Dannah Gresh : Est-ce que vous voulez être plus proche de Dieu ? Eh bien, exprimez-lui votre gratitude en lui offrant vos louanges.
Nancy DeMoss Wolgemuth : Si vous voulez vous rendre là où Dieu se trouve, si vous voulez être dans sa présence, eh bien, il faut vous rendre à son adresse. Et, elle est où cette adresse ? Au milieu de la louange.
Dannah : Voici Réveille Nos Cœurs. L’ingratitude, ou le manque de reconnaissance, ne semblent pas être un gros péché si on le compare à un meurtre ou à un adultère, par exemple, n’est-ce pas ? Aujourd’hui nous allons continuer la série « Vivre la Gratitude ».
Nancy : Je lisais récemment un article qui traitait du fait de se plaindre. Et l’auteur de l’article, racontait une conversation qu’il avait eue avec un responsable d’église indien qui était venu aux Etats-Unis pour étudier. Alors bien sûr cette histoire vaut pour tout le monde occidental, dont nos pays francophones.
L’auteur de l’article avait demandé à ce responsable : « Vous êtes ici depuis un certain temps maintenant et j’aimerais savoir ce que vous pensez des américains. » Et le responsable indien a commencé par lui répondre : « Est-ce que vous voulez que je sois vraiment honnête ? » Comme son interlocuteur acquiesçait, il a ajouté : « Eh bien, vous les occidentaux, vous n’avez pas idée de tout ce que vous avez et vous vous plaignez tout le temps. » Ça fait réfléchir n’est-ce pas ?
Nous avons tellement et pourtant nous nous plaignons.
Dans cette série intitulée « Vivre la gratitude » jusqu’à présent, on a parlé de la reconnaissance. On a vu pourquoi on devrait remercier. On a aussi abordé le sujet de la grâce face à l’abondance de nos péchés. Et enfin, nous avons résumé l’Évangile avec les trois mots suivants : culpabilité, grâce et gratitude.
Aujourd’hui j’aimerais qu’on parle ensemble de l’opposé de la gratitude et de tout ce qui touche au manque de reconnaissance. Et j’aimerais qu’on puisse voir ensemble qu’un cœur ingrat, ce n’est pas rien. L’ingratitude n’est pas un tout petit péché.
J’insiste, l’ingratitude, ce n’est pas un petit péché.
Dans sa deuxième lettre à Timothée, chapitre 3, l’apôtre Paul parle des derniers jours. En ce qui me concerne, je crois qu’on est dans les derniers temps, les derniers jours. Et c’est ce que pensait aussi Paul. Voilà ce qu’il a dit (versets 1 à 5) :
« Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Parce que les humains seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents… irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Éloigne-toi de ces gens-là. »
Je viens de vous lire la longue liste de ce qui semble être des choses méprisables, mais j’en ai volontairement sauté une. Une, que Paul mentionne encore. Il dit que les humains seront « ingrats » (verset 2).
Est-ce que vous pouvez imaginer que l’ingratitude, le manque de reconnaissance, fait partie de la liste qu’on vient de lire ? Et Paul dit : « éloigne-toi de ces gens-là ». C’est-à-dire, n’aie rien à faire avec ce genre de personnes, ne les laisse pas t’influencer, et ne deviens surtout pas comme eux.
Nous, on a tendance à comparer les péchés et on les catégorise de différentes manières. On peut facilement penser que le manque de reconnaissance, ce n’est pas très grave par rapport à une personne qui est violente, qui est bornée, hautaine, imbue d’elle-même ou quelqu’un qui est blasphémateur. Et pourtant, Dieu met tous ces péchés là sur la même liste. Il met l’ingratitude au même niveau, que tous les autres.
