Dannah Gresh : Parfois, c’est bon de se rappeler qu’on n’est pas limités à la vie sur cette terre. Dieu nous offre beaucoup plus. Vous écoutez le podcast de Réveille nos cœurs, la série qui s’appelle : S’abandonner à Dieu, et affronter nos craintes.
Nancy DeMoss Wolgemuth : Quand on s’abandonne à Dieu, il est crucial de réaliser que notre vie sur terre n’est que temporaire. Notre maison, elle est au ciel. Nous sommes des étrangers, nous sommes des exilés sur la terre. On est ici que pour peu de temps. Notre véritable patrie, elle est au ciel.
Dannah : Commençons aujourd’hui par une question : qu’est-ce que c’est un autel ? Autel écrit A-U-T-E-L. On considère souvent que c’est la partie avant du sanctuaire dans une église. Mais dans le contexte de l’Ancien Testament, qu’est-ce que ça pourrait bien signifier ? Pourquoi est-ce qu’ils construisaient des autels à l’époque ? Je me réjouis d’apprendre à mieux connaître ce concept biblique avec vous dans les minutes qui suivent.
Nancy : Ce n’est pas la première fois dans les podcasts Réveille nos cœurs que nous parlons d’Abraham et de sa femme Sara. Abraham, c’est le père de toutes les personnes croyantes qui prennent au sérieux les promesses de Dieu et qui sont prêtes à mettre leur vie dans la balance pour répondre à son appel.
Pour ses contemporains, Abraham était connu sous le nom d’Abram l’Hébreu. Cette référence se trouve dans le livre de la Genèse, chapitre 14, verset 13. Le mot « Hébreu » signifie « étranger » et pour les habitants du pays de Canaan, Abraham et sa femme ont toujours été des marginaux. Ils n’étaient pas vraiment à leur place, pas vraiment intégrés. C’étaient des étrangers.
Mais ça n’a pas beaucoup d’importance parce que ce couple avait compris que tout ce que ce monde offre est dans le meilleur des cas, temporaire. Leur véritable patrie n’était donc pas ici, sur cette terre. Ils attendaient une patrie éternelle et c’est pourquoi ils étaient prêts à vivre comme des pèlerins, comme des étrangers, des marginaux mal intégrés dans ce monde et dans son système, parce qu’ils étaient en route vers un foyer éternel.
On trouve ces explications dans le chapitre 11 de la Lettre aux Hébreux. Ce passage qui présente le panthéon des hommes et des femmes de foi. Il commence au verset 13. La Bible dit que toutes ces différentes personnes de l’Ancien Testament, ces gens qui ont suivi et qui ont aimé Dieu, « [sont morts dans la foi] sans avoir reçu les biens promis, mais ils les ont vus et salués de loin, et ils ont reconnu qu’ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre. »
Si vous vous enracinez trop profondément sur cette terre, vous aurez beaucoup de mal lorsque Dieu vous demandera de renoncer à des choses qui vous tiennent à cœur. La clé de l’abandon, c’est de réaliser que vous êtes juste des pèlerins, des voyageurs sur cette terre. Cette terre, ce n’est pas votre maison, ce n’est pas votre résidence permanente. Nous sommes des étrangers. Nous sommes des exilés sur la terre. Notre véritable patrie, elle est au Ciel.
Au verset 14 de la Lettre aux Hébreux, l’auteur poursuit en disant « Ceux qui parlent ainsi montrent qu’ils cherchent une patrie. S’ils avaient eu la nostalgie de celle qu’ils avaient quittée, ils auraient eu le temps d’y retourner. Mais en réalité, ils désirent une meilleure patrie, c’est à dire la patrie céleste. C’est pourquoi Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité. »
Comme toutes les autres personnes que l’on trouve dans cette liste des héros de la foi, Abraham et Sara étaient prêts à mettre en jeu tout ce que le monde considère comme essentiel : la patrie, la réputation, le travail, les biens, le prestige, la famille, les proches, etc. Afin d’être en sécurité pour l’éternité et d’obtenir la bénédiction de Dieu. Et c’est exactement ce qui s’est passé. Bien qu’Abraham ait été un étranger sur terre du point de vue du monde, du point de vue du ciel, il a été appelé l’ami de Dieu.
