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Épisode 4 – Le fil rouge

Leslie Basham : Par un seul petit geste, Rahab, une femme de la Bible, nous a communiqué une vérité très importante.

Nancy Leigh DeMoss : C’est sa foi qui a produit le fruit de l’obéissance. Elle a fait exactement ce qu’on lui demandait, même s’il y avait quelque chose d’absurde à accrocher un cordon rouge à la fenêtre.

Leslie : Voici Réveille nos cœurs. 

Avez-vous quelquefois l’impression que Dieu ne peut pas vous aimer ? Alors, laissez vite tomber ce que vous êtes en train de faire et écoutez attentivement. Voici la suite de notre série intitulée Rahab et le fil de la rédemption, pour redonner espoir à toutes celles et ceux qui sont tourmentés par le souvenir des péchés qu’ils ont commis dans le passé. 

Nancy : Vous savez, j’aime l’histoire de Rahab, parce qu’elle nous offre une parfaite illustration de la puissance que notre Dieu déploie pour nous sauver. Il y a dans la vie de Rahab des signes annonciateurs de l’Évangile. Et si vous suivez cette histoire dans votre Bible, elle se trouve dans le livre de Josué, au chapitre 2. 

Rahab c’était une prostituée, dans le cœur de laquelle Dieu avait planté une graine de foi. On ne peut pas savoir si Rahab se prostituait encore à ce moment-là de sa vie. Les commentateurs ne sont pas unanimes sur ce point, et c’est vrai qu’on ne connait pas avec certitude la chronologie de sa vie. Mais plus j’étudie ce passage, et plus j’en viens à croire que Rahab avait placé sa foi dans le Dieu d’Israël : elle avait dû entendre parler de lui – peut-être juste des bribes d’informations – et la foi s’était éveillée, s’était activée dans son cœur.

Et si elle ne connaissait pas encore le Dieu d’Abraham, en tous cas elle était en chemin, et que, soit elle avait déjà abandonné ses activités de prostitution, soit elle les abandonnerait dès qu’elle connaîtrait mieux la Parole et les voies de Dieu.

Et on peut lire que Rahab fait cette incroyable déclaration de foi, elle dit : « J’ai entendu, et je crois que votre Dieu est le Dieu du ciel et de la terre, alors que les dieux que nous adorons depuis toujours en Canaan, ceux que j’ai adorés toute ma vie, ne sont pas de vrais dieux. Je crois en votre Dieu. » Et sachant que les Israélites vont alors s’emparer du pays de Canaan et détruire la ville de Jéricho, qui est condamnée, elle dit aux deux espions : « S’il vous plaît, épargnez-moi et épargnez ma famille. » 

Donc je reprends la lecture au verset 12 de ce 2ème chapitre de Josué. Rahab dit : 

« Et maintenant, je vous prie, jurez-moi par l’Éternel que vous aurez pour la maison de mon père la même bonté que j’ai eue pour vous [en ne vous dénonçant pas, en sauvant vos vies]. Donnez-moi l’assurance que vous laisserez vivre mon père, ma mère, mes frères, mes sœurs, et tous ceux qui leur appartiennent, et que vous nous sauverez de la mort. » (Versets 12 et 13). 

Elle fait donc appel à la miséricorde. Elle sait qu’elle n’en est pas digne, mais elle fait appel à la miséricorde du Dieu d’Israël, de l’Éternel, que ces deux hommes représentent. Et elle leur demande de s’engager par serment vis-à-vis d’elle, littéralement de lui donner « un signe de vérité » : « Jurez-moi, promettez-moi, faites le serment que vous agirez avec bienveillance envers moi et ma famille, et que vous épargnerez nos vies comme moi, j’ai épargné la vôtre. »

Et au verset 14, on voit que ces hommes s’engagent par serment, ils promettent à Rahab de l’épargner : 

Ces hommes lui répondirent : « Nous sommes prêts à mourir pour vous, si vous ne divulguez pas ce qui nous concerne [autrement dit si vous ne nous trahissez pas] ; et quand l’Éternel nous donnera le pays, [Rahab leur avait déjà déclaré qu’elle savait que ça allait se produire], quand l’Éternel nous donnera le pays, [pas si, mais quand l’éternel] nous agirons envers toi avec bonté et fidélité. »

