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Épisode 2 – Un vécu de maman

Publié le: 27 Fév 2023

Dannah Gresh :  Pendant neuf ans, Laura, la fille de Francine Perry a vécu comme un homme. Et pendant tout ce temps, Dieu a travaillé dans le cœur de Laura ainsi que dans celui de sa mère.

Francine Perry :  J’étais brisée, totalement brisée, à tel point que le seul espoir qui me restait, c’était Dieu.

Dannah :  Alors Francine a tout abandonné au Seigneur, et maintenant, elle le laisse la transformer.

Francine :  Ce que je m’imagine chaque matin, c’est que Dieu est un potier. Et que je que me rends dans son atelier. Là, je m’installe sur son tour de potier et je lui demande simplement de continuer à enlever de moi tout ce qui ne lui ressemble pas.

Dannah : Bienvenue à tous, vous écoutez Réveille nos cœurs. Le podcast d’aujourd’hui concerne toutes celles et tous ceux qui ont des relations brisées avec un être qui leur est cher. Que vous soyez, parent, grand-parent, un frère, une sœur, une tante, ou une amie, peut-être que vous avez un être cher qui s’est éloigné, qui a laissé derrière lui tout ce qui est bon et vrai, qui est parti sur son propre chemin, loin des valeurs que vous lui avez enseignées.

Lors du podcast précédent, nous avons entendu l’incroyable histoire de Laura Perry, une femme qui, pendant des années, c’était perdue en chemin.

Laura Perry : À 15 ans j’ai abandonné ma foi. J’ai dit à Dieu que jamais je ne le servirais. Je voulais être l’inverse d’un chrétien. Quoi que cela veuille dire !

Dannah :  À l’âge de vingt-cinq ans, Laura est devenue transgenre. Elle a commencé à prendre des mesures drastiques pour effacer autant que possible les signes extérieurs de sa féminité.

Laura : J’ai pris des hormones pendant presque neuf ans. Et j’ai légalement changé de nom et de sexe. En 2009, je suis allée à San Francisco pour subir une double mastectomie en ambulatoire.

Dannah : Cependant Laura a dû reconnaître que malgré tout, elle ressentait toujours un vide au fond d’elle. Petit à petit, Dieu l’a attirée à lui.

Si vous avez manqué le premier épisode de cette mini-série, je vous encourage vivement à l’écouter sur Réveillenoscoeurs.com 

Ce qui est extraordinaire, c’est que pendant neuf ans, Dieu était également à l’œuvre dans le cœur de Francine Perry, la mère de Laura.  Nous avons rencontré Francine parce que nous avions vraiment envie d’entendre sa version de l’histoire pour découvrir comment elle avait vécu tout cela.

Mais avant d’écouter le témoignage de Francine, j’aimerais que l’on prie ensemble, si vous le voulez bien.

Seigneur, je voudrais juste prier pour toutes les mamans qui sont à l’écoute celles qui ont le cœur qui est brisé par les choix de leurs enfants ou de leur enfant, ou pour toutes celles et ceux qui ont un être cher qui a perdu son chemin. Je te prie que l’histoire de Francine puisse donner un nouvel élan d’espoir, d’encouragement, de foi et un nouveau regard sur la situation en attendant que cet être cher retrouve son chemin. Je prie tout cela au nom de Jésus-Christ, amen.

Et maintenant, on va écouter le témoignage de Francine :

Dannah : Francine, dites-moi, quand est-ce que vous avez remarqué que votre fille Laura avait une dysphorie de genre ?

Francine : C’était le soir où elle nous l’a annoncée, alors que nous fêtions notre quarantième anniversaire de mariage. Nous étions en train de dîner. Elle est entrée dans le restaurant, et j’ai tout de suite vu qu’elle avait coupé ses cheveux extrêmement courts. Je n’ai rien dit à ce moment-là, mais quand Paul, mon mari, est parti aux toilettes, j’ai regardé Laura et je lui ai demandé : « Laura, est-ce que tu essaies de ressembler à un homme ? »

Les larmes ont commencé à couler sur ses joues, et elle a dit : « Oui, maman. »

Dannah : Et avant ça, vous n’aviez aucune idée des difficultés qu’elle pouvait avoir ?

Francine : Non vraiment pas. C’est quand elle me l’a dit ce soir-là que j’ai découvert qu’elle était sous testostérone depuis plus d’un an.  À cette époque-là, elle habitait à environ une heure de route de chez nous, alors on ne se voyait que peu. Elle s’était déjà coupé les cheveux, mais jamais aussi court que ça. Donc, on ne savait rien de tout cela, rien du tout.

Dannah : Et la suite de cette soirée, comment ça s’est passé ?

Francine : Eh bien, sur le moment, ça m’a fait comme si un éléphant venait de s’asseoir sur ma cage thoracique. J’ai cru que j’allais vomir dans la salle du restaurant.  Après, je n’ai rien pu dire . Ni elle ni moi n’avons rien dit à son père parce que nous étions en public.

