Dannah Gresh : Est-ce que vous avez des idoles dans votre vie? Et d’ailleurs, qu’est-ce que c’est, l’idolâtrie ?
Nancy DeMoss Wolgemuth: L’idolâtrie, c’est mettre sa confiance en quelque chose d’autre qu’en Dieu qui nous a créés. Peut-être mettez-vous votre confiance dans votre argent, dans vos enfants, dans votre mari, dans l’économie, dans le gouvernement ou même en vous ? Cela fait de vous une adoratrice d’idole. Vous mettez votre confiance dans votre propre création. Et ce que nous voulons montrer ici, c’est à quel point c’est stupide et insensé de faire ça.
Dannah : Vous écoutez Réveille Nos Coeurs. Et nous sommes en plein dans la série « Habakuk, de la peur à la foi ».
Probablement vous n’avez de statue de bois ou de pierre chez vous, devant lesquelles vous vous prosternez et que vous adorez, mais pourtant les idoles sont partout dans ce monde, et c’est comme si elles nous incitaient à les adorer constamment. Et je me réjouis d’approfondir ce sujet aujourd’hui avec vous.
Nancy : Si le seul épisode que vous avez écouté dans cette série sur Habakuk était le dernier, alors vous avez probablement pensé que cette étude est vraiment déprimante, car nous sommes en plein dans un passage assez compliqué du chapitre 2 où Dieu prononce des malédictions et des jugements divins contre la nation de Babylone à cause de ses péchés.
Dieu leur dit qu’ils récolteront ce qu’ils ont semé, et c’était un passage assez difficile à avaler, avec beaucoup de choses négatives. Lorsque vous lisez ce genre de passages dans la Bible, rappelez-vous qu’ils sont également inspirés. Les gloires, les beautés et les merveilles de l’Évangile et de la grâce de Christ ne sont jamais aussi précieuses pour nous que lorsque nous sommes face à la dépravation totale et de la perversité de la nature humaine.
Lorsque nous nous voyons comme nous sommes vraiment et que nous voyons le jugement que nous méritons pour nos péchés, alors quand Dieu dit : « J’ai envoyé Christ pour être le substitut de vos péchés, pour prendre le jugement que vous méritiez », nous disons : « Wahou ! C’est une bonne nouvelle ! C’est un Évangile digne d’être partagé ».
Je pense qu’une des raisons pour lesquelles tant de personnes, même parmi celles qui se disent croyantes, ne chérissent pas vraiment l’Évangile aujourd’hui, est qu’elles ne se sont concentrées que sur les bonnes nouvelles. Elles ne savent pas de quoi elles sont sauvées. Elles ne savent pas de quoi elles sont délivrées. Il est donc important d’étudier ces passages sur la colère, la justice et le jugement de Dieu et la perversité de l’homme, car lorsque nous venons à des passages comme celui que nous allons voir aujourd’hui, ils deviennent alors encore plus précieux et plus beaux pour nous.
Nous sommes toujours dans le chapitre 2 d’Habakuk. La plupart de ce chapitre est une longue description de la méchanceté de Babylone et des malédictions prononcées contre elle, mais nous y trouvons deux références à Dieu, qui contrastent avec la méchanceté de l’homme. Une au milieu de ce long passage et une à la fin, et ces deux références se détachent nettement du reste du chapitre.
Pour nous donner un peu de contexte ici, nous sommes dans le chapitre 2 d’Habakuk. Je commence au verset 12 :
« Malheur à celui qui construit une ville avec le sang, qui fonde une ville avec le crime ! Cela ne vient-il pas de l’Éternel, le maître de l’univers ? Des peuples travaillent pour du feu, des nations s’épuisent pour du vide » (Hab. 2.12-13).
Nous avons là une description de Babylone construisant le royaume de l’homme, et c’est ce que les gens de cette terre essaient de faire aujourd’hui. Ils construisent une ville avec du sang, fondent une ville avec l’iniquité, essaient de toutes leurs énergie, créativité et ingéniosité de construire, si vous me permettez, une « Babel », une ville ou une cité moderne qui peut exister sans Dieu. Et les efforts de l’homme pour construire ses propres royaumes sont impressionnants.
