Leslie : Qu’est-ce qui vous paraît le plus grand: vos tempêtes ou votre Dieu ?
Nancy : Je ne sais pas ce que vous traversez en ce moment dans la vie. Je ne connais pas vos difficultés. Ce sont peut-être des difficultés dues à des problèmes financiers, peut-être que vous avez des difficultés avec un enfant et vous ne trouvez pas de solutions avec lui. Je ne sais pas quelle est votre tempête à vous, mais je sais que Jésus sait; que Dieu sait et Dieu parle à nos coeurs. Il nous demande: « Pourquoi est ce que tu as si peur ? Où est ta foi ? » Ma foi à moi, elle n’est pas toujours très grande, mais vous savez quoi, mon Dieu est toujours très grand !
Leslie : Vous écoutez le podcast « Réveille Nos Cœurs ! » Aujourd’hui, nous poursuivons la série « Comment avoir un cœur calme et tranquille ».
Nancy : Il y a pas longtemps, une femme est venue me dire : « Votre podcast est exactement ce qu’il fallait aujourd’hui à mon cœur inquiet… On est en train de déménager, toutes nos affaires sont à moitié dans des cartons, c’est tellement difficile… » et si vous avez déjà déménagé, vous savez effectivement que ce n’est pas une période de tout repos. Mais dans toutes les circonstances, dans toutes les étapes de la vie, il y a des moments où on est tenté de céder à l’inquiétude et de laisser nos cœurs s’agiter.
Mais le Psaume 131 nous dit qu’on peut choisir d’avoir un cœur calme et tranquille même au milieu des tempêtes. J’espère que vous avez commencé à apprendre ce psaume par cœur, à le méditer et à l’intégrer en vous.
On va commencer par rappeler ce que dit ce Psaume 131…
Seigneur, mon cœur n’est pas orgueilleux,
je ne regarde pas les gens de haut.
Je ne cherche pas à faire des choses extraordinaires
ni des actions magnifiques qui me dépassent.
Mais je reste calme et tranquille,
comme un enfant rassasié sur le sein de sa mère.
Comme ce petit enfant, je suis calme et tranquille.
Israël, attends le Seigneur avec espoir,
dès maintenant et pour toujours !
Vous savez, j’ai toujours aimé lire les biographies des chrétiens qui ont vécu avant nous. Quand je vais à la découverte de leurs luttes et de leur confiance en Dieu dans les difficultés, cela me donne du courage. Et puis je me dis : « Je vois comme Dieu s’est occupé d’eux, alors je sais qu’il le fera aussi pour moi. »
Ces derniers mois, j’ai lu un pavé de 750 pages environ… Il s’agit d’une autobiographie de George Mueller, qui a fondé des orphelinats en Angleterre dans le courant du 19ème siècle. À un moment donné, il y avait plus de 2000 orphelins à nourrir, habiller et éduquer chaque jour.
Ce qui m’a frappé c’est que Georges Mueller sentait que Dieu ne voulait pas qu’il parle aux autres de ses besoins financiers concernant ces orphelinats, parce qu’il voulait que la vie dans ces orphelinats soit pour le monde un démonstration vivante de la fidélité et de la puissance de Dieu.
J’aimerais vous en lire quelques passages de cette autobiographie, des exemples qui m’ont vraiment encouragée. Illustration après illustration, on voit de quelle façon Dieu a permis à cet homme de garder un cœur tranquille même dans les tempêtes qu’il traversait.
Voici le premier extrait de cette autobiographie:
Je n’ai pas un sou en main pour les orphelins, et dans un jour ou deux il me faudra encore une bonne somme d’argent. Mes yeux sont fixés sur le Seigneur.
Voici un autre extrait:
Aujourd’hui je me trouvais de nouveau sans le sou. Mais je fixe mes yeux sur le Seigneur.
Encore un autre exemple:
Le Seigneur, dans sa sagesse et dans son amour, n’a pas encore envoyé le secours nécessaire. Je n’ai pas besoin de m’inquiéter d’où il viendra ; je sais que mon Dieu l’enverra au moment convenable.
Un autre jour encore, il écrit:
Hier et aujourd’hui nous n’avons jamais eu aussi peu de moyens et pourtant hier et aujourd’hui grâce à Dieu, mon âme est parfaitement en paix.