Dans le premier chapitre de sa lettre aux Romains, l’apôtre Paul parle de l’ingratitude et du manque de reconnaissance. Et il nous montre que, un cœur ingrat c’est comme une terre dans laquelle d’autres péchés peuvent germer et pousser. Je lis ce passage au verset 21 du premier chapitre de Romains : « Ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. »
Si vous lisez la suite du livre des Romains, vous allez trouver une sorte de progression. Une progression qui amène aux pires dépravations, à tous les types de péchés moraux imaginables. Paul parle d’une déchéance effrénée, il parle de la méchanceté, de la corruption des hommes dans les choses morales et du fait que les gens auront du désir pour ceux du même sexe qu’eux ou encore d’autres choses qu’on ne peut pas nommer clairement.
Mais où est-ce que ça commence ? Eh bien, dans ce verset que nous avons lu, il est dit : « Puisque, ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces », et d’autres versions traduisent : ils ont « refusé (…) de lui exprimer leur reconnaissance » ou encore : ils « ne lui ont pas montré de reconnaissance ». Vous comprenez, ne pas être reconnaissant, c’est le premier pas vers un déclin moral. Parce qu’un esprit ingrat amène à toutes sortes d’autres péchés.
Alors, comment ça se fait que nous devenions des personnes ingrates ? Pourquoi ce manque de reconnaissance ? Je crois que l’une des raisons c’est que nous avons des attentes. On se compare tout le temps avec les autres et on pense qu’on devrait avoir ce que les autres ont. En fait ce qu’il y a, en nous, c’est de la convoitise, de la cupidité.
Aux États-Unis, il y avait un multimillionnaire qui s’appelait Andrew Carnegie et qui a laissé un million de dollars à un parent proche. Mais il avait également laissé 365 millions de dollars à des œuvres caritatives. Et son proche parent a été déçu et en colère parce qu’il a eu seulement un million de dollars, au lieu d’être reconnaissant pour ce qu’il avait reçu. Il s’attendait tellement à recevoir plus, qu’il n’a pas pu faire preuve de gratitude.
Nous ne sommes pas reconnaissants parce que nous oublions que c’est nous qui sommes débiteurs. C’est nous, les personnes qui doivent quelque chose. Mais nous on pense que l’on nous doit quelque chose. On croit qu’on mérite d’avoir plus. Et on oublie les bénédictions de Dieu. On est tellement habitué à toutes sortes de bontés de sa part qu’on les considère comme normales. On a tendance à regarder ce qu’on voudrait avoir plutôt que ce qu’on a. Et nous, on se concentre sur ce que nous n’avons pas, plutôt que sur ce que nous avons. Et le problème c’est que nous confondons souvent nos désirs avec nos besoins.
Oui, trop souvent on confond nos désirs avec nos besoins.
Les Écritures disent que si on a de quoi manger, si on a des vêtements, un toit, on a de quoi être satisfait, on peut être bien. Mais nous on pense qu’en plus de ça, on a besoin d’une maison plus grande, plus stylée, d’une certaine gamme de voiture et aussi, pourquoi pas, d’une deuxième voiture. On a besoin de vacances, mais pas n’importe quelle destination, un certain type de travail et un mariage avec certains critères et des enfants qui devraient être plus comme ceci ou comme cela, et un certain type d’amis, de voisins, de vie. On croit vraiment avoir besoin de tout ça. On désire tellement plus qu’on commence véritablement à considérer tout cela comme des besoins.
Et la publicité rajoute une couche, en vous montrant que vous avez besoin de tout ça. Alors bien sûr qu’on peut vouloir toutes ces choses, mais ce ne sont pas pour autant des besoins. Et quand on commence à considérer une envie comme un besoin, la gratitude n’est pas au rendez-vous. On ne peut pas être reconnaissants quand on ne voit pas la grâce de Dieu, quand on n’a pas les yeux ouverts sur le fait que tout ce qui nous entoure est une expression de sa grâce.
L’orgueil vient court-circuiter la gratitude.