Alors ils lui fixent trois conditions qu’elle devra respecter pour que leur serment les engage. Au verset 17, les espions lui disent : 

« Voici de quelle manière nous serons quittes du serment que tu nous as fait faire. À notre entrée dans le pays, … »

 [Et voici la première condition] attache ce cordon de fil rouge à la fenêtre par laquelle tu nous fais descendre. [On va revenir sur ce point dans un instant.]. (Versets 17 et 18)

Et la deuxième condition au verset suivant : … « recueille auprès de toi dans la maison ton père, ta mère, tes frères, et toute la famille de ton père. » [Donc si ces gens veulent être sauvés, il faut qu’ils viennent dans cette maison, dans la tienne.] « Si quelqu’un d’eux sort de la porte de ta maison pour aller dehors, son sang retombera sur sa tête, et nous en serons innocents ; mais si on met la main sur l’une des personnes qui seront avec toi dans la maison, son sang retombera sur notre tête. » (V. 18 et 19).  //. Et voici la troisième condition, au verset 20 : « Et si tu divulgues ce qui nous concerne, nous serons quittes du serment que tu nous as fait faire. »

Il y a donc trois conditions. Tout d’abord, il faut que Rahab prenne le cordon rouge et l’attache à la fenêtre. (Nous allons parler de ce cordon rouge aujourd’hui et au cours de la prochaine session.) deuxièmement, il faut qu’elle fasse entrer toute sa famille dans sa maison, et troisièmement, qu’elle ne trahisse pas les deux espions, qu’elle n’en parle à personne d’autre. Et qu’elle jure de garder le secret.

Et moi j’aime beaucoup la réponse de Rahab au verset 21, Elle répondit : « Qu’il en soit selon vos paroles. Elle prit ainsi congé d’eux, et ils s’en allèrent. Et elle attacha le cordon rouge à la fenêtre. »

Qu’est-ce qu’elle fait aussitôt après leur départ ? Elle remplit la 1ère condition. Sans délai. Immédiatement, elle fait ce qu’ils lui ont dit de faire. On a l’impression que pour elle, il n’y a rien de plus important que ça. C’est un cas d’urgence : « S’ils ont dit ça, et que si le Dieu qu’ils représentent a dit que je dois attacher ce cordon rouge à la fenêtre, alors je dois le faire. » Et elle obéit tout de suite.

Voilà un peu le résumé, du cheminement de Rahab la prostituée, la Cananéenne. D’abord, elle comprend la situation désespérée dans laquelle elle se trouve. Elle comprend qu’elle a besoin de secours. Elle habite une ville qui est vouée à la destruction, et, comme toutes les autres personnes de cette ville qui ont péché, elle sait qu’elle mérite de mourir. Et puis elle se rend compte qu’elle est incapable de se sauver elle-même. Elle ne dit pas aux espions : « Je pense que je vais peut- être faire ça, je vais essayer de sortir de la ville. Je vais essayer de faire en sorte que ma famille s’échappe. » 

Elle sait qu’elle ne peut pas se sauver elle-même, vous comprenez là le parallèle avec l’Évangile c’est évident, elle sait qu’elle ne peut pas se sauver elle-même mais elle croit qu’elle peut être sauvée. Alors, qu’est-ce qu’elle fait ? Elle attrape la bouée de sauvetage. Elle s’accroche à la miséricorde du Dieu d’Israël. Elle sait qu’il est son seul espoir.

Et puis, elle met en pratique, elle démontre la foi que Dieu a déjà mise dans son cœur c’est-à-dire qu’elle obéit à la première condition qui lui a été demandée. Et c’était quoi cette condition ? C’était d’attacher le cordon rouge à sa fenêtre. Alors, elle l’attache, elle obéit. Et c’est cette obéissance qui témoigne de sa foi. Elle met sa foi en pratique par ce geste. Alors qu’elle sort ce cordon rouge et le suspend à sa fenêtre contre le mur de sa maison, qui, comme nous l’avons expliqué, était bâtie sur les remparts de la ville. Elle croit qu’elle sera épargnée.

Comme sa maison était perchée au sommet du mur, ce cordon pendait – on ne sait pas exactement quelle était sa longueur – mais il pendait contre le mur de sa maison, et tous ceux qui s’approchaient du rempart de la ville pouvaient le voir parce qu’il était rouge. Et j’aimerais m’arrêter un moment sur ce que représente ce cordon rouge. On peut y voir le signe de deux réalités différentes.