L’homme peut faire beaucoup de choses remarquables avec les capacités que Dieu lui a données, mais tous les efforts de l’homme pour construire son propre royaume seront de courte durée. Lorsque nos royaumes sont construits sur la corruption, la violence, la fierté et l’arrogance, ils ne mèneront à rien.
Tous les efforts de l’homme pour construire son propre royaume seront de courte durée.
Vous pensez aux grands empires de la terre dans le passé. Certains d’entre eux étaient splendides — l’Égypte, Babylone, la Grèce et Rome. Vous allez dans ces parties du monde aujourd’hui, et vous pouvez trouver les preuves les plus splendides de ces civilisations, enfouies sous un tas de ruines. « Le royaume de l’homme » ne dure pas.
Maintenant, après avoir lu ce qui touche au sujet du royaume de l’homme, nous arrivons au verset 14, qui donne une tout autre facette de l’histoire. « En effet, la terre sera remplie de la connaissance de la gloire de l’Éternel, tout comme le fond de la mer est recouvert par l’eau ». C’est l’un de mes versets préférés dans toute la Parole de Dieu. C’est un verset qui nous donne de l’espoir !
« Le juste vivra par sa foi » (v. 4). En quoi avons-nous foi ? La foi que la terre sera remplie de la connaissance de la gloire de l’Éternel. Cela arrivera un jour.
Nous avons ici une référence au royaume de Dieu, pas au royaume de l’homme qui est de courte durée, mais au royaume de Dieu qui est éternel. Au royaume de Dieu qui sera bientôt pleinement révélé, qui est indestructible et qui couvrira toute la terre. Les Babyloniens, les Assyriens, les Romains … ont essayé de couvrir toute la terre, et certains d’entre eux ont conquis la terre entière connue de leur époque, mais le royaume de Dieu couvrira pour toujours et à jamais toute la terre.
Il régnera. Il gouvernera. Il vaincra tous les royaumes terrestres. Nous voyons ici le triomphe absolu, éternel, final et ultime du royaume de Dieu.
Peu importe ce que les hommes font, peu importe la puissance de leurs royaumes, peu importe à quel point ils semblent féroces, et nous pourrions nommer les royaumes de la terre aujourd’hui qui semblent être féroces. Nous nous inquiétons de la menace nucléaire et d’autre chose que nous ne pouvons même pas prononcer ou comprendre, et il y a tellement de choses dont vous pourriez avoir peur aujourd’hui si vous ne regardiez les choses que du point de vue humain.
Vous ne pouvez pas regarder la terre d’un point de vue humain. Vous devez la regarder avec les yeux de la foi et ce que Dieu fait en construisant son royaume. Oui, les ennemis de Dieu peuvent prospérer un moment. Ils peuvent s’opposer à Dieu et ils le feront. Mais ils seront de courte durée.
Leur sort est scellé. Souvenez-vous-en lorsque vous voyez des gens ressemblant à des Babyloniens prendre le contrôle de certaines parties de la terre aujourd’hui. Leur sort est scellé !
Un commentateur dit de ce passage : « Le travail fastidieux d’une génération entière de Babyloniens vantards a allumé un petit feu et a fini en un tas de cendres dans un coin de la terre, mais la gloire éternelle de Dieu remplira toute la terre ». Il n’y a aucune comparaison possible entre le royaume de l’homme et le royaume de Dieu.
« La terre sera remplie de la connaissance de la gloire de l’Éternel ».
Cette phrase, au fait, « la connaissance de la gloire de l’Éternel », devrait vous sembler familière si vous avez lu le Nouveau Testament. Nous trouvons cette même formule dans 2 Corinthiens chapitre 4, verset 6 : « En effet, le Dieu qui a ordonné que la lumière brille du sein des ténèbres a aussi fait briller sa lumière dans notre cœur pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu dans la personne de Jésus-Christ ».
C’est ce que Habakuk annonce ici.
Habakuk n’avait jamais vu Christ. Il ne connaissait pas Christ. Il attendait Christ. Il pouvait seulement voir vaguement. Nous regardons en arrière maintenant, et nous pouvons voir clairement que ce dont Dieu parlait ici, c’était le jour où Christ viendrait.
