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Épisode 12 – Semer et récolter

Publié le: 08 Sep 2024

Dannah Gresh : Est-ce que vous êtes prêts pour une petite leçon venant de l’agriculture ?

Nancy DeMoss Wolgemuth : Si vous semez des pépins de pomme, vous obtiendrez un pommier. Vous ne récolterez pas de haricots verts en semant des pépins de pomme. Vous récoltez ce que vous semez. En général, la récolte est multipliée, mais notre récolte dépend de ce que l’on a semé, on obtient le même genre de chose que celles que l’on a semées.

Dannah : Vous écoutez Réveille Nos Cœurs ! Aujourd’hui, nous allons découvrir ce que les semailles et les moissons ont à voir avec les nations mauvaises, corrompues et le jugement de Dieu.

Dans les semaines et les mois qui ont suivi l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, nous avons vu des photos de bâtiments bombardés, nous avons entendu des histoires déchirantes de familles séparées et de réfugiés inondant les pays voisins. D’une certaine manière, cette situation nous touche tous, dans nos pays respectifs. La chaîne d’approvisionnement alimentaire et d’autres ressources suscitent beaucoup d’inquiétude.

Lorsqu’un pays en attaque un autre de manière agressive, cela peut nous amener à poser des questions telles que : « Mais où est Dieu dans tout cela ? » « Seigneur, est-ce que tu vois ce qui se passe ? Tu ne veux pas faire quelque chose ? » C’est le genre de questions qu’un prophète de l’Ancien Testament posait dans son cheminement de la peur à la foi. Aujourd’hui, je me réjouis d’en entendre davantage.

Nancy : Au début de cette série sur le livre d’Habakuk, nous avons vu ensemble que ce livre contenait des germes de plusieurs doctrines bibliques majeures. On y trouve un aperçu des doctrines du salut et de la foi. Et nous examinons certaines de ces doctrines.

Mais l’une de celles que nous entrevoyons aujourd’hui dans le chapitre 2 d’Habakuk est la dépravation de l’homme, l’état de péché total de l’homme en dehors de Christ. Nous sommes en train d’examiner le chapitre 2. Nous venons de terminer le passage où Dieu dit à Habakuk : « Les Babyloniens, les Chaldéens, sont orgueilleux. Ils s’enflent. Ils sont arrogants. Ils ne sont pas justes. Mais si tu veux être un homme juste en ces temps de corruption, il faut que tu le sois par la foi » (voir Habakuk 2.4).

Habakuk devait réaliser qu’il n’était pas plus juste que les Chaldéens en dehors de la foi en Dieu. Les Chaldéens étaient un peuple méchant, et Dieu allait utiliser cette nation méchante et impitoyable, comme nous l’avons vu au chapitre 1, pour châtier le peuple juif, qui s’était lui-même détourné de Dieu et avait besoin de repentance et de réveil.

Dieu a donc déjà dit à Habakuk : « Je vais faire venir cette nation méchante qui va devenir une puissance mondiale dominante, et elle va conquérir Juda. » Au chapitre 1, Dieu a donné à Habakuk une description des Chaldéens, des Babyloniens.

Mais aujourd’hui, au chapitre 2, nous trouvons une description encore plus détaillée de la méchanceté des Babyloniens. En fait, le reste du chapitre 2, à partir du verset 5, est une description très vivante et détaillée de comment sont les Babyloniens.

Nous allons parcourir cette description et voir ce que cela dit à nos propres cœurs, en commençant par le verset 5 du chapitre 2 d’Habakuk. « Certes, le vin est traître : l’arrogant ne reste pas tranquille ».

Permettez-moi de m’arrêter ici et de dire que les Babyloniens étaient connus pour leur dépendance à l’alcool. D’ailleurs, vous vous souvenez de la dernière nuit de l’empire babylonien, des années plus tard. Ils étaient en train de faire une grande orgie pleine d’ivrognerie quand la main de Dieu leur a écrit sur le mur : « Dieu a fait les comptes de ton règne et y a mis fin ». (Voir Daniel 5.) Ils étaient réputés pour leur ivrognerie, pour leur soif d’alcool inextinguible.