Ça c’est un homme qui avait un coeur calme et tranquille. Il continue:
Mon coeur n’est pas trouble, je suis sur qu’au bon moment et de la bonne façon, Dieu enverra de l’aide.
Et voilà encore un autre récit:
Ces deux derniers jours, nous n’avons reçu qu’un vingtième de ce dont nous avons besoin. Nos frais s’élevaient à 20 fois plus de ce qu’on a reçu. Alors que je réfléchissais à l’importance de ces dépenses comparé aux rentrés d’argent, les paroles du prophète Esaïe 26.4 me sont venues à l’esprit : « Faites confiance au Seigneur pour toujours, oui, au Seigneur, solide Rocher qui dure toujours. » Et la réponse de mon coeur a été : Le Seigneur est mon solide Rocher, et je vais Lui faire confiance. Quelques minutes plus tard, j’ai reçu un chèque qui venait du Canada (à des milliers de kms de là), un chèque d’un montant de 81 livres et 9 shillings.
Georges Mueller a fait confiance au Seigneur et Dieu a envoyé ce dont il avait besoin.
Georges Mueller poursuit encore :
Alors que j’écris, les rentrées d’argent de ces 5 derniers jours ont été si basses qu’elles ne couvriront à peine qu’un cinquième des dépenses de ces derniers jours. Mais, une fois de plus, je m’attends à ce que l’argent arrive. »
Voilà un homme qui était toujours persuadé que Dieu allait faire ce qu’il fallait pour pourvoir aux besoins.
Et voici encore une citation de Georges Mueller:
Quelle bénédiction que de connaître Dieu, de marcher avec lui comme on marche avec un ami, de pouvoir lui parler de tout et lui confier tous nos soucis et tout ce qui nous pèse. Je marche ainsi avec lui depuis plus de 44 ans, et je ne trouve pas les mots pour décrire la grande joie découle de cette liberté qui ne dépend pas des circonstances, des événements politiques, des difficultés financières, des amitiés, de la mort, etc. ; car aussi longtemps que nous pouvons nous appuyer sur Dieu, nous avons tout ce dont nous avons besoin.
Et ailleurs George Mueller écrit encore: « Dieu ne m’a jamais laissé tomber, à aucun moment. »
Et permettez moi de vous dire ici que c’est que je pourrais moi aussi l’écrire dans mon propre journal, dans ma propre autobiographie un jour. En repensant à toutes les années où j’ai été engagée dans un ministère au service de Dieu, je peux aussi affirmer ceci: « Dieu ne m’a jamais laissé tomber, à aucun moment. »
Et dans son journal, Georges Mueller continue:
« Cela fait 40 ans que Dieu me prouve sa fidélité dans ce travail. Je n’ai donc plus ni d’anxiété ni de souci. »
Moi, quand je lis cela, ça m’impressionne vraiment. Pour un homme qui s’est occupé de jusqu’à parfois 2100 orphelins – dire « Je n’ai donc plus d’anxiété ni de souci. », c’est vraiment impressionnant ! Ce n’est pas qu’il n’avait aucun soucis, il était entouré par de soucis et de problèmes, mais il ne laissait pas ces inquiétudes ou ces anxiétés s’enraciner dans son cœur. Il ne laissait pas les soucis lui pourrir la vie.
Il disait: “La foi en Dieu nous pousse à lui remettre tous nos fardeaux; nos besoins sont si tellement nombreux, et pas seulement les besoins financiers et à chaque fois Il m’aide quand je lui fais confiance, quand je lui parle avec la simplicité d’un enfant, et ceci pour n’importe quel besoin.”
Et c’est vraiment ce qu’il a fait! Quand on lit ces 700 et quelques pages du livre de George Mueller, page après page, on le voit répéter : « On a eu tel besoin et on a prié pour cette chose. » « Il y a eu ce besoin et on a prié pour cela. », « On a eu ce besoin et on a prié pour cela. ». Il a vraiment prié pour tout.
Et puis, il dit aussi :
« Je vous encourage, chers frères et sœurs dans la foi, à prendre vous même ce chemin rempli de bénédictions et vous verrez quelle paix et quelle joie cela vous apportera. »
Voici un encore dernier passage de son livre :
« Chers lecteurs, que pouvait-on bien faire dans ces circonstances, quand tout l’argent destiné aux différentes œuvres manquait à nouveau ?
