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Épisode 2 : La présence de Dieu dans votre vie

Dannah Gresh : Il y a quelque chose de si essentiel à la vie que, si on ne l’a pas, on n’aboutit à rien.

Nancy DeMoss Wolgemuth : Sans la puissance de l’Esprit de Dieu, tout cela est vain. Aller à l’église, travailler, exercer la discipline, élever des enfants, enseigner sur Réveille Nos cœurs, tout cela n’a pas de sens sans la présence de Christ. La présence de Dieu est essentielle. Sans lui, vous ne pouvez pas réussir, et avec lui, vous ne pouvez pas échouer.

Dannah : Vous écoutez Réveille Nos Cœurs.

On peut trouver de nombreux livres sur le succès et les stratégies, mais il y a une relation qui dépasse toutes formules ou stratégies et c’est ce qu’on va découvrir aujourd’hui, dans ce deuxième podcast de la série Ingrédients indispensables à la vie.

Nancy : J’aimerais reprendre avec vous aujourd’hui ce concept que nous avons abordé lors de notre dernier podcast sur l’importance de la présence de Dieu. Dieu s’est adressé à Josué et lui a dit : « Tu ne vas pas pouvoir pénétrer dans le pays promis, tu ne pourras pas conduire le peuple, tu ne peux pas réussir dans ce que je t’ai appelé à faire si tu y vas seul. »

Mais Dieu ajoute : « Tu n’as pas à y aller seul, parce que je suis avec toi. Je suis avec vous. Ma présence vous accompagnera. Vous ne serez pas seul. Je serai avec vous. Je ne vous abandonnerai pas. Je ne vous laisserai pas. Je ne vous lâcherai pas et je ne vous abandonnerai pas. ».

Et on a parlé de cette question de la présence de Dieu. Nous savons que Dieu est partout, qu’il est omniprésent. 

On ne peut aller nulle part sans sa présence. Mais grâce aux Écritures, on peut connaître la présence de Dieu d’une manière toute spéciale.

Les chrétiens qu’on appelait les puritains parlaient de la « présence générale de Dieu », du fait qu’il est partout.

Ils parlaient aussi de la « présence cultivée de Dieu ». « Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous… » (Jacques 4.8). En passant du temps avec la Parole de Dieu, et avec la grâce qu’il nous a accordée, nous pouvons cultiver notre relation avec le Seigneur de manière plus intime.

Enfin, les puritains parlaient de la « présence manifeste de Dieu », ce sont ces moments incroyables dans l’histoire humaine, lorsque Dieu ouvre le rideau du ciel, pour ainsi dire, et manifeste sa gloire d’une manière extraordinaire dans la vie de ses enfants, de son peuple.

C’est ce que nous appelons parfois les « saisons, les temps de réveil », quand il y a ce sentiment tellement spécial. C’est assez difficile à exprimer. Peut-être que vous vous demandez : « Mais comment sait-on que c’est en train de se produire ? »

Eh bien, ce n’est pas facile à expliquer. Il n’y a pas de signe universel, mais une chose est sûre, quand ça vous arrive, vous sentez qu’il se passe quelque chose. Vous savez que vous savez. Quand Dieu visite son peuple avec ce genre de manifestation extraordinaire de sa présence, vous savez simplement que Dieu est là d’une manière spéciale.

C’est important, même en dehors des périodes de réveil, d’apprendre à reconnaître et à cultiver ce sens de la présence de Dieu dans nos vies. Oui, Dieu est partout, mais la plupart des gens passent toute leur vie — et il y a même de nombreux croyants qui passent des heures et des jours de leur vie — sans avoir aucunement conscience qu’ils « sont dans la présence de Dieu ; que Dieu est là ; Dieu est en moi », si je suis consciente d’être enfant de Dieu.

Christ en vous, l’espérance de la gloire. Voilà pourquoi j’aimerais approfondir un peu ce concept de la présence de Dieu.

Vous comprenez, dès les premiers jours de sa vie et de son ministère, Moïse avait compris la nécessité et l’importance de la présence de Dieu pour accompagner son peuple. Il avait régulièrement des discussions avec Dieu.

Et quand Dieu était fatigué du comportement de son peuple, de ses enfants, de leur idolâtrie, et qu’il disait à Moïse : « Mais allez dans le pays promis, moi, je ne vous accompagne pas », Moïse répondait à Dieu : « Nous ne pouvons pas avancer sans toi. » On peut lire une partie de leur conversation dans Exode chapitre 33, verset 14, où Dieu dit à Moïse : « Je marcherai moi-même avec toi, et je te donnerai du repos. »

Là, il parle du repos promis, ce repos sabbatique que Dieu donne à nos âmes, ce repos qui vient du fait de vivre dans la présence de Dieu.