Après le dîner, nous sommes allés à son appartement. Et là je lui ai dit. « Il faut que tu parles à ton père, par rapport à tout ce que tu m’as dit »

Elle a recommencé à pleurer, et elle a répondu : « Non, non, je ne peux rien dire à Papa. »

« On ne partira pas de chez toi avant que tu ne lui aies parlé ! » Lui ai-je répondu.

Elle a donc été obligée de le dire à son père ce soir-là. Sur le coup, il n’a pas tellement réagi. Je ne sais même pas s’il était surpris. Ni lui ni moi n’avons eu de fortes réactions en fait. Nous n’étions pas en colère contre elle à ce moment-là.

Il nous fallait une heure de route pour rentrer à la maison. On ne s’est pas dit un mot dans la voiture. Je pense qu’on était tous les deux sous le choc. Vous savez, on avait des conflits avec Laura depuis qu’elle avait seize ans. Et là, elle en avait déjà vingt-cinq. Mon mari et moi, on croyait que pour elle, les choses allaient mieux.

Nous l’avions même envoyée pendant un an et demi dans un foyer pour adolescents en difficulté et souffrant de traumatismes. C’était dans les montagnes Rocheuses au Montana. À l’âge de 16 ans, il s’était passé un événement qui l’avait fait basculer dans une spirale infernale. Mais on pensait qu’elle s’en était sortie et que tout allait mieux. Donc, nous étions stupéfaits et nous sommes dit : on va devoir faire face à de nouvelles difficultés.

Dannah : Donc ça faisait déjà un moment que vos relations étaient difficiles. Laura se retrouvait souvent dans des situations compliquées. Donc vous dites que ça a commencé quand elle avait 16 ans ?

Francine : Je sais que dans son témoignage, Laura a dit que, déjà toute petite, notre relation était difficile. Mais en fait, je ne m’en étais jamais rendue compte à la maison. Je n’avais rien remarqué de spécial, et elle ne m’avait jamais rien dit à ce sujet.

Elle a raconté qu’elle a été abusée par un garçon du quartier quand elle avait huit ou neuf ans, et même ça, je ne le savais pas. Elle n’est jamais venue nous voir pour nous le dire.

Mais à seize ans, elle a été victime d’un crime. Il s’agissait d’un garçon qui habitait la même ville que nous et qui avait violé plusieurs filles. Son père était inspecteur de police. Je travaillais dans un lycée et l’une de mes amies enseignantes m’a dit que sa fille était rentrée à la maison en lui disant qu’un des garçons de l’école avait annoncé à tout le monde : « J’ai agrandi mon tableau de chasse ce week-end. »

Dannah : Et c’était Laura ?

Francine : Oui. À l’école elle a su qu’un autre professeur me l’avait dit. Et quand je suis rentrée de l’école cet après-midi-là, elle s’est recroquevillée parterre sur le tapis du salon en position fœtale.

Dannah : Qu’est-ce que vous avez ressenti quand vous avez réalisé ce qui s’était passé, et que votre fille allait mal. Comment est-ce que vous avez réagi en tant que mère à ce moment-là ?

Francine : Je me suis sentie tellement coupable. J’ai vraiment lutté contre ce sentiment de culpabilité. Vous pouvez imaginer la rengaine qui tournait ma tête : 

« Si j’avais été meilleure mère… »

« Qu’est-ce que je n’ai pas fait ? »

« Qu’est-ce que j’aurais pu faire différemment ? »

« Qu’est-ce que j’ai fait ? »

À cette époque, j’ai même douté de Dieu. Notre famille était tout le temps fourrée à l’église. Moi j’étais pianiste à l’église. On participait à la chorale. Nous étions responsables de la jeunesse. On participait à tous les voyages missionnaires avec les jeunes. Alors je me disais : « Mais pourquoi ça nous arrive à nous ? On fait de notre mieux pour servir Dieu. » J’ai vraiment été tiraillée par ce genre de questions.

Je ne me sentais pas à la hauteur en tant que mère. J’ai vraiment traversé une période de questionnement. J’ai ressenti beaucoup de culpabilité, je m’en voulais terriblement.

Dannah : Et Laura comment est-ce qu’elle a réagi quand vous avez voulu l’aider, quand vous avez essayé de lui parler ? Ça a été quoi sa réaction par rapport à vous ?

Francine : À l’âge de seize ans, nous l’avons emmenée consulter, mais elle n’en avait rien à faire. Et puis nous sommes allés au tribunal pour porter plainte contre ce jeune homme. Elle était très en colère contre nous parce que les jeunes du lycée lui disaient : « Mais Laura, il ne fallait pas faire ça. Ça n’est pas si grave après tout. »

Elle était très en colère contre nous, même le jour où nous sommes allés au tribunal. Elle a dit : « Je suis tellement en colère contre vous tous d’avoir fait ça. Ça n’était pas nécessaire », etc., etc.