Il y avait certaines parties des oeuvres pour lesquelles il n’avait pas de soutien financier. Que pouvait-il alors faire ?
Georges Mueller écrit: « Je répondis, nous avons fait ce que nous avons fait pendant 47 ans, et ce que nous avons fait, c’est nous attendre continuellement au Seigneur. Notre remède universel, devant chaque problème et chaque difficulté, c’était la prière et la foi. »
C’était vrai pour Georges Mueller il y a plus de 150 ans et c’est vrai pour vous et moi encore aujourd’hui. On peut s’attendre à Dieu continuellement. Notre remède universel, devant chaque problème et chaque difficulté, c’est la prière et c’est la foi.
George Mueller en a fait l’expérience. David également en a fait l’expérience comme on peut le lire dans les psaumes. Et Jésus aussi en a fait l’expérience quand il était sur terre.
Quand je préparais ce message pour le podcast, je me suis rappelée de Marc 4.35 (BFC) quand Jésus a dit à ses disciples : « Allons de l’autre côté du lac. » Ils ont quitté la foule, ils sont montés dans une barque et on peut lire aux versets 37 et 38 : « Un vent très violent se met à souffler. Les vagues se jettent contre la barque, et beaucoup d’eau entre déjà dans la barque. Jésus est à l’arrière, il dort, la tête sur un coussin. » Comment Jésus pouvait-il dormir en pleine tempête ? Et pourquoi dormait-il en pleine tempête ? Je pense que c’est parce que Jésus connaissait le Psaume 107. Il savait que Dieu contrôle tout. On lit en effet au verset 25 : « D’un seul mot, il a fait venir la tempête, et le vent a soulevé les vagues. »
Dieu est celui qui déclenche la tempête mais Il est aussi celui qui, comme on le voit au verset 29, la maîtrise : « Il a calmé la tempête, et les vagues sont restées tranquilles. » Dieu déclenche la tempête, il calme la tempête. Il a tout sous son contrôle. Jésus le savait et c’est pour cela qu’il gardait un cœur tranquille.
Par contre, les disciples, eux, n’avaient pas le cœur tranquille. On peut lire, toujours dans Marc 4.38 : « Ses disciples le réveillèrent alors en criant : ‘Maître, nous allons mourir : cela ne te fait donc rien ?‘» Jésus dort tranquillement, il a le cœur tranquille puisqu’il sait que Dieu s’occupe de tout. mais les disciples sont inquiets, ils ont peur, ils s’agitent. Et ils croient que cela ne fait pas grand-chose à Dieu qu’ils soient en train de périr.
Les versets 39 et 40 disent : « Jésus, se réveilla, menaça le vent et dit à l’eau du lac : « Silence ! Calme-toi ! » Alors le vent tomba, il y eut un grand calme et puis Jésus dit aux disciples : « Pourquoi avez-vous si peur ? N’avez-vous pas encore confiance ? »
Je ne sais pas ce que vous traversez en ce moment dans la vie, je ne connais pas vos difficultés. Ce sont peut être des difficultés dues à des problèmes financiers, peut-être que vous avez des difficultés avec un enfant et vous ne trouvez pas de solutions avec lui. Peut-être que vous subissez les hauts et les bas du marché boursier ou de la situation du travail de votre conjoint ou de votre travail à vous. Je ne sais pas ce qui vous pèse. Vous venez peut être d’enterrer quelqu’un qui vous est cher, ou vous êtes en train d’accompagner les derniers jours de quelqu’un qui vous est très cher. Je ne sais pas quelle est votre tempête à vous, mais je sais que Jésus sait. Je sais que Dieu sait et Dieu parle à nos cœurs. Il nous demande : « Pourquoi as-tu si peur ? Où est ta foi ? »
Ma foi n’est à moi, elle n’est pas toujours très grande, mais vous savez quoi, mon Dieu est toujours très grand ! Et Il est le Dieu de George Mueller ; Il est le Dieu de David ; Il était le Dieu de Jésus ; il est mon Dieu et il est votre Dieu !