Alors, Dieu dit à Moïse : « Ma présence ira avec vous, et je vous donnerai [donc à toi et au peuple] du repos. » Et Moïse répond à Dieu : « Si tu ne marches pas toi-même avec nous, ne nous fais pas partir d’ici. » (Ex. 33.15)

C’est Moïse dans le désert qui parle d’entrer dans le pays promis. Ça se passe donc avant toute la longue errance du peuple, leur désobéissance et leur manque de foi.

Je pense que Moïse, là, il fait une déclaration qui est vraiment clé. Il dit : « Seigneur, si tu ne viens pas avec nous, ne nous envoie pas seul. Ne nous envoie pas dans le pays seul. On ne peut pas faire cela sans toi. »

Or, Dieu avait juste dit à Moïse — je n’ai pas lu cette partie-là du passage —, vous avez ma promesse, je prendrai soin de vous et vous aurez ma protection.

Moïse, en quelque sorte, lui dit : « J’en suis reconnaissant, mais ce n’est pas suffisant. Seigneur, il faut que tu sois avec nous. Nous ne pouvons pas faire cela sans toi. On n’a pas seulement besoin de tes bienfaits. On n’a pas seulement besoin de ta protection ou du fait que tu prennes soin de nous. On a besoin que tu viennes avec nous, sans toi, on ne peut pas y aller. »

Puis Moïse continue de dire : « Comment sera-t-il donc certain que j’ai trouvé grâce à tes yeux, ainsi que ton peuple ? Ne sera-ce pas quand tu marcheras avec nous et quand nous serons différents, moi et ton peuple, de tous les peuples qui sont à la surface de la terre ? » (Ex. 33.16)

Autrement dit, ce que Moïse exprime c’est : « Seigneur, si tu ne viens pas avec nous quand on entrera dans le pays promis — où il y a tous ces ennemis, ces géants, ces villes fortifiées, ces gens qui adorent des dieux païens — si on y va seuls, comment sauront-ils que nous sommes différents des autres peuples sur la terre s’ils ne peuvent pas voir d’une certaine manière que ta présence est avec nous ? C’est ça qui nous distingue de tous les autres peuples sur la face de la terre. »

Je pense que c’est une parole qui nous percute en tant que peuple de Dieu aujourd’hui. C’est la présence de Christ avec son peuple, dans son peuple, à travers son peuple, c’est ça qui nous distingue dans ce monde. Ce n’est pas le fait que nous ayons l’air différents, que nous parlions différemment, que nous portions d’autres sortes de vêtements ou que nous allions à l’église le dimanche matin.

Peut-être que tout cela, on le fait. Mais ce qui nous distingue du monde, c’est lorsque les gens nous regardent et disent : « Dieu est avec eux. On voit l’évidence du caractère et de la sainteté de Dieu qui rayonnent et qui se manifestent à travers son peuple. »

C’est la présence de Christ avec nous, et en nous. Cette présence qui agit à travers nous, qui nous permet de faire avancer son royaume dans ce monde. Tout comme les enfants d’Israël avaient besoin de la présence de Dieu pour avancer dans le pays promis, nous aussi, on a besoin de la présence manifeste de Dieu pour être partie prenante de l’avancement du royaume de Christ dans ce monde.

Quand Christ s’est préparé à monter au ciel et qu’il était en train de donner des instructions finales à ses disciples — ce qu’on peut lire dans Matthieu au chapitre 28 (verset 19) —, notez qu’il envoyait ses disciples dans le monde pour porter l’Évangile à toutes les nations, à chaque créature. Mais il ne les a pas envoyés armer de manuels théologiques, d’idéologies, de principes ou de présentations PowerPoint. Il ne les a pas envoyés muni d’armes humaines, ou de moyens ou de méthodes humaines.

Qu’est-ce qu’il leur a donné en les envoyant dans le monde ? C’était sa présence.

Alors il a dit : « Allez donc et faites de toutes les nations des disciples… » (Mt.28.19) C’est-à-dire, faites avancer mon règne; faites avancer mon royaume sur tous les royaumes de ce monde.

