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Épisode 10 – Par la foi

Publié le: 25 Août 2024

Dannah Gresh : La progression de notre vie découle inévitablement de nos croyances, de notre foi.

Nancy DeMoss Wolgemuth : La foi n’est pas seulement ce que vous croyez intellectuellement. Ce n’est pas seulement ce que vous dites croire, mais c’est ce sur quoi vous vous appuyez vraiment — une foi qui est vécue dans l’obéissance et dans la fidélité.

Dannah : Vous écoutez Réveille Nos Cœurs !

Qu’est-ce que c’est, la foi ? On utilise parfois ce mot pour décrire une dénomination, une relation avec Dieu. Mais comprenons-nous vraiment ce que c’est, la foi ? Dans la suite de notre série intitulée « Habakuk : de la peur à la foi » on va avoir un aperçu de ce sujet tellement important.

Nancy : Je suis ravie d’arriver aujourd’hui avec vous au cœur du message d’Habakuk, au point clé, au thème principal de ce livre. C’est ce point qui a transformé la vie d’Habakuk. Il était monté sur sa tour de guet pour écouter ce que Dieu voulait lui dire. Et celui-ci  lui avait dit : « Je vais te donner une vision. Je vais te donner un message qui annonce ce qui va se passer. »

Et voilà qui  nous conduit au verset que nous allons étudier aujourd’hui, Habakuk chapitre 2, verset 4. C’est cette vérité qui a fait passer Habakuk de la lutte à l’adoration, des soupirs aux chants de louange, de la peur à la foi.

Avant de vous dire de quoi il s’agit, permettez-moi de faire un petit résumé au cas où vous n’auriez pas suivi les derniers épisodes. Habakuk a crié à Dieu de faire quelque chose au sujet de la corruption qui sévit au sein du peuple juif. Il est en colère parce que Dieu semble passif et indifférent à ses prières.

Dieu lui répond alors : « Je fais quelque chose, mais ce n’est pas ce à quoi tu t’attendais », car ce que Dieu fait, c’est susciter les impitoyables Chaldéens pour châtier son peuple. Habakuk n’arrive pas à croire que Dieu puisse faire une telle chose, alors il se rend à son poste pour connaître le point de vue de Dieu sur tout cela. C’est là que Dieu lui donne une vision de son but et de son plan. Nous verrons cela dans la suite du chapitre 2.

Les Chaldéens seront également punis. Dieu introduit cette vision par ces mots (Hab. 2.4) qui opposent deux types de personnes. C’est très important parce qu’il ne s’agit pas seulement des gens qui vivaient à l’époque d’Habakuk, mais aussi de ceux qui vivent à notre époque. En fait, chaque personne sur la planète appartient à l’une de ces deux catégories. Et alors que nous lisons et discutons de ce verset et de ces deux types de personnes, je veux que vous vous demandiez : quel type de personne suis-je ? Dans quelle catégorie suis-je ? Lisons le verset.

Verset 4 :

Il est plein d’orgueil, celui dont l’âme n’est pas droite, mais le juste vivra par sa foi.

Je tiens à dire que c’est l’un des versets les plus importants de toute la parole de Dieu. « Le juste vivra par sa foi. » Ce verset est comme un diamant — un diamant énorme, magnifique et spectaculaire — sur la toile de fond obscure de la corruption de l’homme et du jugement de Dieu.

Nous avons entendu parler du péché du peuple de Dieu et des péchés des Chaldéens, ainsi que du jugement à venir. Nous en verrons plus dans ce chapitre, mais au milieu de tout cela, il y a ce magnifique joyau : « Le juste vivra par sa foi. »

J’ai dit qu’il y avait deux sortes de personnes dans ce verset, alors nous devons les examiner toutes les deux. La première phrase dit : « Il est plein d’orgueil, celui dont l’âme n’est pas droite » C’est donc le premier type de personnes — ceux qui sont orgueilleux, ceux qui ne sont pas droits.

Dans le contexte immédiat, Dieu parle des Chaldéens, des Babyloniens. C’est à leur sujet qu’il discute avec Habakuk. Dans un contexte plus large, il s’agit de tous ceux qui sont orgueilleux et autosuffisants, de ceux qui croient être leur propre dieu.