Eh oui, Abraham, L’Hébreu était connu comme l’étranger selon les hommes, mais comme l’ami de Dieu selon le point de vue céleste.
La relation extraordinaire entre Abraham et Dieu s’est construite progressivement. Ça s’est passé en plusieurs étapes. Au fur et à mesure qu’Abraham s’abandonnait de plus en plus à Dieu. Et c’est sur la base de la révélation d’un Dieu respectueux de son alliance et de ses promesses qu’Abraham a pu tout laisser derrière lui.
Dans ce processus d’abandon entre les mains de Dieu, il y a un symbole des plus marquants dans la vie d’Abraham. À quatre reprises, à différentes étapes de son pèlerinage, on nous dit qu’il a répondu à Dieu en construisant un autel.
La langue française prête un peu à confusion, parce que quand on dit le mot autel, il ne s’agit pas d’une auberge. Un autel c’est vraiment une sorte de table de pierre. Et le premier de ces autels qu’Abraham a construit en réponse à Dieu est décrit dans Genèse 12 verset 7 à Sichem et puis au verset suivant, entre Bethel et Hayes.
Et puis, au chapitre 13, verset 18, c’est à Hébron qu’Abraham construit un autre autel à Dieu. Ce qu’il exprimait à Dieu par ces actes. C’était « Seigneur, j’ai entendu ce que tu as dit. J’ai entendu toutes ces vérités que tu as révélées sur toi. J’ai entendu tes promesses et je veux simplement te répondre en disant : « J’y crois, Je te fais confiance, je m’abandonne à toi et je te remets ma vie tout entière, et je te remets tout ce qui compte pour moi. »
Voilà ce que signifient ces autels que construit Abraham. C’étaient les symboles silencieux de sa foi en Dieu et de sa confiance en ses promesses. Dieu est fidèle, je peux lui faire confiance et m’abandonner à lui.
La quatrième fois, c’est sur une montagne appelée Morija que cet homme appelé l’ami de Dieu, construit encore un autel. Le chapitre 22 de la Genèse nous raconte comment Abraham a placé son propre fils sur cet autel, sur cet amoncellement de pierres. Son fils unique, l’enfant de la promesse. Isaac, l’enfant tant désiré, tant attendu. Abraham le fait selon les instructions de Dieu, les instructions à la fois tellement claires et incompréhensibles. Dieu lui dit : « Offre le. Offre ton fils. » Et en ce moment d’abandon et de foi suprême, Abraham lui répond : « J’ai confiance en toi, Seigneur. J’ai confiance en ton plan, j’ai confiance en tes dessins ».
Il a dû renoncer à tout ce qui comptait pour lui. Vous imaginez un peu. Cet enfant, il incarnait tous ses espoirs, ses rêves, ses aspirations, son avenir et tout ce qu’il avait désiré. Tout ce que Dieu avait promis était lié à la vie de cet enfant. Et quand Dieu lui dit « Renonce à cet enfant, » ça n’avait aucun sens. Mais Abraham était l’ami de Dieu, un étranger sur cette terre, et il a répondu « D’accord, Seigneur, je te fais confiance. »
Nous savons aujourd’hui que Dieu va épargner le fils d’Abraham, mais le test était réussi. Dieu savait que, au moment où Abraham a déposé son précieux fils sur l’autel, prêt à plonger le couteau dans sa poitrine, il avait tout abandonné sur l’autel. Tout ce qu’il était, tout ce qu’il avait. Il avait tout remis entre les mains de Dieu.
Je crois qu’il est bon de remarquer que tous les holocaustes présentés par Abraham, sa foi et la façon dont il se remettait entre les mains de Dieu, tout cela l’avait préparé à ce moment où il serait appelé à faire le sacrifice suprême.