Et ça, comment allez-vous le faire ? : « … je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » (Mt. 28.19)

En tant que peuple de Dieu, nous n’avons aucune chance de réussir dans ce qu’il nous a appelés à faire si nous sortons sans la présence du Christ et sans avoir pleinement conscience qu’il travaille en nous et à travers nous. C’est la présence de Dieu manifestée parmi son peuple qui amène la conviction aux personnes perdues.

Selon la 1re lettre aux Corinthiens, chapitre 14, verset 25, l’apôtre Paul dit que si un incroyant entre dans votre assemblée et qu’il ressent la réalité de Dieu vécue parmi le peuple de Dieu, il va tomber face contre terre et dire : « …Dieu est réellement au milieu de vous. » — « Dieu est réellement en ce lieu. »

Le problème aujourd’hui c’est que nous avons organisé nos services de culte pour toucher les personnes perdues, et quand ces personnes arrivent, on leur déroule tous nos programmes, nos divertissements, nos messages, notre musique, bref, tout est fait pour toucher les gens qui ne connaissent pas le Christ.

Mais le but des services de culte c’est d’être l’Église, de vivre, d’expérimenter la réalité de Christ, de venir en sainteté, en consécration et en s’abandonnant à lui. Ensuite, la Bible dit que si une personne incroyante entre dans une église et voit un peuple de Dieu qui s’identifie pleinement à Christ, alors cette personne sera convaincue, et elle dira : « Ce qui me convainc, c’est que je peux voir que Dieu est parmi vous. »

C’est la présence de Christ qui fait toute la différence dans nos vies. En suivant les traces de Moïse, Josué a appris très tôt ce qu’est le danger de vouloir faire avancer le travail de Dieu sans sa présence.

Vous vous souvenez peut-être de l’histoire dans le livre des Nombres, chapitre 14, après que le peuple se soit rebellé à Kadesh-Barnea, dans leur incrédulité, ils ont dit : « Nous n’entrerons pas dans le pays. » Et Dieu a dit : « Très bien, mais vous allez mourir dans le désert. »

Juste après tout cela, lorsque Dieu leur a dit : « Vous n’entrerez pas dans le pays promis », qu’est-ce que le peuple a fait ? Il a changé d’avis. Ils ont décidé qu’après tout, ils étaient prêts à entrer.

Moïse les a avertis : « Ne montez pas, car l’Éternel n’est pas au milieu de vous. Ne vous faites pas battre par vos ennemis. […] Puisque vous vous êtes détournés de lui, l’Éternel ne sera pas avec vous. » (Nomb. 14.42-43)

Moïse savait qu’il était dangereux pour eux d’entrer dans le pays promis sans la présence de Dieu. Et que s’est-il passé ?

Au verset 44 : « Ils s’obstinèrent à monter… » C’est de l’obstination de penser qu’on peut faire quelque chose sans Dieu à nos côtés, sans que Dieu soit avec nous.

« Ils s’obstinèrent à monter au sommet de la montagne, tandis que l’arche de l’alliance et Moïse ne quittaient pas le camp. Alors, les Amalécites et les Cananéens […] les battirent… » (vv. 44-45). Ils ont perdu la bataille parce qu’ils ont osé avancer sans la présence de Dieu.

Dieu leur avait dit : « Je ne vais pas avec vous », et sans sa présence, ils ne pouvaient pas vaincre leurs ennemis, peu importe à quel point ils s’étaient sentis désolés ou à quel point ils étaient désireux d’avancer à ce moment-là. Tout ce qui s’est passé à ce moment leur a cruellement rappelé qu’ils ne pouvaient pas y arriver sans Dieu et que le suivre et aller avec lui était leur seul espoir d’accéder à la terre promise.

Cette leçon a dû être très marquante pour Josué alors que, quarante ans plus tard, il a été appelé à conduire la nouvelle génération en Canaan. Vous vous souvenez peut-être comment ils sont arrivés au bord du fleuve Jourdain. On abordera ce passage un peu plus tard dans notre série, mais permettez-moi de vous donner un petit aperçu maintenant.

Ils sont arrivés au fleuve Jourdain, avec environ deux millions de personnes dans le peuple hébreu. Le fleuve était en crue. Il fait environ un kilomètre et demi de large. Et Josué dit au peuple : « Lorsque vous verrez les prêtres, les Lévites, porter l’arche de l’alliance de l’Éternel, votre Dieu, vous partirez de l’endroit où vous êtes et vous la suivrez. » (Josué 3.3)

Pourquoi est-il si important ce détail ? Eh bien, parce que l’arche de l’alliance est un symbole de la présence de Dieu. C’est là où la gloire de Dieu habitait, la Shekinah : la présence manifeste de Dieu.