Il mourrait et verserait son sang pour les pécheurs. Il donnerait sa vie, et nous verrions la connaissance de la gloire de l’Éternel, vue dans la personne de Jésus-Christ. Nous avons contemplé la gloire de Dieu dans le visage de Christ. Cette connaissance couvrira la terre entière comme les eaux couvrent la mer.
Écoutez, il y a des parties entières du monde aujourd’hui qui n’ont jamais entendu le nom de Christ, mais un jour elles l’entendront. Il y a des parties entières de la terre, des continents entiers, aujourd’hui, qui rejettent le Dieu de l’univers, qui rejettent Jéhovah, qui ont leurs propres religions fausses et mauvaises.
Ils construisent leurs propres royaumes, mais un jour la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ brillera. La lumière de Dieu chassera et expulsera toute l’obscurité du monde entier. Vous pouvez dire : « Amen » à cela !
Nous avons ici la préfiguration de la diffusion mondiale de l’Évangile du Christ et du règne du Christ, le jour où tout genou fléchira et où toute langue confessera que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu.
Certains d’entre vous connaissent cet ancien hymne d’Isaac Watts. Nous ne le chantons pas beaucoup de nos jours, mais j’aime ces paroles,
Jésus régnera partout où le soleil
Fait son voyage chaque jour ;
Son royaume s’étendra d’une terre à l’autre
Tant que la lune croîtra et décroîtra.
C’est une façon démodée de dire pour toujours. Il régnera pour toujours et toujours.
J’ai cherché cet hymne sur Internet hier soir, et j’ai trouvé quelques autres strophes que je n’avais jamais entendues auparavant. Lorsque je vous les citerai, vous saurez pourquoi nous ne les chantons pas. Ils sont un peu guindés dans leur langage, mais je pense que les mots soulignent les pensées de notre passage.
Écoutez ces deux prochaines strophes. Nous disons que Jésus régnera sur toute la terre, et ensuite Watts continue de dire :
Voici les îles avec leurs rois,
L’Europe apporte sa meilleure offrande.
Du nord au sud, les princes se rencontrent,
Pour rendre hommage à ses pieds.
Là-bas, la Perse, magnifique à voir,
Là-bas, l’Inde brille de tout l’or d’orient.
Et les nations barbares, à sa parole,
Se soumettent, s’inclinent et reconnaissent leur Seigneur.
Ce n’est pas forcément politiquement correct. Aujourd’hui, on ne parlerait plus vraiment de nations barbares… Partout dans le monde, d’un bout à l’autre de la planète, d’un continent à l’autre, toutes les nations — des pays où il est aujourd’hui illégal d’être chrétien, où il est illégal d’aller partager l’Évangile — ces nations viendront s’incliner devant Christ en tant que Seigneur, et la terre sera remplie de la connaissance de la gloire de l’Éternel, comme les eaux couvrent le fond de la mer.
Pas étonnant que nous puissions vivre avec espoir. Pas étonnant que nous n’ayons pas à marcher dans la peur. Le juste vivra par sa foi. Alors aujourd’hui, quand vous vous sentez submergée — votre préoccupation principale n’est peut-être pas la guerre mondiale, quoi que…, mais il y a des tensions dans votre foyer, dans votre église ou sur votre lieu de travail. La terre sera remplie de la connaissance de la gloire de l’Éternel, comme les eaux couvrent le fond de la mer.
Lors du dernier podcast, nous n’avions pas eu le temps de parler de la cinquième des cinq malédictions de ce passage, et nous devons l’aborder rapidement, cela nous amènera au dernier verset de ce chapitre, qui, encore une fois, nous donne tant d’espoir ! Les quatre premières malédictions que nous avons vues étaient prononcées contre les Babyloniens en raison de leurs péchés relationnels, des péchés commis contre d’autres peuples.
Lorsque nous arrivons à la cinquième malédiction, à partir du verset 18, elle ne concerne pas un péché relationnel. Elle est basée sur une violation du premier commandement. C’est un péché envers Dieu. C’est une malédiction prononcée contre le péché de l’idolâtrie, et je pense que peut-être que ce péché est la racine de tous les autres péchés qui sont nommés dans ce chapitre — l’idolâtrie.