Je ne sais pas pourquoi elle a réagi comme ça, mais ses camarades à l’école lui en ont fait voir de toutes les couleurs. Laura avait une bouteille d’eau avec une étiquette opaque. On ne pouvait donc pas voir ce qu’elle contenait. Elle m’a dit bien plus tard qu’il y avait de l’alcool dedans et qu’elle l’exhibait devant tout le monde. C’était une situation très difficile.

Dannah : Alors votre fille n’était pas heureuse, elle partait à la dérive. Parmi les personnes qui nous écoutent il y a tellement de mères, de grands-mères qui connaissent cette douleur. Alors qu’est-ce qui se passe dans le cœur d’une mère ? Vous avez parlé de la culpabilité et je crois que toutes les mamans peuvent s’identifier à ça, mais en pleine situation on doit ressentir les choses de façon décuplée. Alors à quel moment la culpabilité a été la plus forte pour vous ?

Francine : Je crois que c’était tout de suite après qu’elle nous ait annoncé qu’elle était transgenre. Elle avait vingt-cinq ans à ce moment -là. Nous avions souvent de bons moments ensemble avant cela. Mais, comme je l’ai dit, nous pensions qu’elle allait mieux. Mais quand elle a annoncé ça, les premiers jours, j’étais totalement abasourdie. Je ne savais même pas ce qu’était un transgenre. On est en 2008, et on ne parlait pas beaucoup de ça à l’époque. C’était vraiment tabou.

J’étais complètement perdue… Je ne voulais pas qu’elle vienne à l’église, parce que je ne voulais pas que les gens de l’église puissent savoir ce qui se passait.

Dannah : Est-ce que vous aviez honte Francine ?

Francine : Oui.

Dannah : Quels mots est-ce que vous utiliseriez pour décrire ce que vous ressentiez à ce moment-là ?

Francine : Je me sentais vraiment honteuse, et je me sentais coupable. C’est fou mais, je me demandais surtout ce que les gens allaient penser. On essaie de deviner… d’imaginer ce qu’ils pourraient dire du style : « Non mais, regardez leur fille. Malgré tout ce qu’ils ont essayé, ils ont encore des problèmes avec elle. » Je me disais aussi : « Peut-être que Dieu nous punit en réalité ? » Il y a des tas de choses qui se bousculaient dans ma tête.

Avec le temps, j’ai appris à mieux réagir aux circonstances et aux épreuves qui surgissent dans ma vie. Mais au début, je n’ai pas bien su comment faire.

Dannah : Qu’est-ce que feriez, ou qu’est-ce que vous auriez voulu faire différemment ? Pour les mères, pour les grand-mères qui nous écoutent en ce moment et qui rencontrent ce même genre de difficultés. Qu’est-ce que vous auriez fait différemment ?

Francine : Attendez, je vais déjà vous dire ce que j’ai fait ce soir-là. Ce soir-là, je suis rentrée à la maison, et je me suis écroulée à genoux devant le Seigneur. Je suis vraiment arrivée à ce que j’appelle un abandon total. Vous savez, jusque-là on avait tout essayé. Tellement de fois nous avons tenté d’arranger les choses. Moi, je suis du genre à vouloir toujours tout arranger, à toujours vouloir recoller les morceaux. Si quelque chose ne va pas, je trouve toujours une solution. S’il y a un problème j’ai toujours un plan du genre : point 1, point 2, point 3, et voilà, tout est résolu.

Mais ce soir-là, j’ai su que Dieu avait permis qu’un problème insoluble fasse éruption dans ma vie, quelque chose que je ne pouvais pas réparer moi-même. Je vous assure, quand Dieu a décidé de faire quelque chose, il n’y a rien à dire. C’est ce que j’ai dû apprendre.

Voilà ce qu’il m’a fait comprendre, : « Francine, il faut que tu travailles sur ta relation avec moi. » Alors, j’ai totalement remis Laura entre ses mains, en lui disant : « Seigneur, là je ne peux rien faire pour elle, je lâche cette situation, je ne vais plus y toucher. »

Mais j’ai dû apprendre. C’est comme ce qui est écrit dans ce verset de 2 Chroniques : « Nous ne savons pas quoi faire, alors nos yeux sont fixés sur toi. »

Dannah : Et ça vous diriez que c’est un moment charnière ?

Francine : Absolument !

Dannah : En fait, avant ça, vous étiez en train de vous accrocher à Laura en essayant de la remettre sur la bonne voie, c’était comme si vous étiez investie d’une mission ?

Francine : C’est tout à fait ça. Quand elle était adolescente, nous avions aussi un autre problème avec elle parce qu’elle était rentrée dans le satanisme. Elle faisait toutes sortes de choses auxquelles nous n’avions jamais été confrontés. Elle buvait beaucoup d’alcool. Chez nous, il n’y en avait jamais eu. Alors quand on a commencé à avoir tous ces problèmes avec elle, mon plan était tout simple. Il faut qu’on trouve un endroit où elle peut aller pour se faire aider.