Josué a dit : « Quand vous verrez les prêtres qui portent l’arche entrer dans l’eau, vous devez partir et les suivre. Alors vous saurez dans quelle direction aller, puisque vous n’avez jamais emprunté ce chemin auparavant. » (paraphrase du verset 4).

Alors, qu’est-ce qui se passe ? On va aller un petit peu plus loin, dans Josué, chapitres 3 et 4, les prêtres qui portaient l’arche de l’alliance ont précédé le peuple au milieu du Jourdain.

Puis, après que Dieu a miraculeusement arrêté les eaux de couler, ils sont restés au milieu, en tenant l’arche de l’alliance dans le lit de la rivière asséché pendant que toute la nation traversait. Ensuite, dans le chapitre 4, on lit que, dès que tout le peuple avait traversé, l’arche du Seigneur et les prêtres les ont rejoints de l’autre côté pendant que le peuple regardait (voir vv. 11-18).

D’abord, l’arche les précédait, elle est restée ensuite là au milieu pendant que le peuple passait, et puis l’arche les a rejoints. Ils étaient entourés par la présence de Dieu.

C’est comme cela qu’il faudrait procéder lorsque les enfants de Dieu entreprennent une œuvre pour lui ou se dirigent dans une nouvelle direction — par exemple, que ce soit pour se marier, pour fonder une famille, élever des enfants. Peu importe ce qu’on fait au quotidien pour servir le Seigneur, cela doit se faire en ayant bien conscience « qu’on a besoin de Dieu ici en nous, avec nous et en travaillant à travers nous. »

On a besoin de sa présence non seulement lorsqu’on commence quelque chose de nouveau, mais aussi à chaque étape tout au long du chemin.

Quand on a commencé Réveille Nos Cœurs, j’avais un sentiment constant de désespoir absolu. Eh bien, maintenant que cela fait déjà plusieurs années, j’ai appris la chose suivante à la lecture de ces passages : je ne veux jamais en arrivée au stade — que ce soit pour le ministère ou dans ma vie personnelle — le stade où je pense pouvoir faire le moindre prochain pas sans Dieu.

Notre ministère a besoin de lui. J’ai besoin de lui dans ma vie. Ma famille a besoin de lui. Mon Église a besoin de lui — même quand les choses ont l’air de très bien se dérouler.

Alors, pourquoi est-ce que c’est tellement important de reconnaître la présence de Dieu dans nos vies ? C’est parce que Jésus a dit : « …sans moi, vous ne pouvez rien faire. » (Jean 15.5) Rien.

Bien sûr, on peut faire beaucoup de choses. On peut s’agiter et on peut faire bien du bruit sans Jésus, mais on ne peut rien faire qui ait une importance éternelle. Nous ne pouvons rien faire qui n’ait réellement de l’importance.

Nous ne pouvons rien faire qui soit béni par Dieu sans Christ. Se lancer pour accomplir de grandes choses pour Dieu sans ses conseils et sa capacité à soutenir nos efforts est une folie, et tout cela est voué à l’échec.

Je ne parle pas seulement ici d’efforts dans le ministère. Je parle de tout ce que Dieu vous a appelé à faire. Que ce soit dans votre travail, dans vos études, l’éducation de vos enfants, des enfants des autres, si vous êtes prof, ou quoi que ce soit d’autre que vous entrepreniez, vous avez besoin de Dieu pour accomplir tout cela. 

La présence de Dieu est notre seul espoir. Sans lui, nous sommes impuissants et nous serons certainement vaincus par nos ennemis. Nous ne devons pas essayer de vivre la vie chrétienne, de remporter la victoire sur le monde, la chair ou le diable, ou de faire avancer le royaume de Christ sans la présence de Dieu en nous et parmi nous.

Je crois que c’est l’une des choses qui manque le plus dans bien des milieux chrétiens aujourd’hui. Il n’y a pas de vie sans la présence extraordinaire, la bénédiction et la puissance de Dieu.

Cela peut être tout aussi vrai pour mon enseignement. Ce que je suis en train de vous dire, ce ne sont que des mots si le Saint-Esprit de Dieu ne vient pas les couvrir de son onction, les rendre puissants et leur donner vie.

