icon-newsletter

Épisode 2 – Dieu est à l’œuvre

Leslie Basham : Aujourd’hui, nous allons voir que, malgré les apparences, Dieu n’est jamais inactif…

Nancy Leigh DeMoss : Dieu agit dans les milieux les plus corrompus, Dieu insuffle la foi dans le cœur des personnes qu’il a choisies. Comment est-ce que ça se passe ? Et bien ça c’est un mystère. La manière dont Dieu régénère et sauve quelqu’un c’est toujours un mystère. Comment ça s’est passé dans mon cœur ? C’est un mystère. 

Leslie : Vous écoutez Réveille nos cœurs ! 

Dieu est partout. Ça veut dire qu’il est aussi dans les endroits que vous et moi, nous ne fréquentons pas d’habitude. Il est là pour conquérir le cœur des personnes qui se trouvent dans des situations désespérées. Nous allons en découvrir un peu plus dans cette série intitulée Rahab et le fil de la rédemption.

Nancy : On s’intéresse de très très près à la vie de Rahab. Si vous avez votre Bible avec vous, je vous invite à vous reporter au chapitre 2 du livre de Josué, c’est un chapitre qui est entièrement consacré à l’histoire de cette femme, Rahab, qui venait d’un milieu cananéen, c’était un milieu païen, méchant, immoral et corrompu.

Et la dernière fois, on a donc commencé ce chapitre au premier verset, on a vu que Josué, fils de Nun, avait envoyé en secret depuis Chittim deux espions en leur disant : « Allez, observez le pays, surtout la ville de Jéricho.  Alors ils y sont allés, ils sont entrés dans la maison d’une prostituée qui s’appelait Rahab et c’est là qu’ils ont logé.

On a vu que ces deux espions venaient de l’est du Jourdain. Alors ils ont traversé le fleuve Jourdain à pied et puis ils sont allés à Jéricho, qui se trouvait à une dizaine de kilomètres à l’ouest du Jourdain, pour observer à quoi ressemblait le pays, et comment étaient les gens de ce pays. Et c’est comme ça qu’ils se sont ainsi retrouvés dans la maison d’une femme nommée Rahab, qui était une prostituée.

Alors on peut se poser la question : pourquoi les espions sont allés dans la maison d’une prostituée ? La réponse est que, on ne sait pas. On nous dit juste que, c’est ce qui s’est passé. Alors c’est possible que cet endroit leur ait été recommandé en raison de sa commodité. Puisque cette maison était située sur le mur de la ville et elle était facile d’accès. Peut-être que les espions ne savaient rien de la personnalité, du métier ou de la réputation de cette femme avant d’arriver chez elle. 

Ce qui est évident d’autre part c’est que deux jeunes hommes qui entrent dans la maison de cette femme, ça ne risquait pas beaucoup d’attirer l’attention. Il est probable que beaucoup d’hommes entraient et sortaient assez fréquemment de cette maison.

Et c’était certainement aussi un bon endroit pour recueillir des informations, et les espions recherchaient des informations. Et là, il y avait une femme qui avait beaucoup de contacts de par son activité. 

Il est probable aussi que sa maison était une sorte de halte pour les voyageurs qui venaient d’autres régions de Canaan, parce que la ville de Jéricho se trouvait sur une grande voie de communication. Il y a une route qui allait de Jéricho au nord de Canaan et une autre route qui allait au sud. Et les gens s’arrêtaient donc là et ils apportaient des nouvelles de ce qui se passait dans les autres régions de Canaan.

Donc pour les espions, c’était un bon endroit pour échanger des nouvelles. Et Rahab, cette femme, leur donnerait probablement des informations sans trop poser de questions en retour. Il est clair que les espions ne voulaient pas devoir répondre à beaucoup de questions.

La maison de cette femme était construite dans les murs mêmes de la ville. Et, si les espions avaient besoin de s’échapper rapidement, alors ils pourraient facilement sortir. Et c’est peut-être aussi pour ça que les espions avaient choisi cet endroit.