Et c’est là qu’on a trouvé cette maison d’accueil dans les Montagnes Rocheuses. Parce que ça devenait le cauchemar à la maison. Laura était de plus en plus impliquée dans son groupe satanique. Ils l’appelaient tout le temps sur le téléphone de la maison. C’était devenu insupportable. Absolument plus gérable.

Dannah : Est-ce que vous avez été au point de vouloir baisser les bras ?

Francine : Pour être honnête, oui.  Ça a duré 5 à 10 secondes.

Dannah : À quel moment ?

Francine : Juste le soir où elle a fait son coming-out en tant que transgenre. J’ai dit à mon mari : « Tu sais, il s’est passé tellement de choses avec elle, que là, j’en ai assez. » Et c’est à ce moment-là que j’ai failli l’abandonner. Elle était devenue très distante avec nous. Pour elle c’était comme si on ne comptait plus. On lui a parlé de son frère, de sa sœur, de ses deux petites nièces, mais ça ne représentait plus rien pour elle. Elle avait décidé de faire ce qu’elle voulait, coûte que coûte. 

Plusieurs fois, elle m’a dit qu’elle me détestait. Elle me détestait vraiment, elle me l’a dit en face. Juste après que nous l’ayons emmenée dans les Montagnes Rocheuses, elle devait être demoiselle d’honneur au mariage de son frère. Et moi, je ne l’ai pas laissée rentrer à la maison à cette occasion. Parce que je savais qu’elle s’impliquerait à nouveau dans son groupe satanique. Ils avaient déjà appelé plusieurs fois chez nous et ils étaient furieux contre nous. On ne voulait pas leur dire où Laura était.  Je savais qu’elle retournerait avec eux, même si elle m’avait promis que non.

Alors nous ne l’avons pas laissée rentrer pour le mariage de son frère. Et pendant des années, elle m’en a voulu à mort. Mais il y a quelques années, elle nous a dit : « Je sais maintenant que c’était ma faute si je n’ai pas pu rentrer à la maison pour le mariage de Brian. »

Dannah : Qu’est-ce que vous diriez aux parents qui se trouvent dans une situation comme ça et qui avancent sur un chemin très difficile parce que leur enfant a un comportement destructeur, un comportement qui mène à des conséquences et des conséquences graves. Qu’est-ce que vous diriez à ceux et celles qui ne savent plus quoi faire ? Est-ce qu’il faudrait laisser l’enfant subir les conséquences de ses choix ? Qu’est-ce qu’il faut faire dans ce genre de scénario ?

Francine : Alors voilà ce que je leur dirais : Le jour après le coming-out de Laura, j’ai décidé de me plonger dans la Parole de Dieu – « Ça veut dire je la lisais six, sept heures par jour. Dieu a commencé un nouveau processus en moi, j’appelle ça « une expérience récurage du cœur. » C’était vraiment dans mon cœur que Dieu voulait faire un travail.

Pendant plusieurs mois, j’ai simplement prié et demandé au Saint-Esprit de me révéler des choses qui devaient être confessées et changées. Il a fait remonter des choses de mon passé. Il a commencé à faire du nettoyage et m’a aidé à travailler sur moi. Et la Parole de Dieu a commencé à m’imprégner de sa lumière.

Je m’en souviens très bien, je me suis totalement abandonnée à Dieu. Il m’a donné une paix que je ne peux même pas décrire. Au milieu du traumatisme, au fond du gouffre, alors que je ne savais pas comment tout allait finir, Dieu m’a soutenue. Il m’a portée.

Dannah : C’est quelque chose de très riche ce que vous partagez là avec nous Francine, pour tous les gens qui souffrent notamment dans ce genre de situation difficile, ou ces gens qui ont des difficultés que ce soit dans leur mariage ou toute autre sorte de problème. On aurait tendance à dire : « Dieu, fais ceci, ou fais cela ! Répare ceci ! Répare cela ! » Et on se focalise sur le changement de l’autre au lieu de permettre au Seigneur de faire un travail profond dans notre propre cœur, dans notre propre vie.

Alors pour moi, ce que vous venez de dire Francine, c’est crucial et c’est vraiment une parole de sagesse. Au lieu de dire : « Dieu, occupe-toi de cette personne, est-ce qu’on ne devrait pas dire plutôt : « Dieu, j’ai besoin de toi. J’ai besoin que tu fasses un travail dans mon cœur. »

Francine : Tout à fait !

Dannah : Alors votre fille a été très courageuse Francine. Elle a reconnu ses erreurs elle a même été très honnête très transparente. Alors je me permets cette question : Quelles sont les choses que vous, vous avez confessées au Seigneur pendant qu’il était en train de faire son « travail de grand ménage » en vous ? À quoi est-ce que vous avez dû faire face ?