Ce sont des gens qui croient qu’ils peuvent se sauver eux-mêmes. Des gens qui se confient en eux-mêmes pour le destin éternel de leur âme et des gens qui se confient en eux-mêmes dans les moments de difficulté, de désespoir ou de besoin. Ils sont fiers. Ils n’ont pas besoin de Dieu. Ils n’ont pas besoin de vous. Ils n’ont besoin de personne. Ils peuvent y arriver. Ils se suffisent à eux-mêmes.

Ces personnes ne brandissent pas toujours leur poing au visage de Dieu. Parfois, elles sont plus subtiles que cela. Ces personnes peuvent même être religieuses. Elles peuvent aller à l’église. Elles peuvent même être des travailleurs chrétiens à plein temps, mais elles se confient en elles-mêmes plutôt qu’en Dieu. « Il est plein d’orgueil, celui dont l’âme n’est pas droite ». C’est le premier type de personne.

Le deuxième type de personnes, ce sont les justes. « Le juste vivra par sa foi ». Les justes, tels que Dieu les conçoit, sont ceux qui ne se fient pas à eux-mêmes, à leurs propres mérites, à leurs efforts ou à leurs capacités.

Ils savent qu’ils n’ont rien de valable à offrir à Dieu, si ce n’est leur moi qui a été infecté par le péché, et ils sont donc humbles. Ils s’en remettent entièrement à Dieu. Ils savent que Dieu seul peut les sauver et les délivrer. Ils acceptent humblement les dispositions de Dieu pour leur salut. Ils sont sauvés par la foi, et ils vivent et persévèrent par la foi.

Voyez-vous le contraste ici ? Ceux qui sont orgueilleux et corrompus — ils se suffisent à eux-mêmes, ils dépendent d’eux-mêmes — et ceux qui, d’un autre côté, font confiance à Dieu. Ils dépendent humblement de Dieu. Ils s’en remettent à Dieu. Ils ne pensent pas que leurs propres mérites puissent les sauver. Ce sont eux qui sont justes. Ils vivent par leur foi.

Le mot « foi » dans la langue hébraïque ici est un mot qui pourrait en fait être traduit par « fidélité ». Les justes vivront par leur fidélité.

Vous dites : « Oh, on dirait que c’est quelque chose qu’ils font. » Non, vous voyez, la foi n’est pas seulement ce que vous croyez intellectuellement. Ce n’est pas seulement ce que vous dites croire, mais c’est ce sur quoi vous vous appuyez réellement — une foi qui est vécue dans l’obéissance et la fidélité.

C’est ce genre de foi. C’est une foi et une obéissance à Dieu de tout cœur, une obéissance qui découle de votre foi parce que vous croyez vraiment Dieu. Elle se manifeste donc par la fidélité et l’obéissance.

Le Nouveau Testament cite trois fois la deuxième partie de ce verset — « Le juste vivra par sa foi » — dans l’épître aux Romains, l’épître aux Galates et l’épître aux Hébreux. Mais dans le Nouveau Testament nous avons un éclairage supplémentaire que Habakuk n’avait pas lorsque Dieu lui a dit que le juste vivrait par sa foi, 600 ans avant Jésus-Christ.

Qu’est-ce qui s’est passé entre 600 ans avant Jésus-Christ et les épîtres adressées aux Romains, aux Galates et aux Hébreux pour qu’il y ait une nouvelle lumière sur ce verset ? Christ ! Le Nouveau Testament considère ce verset à la lumière de Christ. Les justes vivent par la foi en Christ et en Christ seul.

Il y a deux sens dans lesquels les justes vivent par la foi. J’aimerais parler du premier sens aujourd’hui et, lors de notre prochain épisode, nous parlerons du second sens. Le premier sens est très important. Au début, j’ai pensé à mettre les deux dans un seul épisode. Puis je me suis dit que non, il fallait rendre justice à ces deux sens dans lesquels les justes vivent par la foi.

Le premier sens est que nous sommes justifiés par la foi. Nous entrons dans une relation en règle avec Dieu par la foi et la foi seule. Nous sommes délivrés du jugement et de la colère de Dieu. Nous sommes rendus justes par la foi en Christ seul.