Mais ce n’était en fait qu’une image de leur soif infinie de pouvoir, et de leur appétit insatiable dans la conquête des nations du monde. Leur ivrognerie était donc à l’image de leur façon de vivre ; c’était à l’image de tout leur fonctionnement.

« Le vin est traître ». Proverbes 20 nous dit que « le vin est moqueur, les boissons fortes sont bruyantes, s’en enivrer n’est pas sage » (Prov. 20.1).

Nous voyons aujourd’hui dans la vie des gens des habitudes d’addictions, des schémas de dépendance. Nous sommes dans une culture de la dépendance. Mais nous voyons aussi cette soif de contrôle, cet appétit pour contrôler et dominer la vie des autres. En parcourant cette description, nous verrons qu’à bien des égards, notre culture n’est pas très différente de celle des Babyloniens.

« Le vin est traître, l’arrogant ne reste pas tranquille, il élargit sa bouche [en parlant maintenant des Babyloniens] comme le séjour des morts, il est insatiable comme la mort ; il accueille toutes les nations, il rassemble auprès de lui tous les peuples. » (Hab. 2.5).

 

La Bible dit ici que les Babyloniens étaient orgueilleux, comme un homme arrogant qui n’est jamais en repos, et qu’ils étaient avides. Comme la mort et l’enfer, ils n’en ont jamais assez. Ils réclament tout le monde, ils réclament tout. Ils en veulent toujours plus. Ils ne sont jamais satisfaits. Ils sont agressifs, cherchant toujours à en avoir plus.

« Il rassemble pour lui toutes les nations, il s’approprie tous les peuples, il parcourt la terre pour s’emparer des demeures qui ne sont pas les siennes. » (Hab. 1.6).

Maintenant, chapitre 2, verset 6 : « Mais tous », en parlant maintenant de ceux qui ont été ravagés par les Babyloniens, les nations et les peuples qu’ils ont engloutis.

« Mais tous feront de lui un sujet de proverbes, de moqueries et d’énigmes. On dira “Malheur”. »

Notez bien ce mot. Si vous parcourez votre Bible pour étudier ce thème, vous voudrez peut-être le souligner ou l’entourer, car il apparaît plusieurs fois dans ce chapitre. Nous allons voir dans ce chapitre cinq malheurs. Un malheur est une déclaration de jugement divin dans l’Ancien Testament. Vous verrez le mot malheur au verset 6, au verset 9, au verset 12, au verset 15, et encore au verset 19.

Ces malheurs forment cinq strophes de trois versets chacune. Ces cinq strophes disent essentiellement la même chose : la certitude du jugement de Dieu sur les méchants. En fin de compte, ils récolteront ce qu’ils ont semé. C’est ce qu’il faut retenir de ce chapitre. Tout ce que vous semez, vous le récolterez.

Dans chacune de ces cinq strophes, un comportement pécheur est décrit, suivi des conséquences de ce comportement. Et dans chaque cas, la conséquence, la punition, correspond au péché qui a été commis. La conséquence est liée au péché. Vous récolterez ce que vous avez semé.

Si vous semez des pépins de pomme, vous obtiendrez un pommier. Vous ne récolterez pas des haricots verts en semant des graines de pomme. Vous récoltez ce que vous semez. En général, la récolte est multipliée, mais on récolte ce que l’on a semé, on obtient le même genre de chose que celles que l’on a semées. C’est la loi de la rétribution divine.

Si vous semez des graines d’égoïsme, d’exploitation, de cruauté, d’injustice, d’oppression, de violence, elles vous reviendront. Vous serez payés en retour. Et dans ce monde, il semble pendant un certain temps (peut-être pendant un long moment) que les méchants l’emportent sur les justes.

Mais ce chapitre nous rappelle, au fil de ces malheurs, que les méchants recevront leur juste dû, qu’il s’agisse de votre voisin, de votre mari, de votre patron ou de vous-même. Nous récolterons ce que nous avons semé.