Tout d’abord on peut y voir le symbole du péché de cette femme, de sa culpabilité, et de la honte qu’elle portait. Vous savez, en Angleterre, au 18ème siècle on signalait les « quartiers chauds » par des lanternes rouges. Alors si on pense aux activités de Rahab, à son passé de prostitution, elle commençait à comprendre que Dieu était un Dieu saint, et probablement qu’elle devait se sentir terriblement sale. Et maintenant, c’est comme si elle doit attirer encore plus l’attention sur elle en accrochant ce cordon rouge à sa fenêtre.

Vous imaginez les gens qui passent devant sa maison, qui la montrent du doigt, en disant : « C’est là qu’elle habite Rahab, la prostituée. » Alors ils vont glousser, ils vont la tourner en ridicule, ils vont probablement se moquer d’elle. Et pourtant, le fait qu’elle ait mis ce cordon rouge à la fenêtre, montre que, oui c’est vrai qu’elle est une pécheresse, mais c’est une femme qui accepte que les autres voient qui elle est vraiment. Elle n’essaie pas de faire croire qu’elle n’a pas besoin de secours. 

Et quand vous faites l’expérience de la bonté, de la fidélité, de la miséricorde de Dieu, vous reconnaissez vraiment que vous êtes quelqu’un de pécheur et ça vous est égal que les autres le découvrent, parce que vous savez que vous êtes dans le même bateau que tous les êtres humains. Il n’y a rien à cacher. Il n’y a rien à essayer de couvrir.

Rahab ne fait pas croire qu’elle est sainte, elle n’essaie pas, d’être religieuse : « oh vous savez je suis quelqu’un de bien. Je vais à l’église. Je n’ai pas besoin de secours. Je n’ai pas besoin d’être rachetée, sauvée. » Dans la ville de Rahab, le cordon, il est là. Il est rouge, il est « cramoisi », d’un rouge éclatant. 

Vous savez quand Dieu donne des ordres précis, c’est que chaque détail a son importance. Alors pourquoi est-ce que Dieu a spécifié que le cordon devait être rouge, cramoisi ? Je pense qu’en premier lieu, c’est une image du péché de Rahab. Elle avait honte, elle se sentait coupable. Mais elle n’avait pas à cacher ce qu’elle avait fait, elle n’avait pas besoin de cacher son mode de vie, ses échecs. Elle n’avait pas à se justifier et à prétendre être meilleure qu’elle n’était en réalité.

Dès sa petite enfance, elle avait dû entendre parler du Dieu d’Israël. Elle savait que c’était un Dieu qui juge, mais maintenant, elle comprenait aussi que c’était un Dieu de miséricorde, un Dieu qui fait grâce, et elle savait que son péché pouvait être couvert, qu’elle pouvait être restaurée, sauvée, rachetée. 

Les deux espions ne lui ont pas dit : « Ah effectivement, on pourrait t’épargner, mais on constate que tu diriges une maison de mauvaise réputation, on pense que d’abord il faudrait que tu fasses le nécessaire pour remédier à cette situation. » 

Ils n’ont pas posé ce genre de condition au salut de Rahab. Ils savaient qui elle était. Dieu était en train de transformer sa vie. Par la suite elle n’allait pas continuer à se prostituer. Progressivement, Dieu était en train de se révéler à elle, de lui révéler qui il était. Et elle, elle avait répondu selon la lumière qu’elle avait reçue, et il était évident que plus Dieu allait l’éclairer, et plus elle continuerait à lui répondre. Et ces deux hommes lui ont simplement dit : « Toi et ta famille vous pouvez être sauvés. » 

Et ça me fait penser à ce verset du 1er chapitre d’Ésaïe, où Dieu dit : « Venez et plaidons ! Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige ; S’ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine. » (Verset 18). Pourquoi est-ce que Dieu parle de rouge cramoisi et de pourpre, à propos des péchés de son peuple ? 

Je crois que dans ce contexte, c’est une référence au sang qui était sur les mains des gens du peuple de Dieu à cause de leurs péchés. Peut-être que, dans le passé, vous qui nous écoutez-vous êtes allé(e) jusqu’à ôter la vie de quelqu’un et que vous ayez en quelque sorte du sang sur les mains. 