J’aimerais même suggérer que dans votre vie chrétienne, vous ne serez pas prêt, pas prête, à faire le sacrifice suprême si vous n’avez pas fait confiance au Seigneur jusque-là, tout au long du chemin jusque-là. Il faut apprendre à lui dire « Oui, Seigneur, » dans les questions les plus banales de la vie quotidienne. C’est parce qu’Abraham avait progressivement appris à s’abandonner à Dieu qu’il a pu lui faire confiance dans les situations extrêmes. Il avait appris à connaître Dieu, à lui faire confiance.
C’est vrai que quand il est arrivé au sommet du mont Morija (Genèse 22), Abraham avait déjà une grande expérience avec Dieu. C’est ce qui lui a permis de faire un pas de foi et de s’abandonner à lui. Ce sont ces tout petits pas que nous avons fait auparavant qui nous aident à construire notre confiance en Dieu. Ça peut être simplement le fait de sortir du lit le matin quand le réveil sonne et de se lever pour passer du temps avec le Seigneur, pour lire sa parole, pour prier.
C’est un petit abandon quotidien, mais c’est comme un autel que vous avez construit. Ce n’est pas grand-chose, mais quand vous vous remettez entre les mains de Dieu, vous confirmez qu’il est digne de votre confiance et qu’il vous prépare à lui faire confiance pour des situations plus importantes qui pourraient arriver par la suite.
Vous voyez, d’une façon générale, les autels évoquent le sacrifice, la dévotion, l’abandon, etc. Ils laissent entendre que la personne qui construit un autel consacre pleinement sa vie à Dieu.
Dans certaines de nos églises, on trouve un emplacement, un lieu ou un objet à l’avant du sanctuaire qu’on appelle « l’autel. » Alors on n’allume pas littéralement de feu sur l’autel. On n’offre pas de sacrifice, mais cet endroit est destiné à nous rappeler ce qui devrait être une réalité spirituelle pour chaque enfant de Dieu. On trouve la formule suivante dans un hymne qu’on chante : « Je viens à ton autel, offrande volontaire, librement, je veux servir mon roi… ».
Les points de capitulation ou d’abandon auxquels Abraham et Sara ont dû faire face au cours de leur vie sont probablement similaires à ceux que vous rencontrez vous aussi. Par exemple, ils ont été appelés à quitter leur ville natale, l’endroit où se trouvait toute leur famille, là où ils avaient grandi, et ils ont dû laisser leur famille et leurs amis derrière eux.
C’est peut-être ce que vous, vous avez fait aussi, quitter ce qui était confortable et bien connu pour commencer une nouvelle vie dans une ville où vous ne connaissiez personne. Vous l’avez fait parce que vous pensiez que c’était ce que Dieu voulait. Peut-être qu’à l’intérieur vos émotions criaient : « Tu ne peux pas faire ça. » Mais la foi vous disait : « Fais confiance à Dieu, C’est bon, tu peux le faire ».
À un moment donné, dans son parcours, Abraham a cédé le meilleur terrain à son neveu Lot. Vous avez certainement connu des moments où on vous a demandé de faire le choix de sacrifier votre propre intérêt pour le bien d’autrui. C’est ce que vous faites d’ailleurs tous les jours. Quand vous êtes parent, vous vous assurez que les besoins de vos enfants sont satisfaits, que vos enfants sont nourris, qu’ils sont vêtus. J’ai vu tant de mères vivre cette vie de sacrifice en faisant passer les intérêts de leurs enfants et de leur mari avant les leurs. Si c’est votre cas, vous marchez dans les pas d’Abraham et de Sara.
Et puis arrive le jour où Lot se trouve dans une situation périlleuse et Abraham n’hésite pas. Il rassemble ses serviteurs, il prend les armes pour aller délivrer son neveu.
Eh bien, il peut y avoir des moments où vous devez rester engagés pour essayer de gagner le cœur d’un compagnon, d’un fils, d’une fille, d’un parent rebelle et loin du Seigneur. Dieu vous appelle à vous mobiliser, à rester engagés, à entretenir la relation. Quand vous faites cela, vous vous abandonnez à Dieu et vous marchez dans la foi. C’est comme si vous construisiez un autel pour offrir un sacrifice.
