train d’engloutir et de manger à fond de la nourriture en étant sur les écrans et que mes filles sont là en train de crier autour de moi, c’est le genre de situation qui va me stresser et qui souvent va faire que je mange sans que, finalement, je le réalise. 

Dannah : C’est donc encore une fois l’émotion qui pousse à manger. 

Asheritah : Oui, et en plus dans ce genre de situation. Donc quand je mange devant un écran, je ne suis pas toujours consciente, concentrée et reconnaissante de ce que je mange. Et je ne profite absolument pas de ce cadeau que la nourriture représente. Donc pour moi, oui, c’est la limite que je me suis fixée de ne pas manger devant un écran. 

Dannah : Oui, tu parlais d’être consciente. Cette conscience, cette pleine conscience, c’est probablement un très bon conseil. Mais qu’est ce que ça veut dire pratiquement de manger en pleine conscience? Comment est-ce qu’on fait ça ? 

Asheritah : Il y a eu un temps où j’essayais de tenir une sorte de journal alimentaire. Ça m’arrive encore de faire cet exercice de temps en temps, vraiment dans l’idée de faire le point. Mais de tout écrire, et cela tout le temps, c’était devenu trop lourd pour moi. Et puis ça m’amenait à faire le yoyo entre la fixation et l’obsession de la nourriture. 

Dannah : Oui, exactement. 

Asheritah : Donc parfois, oui, j’utilise encore cette méthode du Journal de l’alimentation pour faire le point. Mais j’aime vraiment mieux cette façon de manger en pleine conscience. C’est quoi manger en pleine conscience? En fait, c’est l’inverse de manger vite. Ça demande qu’on repose souvent la fourchette, qu’on ralentisse suffisamment pour pouvoir apprécier chaque bouchée. Pouvoir sentir les différentes textures de la nourriture, goûter au mariage des saveurs, admirer les couleurs des aliments dans mon assiette.

Et c’est rigolo, c’est la même méthode que j’utilise avec mes filles pour les encourager à manger leurs légumes. Je leur dis : « Vous savez, c’est un super aliment ! C’est super sain et ça va vous aider à mieux voir et surtout à sauter encore plus haut ! »

Dannah : Les codes couleurs. 

Asheritah : Oui, j’essaye de penser à ma nourriture, vraiment en tenant compte de tout ça. La texture, les odeurs, les couleurs, les saveurs. Et c’est important aussi de faire une pause de temps en temps pour évaluer où on en est au niveau de notre satiété. Pour mieux déterminer où l’on en est, il faut se poser cette question : « Est-ce que j’ai assez mangé ? »

Nancy : Oui, ça me fait penser aussi à un verset qu’on trouve dans le livre de Ruth. Ça m’y fait penser quand tu parles de ça. C’est Ruth qui se retrouve dans le champ de Boaz. Boaz la laisse venir et il la laisse manger avec les autres moissonneurs. Il lui dit aussi : « Tu peux venir glaner. » Et puis il lui offre le déjeuner et ensuite il est dit qu’elle a mangé jusqu’à ce qu’elle en ait eu assez. Et puis elle a cessé de manger. (voir Ruth 2:14)

Et puis, dans ce même livre de Ruth, à une autre occasion, Boaz lui donne de la nourriture à rapporter à sa belle mère, de sorte que ce dont elle n’a pas besoin pour elle même, elle le prend pour partager avec quelqu’un d’autre, c’est ça le but. Et je ne pense pas que ce soit le message principal du livre de Ruth, mais je trouve que c’est intéressant ce rapport à la nourriture. Arrêter quand on en a assez. 

Dannah : C’est une excellente observation, vraiment. Je pense que c’est un bon moment pour nous rappeler que la nourriture est une bonne chose. C’est un bon cadeau de Dieu. Et la Bible parle de festin et de maîtrise de soi. Il y a un temps et un lieu pour nous mettre à table et profiter de l’abondance, de la bonté de Dieu. 

Nancy : Et je crois que le défi, c’est ça. C’est que si on se gave tout le temps, alors on ne profite même pas, en fait, du festin, on se sent juste mal, on se sent lourde et voilà, on passe à côté. 

Dannah : Et puis alors la fête n’a pas de sens. Mais les fêtes dans l’Ancien Testament, elles avaient un sens. 

Nancy : Mon mari, ça lui arrive souvent de sauter le déjeuner parce que je vous l’ai déjà dit, la nourriture n’a vraiment pas d’importance pour lui. Et moi, ça, je ne comprends pas, ça me dépasse. Mais j’admire sa maîtrise de soi. Et parfois il ne veut pas déjeuner parce que lui, il aime arriver au dîner en ayant faim.