Francine : Eh bien pendant une grande partie de ma vie chrétienne adulte, je pensais que pour devenir plus mûre spirituellement, il fallait que j’en fasse toujours plus. J’allais tout le temps à l’église, je ne manquais pas une réunion, j’enseignais, je jouais du piano pendant la louange, etc., etc. Et pourtant, j’ai commencé à réaliser que ce n’était pas comme ça qu’on devient une meilleure chrétienne. Parce que même si on essaye d’en faire, toujours plus, on est quand même toujours en train de se battre contre la convoitise, la jalousie le ressentiment. On se débat toujours avec ça. Sans remporter aucune victoire. 

Ce que Dieu m’a montré, c’est que j’avais en moi des racines d’amertume. J’avais du ressentiment. J’étais jalouse de certaines personnes. J’étais envieuse des autres. Je me disais par exemple : « Leurs enfants s’en sortent très bien dans la vie, mais pas les   miens ». Et pourtant – j’ai honte de le dire – mais c’est la vérité : je me croyais plus spirituelle que les autres, grâce à toutes les choses que moi j’accomplissais.

Dannah :  Vous étiez un peu « Miss Chrétienne parfaite » dans votre église, mais quand Laura a commencé à avoir des problèmes, alors tout d’un coup c’est un peu comme si la façade s’écroulait ?

Francine : Oui ! Exactement, tout s’est écroulé ! Un soir, Dieu a vraiment mis le doigt dessus. J’étais en train de jouer du piano à l’église, sur l’estrade, Laura m’avait appelée et elle m’avait demandé : « Je veux venir à l’église et puis aller déjeuner avec Papa et toi. » C’était après qu’elle nous ait fait son coming-out avec nous. Elle avait donc déjà terriblement changé d’apparence. Elle ressemblait en fait à, je ne saurais pas vraiment dire à quoi.

Dannah : En fait ce n’était plus la Laura d’avant.

Francine : Non, pas du tout. Et si je l’avais croisée dans la rue, je crois que je n’aurais même pas su que c’était fille. Je savais que si elle venait à l’église, tous mes amis me diraient : « C’est qui la personne qui est avec toi ? » Et je ne voulais rien dire, je voulais que personne ne le sache. J’essayais toujours de refléter l’image d’une famille « sans problème ».

Donc j’étais là, au piano sur l’estrade, je regardais attentivement le public. Et Je me suis dit : « Ouf, je crois que Laura n’est pas venue. » Et là, brusquement, Dieu m’a fait réaliser que j’étais plus préoccupée par ce que les gens allaient penser de moi que par la présence de ma propre enfant. Ce soir- là, le message portait sur l’histoire du fils prodigue. Ça m’a vraiment touchée en plein cœur.

Dannah : Il y a deux choses importantes qu’on pourrait relever là Francine. Vous avez permis au Seigneur de frapper fort et de faire ce travail d’arrachage de racines de perfectionnisme, d’orgueil dans votre cœur. Et puis, Laura a témoigné que c’est l’une des choses qui l’a le plus aidée à revenir au Seigneur. Elle a dit que le fait de vous voir changer, c’est ça qui lui a permis d’avoir foi en un Dieu qui avait un tel pouvoir. Pour elle, c’est ce qui l’a le plus attirée à Dieu, c’est de voir Jésus en vous.

Francine : Oui, c’est ce qu’elle dit quand elle en témoigne. Tout ça, c’est l’œuvre de Dieu vous savez. Je suis quelqu’un de très visuelle, alors ce que je m’imagine chaque matin, c’est que Dieu est un potier et que je me rends dans son atelier, là, je m’installe sur son tour, vous savez, son tour de potier, et je lui demande simplement de continuer à enlever de moi tout ce qui ne lui ressemble pas. Ce que j’aimerais c’est que les gens puissent voir en moi quelqu’un qui peut avoir la victoire sur ces circonstances difficiles, sur son propre tempérament, un tempérament qui est soumis à Dieu. Je veux être quelqu’un en qui le Saint-Esprit peut agir.

J’avais depuis très longtemps demandé à Jésus de vivre en moi mais je ne lui laissais pas la place pour qu’il agisse  et qu’il s’exprime par le Saint-Esprit. C’est ce que j’ai véritablement appris de sa part.

Dannah : Alors on comprend bien que le soir où Laura a fait son coming-out, ce n’était que le début du voyage pour vous, le début d’un processus. Et après ça, il a fallu neuf ans avant que sa vie ne soit transformée et qu’elle revienne au Seigneur. Et neuf ans, c’est long.

Francine : Oui. Très long.

Dannah : Francine, est-ce que vous pouvez nous donner un aperçu de ce qui se passe dans le cœur d’une maman quand les jours justement, se transforment en semaines, et puis en mois, en années, et que vous voyez que votre fille va de plus en plus loin dans son style de vie en tant que transgenre.

Francine : C’est simple, j’étais brisée. Totalement brisée à tel point que le seul espoir qui me restait c’était Dieu.