Tout comme Abraham a refusé d’accepter le butin de guerre d’un roi qui ne suivait pas Dieu, il pourrait vous arriver de devoir refuser une offre lucrative, parce que vous savez qu’elle n’est pas agréable au Seigneur. Vous pouvez avoir confiance. Dieu va répondre à vos besoins. Vous n’avez pas besoin de prendre des raccourcis contraires à l’éthique pour profiter de ces avantages alléchants. Et donc vous allez décliner la proposition en disant : « Non merci, je refuse. »
Je pense à Sara au fil des 25 ans qui vont passer suite à la promesse que Dieu leur a fait, à elle et Abraham, une grande postérité, une descendance, des enfants, des petits enfants pour les générations à venir. Mais pendant ces 25 années, Sara n’a eu aucun enfant. Elle a dû continuer à vivre avec sa stérilité. Je sais qu’il y a des femmes qui aiment Dieu de tout leur cœur, qui marchent par la foi, qui s’abandonnent à lui et qui désirent ardemment avoir un enfant. Et pourtant, il semble que ce ne soit pas dans les plans divins de les bénir de cette manière-là.
Alors quand vous abandonnez ce désir à Dieu, vous le lui offrez, vous lui dites : « Seigneur, je te fais confiance pour accomplir tes dessins et pour savoir et faire ce qui est le mieux pour ma vie. » Et vous pouvez alors remettre ce désir entre ses mains.
Et je pense encore à Sara qui s’est soumise à un mari qui prenait parfois de mauvaises décisions. On peut lire cela dans Genèse 12 et Genèse 20, mais le passage de la première lettre de Pierre au chapitre 3 met en avant l’obéissance de Sara et dit qu’en fin de compte, elle s’est confiée à Dieu et non pas en son mari. C’est parce qu’elle avait confiance en Dieu qu’elle a fait ce qui était juste, et ce qui était juste, c’était d’obéir à son mari. En conséquence, elle a été libérée de ses peurs. Quand vous vous soumettez à votre mari en faisant confiance à Dieu, même si votre mari prend une décision qui semble mauvaise et c’est le cas parfois, effectivement, ça peut être très difficile, surtout s’il s’agit d’une décision qui vous affecte personnellement, vous ou votre famille. Et au fond de vous, il y a cette peur qui vous souffle à l’oreille : « Il faut que je prenne les rênes, je dois prendre le contrôle, je dois empêcher que ça arrive ». Mais de l’autre côté, il y a Dieu qui vous dit ; « Fais-moi confiance, laisse- moi être Dieu. Laisse- moi travailler dans le cœur de cet homme. Et pour reprendre une expression biblique, laisse-moi changer le cœur du roi, parce que le cœur du roi est dans la main du Seigneur. »
Quand vous vous soumettez à l’autorité telle que Dieu l’a prévue, c’est comme si vous disiez « Seigneur, je bâtis un autel de sacrifice et je m’abandonne par la foi. »
Même s’il s’agit de renoncer à la vie d’un enfant, (ce qui, pour une mère, est sans doute le sacrifice ultime). Un enfant dont la vie est à vos yeux encore plus précieuse que la vôtre. Même si vous savez que vous avez marché avec Dieu et que vous avez vécu en vous abandonnant entre ses mains. Quand arrive ce genre de moment, vous savez, je pense à ma mère qui était veuve et qui a dû affronter la perte d’un fils de 22 ans dans un accident de voiture. Alors non, ça n’a pas été facile. C’était même très difficile. Mais en fin de compte, elle en est arrivée au point où elle a pu dire : « Dieu, J’ai confiance en toi, tu ne fais pas d’erreur, tu sais ce que tu fais. »
Devant ces incertitudes qui nous empêchent de marcher par la foi, qui nous empêchent de nous abandonner, qui nous empêchent de faire ces sacrifices, comme Abraham, nous avons de grandes et précieuses promesses, des promesses tirées de la Parole de Dieu, des promesses qui sont là pour combattre nos craintes et nos réserves les plus profondes. Si nous faisons confiance à ces promesses et au Dieu qui les a faites, si nous considérons le Seigneur comme fidèle, nous aurons le courage de faire tous les sacrifices qu’il nous demandera.