Examinons donc ces malheurs. Nous allons les parcourir assez rapidement aujourd’hui. Nous examinerons aujourd’hui les trois ou quatre premiers, puis la fin de ce chapitre lors du prochain épisode. Verset 6 :

« Malheur à celui qui accumule ce qui n’est pas à lui ! Jusqu’à quand ? — Malheur à celui qui augmente le fardeau de ses dettes ».

Ce sont là des malheurs prononcés sur la nation de Babylone dans la situation immédiate où elle se trouve. Il s’agit de cette avidité d’acquérir, de gagner par l’extorsion. Elle accumule ce qui n’est pas à elle. Elle augmente le fardeau de ses dettes.

Les Babyloniens avaient conquis des peuples et leur imposaient alors des taxes exorbitantes. Ils confisquaient les terres des peuples dont ils s’emparaient. Ils accordaient des prêts aux pauvres et leur imposaient des taux d’intérêt excessifs.

Dieu dit à ces gens : « Malheur pour ce que vous faites. Vous avez semé la cupidité et l’extorsion. Maintenant, vous allez récolter la même chose. » 

Verset 7 : « Tes créanciers ne vont-ils pas se lever tout à coup ? » Qui sont leurs créanciers ? Les nations qu’ils ont conquises et lésées, « tes oppresseurs ne vont-ils pas se réveiller ? Tu deviendras leur proie ». Les rôles seront inversés.

Verset 8 : 

« Puisque tu as pillé beaucoup de nations, tout le reste des peuples te pillera. En effet, tu as versé le sang des hommes, tu as commis des violences dans le pays, contre la ville et tous ses habitants. »

Vous avez pillé les autres ? Vous serez pillés. Vous récolterez ce que vous avez semé.

Regardez le deuxième malheur au verset 9 :

« Malheur à celui qui amasse pour sa maison des gains malhonnêtes, afin de placer son nid sur les hauteurs, pour se garantir de l’atteinte du malheur ! »

C’est une image de l’exaltation de soi des Babyloniens. Ils pensaient avoir construit des villes puissantes qui les rendaient invincibles. Ils ont placé leur nid très haut. Et ils l’ont fait par des gains malhonnêtes pour construire leur maison, par des pratiques illégales, contraires à l’éthique et immorales. Et Dieu dit : « Malheur aux gens qui font cela. »

Et où est la conséquence ? Verset 10 : « C’est la honte de ta maison que tu as décidée. » Tu pensais obtenir un gain pour ta maison, mais parce que c’était un gain malhonnête, tu as en fait obtenu la honte pour ta maison. « En exterminant des peuples nombreux, tu as perdu la vie. Tu pensais être à l’abri du mal. Mais en fait, tu as perdu la vie en exterminant les gens que tu as lésés. »

« En effet, la pierre crie du milieu de la muraille, et le bois de la charpente lui répond » (Habakuk 2.11). Cette maison que tu as construite avec ce gain malhonnête, même les briques et le mortier de la maison sont les témoins de ta cruauté, de ton injustice et de tes tactiques d’oppression. Ils crieront contre toi. Tu ne t’en tireras pas comme ça. C’est là le point essentiel.

Regardez le troisième malheur, au verset 12. « Malheur à celui qui construit une ville avec le sang. » Vous construisez votre royaume par la violence. « Malheur à celui qui fonde une ville avec le crime. » Vous construisez votre royaume par la violence et la corruption, c’est ainsi que vous bâtissez votre empire.

Verset 13 : « Cela ne vient-il pas de l’Éternel, le maître de l’univers ? Des peuples travaillent pour du feu, des nations s’épuisent pour du vide ? » Il dit ici : « Tous ces efforts incroyables que vous avez déployés pour construire vos villes et fonder vos cités, vous l’avez fait dans le sang, la violence et la corruption. Tout ce que vous avez fait est futile. Tout cela va être gaspillé. Tout cela n’aboutira à rien. Ce grand et immense empire que vous avez construit ? Il sera enterré. Il ne sera rien. »

Je veux sauter le verset 14 pour l’instant. J’y reviendrai dans le prochain podcast parce que je veux y consacrer plus de temps. Mais continuons à regarder ces malheurs.