Il n’y a pas très longtemps j’ai interviewé pour RNC une femme qui a raconté comment elle avait vécu un avortement à l’âge de 19 ans, et quand elle a reparlé de ce moment, des années plus tard, elle ressentait que c’était comme si elle avait tué son bébé et qu’elle réalisait qu’elle avait du sang sur les mains. Et ce n’est que par la miséricorde et la grâce de Dieu que cette femme a trouvé la purification, la libération et le secours pour sa vie.

Pour votre part vous vous dites peut-être : « Mais moi, je n’ai jamais fait ça. Je n’ai jamais avorté. Je n’ai jamais tué personne. Je n’ai pas de sang sur les mains. » Permettez-moi de vous dire qu’on a tous du sang sur les mains. Est-ce que vous vous souvenez de ce moment où le gouverneur romain Ponce Pilate, a jugé Jésus et l’a déclaré innocent. Pilate disait que Jésus n’avait rien fait de mal, mais la foule a exigé qu’il soit crucifié. Et l’Évangile de Matthieu nous raconte que Pilate a pris de l’eau et qu’il s’est lavé les mains devant la foule, en disant : « Je suis innocent du sang de ce juste. C’est vous que ça regarde. » Et le peuple a répondu : « Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants. » 

Et sur la croix, le Christ, le Fils de Dieu, innocent de tout péché, a versé son sang pour les pécheurs que nous sommes toutes et tous, et son sang est sur nos mains. Nos péchés, ils sont cramoisis, ils sont rouges comme le cramoisi. Et pourtant, Dieu nous dit : « Vous pouvez être blancs comme neige, vous pouvez être purs comme la laine. Vous pouvez être purifiés. Vous pouvez être libérés de la culpabilité. Vous n’avez pas à vivre avec ce rouge qui vous rappelle tout le temps votre péché. »

Alors oui, le rouge peut être le symbole du péché, de la culpabilité et de la honte que tant et tant de personnes portent aujourd’hui, y compris certaines qui sont à l’écoute maintenant et qui vivent encore avec ce sentiment de culpabilité et de honte. Alors pour vous qui vivez avec cette culpabilité et cette honte, le cramoisi représente votre péché. Mais je tiens à vous dire que le cramoisi représente autre chose encore, il représente votre moyen de salut, votre bouée de sauvetage. 

Les deux espions ont dit à Rahab qu’au moment de la destruction de la ville, elle et sa famille devaient être dans la maison, avec le cordon rouge accroché à l’extérieur.

Et ça,  ça nous ramène aussi nous à la nuit qui avait eu lieu quarante ans plus tôt, une des nuits les plus importantes de toute l’histoire du peuple juif, au moment où Dieu s’apprêtait à délivrer son peuple de l’esclavage en Égypte. Ces deux espions, ces deux jeunes hommes, ils n’étaient pas encore nés à ce moment-là, mais eux ils avaient entendu raconter cette histoire à maintes reprises.

C’est un récit que vous retrouvez dans le chapitre 12 du livre de l’Exode. Dieu ordonne à chaque famille de choisir un agneau du troupeau, un agneau sans défaut, et le quatorzième jour du mois, au crépuscule, chaque famille doit tuer son propre agneau. 

Et on peut lire dans le verset 7 : « On prendra de son sang, et on en mettra sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte des maisons où on le mangera. » Les gens du peuple devaient tuer l’agneau, prendre son sang et en badigeonner un peu sur chacun des montants et sur le linteau de la porte de chacune des maisons où ils le mangeraient ce repas. 

Et ensuite, Dieu déclare : « Cette nuit-là, je passerai dans le pays d’Égypte, et je frapperai tous les premiers-nés du pays d’Égypte, depuis les hommes jusqu’aux animaux. » C’est un jugement de Dieu qui vient là pour juger l’Égypte, et il explique : « J’exercerai des jugements contre tous les dieux de l’Égypte. Je suis l’Éternel. Le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez ; je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous, et il n’y aura point de plaie qui vous détruise, quand je frapperai le pays d’Égypte. » (Versets 12 et 13)