Je pense qu’une des plus grandes peurs que nous connaissons en tant que femmes, et paradoxalement, c’est aussi l’un de nos plus grands besoins, c’est de renoncer à vouloir garder le contrôle, lâcher prise, et accepter de ne pas gérer nous-mêmes le monde entier. Je crois qu’on se crée souvent bien des problèmes parce qu’on se sent obligées de s’assurer que tout fonctionne bien autour de nous.
On a cette peur inspirée par Satan lui-même qui essaie de faire croire que si on lâche prise, si on renonce à gérer la situation, tout va s’effondrer et tout va devenir incontrôlable. Et je pense que ce sont souvent nos peurs qui nous poussent à nous accrocher, à vouloir garder le contrôle et en fin de compte, ces peurs et le fait qu’on s’y accroche à ce point, c’est terriblement autodestructeur.
L’ennemi nous ment et il nous convainc que si on vit une vie où on abandonne tout au Seigneur, en ne lui cachant rien, en lui laissant le contrôle, on sera quelqu’un de malheureux.
On a parlé de quatre catégories de craintes. Je vais les résumer : des craintes liées aux ressources, (est-ce que je ne vais pas manquer de quelque chose ? ), la crainte liée au plaisir , ( est-ce que je vais être heureuse? ), la protection, ( est-ce que je vais être en sécurité moi-même et les personnes qui me sont chères, mes enfants, mon conjoint? ) et la peur liée aux relations personnelles ( est-ce que mes besoins relationnels et émotionnels seront comblés si je laisse Dieu gérer ma vie? )
Ce qu’on a du mal à réaliser quand on lutte comme ça, c’est que ce n’est que quand on lâche prise, quand on s’abandonne à Dieu et qu’on renonce à vouloir tout contrôler, qu’on se retrouve avec le maximum de ressources, de plaisirs, de bonheur, de protection et que nous pouvons nous épanouir dans nos relations personnelles.
Malheureusement, on se contente de quelque chose qui est bien en deçà de ce que Dieu veut pour nous quand on insiste pour essayer de remplir nous-mêmes le vide de notre cœur, plutôt que de nous abandonner, de laisser Dieu prendre le contrôle et de le laisser nous remplir de ce qu’il veut nous donner. Voilà pourquoi il est si important qu’on remplisse notre esprit et notre cœur des promesses de Dieu, et qu’on apprenne à le connaître, lui et ses promesses.
Pour chacune de nos craintes. Dieu a une promesse. Par sa nature et ses promesses, Dieu vient apaiser nos craintes les plus profondes. On l’a vu au cours de ces derniers épisodes avec Abraham et Sara qui ont dû faire face à beaucoup de peurs que nous connaissons aussi et qui ont dû vivre avec les mêmes problèmes du quotidien que ceux que nous rencontrons aujourd’hui, et des problèmes pires à bien des égards.
Au cours de l’histoire, Dieu a dû leur dire encore et encore : Laissez-moi vous montrer ma vraie nature. Voilà qui je suis, Voilà comment je suis. Voilà mes promesses. C’est moi votre assurance, c’est moi votre protection. Je suis votre Dieu.
Et alors que ce couple construisait des autels, symboles de leur abandon et de leur foi, Dieu a répondu présent. Dieu a été fidèle. Même si c’est loin d’être toujours le cas pour nous. Dieu, lui, reste absolument fidèle. On peut voir dans la vie d’Abraham et de Sara, mais aussi souvent dans nos propres vies, qu’en fin de compte, on en revient toujours à ces quatre mots : faire confiance et obéir.
Voilà pourquoi je vous encourage à croire que Dieu est vraiment celui qu’il dit être. Je vous encourage à aller de l’avant et à obéir. Faites ce qu’il vous demande de faire et si vous n’êtes pas sûre de bien comprendre comment tout ça, ça va marcher, il ne faut pas hésiter. Faites un pas en avant, agissez par la foi. Plus vous allez apprendre à connaître Dieu, plus vous pourrez lui faire confiance et lui obéir.