Comme on l’a vu dans le premier chapitre de Romains, ce péché de l’ingratitude nous plonge dans une spirale infernale qui nous amène à d’autres péchés, comme l’amertume, la colère, la violence ou l’immoralité.
Dans l’un de ses enseignements sur la gratitude (The Christian’s Magic Wand, p. 7), le Docteur James Kennedy disait :
« Une personne ingrate est à deux pas de satisfaire ses envies par des voies illégitimes. Vous ne seriez pas tenté, ou vous ne commettriez d’adultère, si vous étiez vraiment reconnaissant pour votre épouse. Vous ne seriez pas tenté de voler si vous étiez satisfait de ce que vous avez. Vous ne seriez pas envieux des talents et des capacités des autres, si vous étiez reconnaissant pour ceux que Dieu vous a donnés. Vous ne seriez pas orgueilleux si vous étiez reconnaissant. Vous voyez, l’orgueil court-circuite la gratitude. »
C’est en 1863 que le président américain Abraham Lincoln a instauré la célébration de Thanksgiving ou la journée d’actions de grâce. Il a appelé le peuple des États-Unis à « consacrer le dernier jeudi de Novembre comme le jour d’actions de grâce et de louanges pour le Dieu bienfaisant qui demeure dans les cieux ». Voilà ce qu’il a dit à tous les américains lors de cette proclamation de 1863, des paroles qui sont toujours d’actualité :
« Nous avons été les bénéficiaires des généreuses libéralités du Ciel. Nous avons bénéficié de nombreuses années de paix et de prospérité. Nous avons une croissance en nombre, en possessions et en puissance comme aucune autre nation. Pourtant nous avons oublié Dieu. Nous avons oublié la généreuse main qui nous garde en paix, qui nous multiplie, qui nous enrichit et qui nous fortifie. Trompés par la duplicité de nos cœurs, nous avons vainement imaginé que toutes ces bénédictions étaient le fruit de notre sagesse et de nos vertus. Enivrés par le succès, nous sommes devenus trop autosuffisants pour ressentir notre besoin de la grâce qui nous sauve et qui nous garde. Nous sommes devenus trop fiers pour prier le Dieu qui nous a créés. »
Le président Lincoln s’adressait à son pays mais je me demande si ces paroles ne s’adressent pas également à nous en tant qu’individus aujourd’hui. Nous étions coupables, sans espérance, séparés de Dieu. Et pourtant, Dieu est venu à nous et il nous a dit : « Je mettrai ma grâce sur vous ». Là où nos péchés ont abondé la grâce de Dieu a surabondé.
Et la Bible dit que, chaque jour qui passe, Dieu nous comble de ses bienfaits. Et pourtant, devant ses bienfaits, devant sa bonté, nous sommes aveuglés :
- On se lamente
- On se plaint
- On râle pour tout et pour rien…
- On se fait du souci pour ce que nous n’avons pas
- On se plaint au sujet de ce que nous aimerions avoir
On est des gens ingrats !
Et les Écritures montrent bien que l’ingratitude n’est pas un petit péché. A partir du moment où je laisse l’ingratitude s’installer en moi, je m’engage sur une voie qui m’amènera invariablement à d’autres péchés. Une personne qui est reconnaissante rend gloire à Dieu. Et une personne qui refuse de glorifier Dieu pour sa bonté et pour sa grâce, va finir par être submergée par la culpabilité.
Et alors qu’on parle du manque de reconnaissance aujourd’hui, je me demande s’il ne faudrait pas qu’on prenne un petit moment pour confesser ce manquement ? Et de dire « Seigneur, je n’ai pas su te remercier. Je suis en fait exactement comme ces personnes que l’on a vues dans la liste des deux textes bibliques qu’on a lus tout à l’heure. Moi je fais partie de ces personnes ingrates. » Peut-être que, comme moi, vous avez besoin de confesser ce péché à Dieu ?
