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Épisode 2 – Mise à part

Dannah : Qu’est-ce qui vous vient à l’esprit quand vous entendez le mot « église » ? 

Nancy : L’Église n’est pas un bâtiment, ce n’est pas une organisation, ce n’est pas une institution. C’est un corps de croyants en Christ qui ont été appelés à « sortir: de ce monde et à être mis à part pour appartenir à Dieu, pour être son saint temple, le lieu de sa demeure, et pour être utilisés pour ses plans parfaits. Voilà ce qu’est l’Église.

Dannah : Vous écoutez Réveille nos cœurs.

Imaginez un maître artisan en train de créer un chef-d’œuvre. On verra dans tout ce qu’il fait que ses critères de beauté sont très élevés. Je pense qu’on peut dire que Dieu est un maître artisan, c’est même le plus qualifié. Et il nous appelle à être à part, à être uniques. On va tout de suite en apprendre plus dans ce deixième épisode de notre série intitulée « La Splendeur de la Sainteté ».

Nancy : J’ai une amie de longue date, une femme très fidèle à Dieu, qui a maintenant plus de 90 ans. Je l’appelle Maman J, Maman Johnson. Elle fait partie de mes amies pour qui ont des facilités dans la prière. Il y a quelques années, lorsque j’ai commencé à écrire un livre sur la sainteté, je lui ai demandé de prier pour moi pendant la rédaction de ce livre.

Mais elle n’a pas seulement prié pour moi, elle a décidé qu’elle voulait vraiment apprendre sur tout ce sujet de la sainteté par elle-même. Donc, à plus de 90 ans, elle a décidé de méditer sur chaque référence biblique qu’elle pouvait trouver se rapportant à la sainteté.

À un moment donné, avant même d’avoir vu un seul mot que j’avais écrit dans mon livre, elle m’a écrit et m’a dit : « Ton livre est déjà en train d’œuvrer dans ma vie. Je n’ai pas de mots pour exprimer la joie extrême et la force que j’ai trouvées en m’arrêtant pour méditer et me concentrer chaque fois que je lis le mot saint. C’est incroyable. » [Et j’aime tant cette phrase] « Je suis sur le qui-vive et avide d’en apprendre toujours plus quand je lis et entends cette combinaison de cinq lettres : S-A-I-N-T. »

Voici une femme qui marche avec le Seigneur depuis près d’un siècle. Elle a reçu un excellent enseignement biblique pendant de nombreuses années. Elle connaît la Parole de Dieu. Mais pourtant, alors qu’elle approche de la fin de sa vie ici sur terre, elle a regardé la sainteté avec des yeux neufs.

Je me demande s’il existe une meilleure préparation pour ce jour où elle entrera enfin dans la sainte présence de Dieu. Je me demande quelles nouvelles sources de délices et de joie vous et moi pourrions découvrir si nous pouvions voir la sainteté comme Maman J.

Vous avez peut-être chez vous de la vaisselle spéciale, quelque chose que vous avez reçu en cadeau de mariage, ou peut-être quelque chose qui appartenait à votre grand-mère et qui a été transmis comme un héritage familial, quelque chose de spécial. Vous ne l’utilisez pas tous les jours. Ce n’est pas de la vaisselle ordinaire ; c’est pour un usage spécial. C’est pour les invités, pour des occasions spéciales.

Le mot « saint » dont nous parlons pendant cette série concerne quelque chose de spécial. C’est quelque chose qui est mis à part. En fait, le mot traduit par saint dans les Écritures vient d’un mot racine qui signifie « séparer, couper ». Cela signifie « être différent, être distinct, être mis à part ».

  • C’est quelque chose qui est sacré.
  • Ce n’est pas commun.
  • C’est pur.
  • C’est pur, mais c’est mis à part.

C’est l’une des significations principales du mot sainteté. C’est être mis à part pour un usage spécial, pas pour un usage quotidien ordinaire, mais pour un usage spécial.