On ne sait pas en fait. Ce ne sont que des suppositions. Mais une chose est sûre, c’est Dieu qui les a conduits vers cette maison et chez cette femme en particulier. Dieu savait que dans cette ville dépravée, débauchée, une ville qui était « mûre » pour la destruction, mûre pour le jugement, il y avait une femme qui croyait en lui. Alors Rahab, elle,  ne savait pas grand-chose sur Dieu, mais sa foi reposait sur le peu qu’elle savait de lui.

Et Dieu avait un projet pour la vie de cette femme. Dieu avait l’intention de racheter Rahab et sa famille de la destruction. Et par son intervention, même si l’action de Dieu à ce moment-là n’a pas vraiment été visible, et bien il a dirigé ces espions vers la maison de cette femme, où il leur est arrivé une histoire étonnante.

C’est ce qu’on va lire maintenant dans les versets 2 à 6 de ce chapitre 2 de Josué : 

Quelqu’un dit au roi de Jéricho … (les villes de Canaan c’étaient des sortes de petits états en elles-mêmes, elles avaient leur propre roi) On dit au roi de Jéricho : Voici, des hommes d’entre les enfants d’Israël sont arrivés ici, cette nuit, pour explorer le pays. Et le roi de Jéricho envoya dire à Rahab : Fais sortir les hommes qui sont venus chez toi, qui sont entrés dans ta maison ; car c’est pour explorer tout le pays qu’ils sont venus. La femme prit les deux hommes, et elle les cacha ; et elle dit :  C’est vrai que ces hommes sont arrivés chez moi, mais je ne savais pas d’où ils étaient ; et, comme la porte de la ville a dû se fermer de nuit, ces hommes sont sortis ; j’ignore où ils sont allés : alors dépêchez-vous de les poursuivre et vous les atteindrez. Rahab avait fait monter les espions sur le toit, et les avait cachés sous des tiges de lin, qu’elle avait arrangées sur le toit. 

Alors pour bien situer le contexte, j’aimerais préciser qu’il y avait à cette époque une forte tradition d’hospitalité, même dans une culture païenne, corrompue, on considérait qu’il était du devoir d’un maître de maison de protéger et de prendre soin de tous les visiteurs qui se présentaient chez lui ou chez elle, en l’occurrence.

Mais Rahab est allée plus loin que la simple obligation culturelle de faire preuve d’hospitalité envers ces deux hommes. Comme on va le voir, elle est allée, jusqu’à risquer sa vie pour eux, et cela, en toute connaissance de cause. Elle n’a pas hésité, elle a caché les espions sur son toit sous des tiges de lin. Alors, le lin, il servait à fabriquer des fils et des toiles aussi. Et quand on l’avait récolté, on le mettait souvent à sécher sur les toits des maisons.

Donc Rahab fait monter sur le toit les deux espions pour les cacher sous ces tiges de lin. Et puis elle envoie les messagers du roi sur une fausse piste. Et on verra par la suite, qu’elle a aidé les espions à s’échapper de la ville après le départ de ceux qui les recherchaient.

Et ce qu’on va voir surtout, c’est que ce qui l’a motivée à être tellement courageuse, c’est sa foi dans le Dieu que ces hommes représentaient. Voilà ce qui l’a poussée à mettre sa vie en jeu malgré tous les risques. 

Et là il y a aussi une question qu’on peut se poser, comme l’ont fait d’ailleurs de nombreux commentateurs de la Bible : Rahab, quand même, elle a menti ! Est-ce qu’elle avait raison, d’agir comme ça oui ou non ? Est-ce que c’était mal, est-ce que c’était bien de mentir comme ça ? 

Alors laissez-moi vous dire tout d’abord que je suis convaincue que la question de savoir si c’était bien ou si c’était mal, ce n’est pas le point principal de l’histoire.  

Mais j’aimerais prendre quand même un petit moment pour essayer de répondre à ça. Parce que c’est une question difficile. Et j’aimerais vous laisser réfléchir sur certains commentaires qui ont été faits.