Il y avait une femme qui s’appelait Pandita Ramabai, c’était une Indienne du 19e siècle qui a offert un foyer à des enfants non désirés et abusés. Et voilà ce qu’elle a dit : « Une vie vouée à Dieu n’a rien à craindre, rien à perdre et rien à regretter. »
Alors, on va relire le Psaume 131 qui pourrait avoir pour titre : ‘Une confiance toute simple en Dieu’. Voilà l’essentiel. Voilà comment on peut avoir un cœur calme et tranquille.
Seigneur, mon cœur n’est pas orgueilleux, (c’est un coeur humble et voilà un coeur simple)
je ne regarde pas les gens de haut.
Je ne cherche pas à faire des choses extraordinaires
ni des actions magnifiques qui me dépassent.
Et le verset 2, un coeur tranquille:
Mais je reste calme et tranquille,
comme un enfant rassasié sur le sein de sa mère.
Comme ce petit enfant, je suis calme et tranquille.
Et le verset 3, on va y venir dans quelques instants, un coeur qui fait confiance:
Israël, attends le Seigneur avec espoir,
dès maintenant et pour toujours !
Je vous ai déjà probablement parlé du petit livre de David Powlison sur le stress. C’est un livre qui m’a beaucoup parlé personnellement. Dans ce livre, David Powlison se livre à un exercice assez intéressant, il a, en quelque sorte, réécrit le Psaume 131 en donnant son contraire. Il décrit ce qui se passerait si nous n’avions pas un cœur calme et tranquille. Au lieu de nous adresser au Seigneur, on s’adresserait à notre « Moi ». On regarderait notre nombril au lieu d’être centrées sur Dieu.
Voici ce que ça donnerait :
Moi,
Mon cœur est orgueilleux,
Et mes regards sont hautains (je regarde les autres de haut),
Je m’engage dans des choses trop grandes et trop difficiles pour moi.
Par conséquent, je suis agitée et inquiète intérieurement ;
Cela vient naturellement,
Comme un enfant affamé qui s’agite sur les genoux de sa mère,
Comme un enfant affamé, je suis inquiète
à cause de mes exigences et de mes soucis.
Je fonde mes espoirs sur tout et n’importe quoi tout le temps.
Voilà l’opposé du Psaume 131, selon le Dr David Powlison. Cela m’a vraiment aidée à voir que si je ne vis pas selon le Psaume 131, en calmant mon cœur et en faisant confiance au Seigneur, alors je vais avoir un cœur orgueilleux. Je vais me lancer dans des choses qui me dépassent. J’aurai des exigences complètement irréalistes. Je vais m’agiter inutilement et je fonderai mes espoirs sur tout et n’importe quoi au lieu de faire confiance au Seigneur.
Cela me fait penser à Esaïe 57.20-21 qui dit : « Mais les gens mauvais sont comme la mer agitée qui ne peut pas se calmer, ses vagues soulèvent la boue et la saleté. Mon Dieu a dit : « Il n’y a pas de paix pour les gens mauvais. » C’est un peu à quoi ressemble un coeur agité, vous ne trouvez pas ? Rien ne peut l’apaiser. Il est rempli d’un trouble qui remue toutes sortes de saletés. Il n’y a pas de paix, parce que notre cœur n’est pas pur et calme devant le Seigneur.
On arrive maintenant au verset 3 du psaume 131 : « Israël, attends le Seigneur avec espoir, dès maintenant et pour toujours ! » C’est ça la description du cœur confiant. Et on peut remarquer que ce verset s’adresse au peuple de Dieu, à Israël. Qu’Israël mette son espoir en l’Eternel.
Mais ce n’est pas que pour Israël, c’est pour moi aussi. Je peux mettre mon nom dans ce verset et vous pouvez mettre votre nom! Comptez sur le Seigneur ! Attendez-vous à lui dès maintenant et pour toujours. C’est à la fois une invitation et un ordre. Je suis invitée, je suis encouragée à compter sur mon Dieu. C’est une invitation mais c’est aussi une directive. Espère en l’Eternel. N’espère en rien d’autre. Espère en lui.