Tout au long des Écritures, nous voyons que Dieu a mis à part certaines choses, lieux et personnes pour lui-même, pour son usage. Elles étaient consacrées pour que Dieu puisse les utiliser. Elles ne devaient pas être utilisées à des fins, ordinaires ou quotidiennes. Elles étaient saintes.

Ainsi, Dieu dit à Moïse dans le livre de l’Exode : « L’endroit où tu te tiens est une terre sainte » c’est spécial ; c’est mis à part. Dieu a mis à part un jour de la semaine et l’a appelé sabbat un jour saint.

Dieu a donné des instructions à son peuple pour que la première partie de leurs revenus soit mise à part comme une dîme sainte. Dans le tabernacle, puis plus tard dans le temple, Dieu a mis à part une pièce où il rencontrerait son peuple, et comment l’a-t-il appelée ? Le lieu saint. Les prêtres qui servaient dans cette pièce devaient être des prêtres saints ; ils étaient mis à part pour Dieu. Ils devaient porter des vêtements saints.

Dieu accomplit également son plan dans notre monde par le biais de personnes qui sont mises à part et saintes. Voici ce que je veux dire par là. 

Dans l’Ancien Testament, la nation d’Israël a été mise à part par Dieu pour être une nation sainte. Cela ne signifiait pas que leur comportement était plus saint que celui des Philistins, des Ammonites ou des Moabites, ou qu’ils étaient moralement plus droits que ceux qui n’étaient pas mis à part.

Dieu les appelait saints parce qu’il les avait mis à part des autres nations et, avec cette distinction et ce privilège, venait l’obligation de mener une vie sainte.

Les Israélites étaient mis à part par Dieu, et ils étaient mis à part pour Dieu. Dieu dit dans Lévitique chapitre 20, « Je vous ai séparés des autres peuples afin que vous m’apparteniez » (v.26)

C’est l’image d’une maman qui montre son enfant lors d’un match de basket et dit : « C’est mon fils. Il est à moi, ma possession ; il m’appartient. » Elle est fière du fait qu’il soit son fils. C’est une relation spéciale.

Et ainsi, Dieu a dit : « Je vous ai séparés des autres peuples ; je vous ai mis à part pour que vous m’apparteniez. » Mis à part pour Dieu.

Deutéronome 7 nous dit : « Tu es un peuple saint pour l’Éternel, ton Dieu. L’Éternel, ton Dieu, t’a choisi pour que tu sois un peuple qui lui appartienne parmi tous les peuples qui sont à la surface de la terre » (verset 6).

Quel privilège ! Voyez-vous ici la splendeur de la sainteté, la beauté de la sainteté ? Ce n’est pas une restriction. C’est un privilège d’être mis à part pour Dieu en tant que sa possession précieuse. Qu’il puisse vous choisir, vous et moi, parmi plus de huit milliards de personnes sur cette planète, et qu’il dise : « Je veux que vous soyez à moi. »

Et Dieu n’a pas fait cela seulement pour les Juifs de l’Ancien Testament. Dans le Nouveau Testament, Dieu a mis à part un nouveau corps composé à la fois de juifs et de non-juifs ; il l’a appelé l’Église. Le terme grec ekklesia, qui est traduit par « Église » dans nos traductions, signifie « une assemblée appelée ». C’est un peuple mis à part.

L’Église n’est pas un bâtiment, ce n’est pas une organisation, ce n’est pas une institution. C’est un corps de croyants en Christ qui ont été appelés à sortir de ce monde et mis à part pour appartenir à Dieu, pour être son saint temple, le lieu de sa demeure, et pour être utilisés pour ses plans parfaits. Voilà ce qu’est l’Église.

Et donc, Dieu dit dans 2 Corinthiens, chapitre 6 : « je serai leur Dieu et ils seront mon peuple. C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux et séparez-vous » (vv 16-17). Soyez mis à part parce que je vous ai mis à part, vivez des vies séparées du reste du monde.