C’est le sens que Paul utilise dans Romains au chapitre 1 et au verset 17, lorsqu’il dit ;

En effet, c’est l’Évangile qui révèle la justice de Dieu par la foi et pour la foi, comme cela est écrit : Le juste vivra par la foi.

Que dit-il en citant le livre d’Habakuk ? Du début à la fin, la justice de Dieu est complètement, 100 %, totalement, absolument sur la base de la foi. Ce n’est pas notre justice. C’est notre foi en Christ et en sa justice.

Vous voyez, nous sommes des pécheurs. Nous ne sommes pas justes. Nous ne pourrions jamais être justes par nous-mêmes. Donc, du début à la fin, Paul dit que nous sommes justifiés. Nous sommes en règle avec Dieu. Nous bénéficions d’une position de justes auprès de Dieu. Nous avons accès à la présence de Dieu. Nous sommes admis dans la famille de Dieu par la foi en Christ seul.

Galates chapitre 3, verset 11 : « De plus, il est évident que personne n’est déclaré juste devant Dieu dans le cadre de la loi. » Personne. Même si vous êtes très bons, même si vous respectez toutes les lois de Dieu vous ne pouvez pas être en règle avec lui par la loi. Pourquoi ? Parce que personne n’observe parfaitement la loi. Vous pouvez penser que vous êtes moins pécheur que quelqu’un qui enfreint massivement la loi, mais vous êtes toujours pécheur. Personne n’est donc justifié devant Dieu par la loi.

Car [et ici, Paul cite à nouveau le livre d’Habakuk] « Le juste vivra par la foi ». Il s’agit là du point essentiel de notre foi chrétienne — la question du juste qui vivra par la foi. Il est si crucial qu’il a complètement divisé toute une génération de chrétiens et qu’il est devenu le fondement de la Réforme protestante dans les années 1500. « Le juste vivra par sa foi. »

Comment en est-on arrivé là ? Au début des années 1500, il y avait un jeune théologien allemand nommé Martin Luther. Il avait obtenu un doctorat en théologie. Il connaissait bien la Bible. Il connaissait bien la théologie. C’était un jeune esprit vif et brillant, mais il n’avait pas la paix dans son cœur. Il savait qu’il n’était pas en règle avec Dieu, et il ne savait pas comment l’être. En fait, il écrivait sans cesse dans son journal : « Comment un homme peut-il trouver grâce aux yeux de Dieu ? Comment puis-je être en règle avec Dieu ? »

Luther a fait de son mieux pour être saint. Il a essayé de respecter la loi de Dieu. Il essayait de prouver sa dévotion à Dieu. Il jeûnait jusqu’à deux semaines d’affilée. Il examinait sa conscience avec soin. Il était toujours en train de creuser et de chercher un nouveau péché à confesser.

Il était submergé par le sentiment de son propre péché, si bien qu’il fouillait constamment son cœur à la recherche de tous les péchés qu’il avait pu commettre en pensée, en parole ou en acte. Il se confessait plusieurs fois par jour jusqu’à ce que l’un de ses confesseurs lui dise : « Ne reviens plus ici tant que tu n’auras pas trouvé un péché grave à confesser ».

Il développa une conscience ultra-sensible. Peut-être que certains d’entre nous ont besoin d’une conscience un peu plus sensible. Il revenait donc sans cesse confesser ses péchés. Il punissait son corps pour essayer de se débarrasser de pensées ou de motifs impurs. Il dormait dehors sans couverture par des températures inférieures à zéro. Il se frappait le corps jusqu’à ce qu’il soit meurtri et qu’il saigne, essayant de se purger de ces péchés, essayant de gagner la faveur de Dieu.

Luther avait étudié la Bible. Il savait que Dieu était saint. Et il savait que lui, il était pécheur et qu’il était loin d’être à la hauteur de la loi de Dieu. Il a donc fait tout ce qu’il pouvait imaginer pour gagner la faveur de Dieu, pour devenir juste. Le mot « justice » le tourmentait et le hantait, car il savait qu’il n’était pas juste et qu’il ne pourrait pas vivre une vie juste, malgré tous ses durs efforts.