Un ami m’avait donné deux livres d’Andrew Murray : Un qui s’intitule Abandon total et l’autre, L’humilité. Je me suis plongée dans ces deux livres et dans ma Bible pendant six mois. J’ai commencé à beaucoup prier pour apprendre à lâcher prise et apprendre l’humilité.

J’ai commencé à travailler sur ma relation avec Dieu et, comme je vous l’ai dit, je me plongeais dans la Parole de Dieu parfois six, sept heures par jour. Avec mon mari nous dirigions une étude biblique à domicile. J’allais aussi à une étude pour femmes, et mon mari à une étude pour hommes. Nous participions à des rencontres trois fois par semaine. J’ai commencé à ramener les DVD à la maison, des séries vidéo, et je prenais des notes. On partageait même nos notes pour mieux comprendre ces études.

J’ai immédiatement commencé à prier pour que Dieu me donne un appétit vorace pour sa Parole, et il a répondu. Il a mis presque immédiatement en moi de la passion et du zèle pour étudier. Et il m’a accordé le privilège de commencer à enseigner sa Parole.

J’ai commencé avec un groupe d’étude. On est vite devenus trop nombreux pour se rencontrer dans une maison alors on est allés dans une salle annexe de notre église. De nouveau trop nombreux on a dû aller dans la salle principale. J’ai appelé ce groupe d’étude « Viens grandir avec moi » parce que je voulais grandir en Christ et être dirigée par le Saint-Esprit. C’était la seule façon pour moi de garder la tête hors de l’eau.

Dannah : Alors je m’adresse maintenant à celles et ceux qui nous écoutent. Vous vous dites peut-être que vous, vous ne pourriez jamais passer autant de temps à étudier la bible, mais je peux vous dire que quand on est au fond du trou et qu’on n’a plus d’autres solutions, on trouve le temps ! Moi ça m’est arrivé déjà quelques fois et j’ai reporté toutes mes occupations à plus tard, j’ai pris du temps avec le Seigneur, avec mes amis, on a prié ensemble. C’est vrai que quand on n’a plus d’autre espoir, on trouve le temps, c’est vrai.

Alors on en arrive maintenant à un tournant dans votre histoire Francine, où Dieu a fait un travail de guérison dans votre cœur. Vous êtes enseignante – donc vous enseignez la Parole – et vous vous retrouvez en recherche de quelqu’un pour créer un site web pour vos étudiants.

Et à qui vous demandez de mettre en place ce site internet, c’est à votre fille Laura et oui, ça m’a surprise quand j’ai entendu ça. 

Francine : En fait, elle avait fait des études en communications multimédia. Elle a un diplôme dans ce domaine. Alors, comme l’étude biblique se développait et que Dieu bénissait ce projet, on m’a demandé de faire un site internet pour les gens qui ne pouvaient pas participer physiquement aux rencontres.

J’ai donc appelé Laura et lui ai dit : « J’aimerais un site web, et je n’ai aucune idée de comment le faire. Alors si tu veux bien t’y mettre, je te paierai. » Ça,  c’était le mot magique, parce qu’à ce moment-là, elle avait besoin d’argent.

Dannah : Mais ça a eu quel impact sur elle ?

Francine : Elle n’y a pas trop réfléchi, elle s’est dit. « Maman a besoin d’un site web. Et surtout elle va me payer. » C’est tout ce qui lui importait. Quant à moi, je n’avais aucune arrière-pensée, vraiment pas. En créant le site, elle s’est dit que ça serait bien si chaque étude biblique avait un petit résumé de la leçon sur la page d’accueil.

Pour ça, il fallait qu’elle lise au moins une partie de la leçon. 

Elle a donc commencé à étudier les études pour en faire un résumé. Et c’est comme ça que Dieu a travaillé son cœur et que la Bible a commencé à devenir vivante pour elle.

Dannah : Pendant neuf ans, Francine, votre fille Laura avait un partenaire qui était également transgenre. Comment ça se passait quand il y avait des fêtes de famille ? Est-ce que vous vous demandiez : « Comment je vais réagir s’ils viennent à la maison ? » Ou bien, « comment interagir avec eux, avec elles ? » Quels conseils vous pourriez donner aux parents qui sont dans une situation similaire et qui doivent faire face à ça au quotidien ?

Francine : Alors pour nous, ça n’a pas été très compliqué. Elle ne nous a jamais présenté son partenaire. Elle ne voulait pas qu’on soit au courant. On lui a proposé à plusieurs reprises de venir avec lui, quand on sortait manger ensemble. Mais il y avait toujours une excuse. En fait, elle ne voulait pas qu’on le rencontre.

Quand elle venait à la maison avec nos deux autres enfants et nos deux petits-enfants, c’était un peu plus difficile pour nous. Mais on l’aimait de façon inconditionnelle. C’est vrai qu’à la maison il y a certains principes à respecter vous savez. En général on dit : quand vous êtes  chez nous, il faut respecter nos règles. Ce que je pourrais donner comme conseil :

C’est que si votre enfant a un partenaire, invitez-les à la maison en espérant qu’ils verront Jésus en vous. Et je connais certain cas où le partenaire a été gagné à Christ grâce aux parents. Et ce sont souvent les partenaires gagnés à Christ qui ont fini par ramener leur propre enfant vers Dieu.