Laissez-moi lire à partir du verset 18 : « À quoi sert une sculpture sacrée, pour qu’un ouvrier la façonne ? À quoi sert une idole en métal fondu et qui enseigne le mensonge, pour que l’ouvrier qui l’a faite place en elle sa confiance au point de fabriquer de faux dieux muets ? »
Cet homme fabrique des idoles en métal, en bois ou en toute autre matière, et il se confie en sa propre création.
Vous voyez ce mot confiance ? Comment les gens justes vivent-ils ? Par la foi, par la confiance, mais pas une confiance en quelque chose qu’ils ont fabriqué —une confiance en celui qui les a faits, en leur Créateur et non en leur créature.
L’idolâtrie, c’est mettre sa confiance en quelque chose d’autre qu’en Dieu qui nous a créés. Peut-être mettez-vous votre confiance dans votre argent, dans vos enfants, dans votre mari, dans l’économie, dans le gouvernement ou même en vous ? Cela fait de vous une adoratrice d’idole. Vous mettez votre confiance dans votre propre création et nous voulons montrer ici à quel point c’est stupide et insensé.
Verset 19 : « Malheur à celui qui dit à un morceau de bois : Lève-toi ! ou à la pierre muette : Réveille-toi ! Donnera-t-elle instruction ? Elle est garnie d’or et d’argent, mais il n’y a en elle aucun souffle de vie ».
L’absurdité de fabriquer quelque chose de ses propres mains, un objet inanimé, puis de s’agenouiller et de dire : « Aide-moi. Favorise mes récoltes. Rends-moi fertile. Aide-moi à résoudre mes problèmes. Aide-moi à prendre de bonnes décisions. Dis-moi quoi faire. » À quel point est-ce absurde ?
Malheur à ceux qui parlent à des idoles et disent : « Fais ceci ou cela. » Cet objet que vous avez fait, cette chose en laquelle vous avez confiance est pourtant parfaitement inanimée.
Maintenant, nous arrivons au verset 20, et voyez le contraste ici. « L’ÉTERNEL », pas d’idole ici, pas d’image en métal, rien plaqué d’or et d’argent. « L’ÉTERNEL, lui, est dans son saint temple. Que toute la terre fasse silence devant lui ! »
« L’ÉTERNEL est dans son saint temple ». Vous voyez parfois cette inscription à l’entrée des églises. Je crois qu’il est approprié d’être respectueux lorsque nous venons adorer avec le peuple de Dieu, car nous sommes dans la présence de Dieu, et c’est infiniment plus beau que le bâtiment le plus magnifique.
« L’ÉTERNEL est dans son saint temple ». Le Psaume 11 nous dit où se trouve son temple : « L’Éternel a son trône dans le ciel » (v. 4). Dieu est élevé et saint, exalté et élevé sur son saint trône dans son saint temple dans les cieux. Ici Habakuk a une vision de Dieu. Toutes les personnes dans la Bible et dans l’histoire qui ont déjà eu ce genre de vision divine verront leur vie transformée. On ne peut pas voir Dieu et rester le même.
Sa majesté — sa nature et son essence — change notre perspective sur tout. Cela change la façon dont vous vous le voyez. Cela change la façon dont vous voyez votre situation. J’aime cette citation de Campbell Morgan, qui était un grand prédicateur de la dernière génération. Voici ce qu’il dit : « En temps de difficulté et de détresse, il est crucial d’avoir une vision neuve de Dieu. Devant lui, tout retrouve sa juste proportion. ».
Vous pensez être si importante ? Vous pensez être si géniale ? Vous pensez être si cool ? Vous pensez que votre vie est tellement dissolue ? Vous pensez que votre monde est tellement compliqué ?
Détournez les yeux de vous-même et de vos circonstances et des gens autour de vous, et levez les yeux pour voir le Seigneur. « En le voyant, tout le reste prend une perspective et une proportion appropriées ».
Nous avons ici un contraste entre les idoles faites par les hommes et Dieu qui est sur son trône dans son saint temple. Les hommes essaient de donner vie aux idoles qu’ils créent, mais ces idoles sont sans vie.