Aujourd’hui et la prochaine fois, on va encore se pencher sur ces quatre peurs et examiner quelques-unes des promesses de Dieu pour y faire face en se rappelant qu’il veut que l’on fasse vraiment l’expérience de ses ressources, du plaisir, de sa protection , et de relations personnelles épanouies. Mais il veut que nous recherchions tout cela au seul endroit où on peut vraiment les trouver, c’est à dire en lui.
En ce qui concerne les ressources, on va commencer avec cette question : « Est-ce que je vais avoir tout ce dont j’ai besoin ? » « Est ce que je ne risque pas de manquer de quelque chose ? » Pour faire face à cette peur, quelle est la promesse de Dieu ? Je pense à ce passage de l’Évangile de Luc, chapitre 12, verset 22, où Jésus dit à ses disciples : « Je vous le dis, ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de ce dont vous serez habillés. »
Si vous continuez à lire la suite de ce chapitre douze, vous arrivez au verset 28 :
« Si Dieu habille ainsi l’herbe qui est aujourd’hui dans les champs et qui demain sera jetée au feu, il le fera d’autant plus volontiers pour vous, gens de peu de foi. Et vous, ne cherchez pas ce que vous mangerez, ni ce que vous boirez, et ne soyez pas inquiets. En effet, tout cela, ce sont les membres des autres peuples du monde qui le recherchent. Votre père sait que vous en avez besoin. » [Ça, c’est la clé. Nous avons un père avec un P majuscule qui sait par avance ce dont on a besoin.]
Jésus dit :
« Ne cherchez pas ce que vous mangerez, ni ce que vous boirez, et ne soyez pas inquiets. En effet, tout cela, ce sont les membres des autres peuples du monde qui le recherchent. Votre Père sait que vous en avez besoin. Recherchez plutôt le royaume de Dieu et tout cela vous sera donné en plus. N’aie pas peur, petit troupeau. »
Moi je l’aime ce verset 32 : « N’aie pas peur, petit troupeau, car votre père a trouvé bon de vous donner le royaume. » Vous vous rendez compte ? Dieu a un royaume pour nous et nous on s’inquiète en disant : « Mais qu’est-ce que je vais manger ? Qu’est-ce que je vais boire ? Est-ce que j’aurai de quoi m’habiller où est-ce que je vais vivre ? »
Voilà ce que dit Jésus : « Votre Père sait que vous en avez besoin ». On peut lire qu’il a promis dans Philippiens, chapitre 4, verset 19, qu’il « pourvoira à tous vos besoins, conformément à sa richesse, avec gloire en Jésus-Christ. » Dieu a dit : « Je peux tout vous donner ». Quelles sont donc les implications de cette promesse ?
Alors, premièrement, apprendre à nous contenter de ce que nous avons. Accepter que ce que nous avons, c’est ce dont nous avons besoin. Se rappeler que le contentement, ça consiste à accepter que Dieu nous a déjà donné tout ce dont nous avons besoin pour notre paix et notre bonheur. Autrement dit, si je n’ai pas ceci ou cela, ça veut dire que je n’en ai pas besoin.
La lettre aux Hébreux, chapitre 13, verset 5 : « contentez-vous de ce que vous avez. » En effet, Dieu Lui-même a dit : « Je ne te délaisserai pas et je ne t’abandonnerai pas ». Si on est dans la main du Seigneur, comment est-ce qu’on peut penser qu’on n’aura pas tout ce dont on a besoin ?
Dieu s’est donné lui-même. -il a donné son Fils, il nous a donné son Salut- On a toutes ces promesses, toute cette assurance. « N’aie pas peur, petit troupeau. Le Père veut vous donner son royaume. » Comment est-ce qu’on peut être anxieux, inquiet et se demander d’où viendra le prochain repas ? « Apprendre à nous contenter de ce que nous avons ».