Et comme on travaille tous les deux à la maison. Pour ma part, j’ai accès à la nourriture toute la journée et la plupart du temps je fais que grignoter, grignoter, je mange sans trop réfléchir. Et puis quand j’arrive le soir au dîner, je n’ai pas vraiment faim. Et c’est là que souvent le soir, Robert me dit : « Ça fait du bien de ressentir la faim ! » Alors bien sûr, c’est vrai que ça nous aide à apprécier davantage le repas si on n’est pas en train de se gaver continuellement. 

Dannah : Oui, c’est un conseil important. Il ne s’agit pas de se priver. En fait, il n’y a pas simplement l’aspect de la privation, il y a aussi l’aspect de la bénédiction de cette attente dans la joie d’une bonne chose qui vient, comme par exemple : « Je me réjouis de ce bon repas qui m’attend ! Merci, Seigneur ! »

Nancy : Oui, c’est vraiment ça. Et c’est comme ce que Paul dit dans sa première lettre à Timothée, que Dieu nous donne tout avec abondance pour qu’on en jouisse. (voir 1 Tim. 6.17) Donc effectivement, la question c’est : « Est-ce que j’en profite ? Est-ce que mes habitudes alimentaires et mes rythmes alimentaires me permettent aussi d’apprécier ? » On parlait du sentiment de satiété… Alors : « Est-ce que quand je mange, j’en profite vraiment ? »

Dannah : Oui. Oh, vous savez quoi ? J’aimerais bien vous partager un conseil vraiment fou que le Seigneur m’avait donné. C’est un peu bizarre et je pense que théologiquement, vous allez peut-être penser que je suis folle…

Asheritah : Allez, dis-nous vite ce que c’est !

Nancy : Oui, dis-nous !

Dannah : Alors, dans Jérémie 29.11, on lit : « En effet, moi, je connais les projets que je forme pour vous, déclare l’Eternel, des projets de paix et non de malheur afin de vous donner un avenir et de l’espérance. » Donc Dieu, il regarde, il voit notre futur.

Et je sais que mon point faible avec la nourriture, c’est quand je mange au restaurant, parce que je veux tout ! Je veux l’apéritif, l’entrée, le plat principal, le fromage, le dessert, le café !

À la maison, ce n’est vraiment pas un problème. C’est en partie à cause de la façon dont je fais les courses, qui ne me donne pas tellement l’occasion de dérailler, à moins que nous n’ayons eu un événement spécial ou une fête. Mais sinon, il n’y a que de la nourriture saine chez moi. Et, si j’ai une envie incontrôlable, alors je vais chercher une banane surgelée dans le congélateur que je recouvre d’un petit peu de chocolat — parce qu’il n’y a presque pas de sucre dans ça — et puis une petite, une toute petite bouchée de banane surgelée me fait déjà du bien, ça me suffit. Donc à la maison, je ne me donne pas vraiment la possibilité de dérailler. Mais c’est toute une autre histoire au restaurant.

Alors pour en revenir à ça, j’ai un fil rouge, hein ?! Mais pour en revenir à ça, donc je parlais au Seigneur à propos de la nourriture un jour, et ce verset m’est venu à l’esprit : Jérémie 29.11. À ce moment-là, c’était comme si Dieu me disait : « Je suis quelqu’un qui planifie l’avenir, je planifie stratégiquement. »

Et puis, je vous dis, je n’ai pas compris ! J’ai dit : « Mais qu’est-ce que ça a à voir avec le fait de manger au restaurant, Seigneur ? »

Nancy : Ben ça a beaucoup à voir, je crois. 

Dannah : Eh bien oui, j’ai l’impression que vraiment, Dieu me parlait à mon cœur et me disait : « Tu n’as même pas vraiment besoin de regarder le menu, ma chérie, tu sais ? Décide d’avance ce que tu vas commander, avant même d’y être ! » Et j’avoue, ça m’a vraiment aidé à surmonter ces problèmes de surabondance dans le menu du restaurant. Et les restaurants que j’aime et que je connais, eh bien… je les connais, donc je connais le menu, alors je commande déjà d’office mon plat préféré. Voilà.

Et quand je vais dans un nouveau restaurant où je ne suis jamais encore allée avant, je me dis avant d’y aller que je devrais peut-être commander du poisson ou des légumes, ou du poulet et donc je planifie à l’avance la catégorie d’aliments que je vais manger. Et puis ça m’aide vraiment beaucoup !