Il y a certains commentateurs qui estiment que ce que Rahab a fait était acceptable vu les circonstances, que ce n’était pas vraiment un mensonge, mais que c’était une tactique légitime pour repousser l’ennemi, et tout cela dans un environnement de guerre.

Et il y a d’autres commentateurs qui, sans excuser le mensonge, se demandent ce que chacun d’entre nous aurait fait s’il s’était trouvé dans la même situation c’est à dire– s’il nous était demandé de trahir un serviteur ou une servante de Dieu.

Et j’aime bien ce que disait à ce propos le prédicateur Charles Spurgeon dans les années 1800. Il disait : « Je ne veux pas prononcer un seul mot qui justifierait le mensonge. Loin de là. Mentir est une faute. C’est une faute, entièrement. Mais avant de condamner Rahab, soyez bien certains, soyez bien certaines que vous ne vous condamnez pas vous-même. Et demandez-vous d’abord ce que vous auriez dit ou ce que vous auriez fait dans de telles circonstances. » Et la question est bel et bien ouverte.

 Et il y a aussi autre chose qu’il faut qu’on garde à l’esprit, c’est que Rahab était une Cananéenne. C’est une femme qui avait grandi dans une culture qui n’avait aucune éthique. Elle n’avait aucun sens du bien et du mal. Dans cette culture, il était probable que le mensonge était une sorte de mode de vie. Et comme Rahab n’avait jamais été instruite dans les voies de Dieu, elle n’avait peut-être aucune idée que c’était mal de mentir.

En fait, Rahab, elle était un petit peu comme un bébé dans la foi. Elle ne connaissait pas la loi de Dieu ni ses normes morales.

Donc, même si les avis sur le sujet sont différents, en fin de compte, on n’a pas besoin d’essayer de justifier le mensonge de Rahab. On comprend bien que les Écritures ne donnent pas Rahab en exemple pour sa moralité ou son mensonge. Rahab est un exemple pour sa foi. Et le fait que son mensonge soit rapporté dans les Écritures ça ne signifie pas que la Bible approuve ou excuse ce qu’elle a fait.

Il y a un commentateur de l’ancien temps, qui s’appelle Matthew Henry, qui exprime les choses comme ça : « Dieu a accepté Rahab pour sa foi et il a pardonné ses faiblesses. » Et moi je trouve que c’est une assez bonne conclusion sur ce point. 

On va continuer la lecture de ce chapitre 2 aux versets 7 à 10 :

« Ces gens (donc les hommes qui avaient été envoyés par le roi) poursuivirent les deux espions par le chemin qui mène au gué du Jourdain, (donc là où on passe la rivière à pied) et l’on ferma la porte de la ville après qu’ils furent sortis. Les espions étaient prêts à aller se coucher, Rahab monta vers eux sur le toit et leur dit : L’Éternel, je le sais, vous a donné ce pays, la terreur que vous inspirez nous a saisis, et tous les habitants du pays tremblent devant vous. Car nous avons appris comment, à votre sortie d’Égypte, l’Éternel a mis à sec devant vous les eaux de la mer Rouge, et comment vous avez traité les deux rois des Amoréens au-delà du Jourdain., Les rois Sihon et Og, que vous avez dévoués par interdit. »

Sihon et Og, c’étaient deux rois des Amoréens Sihon avait refusé de laisser les Israélites traverser son pays, et Dieu avait dit aux enfants d’Israël : « Détruisez ces rois païens et corrompus. » Et, de manière miraculeuse, Dieu avait permis aux Israélites de vaincre ces Amoréens, qui habitaient à l’est du Jourdain. 