Un jour, Luther est allé en pèlerinage à Rome. Dans l’église Saint-Jean, il y avait un escalier, on disait que c’est le même que celui que Jésus avait emprunté pour se présenter devant Ponce Pilate après avoir été battu. C’est ainsi que l’église racontait l’histoire, ce n’était pas vrai. Ils disaient que ces escaliers avaient été miraculeusement transportés de Jérusalem à Rome et que les pèlerins pouvaient maintenant les gravir.

Ces escaliers comportaient des morceaux de verre incrustés, censés marquer les endroits où les gouttes de sang étaient tombées du corps de Jésus. Les pèlerins gravissaient donc ces marches à genoux, en se frappant avec des fouets et en embrassant chaque morceau de verre pour essayer de gagner la faveur de Dieu.

Certains d’entre vous secouent la tête comme si vous n’arrivez pas à croire que des gens puissent faire cela. Je suis allée au Mexique, au sanctuaire de Guadalupe. J’ai vu des gens monter des escaliers sur leurs genoux pour essayer de faire quelque chose pour gagner la faveur de Dieu.

Permettez-moi de dire que si quelqu’un aurait pu être digne de gagner l’approbation de Dieu, cela aurait pu être Martin Luther. Cette ferveur et cette activité spirituelles sans fin… Je veux dire, personne n’aurait pu faire plus d’efforts que lui. Ne lui auriez-vous pas mis au moins un 20/20 pour l’effort ?

Luther a réalisé ce que nous devons comprendre : on ne peut jamais être assez bon. Nous n’avons pas de justice en nous. Même nos vertus sont comme des chiffons sales pour Dieu.

Alors que Luther montait les marches de l’escalier à Rome, l’Esprit lui a rappelé ce verset qu’il avait déjà lu à maintes reprises. « Le juste vivra par sa foi. » À ce moment-là, la lumière a commencé à entrer dans le cœur de Luther. C’était un tournant dans sa vie.

Ce n’était pas encore sa conversion. Celle-ci ne viendra que plusieurs années plus tard. Mais avec le temps, il a commencé à comprendre qu’il ne pourrait jamais plaire à un Dieu saint par ses propres actes de justice, ni même par sa contrition ou ses actes de pénitence, aussi nombreux et intenses soient-ils.

Il commença à comprendre. « Le juste vivra par sa foi ». Il commença à comprendre qu’il ne pouvait être en règle avec Dieu que par les actes justes de Christ et que ses péchés étaient pardonnés par la foi, non pas par ses efforts, mais par la foi en la personne et l’œuvre de Christ sur la croix, indépendamment de toute bonne action de sa part.

« Le juste vivra par sa foi. » C’est devenu le fondement de la doctrine de Luther. Cela a été le cœur de la Réforme protestante, car Luther et de nombreuses personnes de son époque ont commencé à réaliser que la justice n’est pas quelque chose que l’on atteint. Ce n’est pas quelque chose que nous pouvons même concevoir d’atteindre. C’est plutôt quelque chose que Christ a accompli pour nous, quelque chose qui devient nôtre, non pas par nos propres mérites, mais seulement par la foi dans les mérites de Christ.

Luther lui-même a dit à propos de ce texte « Le juste vivra par sa foi » :

« Avant que ces mots ne s’imposent à mon esprit, je haïssais Dieu et j’étais en colère contre lui parce que, non content de nous effrayer, nous les pécheurs, par la loi et par les misères de la vie, il aggravait encore notre torture par l’Évangile. [C’est comme s’il nous l’avait tendu, mais que nous ne pouvions pas le prendre].

Mais quand, par l’Esprit de Dieu, j’ai compris ces mots — “Le juste vivra par la foi ! Le juste vivra par la foi”, alors je me suis senti renaître comme un homme nouveau ; je suis entré par les portes ouvertes dans le Paradis même de Dieu. » ₁

Comment un homme peut-il aller au paradis ? Comment un homme peut-il être en règle avec Dieu ? Comment naît-on de nouveau ? Comment devient-on juste ? « Le juste vivra par sa foi ». Il sera déclaré juste par sa foi, et il continuera à vivre cette vie de justice par la foi en Christ et en Christ seul.