Il en va de même quand vous donnez des directives à vos enfants, quand vous cheminez avec un autre croyant ou une autre croyante, quand vous donnez des mots de conseil ou d’encouragement. Si ce ne sont que vos mots, il n’y a pas de vie là-dedans. Il n’y a pas de puissance. Il n’y a pas de pouvoir de transformation.

Parmi nos auditrices, il y a des mères et des grands-mères qui sont tellement préoccupées, accablées par la situation de leurs enfants ou de leurs petits-enfants qui vivent loin de Dieu, qui ne développe pas une intelligence spirituelle. C’est comme si pour eux la lumière n’était pas encore allumée.

Vous ne pouvez pas allumer la lumière vous-même. Ce n’est que la grâce de Dieu qui peut le faire, qui peut se connecter au cœur de vos enfants ou de vos petits-enfants.

Mais vous pouvez lui demander de vous donner la puissance de son Saint-Esprit quand vous les guidez, quand vous les dirigez et quand vous les instruisez. Vous pouvez lui dire : « Seigneur, si je fais l’éducation de mes enfants par mes propres forces, le mieux que je puisse espérer obtenir, ce sont des enfants bien élevés. »

Mais vous savez que vous ne voulez pas juste des enfants bien élevés. Il y a plus que cela. Ce que vous désirez, n’est-ce pas que vos enfants aiment Christ, qu’ils se donnent à Lui et qu’ils aiment son royaume ?

Sans la puissance de l’Esprit de Dieu, tout cela est vain. Aller à l’église, travailler, exercer la discipline, élever des enfants, enseigner sur Réveille Nos cœurs, tout cela n’a pas de sens sans la présence de Christ.

La présence de Dieu est essentielle. Sans lui, vous ne pouvez pas réussir, et avec lui, vous ne pouvez pas échouer.

Est-ce qu’il y a des domaines de votre vie où vous vous êtes lancé par vous-même, sans sa présence ? Dans vos finances, par exemple ? Dans vos relations ? Dans votre travail ? Votre parentalité ? Votre vie d’Église ?

Si c’est le cas, je vous encourage à crier à Dieu en lui disant : « Seigneur, interviens pour cette vigne » comme le psalmiste l’a prié aussi (voir Ps. 80.15) : « Nous avons besoin de toi. Nous avons besoin de ta présence. Nous voulons voir la présence manifeste de Dieu dans nos vies, dans nos mariages, dans nos foyers et dans nos Églises. »

J’ai dressé une petite liste de certaines des choses que la présence de Dieu nous apporte. Je n’aurai pas le temps de tout parcourir, mais laissez-moi simplement dire que la présence de Dieu nous offre tout ce dont nous avons besoin dans cette vie et puis dans celle qui viendra. La promesse de Dieu de nous donner sa présence. Est-ce que vous prenez conscience du cadeau et de la bénédiction incroyable qu’on a dans cette promesse ? Quand il dit : « Je serai avec vous » :

  •  La présence de Dieu vous gardera du péché.
  •  Elle vous encouragera.
  • Elle vous donnera de la force.
  • Elle vous donnera du courage et de l’audace.
  • Elle vous libérera de la peur.

Vous savez, tard hier soir, j’ai reçu un courriel d’une amie qui demandait urgemment qu’on prie pour elle. Son fils adolescent souffrait de migraines, et puis, hier, justement des tests ont révélé qu’il est possible qu’il ait une tumeur au cerveau. Cette mère de famille appelait instamment à la prière.

Alors, je lui ai envoyé les versets sur lesquels j’avais médité pendant que je travaillais sur cette série de podcasts :

N’aie pas peur, car je suis moi-même avec toi. Ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu (Ésaïe 41.10).

Si tu traverses de l’eau, je serai moi-même avec toi ; si tu traverses les fleuves, ils ne te submergeront pas. Si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas et la flamme ne te fera pas de mal. (Ésaïe 43.2)

Alors, qu’aurais-je pu faire d’autre pour cette mère à ce moment-là, à part lui dire : « Je prie pour que tu ressentes la paix et le calme dans ton cœur, ainsi que la grâce qui vient de l’assurance que la présence de Jésus est avec toi. » Et je crois que c’est ce dont elle a besoin en ce moment.

C’est aussi ce dont son fils a besoin. C’est ce dont leur famille a besoin. Voilà ce dont on a besoin dans de telles circonstances.

  • La présence de Dieu nous donne de la sagesse.
  • Elle rassure.
  • Elle offre une protection.