Ne nous inquiétons pas de savoir quelles seront les réponses à nos besoins futurs, parce que Dieu l’a promis : « Il répondra à vos besoins ». Dans Matthieu 6 et Luc 12. Jésus dit : « Ne vous inquiétez pas de ces choses ». Quand on a de l’anxiété, de l’inquiétude, c’est parce qu’on essaie de s’accrocher aux rênes., on craint que les choses échappent à notre contrôle. Pourtant, Dieu nous dit : « Laisse-moi les contrôler, laisse-moi répondre à tes besoins. Fais-moi confiance. Tu n’as pas à t’inquiéter., pas besoin d’être anxieux, anxieuse, pas besoin de te mettre dans tous tes états ou de te demander comment les choses vont tourner. Aie confiance que je vais pourvoir à tous tes besoins.
Récemment, j’ai relu le premier livre des Rois dans l’Ancien Testament, l’histoire d’Elie qui est allé se présenter devant le roi Achab pour lui annoncer : « l’Éternel, le Dieu d’Israël dont je suis le serviteur, est vivant. Il n’y aura ces années ci pas de rosée ni de pluie, sauf sur ma parole. »
Et ensuite Dieu ordonne à Elie : « Va vers ce torrent. J’ai demandé au corbeau de te nourrir. »
Chaque matin et chaque soir, Dieu envoyait des oiseaux pour apporter de la nourriture à Eli. Et puis est arrivé un moment où il n’y avait plus d’eau dans le torrent, parce qu’il n’y avait pas de pluie dans le pays. Et là, Dieu a dit « J’ai ordonné à une veuve dans la ville de Sarepta de subvenir à tes besoins. Va là-bas. » Je vous invite à relire ce récit, toute cette histoire sur la façon dont Dieu a préparé cette femme qui a nourri et hébergé le serviteur de Dieu, même si elle était pauvre. Dieu a pourvu à leurs besoins pendant toute la durée de la famine.(voir 1 Rois 17.1-16)
Et en lisant ce passage, je me suis dit : « Mais combien de fois est-ce que Dieu veut répondre à nos besoins de manière surnaturelle sans qu’on lui en donne l’occasion ? » Parce qu’on est trop occupé à essayer de comprendre comment se débrouiller seul ?
Une femme m’a écrit il n’y a pas très longtemps en disant : « Je voudrais vraiment rester à la maison pour m’occuper de mes enfants. Mais mon mari a perdu son emploi et j’ai dû aller travailler pour subvenir aux besoins de notre famille. »
Alors je ne connais pas cette femme. Je ne connais pas la volonté de Dieu pour elle, je ne connais pas toute la situation, donc ce que je vais dire ne la concerne pas spécifiquement. Mais en réfléchissant à la façon dont Dieu agit, en réfléchissant à sa parole, je me dis qu’il est possible que, en allant travailler, au lieu d’attendre la réponse du Seigneur, elle et son mari aient manqué une occasion de voir Dieu pourvoir à leurs besoins d’une manière surnaturelle. Peut-être que ça aurait permis à cette femme de rester à la maison et de réaliser le désir de son cœur, c’est à dire de s’occuper de ses enfants.
Comprenez-moi bien, ce n’est pas une critique. Je ne suis pas en train de faire une généralité pour dire que Dieu agit toujours comme ça. Il n’enverra peut-être pas de corbeaux pour répondre à vos besoins. Ceci dit, il en est tout à fait capable si c’est ce que Dieu doit faire pour répondre aux besoins de votre famille, il le fera. Parce que vous voyez, ces choses-là n’arrivent pas seulement dans l’Ancien Testament. Nous avons aujourd’hui un Dieu qui est prêt à répondre à nos besoins. Ça fait même partie d’un de ses noms. Jéhovah-Jiré, ça veut dire « l’Éternel pourvoit ».
Combien de fois est-ce qu’on n’a pas pu voir Dieu étendre son bras et réaliser ce que lui seul peut faire parce qu’on essaye toujours de contrôler la situation ? Pourtant on a ses promesses. On devrait être satisfaits et ne pas s’inquiéter de la façon dont Dieu répondra à nos besoins futurs. Quand on a un besoin, au lieu de s’inquiéter, de se débattre ou d’essayer de manipuler la situation, qu’est-ce qu’on devrait faire ? Eh bien simplement demander à Dieu de répondre à nos besoins et le faire avec foi, avec confiance, parce qu’on est certain de sa réponse.