Dannah : Donc, vos convictions et la vérité des Écritures, c’est quelque chose qui peut créer certaines tensions. Et une de ces « tensions », c’est l’amour du Christ, c’est la bonté du Christ. Et ce qui était important pour vous, c’était d’aimer Laura et son partenaire et d’avoir de la compassion pour eux. 

Francine : Bien sûr. Il y a aussi une chose importante que Laura souligne, c’est que quand quelqu’un n’a plus aucun espoir, et c’est quasiment toujours le cas pour un enfant prodigue il arrive au bout de lui-même et au bout de toutes ses ressources. Il revient toujours vers les personnes qui ont osé lui dire la vérité.

Dannah : Dans son témoignage, Laura a aussi mentionné que vous avez toujours continué à l’appeler Laura. Au fil des années. 

Francine : Absolument ! C’est celle qu’elle était pour moi.

Dannah : Vous ne l’avez pas appelée Jake ?

Francine : Jamais.

Dannah : Est-ce que vous avez utilisé des pronoms féminins pour elle.

Francine : Bien sûr, toujours.

Dannah : Mais jamais de pronoms masculins ?

Francine : Non. Et ça l’a mise en colère, mais ça l’a aussi confrontée à la vérité sur son identité.

Dannah : Mais ça a dû être difficile. Ça aurait été plus facile, peut-être, de laisser tomber, se plier à ses demandes. Qu’est-ce qui vous a donné le courage de tenir ?

Francine : Je n’ai jamais vraiment lutté avec ça parce que je savais que je devais défendre la vérité de la Parole de Dieu. C’est Dieu qui m’a aidée je suppose. Qui m’a soutenue. Il me donnait une paix qui dépassait toute compréhension. Mais je ne voulais pas compromettre la vérité juste pour que ma fille soit satisfaite.

Je n’ai pas fait ça méchamment, vraiment. Je lui ai simplement dit : « Tu ne peux pas t’attendre à ce que je t’appelle avec un autre prénom alors que ça fait vingt-cinq ans que nous t’appelons ton père et moi avec le prénom que nous t’avons choisi. Je ne peux pas changer du jour au lendemain. »

Mais ensuite, j’ai réfléchi, et c’est devenu : « Je ne changerai pas parce que je me tiens à la vérité de la Parole de Dieu. »

Ce n’était jamais fait avec colère ou méchanceté, mais simplement je disais : « C’est comme ça. » Mais pour faciliter les choses, je me suis mise à l’appeler « Trésor ».

Dannah : Je crois qu’il y a beaucoup de sagesse dans vos paroles Francine. C’est vrai que ce n’est pas nécessaire d’exaspérer les gens, les autres, d’essayer de les convaincre à tout bout de champ. L’essentiel c’est vraiment de les aimer, même si on reste soi-même ancrés dans nos convictions. Je crois que c’est une bonne solution que vous avez trouvée là.

Francine : Je suis responsable de ce que je dis, de ce que je crois, et si je fais des compromis, je ne suis pas responsable devant Dieu pour quelqu’un d’autre, mais je le suis pour moi-même.

Dannah : Je crois qu’une des choses les plus remarquables que j’ai entendues dans le témoignage de Laura, c’est que, le jour où elle a fait son coming-out avec vous et votre mari, c’est que c’est ce jour-là qu’elle s’est sentie le plus aimée.  Ça, ça m’a marquée.

Francine : Oui effectivement, elle a dit ça parce qu’elle a vu la souffrance sur nos visages. Elle a vu les larmes qui coulaient sur nos joues, et   il y en avait, des larmes ! Tout le monde était en pleurs. Mais elle était tellement déterminée. On ne pouvait rien dire, rien faire. Rien qui aurait pu la faire changer d’avis, juste lui montrer notre amour.

Dannah : C’est vrai, tout ce que vous pouviez faire c’était l’aimer.

Francine : Il fallait qu’on attende, que nous soyons patients. J’ai toujours eu l’espoir que Dieu la ramènerait. Je ne savais pas quand. Il fallait que je me fasse à l’idée que ce ne serait peut-être même pas de mon vivant.

L’une des femmes de mon groupe d’étude biblique est décédée il y a quelques années – elle avait mon âge et elle avait un fils d’une quarantaine d’années. On priait régulièrement ensemble pour son fils. On avait écrit le nom des gens qui nous étaient chers et qui étaient dans des situations difficiles et nous avions ces noms dans une boîte qu’on avait appelée « boîte à prière ». Elle avait prié et prié pour que son fils revienne au Seigneur, mais ça ne s’est jamais passé. Et un an après son décès, il est revenu. Ses prières ont été exaucées – peut-être pas de la manière dont elle l’avait imaginé, mais elle le verra au ciel maintenant.