Un jour le célèbre commentateur biblique du 19ème siècle Matthew Henry a été victime d’un vol et voilà ce qu’il a écrit dans son journal, quand c’est arrivé : « Je suis reconnaissant, premièrement, parce qu’on ne m’a jamais volé auparavant ; deuxièmement, parce que même si les voleurs ont pris mon porte-monnaie ils n’ont pas pris ma vie ; ensuite, parce que même s’ils m’ont tout pris, ce n’était pas grand-chose ; et finalement je suis reconnaissant parce que c’est moi qui ai été victime d’un vol et ce n’est pas moi qui ai volé. »
Pour moi c’est vraiment une description de quelqu’un de reconnaissant.
Alors dans cette série, on parle de vivre la gratitude et on a vu que même si nous sommes tous profondément coupables, Dieu a abondamment déversé sa grâce sur nous. Il nous appelle en retour à être reconnaissants. Un verset du deuxième chapitre de Colossiens, nous dit d’abonder en actions de grâce (verset 7). Et puis au Psaume 92 (verset 1) : « Il est bon de célébrer l’Éternel, et de chanter des cantiques à la gloire du nom, du Dieu Très-haut ! »
Et aujourd’hui, j’aimerais qu’on puisse comprendre pourquoi c’est une bonne chose, de remercier Dieu. J’aimerais vous donner quelques raisons de le faire.
Premièrement, parce que Dieu nous le demande et parce qu’il est Dieu. Ce qu’Il nous commande, nous sommes invités à le faire. Dieu nous demande donc de faire preuve de gratitude. Et le psaume 50 au verset 14 dit : « Offre pour sacrifice à Dieu des actions de grâces, et accomplis tes vœux envers le Très-Haut. » Et le premier verset du Psaume 105 : « Louez l’Éternel, invoquez son nom ! Faites connaître parmi les peuples ses hauts faits ! » Et il y a aussi un passage du chapitre 3 de la lettre aux Colossiens. D’ailleurs, j’en profite pour vous dire que, Colossiens c’est vraiment un livre de gratitude du début à la fin. Si vous voulez une étude sur le sujet, cherchez les mots « rendre grâce, actions de grâce, reconnaissance » dans le livre aux Colossiens. Et vous trouverez un appel à la gratitude sept fois dans les quatre chapitres du livre.
Donc, je disais, dans Colossiens, au chapitre 3, verset 15, l’apôtre Paul dit : « Que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés pour former un seul corps, règne dans vos cœurs. Et soyez reconnaissants. ». Soyez reconnaissants.
Il continue au verset 17 : « Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père. ». Rendez grâce à Dieu dans tout ce que vous faites, que vous mangiez, que vous buviez, que vous soyez au travail, que vous soyez à l’école, en train de faire des courses, que vous vous occupiez des enfants, que vous fassiez le ménage…
Tout ce que vous faites, faites-le au nom du Seigneur Jésus et faites-le de façon à rendre grâce à Dieu le Père à travers Christ. Soyez reconnaissants. C’est un commandement. Et comme des enfants de Dieu qui veulent lui obéir, nous avons à être reconnaissants parce que Dieu l’a dit, « soyez reconnaissants ».
Deuxièmement, l’une des raisons de remercier Dieu c’est que les actions de grâce nous conduisent dans la présence de Dieu. Le Psaume 95 verset 2 : « Allons au-devant de lui avec des louanges, faisons retentir des cantiques en son honneur ! ». Dieu habite là où est la louange. Les Écritures disent que Dieu se trouve au centre des louanges de son peuple. Donc si vous voulez vous rendre là où Dieu se trouve, si vous voulez être dans sa présence, eh bien, il faut vous rendre à son adresse. Et elle est où cette adresse ? Au milieu de la louange.