Mais on se dit alors, comment est ce que je peux avoir un cœur calme et tranquille ? On peut avoir un cœur tranquille en espérant en l’Eternel, en plaçant sa confiance en lui, en s’appuyant sur lui. Je ne peux pas simplement me dire : « Je ne vais plus me faire du mauvais sang. » Ce serait génial, non? De se dire : « C’est décidé ! Je ne serai plus jamais angoissée, ni stressée, ni tendue. »
Mais, on ne peut pas se convaincre soi-même. Il faut qu’on se débarrasse de cette tendance à nous inquiéter en mettant une autre tendance à la place : la confiance en Dieu. C’est la confiance en Dieu qui remplace l’inquiétude.
Au lieu de se dire : « Je ne vais plus m’en faire ; je ne vais plus avoir peur ; je n’aurai plus ces pensées troublantes », et au lieu de vous énerver, réorientez plutôt votre attention. Choisissez de faire confiance à Dieu et la confiance en Dieu remplacera la confiance que vous placez en vos circonstances ou et en d’autres personnes.
Espérons donc en l’Eternel et ne comptons pas sur d’autres pour satisfaire nos besoins. Sur quoi ou sur qui comptez-vous pour vous rendre heureuse, pour vous calmer ? Détachez-vous de ces choses. Mettez de côté la confiance que vous leur portez à ces choses ou à ces gens, et espérez en l’Eternel. Ce mot espoir est un mot actif alors que nous avons plutôt tendance à l’utiliser à la forme passive. On dit : « J’espère que le temps changera bientôt » ou « J’espère que mes enfants deviendront vite adultes ».
Mais en hébreux, “espérer” est un mot actif. Il signifie : attendre, être patient, s’attarder, demeurer sur quelque chose, faire confiance à quelque chose. C’est espérer activement, apprendre activement, se reposer activement, s’appuyer activement.
Cela me fait penser à ce vieux cantique « Sur Toi je me repose, Ô Jésus mon Sauveur… ». Je discutais justement il y peu de temps avec une de mes amies et lui disais : « Le gouvernement du monde repose sur les épaules de notre Seigneur. » C’est une citation du livre d’Esaïe. Si les épaules de Dieu sont assez grandes pour porter le gouvernement du monde entier, alors elles sont certainement assez grandes pour porter mes soucis et mes fardeaux, n’est-ce pas ? Alors, espère en l’Eternel. Décharge toi de tes fardeaux sur Lui.
Je me souviens d’une discussion que j’ai eu avec une femme, qui se confiait à moi sur ses angoisses, et ses combats et tout ce qui lui pesait. Elle me disait: « Mais comment puis-je me débarrasser de mes peurs ? Je suis en colère. Je suis découragée. Je suis angoissée. C’est vraiment moi tout ça. » Et en effet je pouvais le voir sur son visage et dans les larmes qu’elle versait. Je l’entendais aussi dans sa voix. Elle me disait : « Mais comment puis-je me débarrasser de tout ça ? »
Et je lui ai répondu : « Espère en l’Eternel. »
Esaïe 26.3 dit : «Il ne se laisse troubler par rien. Seigneur, tu lui donnes une paix sûre, parce qu’il a confiance en toi.» C’est aussi ce que dit Philippiens 4.8 : « Pensez à tout ce qui pur et juste, tout ce qui est bon et vrai et la paix de Dieu gardera vos coeurs et vos pensées en Jesus Christ. »
Ce qu’on doit pouvoir faire, c’est quitter nos problèmes des yeux et de les fixer sur Dieu. J’ai dit à cette femme : « Lisez le Psaume 131 ». C’est ce que je recommande a tout le monde et je le dis à vous également qui m’écoutez. Je ne connais pas votre situation, mais lisez quand même le Psaume 131. Méditez-le, apprenez le par coeur et rappelez-le au Seigneur dans vos prières.
Et pas seulement le Psaume 131, méditez aussi d’autres passages de la Bible. Apprenez-les par cœur et chantez-les à Dieu. Chantez des psaumes et des cantiques. Cela m’aide aussi beaucoup quand mon cœur est lourd. Et prêtez particulièrement attention à ce vers quoi ou vers qui vous vous tournez quand vous n’allez pas bien.