Nancy : Alors en ce qui me concerne, je suis plus ou moins d’accord, parce que on va dire que c’est une application qui est tout à fait possible par rapport aux versets que tu citais, Dannah. Mais personnellement, moi j’aime regarder les menus. C’est quelque chose que j’aime. J’aime regarder les photos de la nourriture. J’aime regarder aussi les descriptions des aliments. Sauf que de plus en plus, ils indiquent les calories, les glucides et tout ça. Et puis ça m’enlève un petit peu l’envie. 

Dannah : Mais ça, tu vois, ça de nouveau, c’est bien pour moi parce que ça me fait réfléchir à deux fois si je veux vraiment commander ce plat. 

Nancy : Mais c’est vrai que moi aussi ça m’a déjà aidé. En fait, de m’attarder aussi longtemps sur des menus… voilà, je sais, ça ne m’aide pas. Et si je donne du carburant au mécontentement et à l’avidité quand je m’attarde sur ce menu, bien sûr, ça ne m’aide pas. Donc voilà, j’ai réfléchi à l’avance aussi et je me dis : « Je n’ai même pas besoin de regarder le menu. » Je sais que si je ne regarde pas, ça va m’aider aussi. C’est vrai. 

Dannah : Oui, et en plus, vous savez, quand je ne regarde pas trop le menu, j’ai plus de temps pour parler à mes amis qui sont à table avec moi. 

Nancy : Ah oui, c’est intéressant ce que tu dis. Ça mais quelque chose en évidence, c’est que les gens sont plus importants que la nourriture. 

Asheritah : C’est une très bonne réflexion. Il y a un autre conseil que j’ai trouvé aussi utile, c’est la règle des trois bouchées. C’est des chercheurs qui ont trouvé ça. Ça s’appelle satiété sensorielle spécifique. 

Nancy : Tu peux le redire encore une fois pour nous ?

Asheritah : Oui : satiété… sensorielle… spécifique. 

Dannah : Et puis maintenant, très vite, une fois ! Non, non, je rigole !

Asheritah : Satiété sensorielle spécifique. Non, j’explique en gros ce que c’est : C’est quand nos papilles gustatives sont saturées quand elles reçoivent le même type de goût, encore et encore. Donc, ça veut dire que quand tu en es à ton cinquième brownie, il n’est plus aussi bon que le premier ou qu’à la première bouchée. 

Dannah : Ah, c’est vrai ! C’est tellement vrai ! 

Asheritah : Et ce que j’ai trouvé utile, c’est de pouvoir faire une pause en me disant j’ai envie de ce brownie et je vais en savourer trois bouchées et apprécier chacune d’elles. Avec la première bouchée, je fais une première pause pour adorer le Seigneur en lui disant  : « Seigneur, merci d’avoir fait une si bonne nourriture. » A la deuxième bouchée, je me concentrerai sur le goût, sur l’expérience de la saveur. Et à la troisième bouchée, je me dirai : « C’est tout et c’était bon. Ça me suffit. Seigneur, Merci ! »

Dannah : Oh, c’est bien ça ! Je viens d’apprendre quelque chose : Faire l’expérience de la saveur. Cette série de podcasts m’a apporté beaucoup de plaisir, vraiment. Et c’était tellement concret !

Nancy : Et encourageant !

Dannah : Et j’ai tellement aimé cette conversation et j’espère voir beaucoup de femmes avoir leurs propres conversations avec leurs amies à ce sujet. 

Nancy : Et je pense que ce sera quelque chose qui vous mettra au défi, vous qui nous écoutez, par rapport à la nourriture, comme ça a été le cas pour nous trois ici, au cours de cette conversation. Mais je crois aussi que ça va vous permettre de trouver une plus grande plénitude et une plus grande satisfaction en Christ. Et quelque part, c’est la raison d’être de ce ministère Réveille nos Cœurs, d’appeler les femmes à faire l’expérience de la liberté, de la plénitude et de porter du fruit en Christ. Donc voilà, merci beaucoup, Asheritah, d’avoir été avec nous pour cette série de podcasts !

Asheritah : Merci à vous de m’avoir invitée, ça a été une réelle bénédiction. 

Dannah : Oui, moi aussi je me sens vraiment bénie. Un énorme merci à vous deux et à chacune de nos auditrices aussi. On se réjouit déjà de vous retrouver pour le prochain podcast avec Réveille nos Coeurs ! À tout bientôt !

 

Tous les extraits de la Bible sont tirés de la version Segond 21.

Réveille nos Cœurs et le ministère francophone de Revive Our Hearts avec Nancy deMoss Wolgemuth. Avec les voix de Christine Reymond, Jeannette Kossmann et Fiona Geiser. 

Quelle que soit la saison de votre vie, Réveille nos Cœurs, vous encourage à trouver la liberté, la plénitude et à porter du fruit en Christ.

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