Ça me rappelle un peu le Président du pays, et comment il ne peut aller nulle part sans être accompagné des agents des services secrets. Ils sont là pour le protéger. Si nécessaire, ils sont même prêts à prendre une balle pour lui.

Ils l’entourent. Le Président peut se déplacer dans différents endroits avec confiance parce qu’il est protégé par les agents qui l’entourent.

Alors, je dirais que la présence de Dieu c’est mon service secret. C’est comme les agents que Dieu a mis autour de moi et en moi pour me protéger.

Est-ce que vous vous sentez seule en ce moment ? Alors, écoutez : quand vous connaissez la présence de Christ, vous êtes toujours accompagnée, et vous êtes toujours en bonne compagnie. La meilleure des compagnies.

Il a dit : « Je serai avec vous tous les jours » (voir Mt. 28.20). C’est ce que signifie Emmanuel : « … on l’appellera Emmanuel, ce qui signifie « Dieu avec nous. » (voir Mt. 1.21-23) Quelle bénédiction incroyable envoyée par Dieu ! La présence de Dieu lui-même.

Dieu l’a dit à Josué, il l’a dit à Moïse, il nous le dit à nous aussi : « Je suis avec vous » — aujourd’hui, en ce moment, quels que soient les évènements, quelle que soit votre situation — je suis avec vous. Vous allez me dire : « Oui, mais demain ? »

Eh bien, Dieu dit : « J’ai une promesse pour ça aussi : je serai avec vous. » Et puis, qu’en est-il du jour d’après ? « Je serai avec vous aussi. » Et qu’en est-il du mois prochain ? « Je serai avec vous également. »

Qu’est-ce qu’il vous faut de plus ? Qu’est-ce qu’il vous faut savoir de plus ? « Oui, mais qu’est-ce qu’il en est de l’avenir très très très lointain ? » Il dit : « Je serai avec vous. »

Et qu’en est-il de l’éternité ? Alors, écoutez Apocalypse chapitre 21, verset 3 :

J’entendis une voix forte venant du ciel qui disait : « Voici le tabernacle de Dieu parmi les hommes ! Il habitera avec eux, ils seront son peuple et Dieu lui-même sera avec eux, [il sera leur Dieu] ». 

Il est avec vous aujourd’hui, demain, l’année prochaine, dans votre vieillesse, et pour toute l’éternité. Dieu en fait la promesse : « Je serai avec vous. »

Alors oui, Seigneur, nous te remercions pour cette assurance que tu es avec nous. On crie vers toi en te disant : « Seigneur, on a besoin de toi. On ne peut pas avancer sans toi. On ne peut rien faire sans toi. »

Pardonne-moi, Seigneur, pour toutes les fois où j’ai essayé de faire ce que tu m’as appelée à faire par mes propres forces, par mes propres moyens, ma propre énergie. Merci de m’avoir démontré, encore et encore, que, sans toi je ne peux rien faire.

Je sais que tu as appelé les femmes qui nous écoutent à différentes tâches, différentes responsabilités et différents défis, et je prie pour que tu les rassures avec la confiance que tu es là, et que ta présence leur est plus que suffisante. Que sans toi, elles ne peuvent pas réussir, mais qu’avec toi, elles ne peuvent pas échouer.

Et ensemble, Seigneur, nous te remercions et nous te bénissons, Christ, notre Emmanuel, notre Dieu avec nous. Amen.

Dannah : Comme on vient de l’entendre, l’une des promesses les plus merveilleuses que Dieu nous donne, c’est sa présence. Et aujourd’hui, on a pu découvrir l’ampleur de cette promesse et ce qu’elle signifie pour nous. 

J’aimerais vous lancer une question : quel rôle la lecture publique de la Bible devrait-elle avoir dans un service d’Église ? Qu’est-ce que vous en pensez ? Est-ce que vous aussi vous avez été le plus impacté par des enseignants qui mettaient la Parole de Dieu avant leurs propres pensées ? J’ai hâte d’approfondir ceci dans notre prochain podcast sur Réveille nos cœurs. À très vite !

Tous les extraits de la Bible sont tirés de la version Segond 21 © 

Réveille Nos Cœurs est le ministère francophone de Revive Our Hearts avec Nancy DeMoss Wolgemuth. 

Avec les voix de Christine Reymond et Jeannette Kossmann. 

Quelle que soit la saison de votre vie, Réveille Nos Cœurs vous encourage à trouver la liberté, la plénitude et à porter du fruit en Christ. 

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