Verset 15, quatrième malheur :

« Malheur à celui qui fait boire son prochain, à toi qui verses ton outre pour l’enivrer afin de voir sa nudité ! »

Verset 16 : « Tu t’es rassasié de mépris plus que de gloire ; bois aussi toi-même et découvre-toi ! » Tu as fait honte à d’autres ? Tu seras couvert de honte. « Bois toi-même. » Tu as fait boire les autres ? Tu as exposé leur nudité ? Tu les as exposés ? « Bois, toi-même, et montre ton incirconcision ! » Tu as fait belle façade. Cette façade va tomber et les gens vont voir tes péchés secrets. Ils vont voir ce que tu es vraiment. Tu as rendu les autres honteux ; tu seras toi-même couvert de honte.

« Tu boiras la coupe de la main droite de l’Éternel, et la honte souillera ta gloire. ». Le mot « gloire » apparaît deux fois au verset 16. « Tu t’es rassasié de mépris plus que de gloire — la honte souillera ta gloire. »

Les Babyloniens pensaient que leur empire était glorieux — l’ère de la gloire, l’âge d’or de l’empire. Et ils construisaient pour leur propre gloire.

Laissez-moi vous dire, mes amies, que nous construisons soit pour la gloire de Dieu, soit pour la nôtre. Même concernant la façon dont vous élevez vos enfants (parce que vous voulez avoir une bonne apparence) lorsque nous construisons pour notre propre gloire, notre gloire se transformera en honte. C’est le cas aussi pour moi si je construis ce ministère pour ma propre gloire.

Tout ce qui n’est pas pour la gloire de Dieu se transformera en honte. Nous voyons ici l’image de quelqu’un qui enivre son prochain pour contempler sa nudité, l’image d’un déversement de haine et de passion. Nous rendons les autres honteux ; nous serons nous-mêmes couverts de honte. Ceux qui exploitent les autres, les humilient, les ridiculisent et profitent d’eux seront eux-mêmes couverts de honte.

On le voit à nouveau au verset 17. C’est encore une partie des conséquences ici.

Oui, les violences faites au Liban retomberont sur toi et les dévastations des bêtes t’effraieront, parce que tu as versé le sang des hommes et commis des violences dans le pays contre la ville et tous ses habitants.

Que faut-il retenir de ces quatre malheurs ? C’est la loi des semailles et de la moisson. Vous récolterez ce que vous avez semé. Ce que vous faites aux autres vous reviendra. On retrouve ce thème tout au long de la Bible. On voit que cela arrive aux nations, comme nous le lisons ici dans le livre d’Habakuk.

Celui-ci s’adresse aux Babyloniens. Les dirigeants de cet empire étaient cruels, ils exploitaient les gens, ils étaient injustes et oppressifs. Dieu leur dit : « En tant que nation, vous récolterez ce que vous avez semé. »

Ce thème est réitéré dans le Psaume 9, où il est dit : 

« Les nations tombent dans la fosse qu’elles ont creusée, leur pied se prend dans le filet qu’elles ont caché [en essayant de piéger les autres] (Psaume 9.16) »

Toute nation qui opprime d’autres nations et d’autres peuples subira ce qu’elle a semé. Elle récoltera ce qu’elle a semé. C’est ce qui arrivera à cette nation.

Mais c’est également vrai pour les individus, pas seulement pour les nations, mais aussi pour les individus. Le Psaume 7 dit : « Le méchant ouvre une fosse, il la creuse. » Qu’essaie-t-il de faire ? Il essaie de piéger quelqu’un d’autre. Il creuse donc cette fosse. Il creuse quelque chose dans lequel il espère que son voisin tombera. Et qu’est-ce qu’il est dit ? Il « tombe dans le trou qu’il a fait » (Psaume 7.16). Verset 17 du Psaume 7 : « Sa misère retombe sur sa tête, et sa violence descend sur son front. »

Nous avons lu ces malheurs dans le chapitre 2 d’Habakuk, il s’agit de malheurs qui frappent le pays dans son ensemble, ils s’appliquent globalement à la nation des Chaldéens. Mais j’ai trouvé intéressant, en étudiant ce passage, de constater qu’il s’agit également d’un passage que l’on peut comprendre au niveau individuel.

