Dannah Gresh : Quand vous priez, est-ce que vos prières sont centrées sur Dieu ?
Leslie Bennett : Comment nos vies et nos églises seraient-elles transformées si on priait pour une vision renouvelée de la gloire de Dieu ? Il faut faire tout ce qui est nécessaire pour retrouver toute la gloire de Dieu. Prier avec la Parole de Dieu restaurera l’émerveillement devant la gloire de Dieu.
Dannah : Vous écoutez Réveille Nos Cœurs.
Comment est-ce que vous décririez votre vie de prière ? Peu importe si vous marchez avec le Seigneur depuis de nombreuses années ou si vous venez de commencer à cheminer avec lui, on arrive probablement toutes et tous à la même conclusion : nos vies de prière ne sont pas ce qu’elles devraient être, ce qu’elles pourraient être ou ce qu’on souhaiterait qu’elles soient.
Alors aujourd’hui on commence une mini-série de deux podcasts qui s’appelle « Libérer la puissance de la prière » dans nos vies. Et je me réjouis de découvrir tout ça avec vous.
Leslie : On raconte l’histoire d’un homme qui vivait dans une région rurale de la Caroline du Sud. Cet homme était très pauvre et il ne possédait pas grand-chose. Mais il avait un bout de terrain et une petite maison assez délabrée. Il habitait là, dans cet endroit reculé.
Un jour, on a frappé à sa porte, et c’était le département des Transports de la Caroline du Sud. Ils venaient informer ce monsieur qu’une nouvelle autoroute allait être construite, et qu’elle allait passer directement sur sa propriété. Ils lui annonçaient que l’autoroute allait passer sur son terrain, il pourrait garder la maison, mais l’État voulait lui acheter son terrain.
Ils lui ont dit : « Monsieur, nous vous offrons 75 millions de dollars pour le terrain sur lequel vous habitez, pour qu’on puisse construire cette autoroute. »
Donc voici cet homme qui vit sous le seuil de pauvreté en Caroline du Sud, et qui ne possède presque rien. Il reçoit un chèque de 75 millions de dollars et, en un instant, il devient multi-millionnaire.
Le chantier commence, mais on remarque que l’homme ne quitte pas sa maison. Alors, un des ingénieurs va le voir et lui demande : « Monsieur, vous vivez toujours ici. Pourquoi est-ce que vous choisissez de rester ? Vous êtes millionnaire. »
L’ingénieur a alors le regard attiré par quelque chose sur le mur. Et il découvre que l’homme avait encadré le chèque de 75 millions de dollars. Et il l’avait accroché au mur.
Eh bien, c’est ainsi que je vois la prière pour la plupart d’entre nous qui sommes chrétiennes. On est très contentes de l’avoir, on en est vraiment reconnaissantes. On l’utilise quand la vie nous envoie une épreuve ou qu’une tragédie nous frappe. On prie à table. On prie pour les malades. Mais, pour la plupart, la prière est un cadeau divin rarement utilisé.
La prière, c’est comme ce chèque de 75 millions de dollars encadré, qui ne vaut rien tant qu’il n’est pas encaissé.
Dans la Bible, on voit des miracles en réponse à la prière. On lit que des montagnes peuvent être déplacées si on a la foi. Et ensuite, on se demande pourquoi on ne voit pas ces mêmes résultats spectaculaires dans nos vies de prière personnelles.
Je voudrais vous encourager à signer à l’arrière du chèque, parce que Dieu, même s’il est le Dieu souverain de l’univers, ne peut pas répondre à nos prières si on ne les exprime pas. N’est-ce pas ? Bien sûr, il peut faire tout ce qu’il veut sans même bouger le petit doigt. Mais Dieu ne répond pas à des pensées vagues ou à des soucis qui hantent nos esprits si nous ne demandons pas clairement le secours du Seigneur Dieu Tout-Puissant.
Souvent, dans nos vies de prière, on a l’impression que Dieu est silencieux, ou que c’est comme si nos prières ne montaient pas plus haut que le plafond. C’est facile d’être découragé dans nos vies de prière.
Mais vous savez, Dieu ne mesure pas le temps exactement comme nous. Sa Parole nous dit qu’un jour pour le Seigneur est comme mille ans, et mille ans pour le Seigneur sont comme un jour.
Je voudrais aussi ajouter que la Bible est claire sur ce qui entrave nos vies de prière, et c’est ce que nous allons aborder dans cet épisode. Je voudrais partager avec vous des outils qui pourront aider à alimenter notre vie de prière, collective ou personnelle pour nous aider à grandir spirituellement et à garder notre cœur réveillé ! Qu’en dites-vous ? Alors, allons-y…
Voici six grands obstacles à une prière puissante. Six grands obstacles à une prière puissante, et je vais vous donner la liste entière. Ensuite, on les reprendra en détail. Donc on a :
- La prière du « moi, moi, moi ».
- La prière du « cœur tourné vers la terre ».
- La prière aux mains sales.
- La prière éclair.
- La prière du petit chat.
- La prière paresseuse.