Il y a tellement de similitude par rapport à l’histoire de Rahab, Rahab à qui on a dit : « Suspends ce cordon rouge à ta fenêtre pour qu’il marque ta maison, et qu’il serve de signe, qu’il soit le symbole, le symbole du moyen par lequel tu seras sauvée. Lorsque les Israélites entreront dans le pays pour le conquérir, ils verront ce cordon, de la couleur du sang. Ils exerceront dans toutes les autres maisons le jugement de Dieu, le juste juge, mais quand ils verront à ta fenêtre ce cordon de la couleur du sang, tu seras épargnée. Nous n’entrerons pas dans ta maison, nous passerons par-dessus toi et ta famille. » 

Vous voyez, il y a une chose importante lors de cette nuit de la première Pâque, le peuple d’Israël n’était pas moins pécheur que le peuple Égyptien. Il ne faut pas croire que les Égyptiens étaient plus méchants que les Israélites. Tous autant qu’ils étaient, ils étaient nés pécheurs, ils étaient rebelles à Dieu ; et tous méritaient le jugement de Dieu. Dans la Bible, dans l’Épître aux romains on peut lire « L’âme qui pèche mourra. « Le salaire du péché, c’est la mort. » Et par conséquent, dans chaque foyer, il y avait quelqu’un qui devait mourir. Soit ce serait le premier-né de la famille, soit ce serait, à la place, un agneau innocent, dont le sang serait versé à la place du sang du premier-né.

Et dans les maisons égyptiennes, ce sont les fils premiers-nés qui sont morts, mais dans les maisons du peuple de Dieu, c’est un agneau qui a été tué. Et, lors de cette première Pâque, cette première nuit, les membres du peuple d’Israël devaient démontrer, manifester leur foi en appliquant le sang sur les deux montants et sur le linteau de la porte de leur maison.

Et dans le cas de Rahab, quand le peuple d’Israël entrerait dans la ville pour la conquérir, tous les membres de sa famille qui se trouveraient avec elle, dans sa maison marquée du cordon rouge, tous les gens dans cette maison seraient épargnés. Si ces gens quittaient la maison, ils ne seraient plus sous la protection des promesses de Dieu et de ce cordon rouge. Si ces gens faisaient ça, Ils allaient mourir, et leur sang retomberait sur leur propre tête. 

Rahab avait confessé sa foi en Dieu. Elle avait exprimé son désir d’être sauvée de son jugement. Les espions avaient promis de la protéger, mais elle aurait tout de même péri si elle n’avait pas démontré, manifesté, sa foi en suspendant ce cordon rouge à la fenêtre de sa maison. C’est sa vie qui en dépendait, dans un sens, elle avait placé sa foi dans ce cordon rouge qui était le symbole, le signe de la promesse. Non pas dans le cordon lui-même, mais dans tout ce qu’il représentait. Elle faisait confiance à ceux qui lui avaient fait cette promesse. Et sans le cordon rouge à sa fenêtre, elle ne pourrait pas être sauvée, elle ne serait pas épargnée, elle périrait.

Ce cordon rouge, il était visible par tout le monde. Rahab a confessé sa foi. Elle était prête à l’exprimer publiquement, et ce cordon il est devenu une preuve extérieure de la foi qui était dans son cœur. C’est sa foi qui a produit le fruit de l’obéissance. Elle a fait exactement ce qu’on lui demandait, même s’il y avait quelque chose d’absurde à accrocher un cordon rouge à la fenêtre. Le fait qu’elle ait obéi, même dans cette affaire apparemment sans importance, c’était une preuve que sa foi était authentique. 

Á ce sujet, dans un sermon sur la vie de Rahab, il un pasteur canadien qui a dit : « Quand on y pense, un simple cordon rouge n’a pas l’air d’offrir une grande protection contre une armée d’invasion. » C’est vrai que ça semble une défense particulièrement fragile quand on considère comment Dieu a provoqué la destruction de la ville. Les murs se sont littéralement effondrés. Donc comment est-ce qu’un cordon pouvait protéger une vie ? 

Effectivement, un simple cordon rouge n’a pas l’air d’offrir beaucoup protection contre une armée d’invasion» Quand on entend dire que le sang de Christ nous protège de la colère de Dieu, oui, ça peut paraître un peu fou, mais c’est pourtant la promesse de Dieu. Si on veut trouver un refuge contre la colère de Dieu devant nos péchés et notre manque de fidélité, on ne le trouve que dans le cordon rouge du sang de Christ.