Chaque fois qu’il dit « malheur », remarquez-vous ce qui est écrit ? Il dit : « Malheur à celui ». Il ne dit pas « Malheur à ceux », mais « Malheur à celui ». Je crois qu’il s’agit ici de Babylone. Mais il y a un sens personnel. Malheur à la personne qui pèche contre les autres de cette manière.

Et lorsque vous étudiez ces offenses qui sont énumérées ici, et que vous voyez la dépravation de l’Empire babylonien et de ses dirigeants, remarquez qu’il s’agit de péchés relationnels. Ce sont des péchés qu’ils commettent contre d’autres personnes.

Ils sont injustes. Ils sont cruels. Ils sont revanchards. Ils couvrent les autres de honte. Ils prennent des choses qui ne leur appartiennent pas. Ils volent. Il y a de la corruption. Ces quatre premiers malheurs se rapportent à des péchés commis contre d’autres personnes.

Se pourrait-il qu’en regardant nos vies, Dieu voie certaines de ces attitudes et pratiques ? À la première lecture du chapitre 2 d’Habakuk, la plupart d’entre nous, en voyant tous ces malheurs et tous ces péchés flagrants, nous nous contentons d’en faire abstraction en pensant : « Je suis un chrétien engagé. Je n’ai rien à voir avec les choses de cette liste ».

Mais j’ai médité sur les choses énumérées dans ce passage, et je viens de vous en donner un aperçu rapide. Je vous mets au défi de l’étudier par vous-même. Creusez-le et étudiez les choses qui y sont énumérées. En les parcourant, je me suis rendu compte à quel point certains de ces péchés se retrouvent parfois dans ma propre vie, dans mes relations avec d’autres personnes. Peut-être en voyez-vous quelques-uns dans votre propre vie.

Par exemple, il y a des péchés de cupidité qui sont énumérés dans ce chapitre. Il peut s’agir :

  • de pratiques commerciales contraires à l’éthique
  • de profiter des clients ou des vendeurs
  • de surfacturer des biens
  • de tricher
  • de voler
  • d’obtenir un gain ou un profit personnel aux dépens d’autrui
  • de profiter de méthodes illégales ou contraires à l’éthique.

Vous dites : « Je ne peux pas imaginer faire ça ». Mais, par exemple, quand vous allez dans un parc d’attractions et que vous dites que vos enfants sont plus jeunes qu’ils ne le sont en réalité afin de bénéficier d’un prix d’entrée plus bas ? C’est contraire à l’éthique, c’est illégal, c’est illicite, c’est un péché. C’est obtenir un gain personnel par des moyens illégaux. C’est de l’avidité.

Et puis il y a les péchés liés à la violence dans ce chapitre. Et parmi le peuple de Dieu, nous voyons des péchés liés à la violence des uns envers les autres ou des abus, des abus physiques, des abus verbaux.

  • Vous arrive-t-il de discipliner vos enfants sous le coup de la colère ?
  • Vous arrive-t-il de dire des mots cruels à vos enfants ?

A peine les avez-vous dits, vous pensez : « Je n’arrive pas à croire que je me suis emporté contre mon enfant de cette façon, que j’ai agi de la sorte. » De la violence… De la colère…

Dieu dit : « Vous récolterez ce que vous avez semé. » De la violence.

  • Dépouiller les autres de leur dignité, les exposer, les ridiculiser, dévoiler leurs secrets.

Nous le faisons avec notre langue :

  • Nous détruisons la réputation des autres
  • La calomnie
  • les ragots

C’est de la violence, cette volonté de contrôle :

  • La volonté de contrôler votre conjoint
  • Contrôler vos enfants
  • Contrôler votre église
  • Contrôler les gens sur votre lieu de travail

C’est de la violence. Et Dieu dit : « Vous récolterez ce que vous avez semé. »

Je suppose que l’arrogance et l’orgueil figurent en tête de liste de ces péchés. N’est-ce pas là le cœur de la plupart de ces choses ?