Deux types de personnes. Premièrement, les gens dont la Bible dit: « Il est plein d’orgueil, celui dont l’âme n’est pas droite ». Il essaie de se sauver lui-même. Il pense qu’il peut le faire. Il pense qu’il peut gagner la faveur de Dieu, et il n’atteint jamais la justice de Dieu. Mais « le juste vivra par sa foi ».

Est-il possible que, d’une manière ou d’une autre, vous ayez gravi des escaliers sur des morceaux de verre, que vous vous soyez flagellé, que vous ayez fait de votre mieux pour être juste, essayant de gagner la faveur de Dieu, d’être pardonné, de plaire à Dieu, d’être en règle avec Dieu ? Oh, peut-être que vous ne montez pas des escaliers littéralement à genoux, mais :

  • C’est peut-être pour cela que vous êtes présent à l’église dimanche après dimanche.
  • C’est peut-être pour cela que vous vous soumettez à tant d’habitudes religieuses.
  • C’est peut-être pour cela que vous lisez votre Bible.
  • C’est peut-être pour cela que vous priez.
  • C’est peut-être pour cela que vous chantez dans le groupe de louange.
  • C’est peut-être pour cela que vous donnez de l’argent aux pauvres.
  • C’est peut-être pour cela que vous essayez de vivre une bonne vie parce que vous essayez de gagner la justice par vous-même.

La Bible dit que vous êtes « plein d’orgueil », que votre âme « n’est pas droite au-dedans de vous ».

Vous dites : « Mais j’essaie tellement fort. Ce n’est pas de l’orgueil. » C’est de l’orgueil. C’est l’orgueil qui dit que je peux faire cela. Je peux faire quelque chose pour gagner mon salut, pour gagner la faveur de Dieu, pour être en règle avec Dieu. Laissez-moi vous dire que Jésus a déjà gravi ces marches. Il les a gravies pour vous. Il a été battu. Il a été crucifié. Il a versé son sang pour votre péché. Le prix a été payé. Par la foi en lui, sa justice peut être la vôtre.

J’aime ce vieil hymne, « Jésus, mis à mort pour moi », et en particulier la strophe qui dit :

Tous les travaux de mes mains

Pour te plaire seraient vains.

Lors même qu’en ma détresse

Mes pleurs couleraient sans cesse,

Ils ne sauraient me laver :

Toi seul peux et veux sauver !

Seigneur, je n’apporte rien ; 

Ta croix seule est mon soutien.

 

« Le juste vivra par sa foi. »

Je ne sais pas comment être plus claire, mais j’espère qu’au fur et à mesure de la discussion, Dieu a parlé aux cœurs et a peut-être aidé certains à comprendre qu’ils n’étaient pas justes. « Tu as fait tant d’efforts pour gagner ma faveur, mais ton âme est orgueilleuse. Elle n’est pas droite en toi. Tu as essayé de te sauver toi-même, pensant que tu pourrais mériter ma faveur d’une manière ou d’une autre. »

Peut-être qu’aujourd’hui le Saint-Esprit a fait pour vous ce qu’il a fait pour Martin Luther lorsqu’il a gravi ces marches il y a des siècles. Il a allumé la lumière. Il vous a aidé à comprendre que le juste vivra par la foi. La foi en Christ seul. Christ qui a pris nos péchés sur lui-même. Il a été fait péché pour nous afin que nous puissions devenir la justice de Dieu en lui.

Peut-être que Dieu met cette foi dans votre cœur aujourd’hui. Vous dites : « Que dois-je faire ? » Croire. Si Dieu vous donne de vous repentir de votre orgueil et de votre corruption, vous ne voulez pas continuer dans cette voie. Vous renoncez à votre orgueil, à votre corruption. Vous vous repentez de votre péché et vous réalisez que vous n’avez rien à offrir à Dieu. Vous vous repentez de votre suffisance, d’avoir essayé de plaire à Dieu en dehors de la foi en Christ. Vous vous détournez alors simplement de vous-même pour vous tourner vers Christ, et vous placez votre foi en lui.