Cela ne signifie pas que nous n’avons pas de contact avec le reste du monde, mais cela signifie que nous ne nous permettons pas de devenir souillés, contaminés par des choses du système de ce monde qui ne sont pas saintes.

Je pense qu’il est important de se rappeler que le fait que Dieu ait initié une relation avec nous n’est pas une petite chose. Nous avons tendance à le prendre pour acquis, surtout si on a grandi dans l’église. 

Non, cette relation mise à part est un peu ce que l’on voit dans les yeux d’un marié debout à l’autel qui regarde dans les yeux de sa jeune épouse et lui promet de se donner à elle et de la prendre pour sienne.

Que lui dit-il en substance ? En effet, il dit : « Je t’aime ; je t’ai mise à part de toutes les autres femmes sur cette planète pour être la mienne. Tu es spéciale. »

Elle ne voit pas cela comme une obligation à ce moment-là. Certes, il y a des obligations qui en découlent, mais elle voit cela comme un privilège inestimable. Elle est prête à se donner volontairement, librement, de tout cœur à cet homme qui l’a mise à part pour être la sienne.

Lorsqu’elle accepte cet engagement, elle entre dans une relation exclusive. Elle accepte d’être mise à part de tous les autres hommes. À partir de ce moment-là, en quelque sorte, elle n’est plus libre. Elle n’est plus libre de sortir avec d’autres hommes, ni d’avoir une intimité avec eux, ni de mener une vie indépendante.

Elle est devenue une avec cet homme qui l’a mise à part pour lui appartenir. Mais en renonçant à ces libertés, elle accueille les privilèges, les bénédictions, les responsabilités et les obligations du mariage.

Je suis tellement reconnaissante d’avoir grandi dans une famille où régnait la joie et la bénédiction d’être mise à part pour Dieu. Je me souviens comment mes parents nous faisaient comprendre que, lorsqu’il y avait des choses que nous ne pouvions pas faire alors que tout le monde le faisait, et que nous nous plaignions, ils nous disaient : « Vous n’appartenez pas à tout le monde. Vous appartenez à Dieu. Vous avez été mis à part pour son service. »

J’ai appris très tôt qu’être mis à part pour Dieu n’est pas une punition. Ce n’est pas comme si Dieu essayait de nous priver ou de nous condamner à un style de vie sans joie, sans éclat, ce qui est souvent l’idée que les gens se font du christianisme.

Être mis à part pour Dieu est un privilège inestimable. C’est un appel à appartenir à Dieu, à être chéri par lui, à entrer dans une relation d’amour intime avec lui.

C’est un appel à s’intégrer dans le grand plan éternel de notre Dieu rédempteur pour cet univers. C’est un appel à vivre les joies et les objectifs fabuleux pour lesquels nous avons été créées. Être appelée à être saintes, à être mises à part pour Dieu, c’est un appel à être libérées de tout ce qui détruit notre vrai et ultime bonheur. C’est un appel à être comme Jésus.

Que nous dit Hébreux 7 ? Le Seigneur Jésus était saint, innocent, sans tache, mis à part des pécheurs (v. 26, paraphrasé).

Jésus aimait les pécheurs. Il partageait des repas avec eux, mais il n’a jamais permis que sa vie soit contaminée par la corruption du péché. Il était séparé du monde, séparé du péché, mis à part pour Dieu et pour la justice.

Et quand nous sommes appelées à être saintes, nous sommes appelées à être mises à part, tout comme Jésus. Mises à part de ce monde et mises à part pour appartenir à un Dieu saint.

J’ai un ami dont les parents âgés ont récemment quitté la maison où ils avaient vécu pendant plus de 50 ans. Mon ami a passé un mois entier à trier toutes les affaires accumulées par ses parents.

Je veux dire, on parle de correspondances — son père semblait tout garder : correspondances, données financières, coupures de presse, photos, et encore et encore. Il a gardé plus de 70 cartons et tout le reste, destiné à être jeté, a rempli quatre énormes bennes à ordures.