  • Rabaisser les autres pour s’exalter soi-même, pour donner une meilleure image de soi-même.
  • L’insensibilité aux besoins des autres

L’avidité, la violence, l’arrogance, l’orgueil : Voyez-vous l’une ou l’autre de ces choses dans votre propre cœur ? Êtes-vous coupable de l’une ou l’autre de ces choses lorsque vous traitez votre conjoint ?

Certaines d’entre nous traitent leurs invités beaucoup mieux que les personnes avec lesquelles nous vivons et travaillons. Comment se fait-il que les personnes qui vivent sous notre propre toit, les personnes que nous aimons le plus, soient celles que nous blessons le plus ?

  • Nous ne sommes pas gentils.
  • Nous sommes cruels et nous avons des mots durs.

Pensez à la façon dont vous traitez vos enfants, la façon dont vous traitez vos étudiants, la façon dont vous traitez vos clients, la façon dont vous traitez votre colocataire, la façon dont vous traitez votre belle-famille…

Les questions relationnelles se posent aussi dans l’église, dans le corps du Christ ; elles concernent la façon dont vous parlez de votre pasteur, la façon dont vous parlez des choses qui se passent dans votre église, la façon dont vous parlez des personnes en position d’autorité. Est-elle violente ?

Vous dites : « Je ne sortirais jamais un pistolet pour tirer sur quelqu’un ». Nous faisons parfois pire que cela avec notre langue, n’est-ce pas ? N’est-ce pas ? Oui, c’est vrai. Et Dieu dit : « Vous récolterez ce que vous avez semé. » Vous ne serez pas une exception.

Les Babyloniens n’étaient pas une exception. Les Juifs n’étaient pas une exception, et vous n’êtes pas une exception. Je ne suis pas une exception. Nous récolterons ce que nous avons semé. C’est pourquoi la Parole de Dieu dit dans les Évangiles : « Faites aux autres ce que vous voudriez qu’ils vous fassent » (Matt. 7.12.).

Et si Dieu nous rendait exactement le même traitement que celui que nous avons réservé aux autres ? Je veux dire, qui pourrait tenir ? Qui pourrait survivre ?

Nous voyons donc dans ce passage que Dieu jugera. Mais il ne se contente pas de dire : « D’accord, je vais te juger. » Dieu dit : « Vous avez semé des graines, et il y aura une récolte. Ce que vous avez semé, vous le récolterez ».

En fait, le peuple de Dieu était coupable des mêmes péchés que ceux pour lesquels les Babyloniens étaient condamnés. Vous pouvez parcourir l’Ancien Testament et trouver de nombreux passages qui énumèrent les péchés du peuple juif à cette époque, et ce sont les mêmes que ceux énumérés pour les Babyloniens dans ce passage. C’est pourquoi les Juifs étaient châtiés. Leur orgueil était aussi offensant pour Dieu que celui des Babyloniens.

Vous savez, il est si facile pour nous de pointer du doigt notre culture, l’industrie du divertissement, l’éducation laïque, le gouvernement laïc, les magistrats qui n’en ont rien à faire de Dieu… Tout cela, on le trouve à profusion. Mais je pense que l’une des choses dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est que l’Église, nous les croyants, disions : « Notre Dieu, montre-nous là où nous t’offensons de telle façon. Montre-nous notre orgueil, notre cupidité, notre violence, notre arrogance. »

Et alors, implorons la miséricorde de Dieu. Dieu nous pardonne. Dieu ne veut pas nous juger. Dieu ne veut pas avoir à nous châtier. Il le fera s’il le faut, mais Dieu aime faire preuve de miséricorde.

C’est pourquoi nous nous écrions : « Seigneur, ce n’est pas mon frère. Ce n’est pas ma sœur. C’est moi, Seigneur, qui ai besoin de la prière. Je suis coupable. J’ai commis ces péchés. Ô, Dieu, s’il te plaît, pardonne-moi. S’il te plaît, aie pitié ». Et vous savez quoi ? Il le fera. Il le fera.

Ces malheurs, ces malédictions, ces jugements, ces châtiments peuvent en fait devenir la bénédiction de Dieu. Dieu les change en bénédiction. Nous semons des graines de violence, d’arrogance et de cupidité, puis nous prions pour une mauvaise récolte, n’est-ce pas ? Nous espérons que cela n’aura pas de conséquences.