Ils parlent à leurs idoles, « Réveille-toi ! Lève-toi ! Fais quelque chose ! » mais ces idoles sont muettes. Elles n’ont aucune réponse.
Il y a quelque chose qui cloche dans le fait de parler aux idoles, d’essayer de donner vie à un objet inanimé. Nous devrions laisser Dieu donner la vie en nous. Il nous parle, et nous sommes muets en réponse.
Nous gardons le silence. Nous sommes immobiles. Nous sommes calmes devant lui, écoutant avec émerveillement, plein de révérence pour Dieu sur son trône.
Nous avons vu au verset 18 que l’idole a un créateur, mais Dieu est notre Créateur. La créature devrait adorer le Créateur, et non une autre créature. Donc, ici au verset 20, « L’ÉTERNEL, lui, est dans son saint temple ; que toute la terre fasse silence devant lui », ce verset nous dit : taisez-vous ! Adorez Dieu. Ayez confiance en lui. Laissez-le vous enseigner. Laissez-le vous parler.
Arrêtez de vous plaindre. Arrêtez de lutter. Arrêtez de douter. Arrêtez de remettre Dieu en question.
Dieu n’est pas indifférent, comme Habakuk semblait l’avoir cru. Il n’est pas insensible.Il n’est pas impuissant. Il n’est pas passif. Il est dans son saint temple, assis sur son trône. Il est aux commandes. Ce n’est pas seulement le grand Dieu de l’univers, il s’intéresse aussi aux petits détails de votre vie.
Il n’est pas endormi. Il est éveillé. Il est attentif. Il est vivant. Il est actif.
Il œuvre dans votre vie, pour votre bien, dans votre situation, dans votre maison, dans votre église, dans votre monde. Dieu est sur son trône, alors gardez le silence.
Ne soyez pas anxieux. Ne soyez pas troublé. Ne soyez pas dérangé. Ne soyez pas inquiet.
Au moment le plus parfait, il accomplira ses desseins, alors, en attendant, tenez-vous devant lui en silence avec humilité, dans la révérence, dans l’admiration. Faites-lui confiance. Le juste vivra par la foi.
Lorsque vous fabriquez une idole —et je sais que nous ne faisons pas d’idoles sculptées ou ne les fabriquons pas en or et en argent, mais nous les fabriquons à partir d’autres choses. Ce sont des personnes. Notre emploi, tout, de n’importe qui ou quoi en qui nous plaçons notre confiance au lieu de Dieu.
Lorsque nous fabriquons une idole, nous dictons le genre de dieu que nous aimerions qu’elle soit. Nous voulons façonner des idoles selon nos préférences, nous leur disons ce qu’elles doivent faire et à quoi elles doivent ressembler, comment elles doivent nous servir et comment elles doivent agir avec nous.
Le problème, c’est que nous essayons de faire cela avec Dieu. Nous n’aimons pas la souveraineté. Nous n’aimons pas que quelqu’un d’autre nous dise ce que nous devons faire. Nous voulons être Dieu.
Nous voulons être aux commandes, alors nous disons à Dieu ce qu’il devrait être selon nous, et ce que nous pensons qu’il devrait faire, comment il devrait résoudre nos problèmes de mariage, comment il devrait changer notre mari, comment il devrait changer nos enfants, comment il devrait changer notre situation, comment il devrait nous rendre la santé, comment nous ne devrions pas avoir de problèmes financiers. « Comment peux-tu être juste, Dieu, et permettre que les choses se passent ainsi ? »
« Comment peux-tu être bon ? Si tu es si bon, pourquoi fais-tu cela ? » Nous contestons notre créateur. C’est parce que nous essayons de façonner Dieu en une idole à notre image. Nous essayons de le plier selon notre volonté.
Je veux simplement nous rappeler que Dieu n’a pas besoin de votre avis ou du mien sur ses desseins ou ses plans. Il nous dit de laisser nos inquiétudes à ses pieds, de partager nos requêtes, de prier, d’intercéder, et de le faire avec audace, mais nous ne pouvons pas dicter à Dieu comment il devrait agir.