Et au moment de notre histoire on se retrouve donc avec Rahab, qui elle, vit à l’ouest du Jourdain et qui dit : « On a entendu parler de ce que vous avez vécu. On a aussi appris ce que Dieu a fait aux Égyptiens il y a quarante ans quand vous avez traversé la mer Rouge et que Dieu les a détruits. » 

Et elle continue au verset 11 : 

« Nous l’avons appris, et nous avons perdu courage, et tous nos esprits sont abattus à votre aspect ; car c’est l’Éternel, votre Dieu, qui est Dieu en haut dans les cieux et ici en bas sur la terre. »

« Nous l’avons appris, et nous avons perdu courage » … En hébreu, le mot qui est traduit ici par perdre courage ça signifie littéralement fondre, ou se liquéfier

Rahab est en train de dire :

« Nos cœurs se sont liquéfiés, il n’y a plus en nous la moindre trace de courage, la moindre force. On a été tellement épouvantés, terrifiés en apprenant ce que Dieu avait fait subir à vos ennemis, et (littéralement) il n’est plus resté d’esprit à aucun d’entre nous » Et le mot esprit signifie littéralement souffle (le souffle de l’air ou de la respiration). « Ça nous a coupé le souffle. On avait de la peine à respirer. Car c’est l’Éternel, votre Dieu, qui est Dieu en haut dans le ciel et ici en bas sur la terre. » 

Ça c’est une déclaration plutôt remarquable de la part de cette femme, si on se rappelle qu’elle vient de Canaan, donc de ce milieu païen, corrompu, immoral, et qu’elle est elle-même prostituée de métier. C’est la première confession de foi d’une personne qui vient d’un milieu païen et qui est rapportée dans les Écritures.

Vous imaginez un peu la surprise de ces deux espions ? Ils débarquent dans cette maison et ils découvrent là une femme qui est devenue croyante à cause de ce qu’elle a entendu. Et on voit que Dieu avait travaillé dans le cœur de cette femme. Il avait planté dans son cœur une graine de foi, une graine de repentance, une graine de grâce. Et cette graine avait pris racine et elle commence déjà à porter du fruit.

Rahab appelle Dieu « l’Éternel ». C’est le mot hébreu Yahvé. Ce n’est pas un nom cananéen pour Dieu. C’est le nom juif pour Dieu, c’est le nom de l’alliance personnelle qui se réfère au Dieu d’Israël. Et Rahab l’appelle : « l’Éternel ».

Elle avait entendu parler de l’Éternel et elle était devenue croyante en Yahvé, le Dieu d’Israël. Quelque part, à un moment donné, elle a réalisé que les autres dieux que, toute sa vie, on lui avait appris à adorer ne sont en fait pas des dieux, pas du tout, et que Yahvé est le seul et unique vrai Dieu. Tout ça, c’est contenu dans cette déclaration de foi qu’elle fait devant les espions.

Et en reconnaissant que l’Éternel est le seul vrai Dieu, Rahab reconnaît que lui seul est digne d’adoration, digne de la soumission, de l’allégeance de tous ceux qui vivent sur la terre.

Rahab connaissait la puissance de Jéricho. Et comme on va le voir, Jéricho était une ville bien fortifiée. Mais Rahab savait que le Dieu d’Israël triompherait de Jéricho. Et c’est pour ça qu’elle dit : « Je sais que l’Éternel vous a donné le pays. » Moi je trouve ça assez surprenant.

40 ans plus tôt, Caleb et Josué – qui faisaient partie des 12 espions qui avaient été envoyés en Terre promise – étaient revenus vers leur peuple et ils avaient dit aux Israélites : « Dieu nous a donné le pays. » Mais à cette époque, personne ne les avait crus. Tout le monde avait douté. 

Et voilà maintenant que, ces mots : « L’Éternel vous a donné le pays » sont prononcés par une femme qui toute sa vie, en tous cas jusque-là, a été païenne, une femme qui est dans le camp ennemi.

Donc vous voyez, l’ironie de la situation ? À part Caleb et Josué, les enfants d’Israël ont tous été incrédules. Et pourtant, ils connaissaient Dieu. Et voilà une femme qui n’avait jamais entendu parler de Dieu jusqu’à ces derniers jours. Et maintenant, elle croit en ce Dieu.