Quand mon ami m’a raconté cette expérience, il a dit que c’était comme un enregistrement complet de la vie de ses parents qu’il avait parcourue pendant ce mois. Et à la fin, une chose ressortait aux yeux de ce fils à propos de ses parents. Il a dit : « Il n’y avait pas une seule chose, parmi toutes leurs affaires, qui était en contradiction avec leur profession de foi dans leur relation avec Christ. »

Alors, laissez-moi vous poser la question : comment vous en sortiriez-vous si quelqu’un passait en revue les traces de votre vie : toutes vos possessions, les livres et magazines que vous avez lus, vos collections de CD et de DVD, vos chèques, déclarations fiscales, journaux, agendas, factures de téléphone, correspondances, anciens emails que vous pensiez avoir supprimés, un relevé de toutes vos activités sur Internet ?

Et s’ils pouvaient aussi revoir, en caméra cachée, toutes les décisions que vous avez prises quand vous pensiez que personne ne vous regardait ? Puis ajoutez à cela un script de votre vie intérieure : vos pensées, vos attitudes, vos motifs cachés.

Le fait est que toutes choses seront exposées, en fin de compte, devant Dieu, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Tout cela sera mis en lumière, dans la lumière perçante et scrutatrice de la sainteté de Dieu. Non seulement cela arrivera, mais cela se produit déjà. « Les yeux de l’Éternel, » nous dit Proverbes, « sont partout, observant les méchants autant que les bons » (15.3).

Ainsi, l’apôtre Pierre, parmi d’autres auteurs des Écritures, dit aux enfants de Dieu : « Soyez saints dans toute votre conduite » (1 Pierre 1.15). Cela signifie que la sainteté doit caractériser chaque domaine de notre vie.

Le pasteur du dix-neuvième siècle, Charles Spurgeon, avait une passion pour la sainteté. Il a dit : « Nos vies doivent être telles que les observateurs puissent jeter un coup d’œil à l’intérieur et ne rien voir à reprocher. »

Voyez-vous, nous sommes assez bonnes pour afficher une façade sainte lorsque nous allons à l’église ou que nous sommes avec des personnes que nous voulons impressionner.

Mais Dieu voit tout ; Dieu sait tout. L’appel à la sainteté consiste à vivre une vie ouverte à l’examen et à l’évaluation tout le temps. Cela signifie évaluer chaque aspect de notre style de vie, de notre comportement, à la lumière de la sainteté de Dieu et de ce qui lui plaît.

Ainsi, la sainteté touche à nos motifs. Pourquoi faisons-nous ce que nous faisons ? Sommes-nous motivées par un désir secret d’impressionner les autres ? Cela concerne nos valeurs, ce que nous aimons vraiment, si nos affections sont tournées vers les choses célestes ou les choses terrestres.

La sainteté concerne notre attitude. Comment réagissons-nous sous pression ? La sainteté touche à notre vie mentale. À quoi pensons-nous, quelles sont les pensées secrètes qui se déroulent dans notre esprit ? Cela concerne nos mots. Cela touche à nos relations, la manière dont nous nous comportons avec notre famille, nos collègues, les personnes du sexe opposé, et ceux qui ne sont pas d’accord avec nous.

La sainteté touche à notre conduite, nos habitudes, notre éthique de travail, la manière dont nous nous habillons, ce que nous mangeons, ce que nous buvons, comment nous utilisons notre temps libre. Cela touche à ce que nous faisons pour nous divertir, la musique que nous écoutons, les livres et magazines que nous lisons, les films, les programmes de télévision, et les vidéos que nous regardons.

Il y a quelque temps, quelqu’un m’a donné une vidéo d’un film dont on m’avait dit que c’était une histoire très touchante. Cependant, on m’avait aussi dit que ce film contenait beaucoup de mots vulgaires. Je n’avais donc jamais ressenti le besoin de le regarder. Il est resté longtemps dans mon placard.