On peut se réfugier dans le sang de Christ, tout comme Rahab s’est réfugiée dans sa maison, cachée derrière ce cordon rouge. Et même quand le monde s’écroule autour de vous, vous pouvez croire, faire confiance que la destruction éternelle ne vous touchera pas, parce que le sang de Jésus a effacé vos péchés et vous protège de la colère de Dieu. 

Peut-être qu’il y a parmi vous qui nous écoutez, une ou plusieurs personnes qui n’ont jamais fait cet acte, qui n’ont jamais placé leur foi en Jésus-Christ comme le seul moyen de les sauver de leurs péchés. Peut-être que pour vous, ce cordon rouge jusqu’ici il n’a représenté que votre péché, votre honte, votre culpabilité, peut-être que vous avez l’impression de toujours l’avoir porté comme un grand « P » comme péché comme un grand P rouge comme une inscription sur le devant d’un T-shirt. Vous avez vécu trop longtemps sous cet esclavage, sous le poids de la honte, de la culpabilité.

Mais rappelez-vous cette histoire de Rahab : le cordon rouge ce n’est pas seulement un rappel de vos péchés, c’est surtout avant tout, un rappel, un symbole du sang de Jésus qui nous sauve de tout péché.

Et si vous vous demandez : « Mais comment je peux faire pour être sauvé(e) ? » Et bien, trouvez le refuge en Jésus-Christ. Prononcez cette parole par la foi, dites-lui : « Seigneur, je crois, je te fais confiance. Je place ma foi en toi Jésus pour me sauver. Je ne mets pas ma foi, ma confiance dans mes propres œuvres, dans mes propres efforts, mais je mets ma foi dans Jésus, dans Christ seul pour me sauver de mon péché et de la sainte colère de Dieu ».

Alors maintenant, si Dieu est en train de parler à votre cœur par son Saint Esprit, il aimerait je crois que vous vous arrêtiez là tout de suite et que vous puissiez dire dans votre cœur : « Seigneur, je crois. Je crois, je fais confiance. Je crois en Jésus. Je crois qu’il est mort pour moi, et que, quand tu viendras Seigneur pour juger ce monde – parce que tu vas venir le juger – et bien tu regarderas le Christ et tu verras que son sang a été badigeonné sur mon cœur par la foi. Et je te remercie parce que tu ne vas pas appliquer sur moi ton jugement, parce que l’Agneau sans défaut, sans tache, sans péché a été tué, c’est son sang qui a été versé, et c’est par lui que ma vie peut être épargnée. » 

Et si vous qui nous écoutez, vous savez que vous êtes enfant de Dieu, n’oubliez jamais que vous n’avez aucun autre espoir de salut éternel que ce que Jésus-Christ a fait pour vous lorsqu’il a versé son sang sur cette croix.

C’est ça votre vie, c’est ça votre espoir. Et votre foi elle va se manifester par votre obéissance dans les petites choses, dans les grandes choses. C’est la vie au quotidien quand on dit : « Seigneur oui, je vais faire ce que tu dis, parce que je te fais confiance, je te crois. » 

Seigneur, je prie que, ce soit le jour du sauvetage pour les personnes qui entendent ta voix. Je te remercie Seigneur, pour le sang de Jésus qui nous sauve, qui purifie notre cœur du péché. Merci parce que, même si nos péchés étaient rouges comme le cramoisi, on peut être blancs comme la neige. Merci de nous avoir purifiés, lavés par le sang de Jésus. Et c’est en son nom que nous te prions ensemble. Amen.

Leslie :  Souvent, les gens sont empêchés de savourer le pardon de Dieu parce qu’ils se disent sans arrêt : « Non, Dieu ne pourra jamais me pardonner ; ce que j’ai fait, c’est bien trop grave ». C’est précisément le sujet que nous aborderons ensemble la prochaine fois. Nous vous donnons donc rendez-vous très bientôt, pour la suite de l’histoire de Rahab ! 

Tous les extraits de la Bible sont tirés de la version Segond 1910, sauf mention contraire.

Réveille Nos Cœurs est le ministère francophone de Revive Our Hearts, une initiative de Life Action Ministries avec Nancy DeMoss Wolgemuth.

Avec les voix de Christine Reymond et Jeannette Kossmann 

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