Job a essayé de le faire à un moment donné. « Dieu, si je pouvais simplement venir devant toi et plaider ma cause, je sais que tu verrais que j’ai raison. » Nous le regardons et nous rions, mais ne faisons-nous pas la même chose ? « Dieu, je sais que les choses ne devraient pas être ainsi. » Quand Job voit enfin Dieu tel qu’il est, Job dit : « J’ai mis la main sur ma bouche. J’aurais préféré ne jamais avoir parlé. »
Vous savez quoi ? Quand beaucoup d’entre nous verront Dieu tel qu’il est vraiment, nous dirons la même chose. « Pourquoi ai-je ouvert ma grande bouche ? Pourquoi n’étais-je pas simplement silencieux devant Dieu, dans l’admiration, le respect, l’adoration et la soumission ? »
« L’ÉTERNEL, lui, est dans son saint temple. Que toute la terre fasse silence devant lui. »
- Il est sur son trône.
- Il est saint.
- Il est parfait.
- Il est éternel.
- Il est bon.
- Il est juste.
Si vous vous souvenez de cela lorsque vous vous trouvez au milieu des tempêtes, des contraintes, de l’adversité et des défis de la vie, alors vous pourrez rester silencieux. Vous pourrez être libérés de l’inquiétude. Vous pourrez faire confiance à Dieu, et vous pourrez chanter et vous réjouir.
Nous allons voir que c’est finalement cet état d’esprit qu’Habakuk adopte à la fin, mais comment y arrive-t-il ? En faisant un voyage dans le temple de Dieu. « L’ÉTERNEL, lui, est dans son saint temple ». Soyons calmes. Taisons-nous. Soyons silencieux devant lui.
Dannah : A la fin de ce podcast, on vous va vous inviter à prier avec nous. C’est vrai que cet enseignement que nous avons entendu aujourd’hui nous a aidé à identifier les idoles qui peuvent nous empêcher d’adorer Dieu.
Et cette émission fait partie d’une grande série de podcasts qui s’appelle « Habakuk : de la peur à la foi », pendant laquelle on a déjà pu examiner des questions vraiment sérieuses que ce prophète a posées à Dieu, et au cours des prochains épisodes, on va analyser comment et pourquoi il a pu changer de point de vue et qu’est-ce qui l’a donc amener à adorer Dieu. Si vous êtes quelqu’un de plutôt anxieuse ou craintive ou remplie de doutes, alors j’aimerais vraiment vous encourager à prendre ce petit livre d’Habakuk et de le lire pour vous-même, de l’étudier personnellement pendant qu’on suit cette série.
D’ailleurs tous les épisodes deja passés sont sur notre site internet, ainsi que leur transcription écrite, si vous aimeriez y retourner et avoir un support pour votre étude personnelle.
Souvent, quand Dieu répond à nos prières, le résultat peut être très différent de ce à quoi nous on s’attendait. C’est ce que Habakuk lui aussi a découvert, et on va approfondir cela ensemble lors du prochain épisode. Et avant de se quitter, j’aimerais vous inviter à prier avec nous.
Nancy : Merci, Seigneur, de nous donner un aperçu de ta grandeur et de ta puissance. Aujourd’hui, tu es sur ton trône dans ton temple. C’est toi qui commandes. Tu es Dieu et nous t’adorons.
Je sais qu’il est facile pour nous d’avoir des cœurs tranquilles quand nous sommes assis dans un endroit où on se sent en sécurité, un environnement protégé, sécurisé, sûr. Mais je sais que parmi celles ou ceux qui nous écoutent, il y en a qui sont comme pris dans un tourbillon. Nous sommes en train de faire face à des tempêtes, à des problèmes et à des défis, à la vraie vie en fait.
Et pour reprendre cette image, quand on se rend dans ton temple, tu es saint, assis sur ton trône, alors plutôt que de crier, de lutter, de contester, d’avoir peur, d’être perturbé, donne-nous un esprit calme pour t’adorer et vivre notre vie dans l’admiration de qui tu es. Je prie au nom de Jésus, amen.
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Nancy DeMoss Wolgemuth et Réveille nos Cœurs vous apportent un message de liberté et de plénitude pour porter du fruit en Christ.
Sauf mention contraire, tous les extraits de la Bible sont tirés de la version Segond 21 © 2007 Société Biblique de Genève.