Mais Dieu dit : « Non, la récolte viendra, mais par ma miséricorde et par ma grâce, je peux donner une toute nouvelle récolte. Si vous êtes repentants, si vous êtes brisés, si vous êtes honnêtes au sujet de vos péchés, je peux pardonner et je pardonnerai ». Le Seigneur est abondant en miséricorde. Il pardonne abondamment à celles et ceux qui reviennent à lui.

Dannah : J’adore faire pousser des fleurs dans mon jardin. Cette année, j’ai essayé de faire pousser de nouvelles choses que mes chèvres s’obstinent à manger chaque fois que je les plante et replante. Je mentionne ça, parce que j’apprécie vraiment ce que nous venons de d’entendre. En fait, chaque fois que je suis dans mon jardin, ou chaque fois que vous êtes dans le vôtre, ou si vous n’êtes pas jardinier, la prochaine fois que vous passez devant le jardin de quelqu’un d’autre, j’aimerais que nous nous souvenons de la loi des semailles et des moissons, et de la grâce qui nous est offerte. Dieu peut arracher les mauvaises herbes que nous avons plantées ou laissées pousser et planter le doux fruit de l’Esprit en nous.

L’une des mauvaises herbes auxquelles vous avez peut-être affaire est ce que les Écritures appellent une « racine d’amertume ». C’est quelque chose qui peut se développer dans nos cœurs lorsque nous refusons de pardonner. J’aimerais mentionner le livre “Choisir le Pardon” de Nancy Leigh Demoss, qui peut nous accompagner dans ce processus d’arracher les mauvaises herbes avec la racine. Je ne peux que vous encourager à vous procurer ce livre, si ce sujet vous parle. Sur notre site reveillenoscoeurs.com vous trouverez les informations sur ce livre et beaucoup d’autres ressources.

Vous et moi, nous n’avons probablement pas l’habitude de nous prosterner devant des statues de bois ou de pierre, mais dans notre monde les idoles abondent, et on est constamment tentés de les adorer. Dans le prochain podcast, on va voir comment lever le regard vers le seul qui est digne de nos louanges.

Tout à l’heure, on a entendu toute une liste de péchés mentionnés dans la Bible, c’est une liste d’actions qui sèment beaucoup de problèmes dans nos vies. Revenons-y un petit moment :


Nancy : Je me permets simplement maintenant de vous demander de prendre un moment pour laisser Dieu sonder votre cœur. S’il vous a montré quelque chose dans votre vie qui pourrait figurer sur cette liste, des péchés liés à la cupidité ou à la violence ou à l’arrogance et à l’orgueil, la façon dont vous avez traité quelqu’un d’autre, en paroles ou en pensées, peut-être un membre de votre famille, un ami, un collègue, un autre membre de l’église, ne pointez pas du doigt quelqu’un d’autre. Laissez Dieu pointer son doigt sur votre cœur et soyez simplement d’accord avec lui. Dites : « Seigneur, c’est moi. Ce n’est pas seulement les Babyloniens. Je mérite ton jugement pour mes péchés. » Confessez tout ce que Dieu vous montre. Repentez-vous. Renoncez à ce chemin-là. Et rappelez-vous alors que le juste vivra par sa foi.

Nous n’échappons pas au jugement de Dieu en nous efforçant d’être meilleurs. Nous échappons à la colère, au malheur et au jugement de Dieu en nous tournant avec foi vers Christ pour obtenir sa miséricorde.

Seigneur, aie pitié de nous, ton peuple, car nous avons péché. Nous avons désespérément besoin de ta miséricorde. Restaure, renouvelle et fais revivre pour l’amour de Jésus, je t’en prie, amen.

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Nancy DeMoss Wolgemuth et Réveille nos Cœurs vous apportent un message de liberté et de plénitude pour porter du fruit en Christ. 

Sauf mention contraire, tous les extraits de la Bible sont tirés de la version Segond 21 © 2007 Société Biblique de Genève.