Le Psaume 100, verset 4, dit : « Entrez dans ses portes avec des louanges, Dans ses parvis avec des cantiques ! Célébrez-le, bénissez son nom ! ». Vous voyez, quand on vient dans la présence de Dieu, quand on est conscient de sa présence en nous, il faut qu’on prenne avec nous notre reconnaissance : un sacrifice, un cadeau, une action de grâce.
Dans l’Ancien Testament vous vous souvenez du tabernacle, le lieu très Saint où se trouvait Dieu ? Juste avant l’entrée du lieu très Saint, il y avait un autel pour l’encens, un lieu, où, le matin et le soir, les grands prêtres offraient en sacrifice de l’encens pour symboliser les prières et les remerciements du peuple de Dieu.
Et l’une de leurs responsabilités c’était de permettre au peuple d’entrer dans la présence de Dieu. Et alors ils allumaient l’encens sur l’autel comme sacrifice pour remercier Dieu. Alors venez dans sa présence avec des actions de grâce. Entrez par ses portes avec des actions de grâce et dans sa cour avec des louanges. Si vous voulez être plus près de Dieu, vivez dans la louange. Tenez vous au milieu de la louange.
Troisièmement, c’est une bonne chose de remercier Dieu parce que lui rendre gloire cela l’honore et cela dit quelque chose de sa grandeur. Au Psaume 69, verset 30 : « Je célébrerai le nom de Dieu par des cantiques, Je l’exalterai par des louanges. »
Quand on rend gloire à Dieu, on voit Dieu dans toute sa splendeur et on montre aux autres combien il est grand. On annonce son infinie grandeur et on l’honore quand on lui exprime toute notre reconnaissance.
Et quatrièmement c’est une bonne chose de rendre gloire à Dieu parce que la gratitude fait naître dans nos cœurs la paix de Dieu. Si vous voulez que la Paix de Dieu dirige et règne sur vos vies, alors cultivez une attitude de gratitude. Une attitude de gratitude, voilà ce qui nous amène à la paix de Dieu.
Vous connaissez peut-être ce passage dans Philippiens au chapitre 4 (verset 6), où l’apôtre Paul dit : « Ne vous inquiétez de rien » mais plutôt « faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. »
Ne vous inquiétez de rien. Au contraire, confiez vos besoins à Dieu. Faites-Lui savoir ce que vous voulez, même avec des supplications, mais assurez-vous de le faire avec gratitude, avec reconnaissance, parce qu’il est grand, parce qu’il est bon, même s’il ne fait pas ce que vous lui demandez.
Et ce qui découle de notre reconnaissance on le lit au verset 7 : « Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence », toute intelligence humaine, « gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus Christ. »
Ce qu’on nous dit là, c’est que la paix de Dieu sera comme une forteresse autour de nos cœurs, comme un rempart, un bouclier pour notre esprit. Ça nous protège du doute, de l’anxiété, de la peur d’être dépassé par les circonstances.
Quand vous exprimerez votre reconnaissance à Dieu, vous l’aurez cette paix. Vous pourrez mieux dormir la nuit, vous serez capable de vivre avec le cœur tranquille même quand c’est le chaos total autour de vous. Vous serez en paix, vous serez dans la paix de Dieu. Non pas parce que tout se passe comme prévu, non pas forcément parce que Dieu a répondu à vos attentes mais parce que sa présence est une réponse à votre reconnaissance.
Quand on remercie Dieu quelles que soient les circonstances, cet esprit de reconnaissance, cette attitude de gratitude remplit nos cœurs de la paix de Dieu.
Et j’aimerais que vous réfléchissiez aussi aux situations auxquelles vous devez faire face en ce moment dans vos vies. Si je regarde autour de moi, je sais par exemple qu’il y a une jeune veuve, qui a perdu son mari il y a trois mois. Et je connais aussi des personnes qui ont connu des peines de cœur récemment. Il y a certaines qui luttent dans un mariage difficile. Et je pense aussi à une femme qui prend soin de son mari qui est atteint de la maladie d’Alzheimer. Cette femme qui a besoin de la paix de Dieu. Et je pense aussi aux femmes parmi nous pour qui c’est difficile d’éduquer les enfants. Peut-être que vous avez un fils ou une fille ou des petits-enfants qui ne connaissent pas le Seigneur, qui n’ont pas une relation vivante avec lui, et ça vous déchire le cœur. Il y a tellement de situations qui pourraient nous faire perdre la paix, tant de lourds fardeaux à porter.