Mais un soir, je suis rentrée à la maison, épuisée d’une longue journée de travail, et tout ce que je voulais faire, c’était me détendre. J’ai sorti cette vidéo. Je l’ai tenue dans ma main pendant une minute ou deux, tandis que je débattais avec ma conscience, car à l’époque, je préparais un nouveau message sur le thème de la sainteté. Mais d’après ce que j’avais entendu à propos de ce film, je savais que cette vidéo ne respectait pas le standard de Philippiens 4, verset 8 : « Tout ce qui est pur… soit l’objet de vos pensées. »

Je savais dans mon cœur que cette vidéo souillerait mon esprit. Mais à ce moment-là, je voulais ce que je voulais, c’est-à-dire satisfaire ma chair fatiguée, plus que je ne voulais plaire au Seigneur. Alors j’ai ignoré les incitations du Saint-Esprit. J’ai mis cette vidéo dans le lecteur, et comme on me l’avait dit, il y avait beaucoup, beaucoup de mots grossiers.

Environ vingt minutes après le début du film, le téléphone a sonné. C’était le responsable d’une grande organisation chrétienne qui me rappelait après que je l’avais contacté plus tôt dans la journée. Quand ce téléphone a sonné, et que j’ai entendu la voix de cet homme à l’autre bout du fil, mon cœur a fait un bond.

C’était comme si Dieu était entré dans cette pièce. Bien sûr, Dieu était dans cette pièce, il l’avait été tout le long, pas seulement quand cet appel est arrivé. Mais c’était comme si Dieu avait envoyé cette interruption par miséricorde pour me sauver.

Après avoir raccroché, j’ai retiré la vidéo du lecteur. J’ai pensé la remettre sur l’étagère, mais après réflexion, je l’ai jetée à la poubelle. Je me suis dit : « Il n’y a vraiment aucune bonne raison de la garder sur mon étagère. »

Mais à ce moment-là, je me suis sentie comme une hypocrite. Seule ; personne d’autre n’aurait jamais vu ou su. Ici, je défiais les autres d’adopter un standard de pureté, de sainteté absolue, mais dans l’intimité de ma propre maison, je satisfaisais ma chair avec un divertissement impur.

Et vous ne pouvez pas laisser de telles choses entrer dans votre esprit et dans votre cœur sans en être affecté. Philippiens dit : « Pensez aux choses qui sont pures. » Il était impossible de considérer cette vidéo comme pure.

Mais plus que tout, j’étais attristée parce que je savais que j’avais attristé le Saint-Esprit qui vit en moi. J’avais choisi cette chose impure, même si je savais que cela serait un obstacle dans notre relation.

Alors je me suis agenouillée devant le Seigneur et j’ai confessé ce que j’avais fait. Je lui ai demandé de me pardonner, de purifier mon cœur et de me remplir à nouveau de son Saint-Esprit. Et je suis tellement reconnaissante, comme je sais que vous l’êtes aussi, pour le sang de Jésus qui nous purifie de toute iniquité.

Alors que je méditais sur ce sujet de la sainteté, non seulement à cette époque, mais depuis et surtout au cours des deux dernières années, alors que je travaillais sur ce livre sur la sainteté… un de mes collaborateurs a dit : « C’est formidable d’avoir une patronne qui écrit un livre sur la sainteté parce que je deviens de plus en plus sensible aux choses qui ne sont pas saintes. Des choses qui ne me dérangeaient pas auparavant me dérangent maintenant. »

Vous pourriez dire : « Eh bien, cela ne semble pas être une très bonne façon de vivre. » En réalité, c’est une manière merveilleuse de vivre, car, en nous séparant de ce monde, nous entrons dans une union et une communion plus intimes avec le Dieu saint.

Je me demande souvent : « Est-ce que cela est saint ? Est-ce que cela plaît au Seigneur ? » Vous voyez, l’objectif n’est pas simplement de cocher des cases, de dire : « Je n’ai pas fait ces dix choses. Ou, j’ai répondu à ces dix exigences. » Ce n’est pas de cela qu’il s’agit.