Dannah : J’aime bien cette idée de « la boîte à prières ». C’est parfait pour déposer tous nos soucis, pour glisser le nom des êtres chers dont la situation nous préoccupe. 

Francine Oui c’est vrai. Et puis vous qui nous écoutez, Vous n’êtes peut-être pas confrontés au même genre de problème que moi dans votre propre famille, mais peut-être que des idées créatives comme celle de la boîte à prières pourraient naître dans vos cœurs. Demandez au Seigneur de vous inspirer, et de vous aider à mettre des choses en place dans vos différents milieux. Imaginez la joie que ce sera de commencer à voir des réponses aux prières quand Dieu va transformer les êtres chers pour lesquels vous avez prié, vous, vos amis, votre communauté.

Quel encouragement d’entendre comment le Seigneur a été à l’œuvre dans le cœur de Francine pendant toutes ces années ou Laura s’était éloignée de lui.

Peut-être que vous aussi vous avez une connaissance ou un proche qui se sent perdu et qui vit actuellement dans les ténèbres.

Peut-être que c’est quelqu’un pour lequel vous avez prié Dieu avec toutes les larmes de votre cœur. Peut-être que ça fait des années que vous suppliez Dieu de sauver cette personne que vous aimez.

Eh bien maintenant j’aimerais vous proposer qu’on unisse nos cœurs tous ensemble dans la prière et de confier cette personne bien aimée au Seigneur. Ensemble. Faites simplement le geste d’ouvrir vos mains vers le ciel, là où vous êtes et pensez à cette personne, cet enfant, ce jeune, ce collègue et imaginez simplement son nom dans vos mains, et pourquoi pas, prononcez son prénom en priant pour cette personne, cet être cher.

Adressez-vous au Seigneur avec nous alors que Francine va prier pour vous, pour nous, maintenant pour clore ce podcast aujourd’hui.

Francine : Père, nous venons à toi. Combien nous sommes reconnaissants que tu nous aies donné Jésus-Christ !  Seigneur, je te remercie de tout mon cœur d’avoir restauré Laura comme tu restaures aussi beaucoup d’autres personnes. Je prie pour les mères, les pères, les grands-mères, les grands-pères, les tantes et les oncles, tous ceux qui nous écoutent et qui ont le cœur lourd parce qu’il y a dans leur vie un enfant ou un être cher qui s’est éloigné de toi, et qui s’est détourné de la confiance en toi.

Nous savons que beaucoup sont comme le fils prodigue, et qu’à un moment donné, ces enfants touchent le fond. Nous attendons avec impatience Seigneur le jour où tu travailleras dans le cœur de ces enfants prodigues. Tu es le seul à pouvoir faire ce travail en eux.

Seigneur, je prie pour que toutes ces mères que toutes ces personnes en souffrance déposent leurs bien aimés dans ta main. Que dire, que faire Seigneur, sinon nous approcher de toi et nous confier en toi. Je te prie pour que ces enfants prodigues voient ta présence en nous et qu’ils puissent être attirés par toi, au point de ne plus rien désirer que toi.

Je prie simplement pour que tu réconfortes leurs cœurs. Donne-leur ta paix, cette paix qui ne se trouve qu’en toi, car s’ils ne l’ont pas, ils vont vivre dans l’anxiété. Ils vont vivre dans la peur et la dépression. 

Mais Seigneur, je sais que nous n’avons pas à vivre comme ça. Je prie pour chacune, chacun d’entre eux, pour qu’ils se tournent vers toi. Qu’ils aient l’assurance d’avoir la paix de Jésus Christ, et la victoire dans cette situation même s’ils se sentent au fond du gouffre.

Tu es le seul qui puisse nous faire sortir de là. Et je prie simplement pour que tu montres la vérité à ces mamans en particulier, et que tu commences à guérir leurs cœurs et à les libérer de l’anxiété qu’elles ressentent. Je prie pour qu’elles trouvent leur repos et une vie abondante en toi, Seigneur, et que tu soulages leurs fardeaux. Je sais que tu toucheras les cœurs. Oui seigneur, touche nos cœurs. Nous ne savons pas quoi faire. Alors, nos yeux sont fixés sur toi. Je te remercie d’avance de prendre soin de toutes les personnes pour lesquelles nous prions. Nous te confions chacune d’entre elles. Au nom du Christ, amen.

 

Tous les extraits de la Bible sont tirés de la version Segond 21.

Segond 21 © 2007 Société Biblique de Genève

 

Réveille nos cœurs est le ministère francophone de Revive Our Hearts, initiative de Life Action Ministries avec Nancy DeMoss Wolgemuth. Avec les voix de Christine Reymond et Jeannette Kossmann. Le témoignage est lu par Anne Rigoni.

Quelle que soit la saison de votre vie, Réveille nos cœurs vous encourage à trouver la liberté, la plénitude et à porter du fruit en Christ. 

 

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