Il y a peut-être aussi un problème en relation avec votre travail, un problème que vous ne pouvez pas résoudre et qui vous fait stresser, angoisser, au point d’en rester réveillé(e) pendant la nuit pour y réfléchir. Ou alors c’est un problème financier. Vous arrivez à la fin du mois et vous voyez que vous n’avez pas assez d’argent pour payer les factures et c’est un problème que vous devez affronter à chaque mois qui passe.
Ou ça peut être encore des problèmes de santé. Vous êtes dans l’attente d’un diagnostic de la part d’un médecin, vous avez peur, vous ne savez pas ce qu’il va se passer. Vous priez mais pourtant vous avez toujours peur. Ça peut aussi être un problème dans une église, une division, une grave divergence d’opinions. Et ça vous travaille sans arrêt.
Peut-être que vous vous sentez perdues au milieu de tout ça et que vous ne savez pas ce qu’il faut faire.
C’est le genre de chose qui peut nous déstabiliser, mais les Écritures nous disent de nous inquiéter de rien, mais au contraire d’exprimer à Dieu nos besoins. Donc faites savoir à Dieu ce dont vous avez besoin, pour toutes choses faites-lui « connaître vos besoins par des prières et des supplications, avec des actions de grâce ». Dites-lui ce qui pèse sur votre cœur et faites-le, le cœur reconnaissant.
Et avec cette attitude de gratitude, Dieu nous promet sa paix, cette paix surnaturelle et inexplicable qui sera comme un garde du corps, une forteresse, une sorte de rempart autour de votre cœur et de votre esprit. Les circonstances peuvent ne pas changer mais vous, vous aurez la paix de Dieu.
Je vous invite tout simplement à prier avec moi. Seigneur, il y a tellement de raisons de te remercier. Et je prie pour que tu nous aides à avoir à cœur d’être reconnaissants, parce que tu nous le demandes et parce que c’est le chemin pour rentrer dans ta présence. Et nous voulons être proches de toi. S’il te plaît, aide-nous à te rendre grâce, à t’honorer, à te dire combien tu es grand, parce que tu en es digne. Aide-nous à avoir de la gratitude parce que cela remplit nos cœurs de ta paix.
Seigneur, on vit dans un monde troublé qui a besoin de cette paix extraordinaire. Dans ces moments difficiles, aide-nous à être des personnes qui remercient. Merci à toi pour ta promesse qui dit que ta paix gardera nos cœurs et nos pensées en Jésus-Christ. Et c’est avec gratitude que nous te prions au nom du Seigneur Jésus. Amen
Dannah : La voie qui mène à la paix passe par la reconnaissance. J’espère que vous avez été touché(e) par ce que vous avez entendu aujourd’hui et que ça vous donne envie de continuer sur cette lancée pour retrouver un esprit de gratitude. Je vous rappelle que cette série est inspirée du livre « Choisir la reconnaissance » qui a été écrit par Nancy DeMoss Wolgemuth. Je vous donne rendez-vous très bientôt pour le prochain épisode de « Vivre la gratitude », une série préparée par Réveille Nos Cœurs.
Toutes les citations bibliques sont tirées de la version Louis Segond 1910, sauf mention contraire.
Réveille Nos Cœurs est le ministère francophone de Revive Our Hearts, une initiative de Life Action Ministries, avec Nancy DeMoss Wolgemuth.
Avec les voix de Christine Reymond et Jeannette Kossmann.