Et elle dit aux espions : « On a appris ce que Dieu a fait aux Égyptiens. On a entendu ce que Dieu a fait à ces rois Amoréens à l’est du Jourdain. »

D’où vient la foi ? La foi vient de ce qu’on entend – de ce qu’on écoute la Parole de Dieu, de ce qu’on apprend sur ce que Dieu a fait. Cet épisode de la mer Rouge avait eu lieu quarante ans auparavant. Rahab n’était probablement qu’une enfant à cette époque. Mais elle avait entendu, et Dieu lui a donné la foi pour croire que les histoires qu’elle avait entendues, même quand elle était enfant, étaient vraies. Elle avait entendu ces récits.

On ne sait pas quand ces graines de foi ont pris racine dans son cœur. Mais c’était certainement avant que les espions arrivent chez elle. Peut-être que c’était juste quelque temps avant. On ne sait pas mais ce qu’on sait, c’est qu’elle a entendu ces récits, qu’elle les a pris au sérieux et qu’elle les a crus.

Et Rahab a mis sa foi en ce Dieu, en l’Éternel. Tous les autres ont péri, mais elle, elle a été sauvée. Elle a été préservée de la mort parce qu’elle avait cru à ce qu’elle avait entendu. 

Et je trouve incroyable la manière dont l’Esprit de Dieu était à l’œuvre dans son cœur, la façon dont, à travers ces récits, il lui avait été révélé en elle, le vrai Dieu, le Dieu vivant. Et c’était l’Esprit de Dieu qui lui avait révélé que les idoles que tout son entourage adorait – qu’elle-même avait adorées toute sa vie – n’étaient pas de véritables dieux.

Et les gens de son peuple, les gens de ce pays avaient entendu les mêmes récits. Il y en avait bien d’autres qui avaient entendu parler de la traversée de la mer Rouge par ce peuple hébreux. Mais Rahab a été la seule à y croire. 

Et tout cela me rappelle, et c’est ça qui me touche, c’est que Dieu est à l’œuvre dans des endroits qu’on ne peut même pas imaginer. Dieu agit dans les milieux les plus corrompus, Dieu insuffle la foi dans le cœur des personnes qu’il a choisies. Comment est-ce que ça se passe ? Et bien ça, c’est un mystère.

La manière dont Dieu régénère et sauve quelqu’un c’est toujours un mystère. Comment ça s’est passé dans mon cœur ? C’est un mystère. 

Comment ça se fait que, quand j’avais quatre ans, Dieu ait mis la foi dans mon cœur pour croire que Jésus était le Sauveur du monde, et qu’il était venu pour me racheter de mon péché, comment ça se fait que je me sois mise à genoux à côté de mon lit le 14 mai 1963 et que j’aie placé ma foi en lui ? Comment tout ça s’est produit ? C’est un mystère. Mais c’est l’œuvre de l’Esprit de Dieu. 

Comment est-ce que Dieu vous a trouvé(e) ? Comment est-ce qu’il a mis la foi dans votre cœur ? C’est mystérieux tout ça, on ne sait pas. Il y a ce passage magnifique dans le livre de Jean au chapitre 3 où Jésus dit à Nicodème : « Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais d’où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de toute personne qui est née de l’Esprit. » (V 8).

Oui c’est mystérieux comme l’Esprit de Dieu agit. Mais ce que l’histoire de Rahab nous apprend, c’est que, quand on s’ouvre, quand on répond à la lumière qu’on a reçue, Dieu nous donne encore davantage de lumière. Rahab avait entendu les récits. Elle avait cru à ce qu’elle avait entendu, et bien qu’elle n’ait disposé de rien de visible en quelque sorte, pour soutenir, pour épauler, pour fortifier sa foi, elle a cru qu’il y avait un Dieu : le Dieu d’Israël. 

Elle a cru Dieu quand il a dit qu’il allait détruire Jéricho et donner le pays aux Israélites. Et parce qu’elle a cru le peu qu’elle savait, le peu que Dieu lui avait révélé, qu’est-ce que Dieu fait à ce moment-là ?

Il envoie deux hommes chez elle pour lui apporter un peu plus de lumière, pour la faire sortir de Jéricho avant la destruction de la ville, et pour la conduire à prendre sa place auprès des Israélites dans sa nouvelle communauté de foi. 