En fin de compte, chaque personne sur cette terre compte sur l’une des deux choses suivantes pour son salut éternel, pour sa relation avec Dieu. Il compte sur lui-même, ou il compte sur Christ. Sur quoi reposez-vous votre confiance ? Où est votre confiance ? Où est votre foi ? Faites confiance à Christ aujourd’hui pour vous sauver.

Mon espoir est dans le Seigneur,

Qui s’est donné lui-même pour moi

Et a payé le prix

De tous mes péchés au Calvaire.

 

Rien de valable de ma part,

Pour éteindre sa colère.

Mon seul espoir se trouve

Dans la justice de Jésus.

 

Et maintenant, pour moi, il se tient,

 Devant le trône du Père.

Il montre ses mains blessées

Et déclare que je suis à lui.

 

Sa grâce a tout prévu,

Il ne me reste plus qu’à croire.

Reconnaître son œuvre d’amour

Et recevoir Christ.

 

[Traduction libre]  « My Hope is in the Lord, »  Norman J. Clayton

Père, je prie pour que ce jour soit le jour du vrai salut pour quelqu’un qui écoute et que tu l’amènes à la foi en Christ aujourd’hui. Merci, ô, Dieu, pour cette promesse de ta Parole, que le juste vivra par la foi.

Aujourd’hui encore, alors que j’appartiens à Christ depuis plus de quarante ans, je veux te remercier pour ta grâce, pour Christ qui a rendu tout cela possible.

Je ne me suis pas sauvée toute seule. Je ne le pouvais pas au début. Et je ne le peux toujours pas maintenant. C’est toi qui le fais en moi et pour moi. Merci, Seigneur. Merci, Jésus, amen.

Dannah : Est-ce que vous vivez par la foi aujourd’hui ? L’enseignement qu’on vient d’entendre nous donne l’occasion de ralentir et de nous poser cette question si importante. Le message d’aujourd’hui décrit le tournant de l’histoire d’Habakuk. Si vous êtes nouvelle ou nouveau parmi nous, vous venez de découvrir à quel point le livre d’Habakuk est passionnant et pratique.

Le concept de s’abandonner à la volonté de Dieu est en fait la clé pour notre santé spirituelle. Comme nous l’avons entendu, Habakuk a lui aussi dû s’abandonner à la volonté de Dieu. Une auditrice qui nous a écrit pour nous remercier pour cette série, a dit qu’il n’y a pas bien longtemps, son pasteur avait demandé aux gens de l’assemblée d’ouvrir leurs Bibles dans la section qu’on appelle les petits prophètes. En faisant ça, elle a été attristée de constater à quel point les pages en question dans sa Bible à elle étaient comme neuve, comme si elles n’avaient jamais été touchées. C’est alors qu’elle a commencé à suivre cette série sur Habakuk et cela l’a aidée à « user » ces pages. Elle a écrit : « J’aime beaucoup ce ministère. S’il n’y avait pas eu ce genre d’enseignement plutôt direct, je n’en serais pas là où j’en suis aujourd’hui avec Dieu ou dans mon mariage ! »

Quelle joie de voir, à travers cette lettre, l’effet que la lecture approfondie de la Bible peut avoir dans nos vies. Sur notre site reveillenoscoeurs.com, vous trouverez les épisodes passés de cette série, mais aussi de plus en plus de diverses ressources que nous continuons à y rajouter. Venez fouiller un peu cette petite boîte à trésors en attendant qu’on se retrouve pour le prochain podcast de cette série. A tout bientôt !

₁ _ Cité dans le message de Bob Deffinbaugh sur Habakuk — tiré de James Montgomery Boice, The Minor Prophets : An Expositional Commentary, vol. 2, Micah-Malachi (Grand Rapids, Michigan : Zondervan Publishing House, 1986), pp. 91-92, citant F.W. Boreham dans A Bunch of Everlastings or Texts that Made History (Philadelphie : Judson Press, 1920), pp. 20, 27.

 

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Nancy DeMoss Wolgemuth et Réveille nos Cœurs vous apportent un message de liberté et de plénitude pour porter du fruit en Christ. 

Sauf mention contraire, tous les extraits de la Bible sont tirés de la version Segond 21 © 2007 Société Biblique de Genève.