Nous parlons ici d’une relation avec le Dieu saint. Je veux faire ce que je sais qu’il aime, ce que je sais qui lui plaît, ce que je sais qui fera progresser et nourrir notre relation.

Je suis si reconnaissante que Dieu ne nous demande pas simplement de grincer des dents et d’y aller en disant : « Je serai sainte », car cela nous tuerait. Nous ne pouvons pas l’être sans lui. Celui qui nous appelle à être saints est lui-même saint. Il n’est pas seulement la norme de la sainteté, il est aussi la source de toute véritable sainteté. Ce Dieu saint vit en moi. Il vit en vous, si vous êtes son enfant. Et c’est sa grâce qui vous donnera le désir et le pouvoir d’être pure, d’être sainte, de l’intérieur comme de l’extérieur. Nous sommes rendues saintes par sa puissance, par sa grâce, par sa sainteté, sa vie en nous.

Alors, laissez-moi vous demander : votre conduite est-elle irréprochable ? Est-elle au-dessus de tout reproche dans tous les domaines de votre vie ? Pas selon les normes du monde, mais selon la norme de la Parole de Dieu et de sa sainteté ?

Et si vous ne passez pas de temps dans la Parole de Dieu, vous n’avez aucun moyen de connaître cette norme. C’est pourquoi nous devons être immergées dans la Parole, plutôt que de remplir notre esprit de ces vidéos, de ces films, de ces émissions de télévision qui nous donnent une façon de penser mondaine. Nous devons saturer nos esprits de la Parole de Dieu pour en venir à aimer et à connaître ce qui est véritablement saint.

Y a-t-il quelque chose dans votre vie qui ne pourrait affronter la lumière de son regard ? Lorsque cette lumière, comme un soleil, ce projecteur de la sainteté de Dieu, s’allume, y a-t-il quelque chose qui ne résisterait pas à cette lumière : attitudes, habitudes, pratiques ?

Il y a sûrement quelque chose comme cela dans la vie de chacune d’entre nous ; il y a beaucoup de choses comme cela dans la vie de chacune d’entre nous. C’est pourquoi, en tant qu’enfants de Dieu, nous voulons vivre dans une relation intime si proche de lui que, lorsque son Saint-Esprit nous convainc de ces choses, nous sommes promptes à dire : « Oui, Seigneur, je confesse. » Et confesser, c’est simplement s’accorder avec Dieu sur ce que la lumière a révélé dans notre cœur. Il ne s’agit pas de se défendre, de rationaliser, de blâmer ou de couvrir, mais simplement d’accepter la vérité avec Dieu.

Dire : « Oui, Seigneur, fais de ma vie ce que tu veux, purifie-moi, lave-moi, sanctifie-moi. Je veux avoir des mains pures et un cœur pur. Seigneur, je veux être sainte à tous égards. » C’est la prière qui doit habiter nos cœurs en tant qu’enfants de Dieu.

Dannah : Sommes-nous prêtes à embrasser le genre de vie sainte qui a été décrite dans cet épisode ? Je pense que le seul moyen, c’est de passer du temps avec le Seigneur aujourd’hui, et chaque jour d’ailleurs, et nous assurer que nous sommes en règle avec lui et de continuer de grandir et d’avancer dans un style de vie de sainteté.

Dans le prochain épisode, on découvrira à quel point c’est une sensation merveilleuse que de laisser Dieu explorer les coins reculés de notre cœur, les coins où le péché essaie de se cacher et je me réjouis de vous retrouver, tout bientôt, pour ce rendez-vous avec Réveille Nos Cœurs.

Tous les extraits de la Bible sont tirés de la version Segond 21, (sauf mention contraire.)

Réveille Nos Cœurs est le ministère francophone de Revive Our Hearts,  avec Nancy DeMoss Wolgemuth. Avec les voix de Christine Reymond et Jeannette Kossmann

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