Les personnes qui seront condamnées seront seulement celles qui rejettent la lumière que Dieu leur a donnée. Les Cananéens, ils avaient vu la lumière. Ils avaient vu la même lumière que Rahab. Mais Rahab, elle, a cru et eux ils ont rejeté la lumière. Et parce qu’elle a cru, Dieu lui a accordé plus de lumière. 

La vie de Rahab a changé parce qu’elle a pris conscience de la puissance du Dieu vivant. Et on va voir, au fil de l’histoire, que sa foi était authentique. Là, pour l’instant, sa foi n’est pas très forte, elle n’est pas très développée, mais elle est bien réelle. Et lorsque la foi est là, elle se manifeste toujours dans la vie. Et quand il n’y a pas de signes visibles, on peut dire qu’il n’y a pas de foi. Et pour illustrer ce point-là, on verra comment il est parlé de Rahab dans le Nouveau Testament. 

Mais en terminant pour aujourd’hui, j’aimerais juste souligner la force de ce qui se passe quand des gens entendent le récit des puissantes actions de Dieu. Tous les Cananéens ont entendu les récits de la traversée de la mer Rouge, la destruction des Amoréens à l’est du Jourdain.

Qu’est-ce qui est arrivé aux habitants de Jéricho, ces Cananéens, qui n’ont pas cru ? Ils ont entendu des récits, et ils ont été terrifiés. Les ennemis de Dieu ont été terrifiés. Leur courage a fondu. Mais qu’est-ce qui s’est passé dans le cœur de Rahab ? Et bien, ces mêmes récits ont fait naître la foi dans son cœur. Donc quand les gens entendent les récits de ce que Dieu fait, les actes de Dieu, il se passe quelque chose.

Et je crois vraiment que quand des non-croyants entendent parler des actes puissants de Dieu, ça a un impact sur eux. Et là il y a un choix qui se présente, Ils peuvent camper sur leur position, s’enfoncer dans leur incrédulité, ou alors ils peuvent arriver à la foi en Jésus-Christ. 

Et la question est la suivante : qu’est-ce que les non-croyants d’aujourd’hui, de nos jours, dans notre culture, qu’est-ce qu’ils entendent dire de Dieu ? Qu’est-ce qui les fait trembler, qu’est-ce qui les terrifie comme les Cananéens ont été terrifiés ? Qu’est-ce qui les pousse à croire comme Rahab ?

C’est une des raisons pour lesquelles je prie et que je demande à Dieu d’envoyer le réveil à son église aujourd’hui, parce que quand le monde perdu constatera que la main surnaturelle de Dieu agit dans son peuple et parmi son peuple, et bien, quelque chose se produira.

Il y a certains qui seront terrifiés, il y en a d’autres qui vont croire. Mais personne ne pourra rester indifférent.

Seigneur, on te prie de tout notre cœur de visiter en ces jours ton peuple, d’étendre ton bras et de lui montrer ta puissance et ta grandeur pour que ce monde qui se perd, dans ce pays et dans tous les pays du monde, entende dire qu’il y a un Dieu. Il y a un Dieu. Il est réel. Il est redoutable. Il est digne de foi. Et que des gens viennent à croire, qu’ils s’agenouillent au pied de la Croix de Jésus en disant : le Seigneur est Dieu là-haut dans le ciel et ici-bas sur la terre ; oh, Seigneur, je te prie que beaucoup de gens entendent les récits de tes actes. Et que, en écoutant, en entendant, ils en viennent à croire. Je prie au nom de Jésus, amen.

Leslie : Dans notre prochain podcast, nous verrons à quel point ce que nous croyons est important… Alors à bientôt, pour la suite de la série intitulée Rahab et le fil de la rédemption !

Tous les extraits de la Bible sont tirés de la version Louis Segond 1910, sauf mention contraire.

Réveille Nos Cœurs est le ministère francophone de Revive Our Hearts, une initiative de Life Action Ministries avec Nancy DeMoss Wolgemuth.

Avec les voix de Christine Reymond et Jeannette Kossmann

To top