Sur mon ordinateur, j’ai un nouvel économiseur d’écran qui affiche la phrase suivante : « Tu as un problème ? alors prie. Cet écran de veille me rappelle que si j’ai des besoins, si je me fais du tracas, si je m’énerve et si je m’agite, pourquoi ne pas simplement prier pour ça ?
Parlez-en au Seigneur. Dites-lui quels sont vos besoins. « Ne vous inquiétez de rien, mais en toute chose, faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications dans une attitude de reconnaissance. » (Phil. 4 :6) La paix de Dieu va alors se répandre dans votre cœur et dans votre esprit.
J’ai eu la chance de travailler pour Life Action Ministries, un ministère de réveil parmi les églises locales, et la plupart des membres du personnel de ce ministère lèvent leurs propres fonds pour la mission. Et tout au long de ces années, j’ai vu de nombreux enfants grandir au sein de ce ministère et j’ai constaté que ces enfants voyaient Dieu subvenir mois après mois aux besoins financiers et matériels de leur famille, parfois de manière surnaturelle.
Et une de ces familles qui travaillent dans le ministère depuis plus longtemps que moi a élevé ses trois enfants en faisant confiance à Dieu pour qu’ils répondent chaque mois à leurs besoins. Les trois enfants ont pu aller à l’université sans qu’il y ait de dettes. Dieu leur a fourni les fonds dont ils avaient besoin. Une fois que les enfants ont obtenu leur diplôme, les fonds n’étaient plus disponibles.
La famille a dû se contenter de moins que ce que la plupart des gens jugeraient nécessaires pour être satisfaits. Mais ça fait partie de la confiance dans les promesses de Dieu. Le père de cette famille m’a écrit récemment pour me dire à quel point il était heureux de voir un de ses fils partir pour servir le Seigneur comme missionnaire à l’étranger avec ses enfants. Cet homme a écrit à son père pour lui dire : « Tu sais papa, j’ai appris que je peux compter sur Dieu pour répondre aux besoins de notre famille. Parce que je t’ai observé pendant toute mon enfance et j’ai vu que tu faisais confiance au Seigneur pour pourvoir à tous nos besoins. »
Ce beau témoignage ne veut pas dire que vous devez être un ou une missionnaire pour marcher par la foi, mais quand il y a des besoins dans votre famille, est-ce que vos enfants vous voient prier ? Est-ce qu’ils vous voient demander au Seigneur de répondre aux besoins ? Ça devrait être une réaction toute naturelle. Mais souvent, quelle est notre réaction spontanée ? On s’inquiète, on s’inquiète et on s’agite. Alors plutôt que de réagir comme ça, priez et adressez vos demandes au Seigneur, faites confiance à ses promesses et puis observez attentivement pour voir comment Dieu va pourvoir à vos besoins.
Dannah : On vient d’entendre à quel point les promesses de Dieu sont dignes de confiance. Lorsque nous connaissons ses promesses et que nous les croyons vraiment, nous pouvons apprendre à lâcher prise et à lui abandonner complètement nos vies.
La prochaine fois, nous découvrirons l’un des effets secondaires si on peut dire, qui résultent souvent de l’abandon et du sacrifice —et c’est le bonheur. Retrouvez-nous donc alors pour ce prochain podcast de Réveille nos cœurs.
Tous les extraits de la Bible sont tirés de la version Segond 21 © 2007 Société Biblique de Genève.
Réveille nos cœurs est le ministère francophone de Revive Our Hearts, initiative de Life Action Ministries avec Nancy DeMoss Wolgemuth.
Avec les voix de Christine Reymond et Jeannette Kossmann.
Quelle que soit la saison de votre vie, Réveille nos cœurs vous encourage à trouver la liberté, la plénitude et à porter du fruit en Christ.