Voilà comment Charles Spurgeon a commenté ce passage : « Rappelez-vous que là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur – et si ce trésor vous est enlevé, votre cœur va souffrir si vous dépendez de choses autres que le Seigneur. L’homme ou la femme qui dépend seulement de son Dieu et qui s’attend à lui, aura deux fois moins d’occasions de se faire des soucis que celle ou celui qui s’appuie sur ceci ou cela, et qui va dans 50000 directions ! Car chaque support ou pilier terrestre sera une occasion de désarroi ou de détresse à un moment ou l’autre. »
Peut-être que vous êtes en train de vous demander : « Mais, quels sont donc mes piliers terrestres ? »
- Il peut s’agir de votre mari sur lequel vous comptez pour satisfaire tous vos besoins.
- Il peut s’agit de votre enfant.
- Il peut s’agir votre travail.
- Il peut s’agir du shopping.
- Il peut s’agir de la nourriture.
- Il peut s’agir de vos amis.
Les choses ou les êtres sur lesquels vous vous appuyez ou comptez pour satisfaire les besoins les plus profonds de votre cœur, seront un jour ou l’autre la cause ou l’occasion de détresse – à moins que vous ne comptiez sur l’Eternel. Lui, il ne vous laissera jamais tomber. Il ne vous ébranlera jamais. Il ne vous abandonnera jamais.
Nous avons étudié ensemble le Psaume 131, mais j’aimerais maintenant lire juste le Psaume précédent, le 130. Ces deux psaumes sont un peu comme des psaumes jumeaux. Quand on vit le psaume 130, nous accomplissons en quelque sorte les versets du psaume 131; on espère dans le Seigneur.
Voici le Psaume 130:
Du fond du malheur, je fais appel à toi, Seigneur.
Seigneur, écoute mon appel, sois attentif quand je crie vers toi !
Seigneur, si tu gardes les fautes dans ta mémoire, qui pourra tenir debout ?
Mais toi, tu peux pardonner, et ainsi, on te respectera.
J’attends le Seigneur, je l’attends de tout mon cœur, j’ai confiance en sa parole.
Mon cœur attend plus sûrement le Seigneur qu’un veilleur n’attend le matin, oui, plus qu’un veilleur n’attend le matin.
C’est vraiment l’image du veilleur qui s’efforce de garder les yeux ouverts jusqu’à la relève. Il guette le lever du jour, il l’attend impatiemment. Ou, par exemple, comme la maman au milieu de la nuit avec son bébé qui pleure. Elle attend que le matin arrive, elle est impatiente qu’il se montre enfin. C’est aussi ainsi comme ca que mon coeur attend le Seigneur.
Et pour terminer j’en viens au verset 7 du Psaume 130:
« Peuple d’Israël, attends le Seigneur avec espoir, car il est bon, il peut te délivrer de mille manières.
C’est lui qui délivrera Israël de toutes ses fautes ».
Leslie : Est-ce que vous vous accrochez ardemment, désespérément au Seigneur ? Nous avons vu ensemble aujourd’hui à quoi ressemble une vie qui dépend de Dieu. Ce message fait partie de la série “Comment avoir un cœur calme et tranquille”.
Quand vous passez du temps avec Dieu dans la prière et dans sa Parole, c’est un peu comme si vous faisiez une bonne réserve de nourriture en période de crise. Vous allez découvrir pourquoi lors du prochain épisode de Réveille nos Cœurs. Pour aujourd’hui, on va terminer en priant ensemble.
Nancy : Seigneur, merci parce que tu es digne de confiance. Merci de ne pas nous laisser tomber. Les êtres humains et les choses sur lesquels nous comptons risquent de nous laisser tomber un jour, mais toi, Seigneur, tu es fidèle. Nous pouvons dépendre de toi. Tout ce dont nous avons besoin, c’est de toi. Tu es le Pain de vie et l’Eau vive, Tu es la Vie et le Souffle. Tout ce dont nous avons besoin se trouve en toi. Nous voulons espérer en toi, nous attendre à toi, nous appuyer sur toi, dès maintenant et pour toujours. Je te prie au nom de Jésus. Amen.
Tous les extraits de la Bible sont tirés de la version Parole de Vie (sauf spécifié dans le texte).
ROH Podcast series: How to have a Quiet Heart
Réveille nos cœurs est le ministère français de Revive Our Hearts, initiative de Life Action Ministries avec Nancy DeMoss Wolgemuth.
Avec les voix de Christine Reymond et Jeannette Kossmann.