Est-ce que j’ai capté votre attention avec cette liste un peu drôle ? Ce sont ces types de prières, ces six types de prières, qui, selon l’Écriture, amoindrissent nos vies de prière. Et ce n’est pas ce qu’on veut.
Alors, chères amies, je vais partager beaucoup d’informations avec vous aujourd’hui, mais en écoutant et en prenant des notes, demandez juste au Saint-Esprit : « Montre-moi la ou les choses sur lesquelles je dois me concentrer. » Parce que vous pouvez avoir cinq de ces obstacles dans votre vie, mais peut-être que pour le moment il n’y en a qu’un seul sur lequel le Seigneur veut que vous vous concentriez, ce quelque chose qu’il voudrait que vous changiez.
Cet épisode s’appelle : « Ces vérités oubliées sur la prière. » Mais je veux l’appeler : « Ce que j’ai oublié à propos de la prière « . Et j’espère que ce sera aussi de bons rappels pour vous.
N° 1 — La prière du « moi, moi, moi »
Si Dieu répondait à chaque prière que vous avez faite, est-ce que le monde serait différent ? Est-ce que nos églises seraient transformées ? Est-ce qu’il y aurait un réveil dans votre communauté, ou est-ce que seule votre famille serait en sécurité, en bonne santé et heureuse ?
C’est un bon point de départ, n’est-ce pas ?
Souvent, la majorité de nos prières sont des prières en cul-de-sac. Mais qu’est-ce que je veux dire par là ?
Une prière en cul-de-sac, c’est une prière qui ne dépasse jamais la porte d’entrée de votre maison pour arriver dans la rue. Qui ne va jamais bien loin. Ce type de prière est limité à mon confort personnel et à celui de ma famille. Ces prières se limitent à changer les gens qui me dérangent. À empêcher mes amis de tomber malades ou de manquer d’argent. C’est ce que j’appelle la prière en cul-de-sac. Ou moi, moi, moi.
Comparez une prière en cul-de-sac à la façon dont Jésus priait. Ses prières étaient centrées sur Dieu. Quand on regarde la Parole et qu’on voit comment Jésus priait, savez-vous pour quelle chose il priait plus que toute autre chose ? Il priait pour la gloire de Dieu.
Et l’objectif ultime de la prière, c’est de voir et de connaître la gloire de Dieu, et que Dieu lui-même soit glorifié dans et à travers nos vies.
Dernièrement, le Seigneur m’a inspirée pour apprendre à mieux contempler sa gloire. Et pour que sa gloire me façonne, en tant que femme et en tant qu’enfant de Dieu.
Mon pasteur aime dire : « Contemplez la gloire de Dieu jusqu’à ce qu’elle vous remplisse complètement. » Cela nous transforme, comme le dit 2 Corinthiens 3.18. « Nous tous qui, sans voile sur le visage, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés à son image, de gloire en gloire, par l’Esprit du Seigneur. »
On deviendra comme des lanternes de gloire, reflétant la lumière du Fils de Dieu partout où on vit, travaille et s’amuse — dans nos écoles, nos quartiers et sur nos lieux de travail.
Moïse a prié dans Exode 33.13 : « Maintenant, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, fais-moi connaître tes voies. Alors je te connaîtrai et je pourrai encore trouver grâce à tes yeux. »
Parlons un peu du contexte de cette prière, car il est surprenant à certains égards. On parle ici du peuple après la sortie d’Égypte, lors de leur périple dans le désert. Ils accumulaient plaintes et désobéissance, à ce moment-là, Dieu venait tout juste d’accepter de ne pas abandonner les Israélites, ce peuple réfractaire comme la Bible en parle, grâce aux prières de Moïse. Mais même cela ne suffisait pas à Moïse. Il a dit : « Je n’y vais pas si tu ne viens pas avec moi », il voulait la présence de Dieu avec eux, et Dieu a accepté cela. Mais cela ne suffisait toujours pas à Moïse.
Au verset 18, Moïse insiste auprès du Seigneur et dit : « Fais-moi donc voir ta gloire. ». Mais Moïse n’avait-il pas déjà vu la gloire de Dieu ? N’a-t-il pas vu la gloire de Dieu dans le buisson ardent, quand Dieu a dit : « JE SUIS celui qui suis » ? Moïse n’a-t-il pas communié avec Dieu sur le mont Sinaï pendant quarante jours et quarante nuits ? N’a-t-il pas vu la Shekinah, la gloire visible de Dieu, à plusieurs reprises ?
Moïse aurait pu prier pour des centaines d’autres choses au lieu de demander : « Fais-moi voir ta gloire ». Dans le chapitre précédent, souvenez-vous, dans Exode 32, les Israélites avaient persuadé Aaron de fabriquer un veau d’or avec leurs bijoux parce qu’ils en avaient assez d’attendre Dieu.
Eh bien, si j’avais été Moïse, en haut de ma liste de prières, dans cette situation, j’aurais dit : « Seigneur, délivre-moi de ces gens réfractaires et rebelles et transfère mon frère Aaron dans un autre ministère. Moi, je continue sans lui. »
Et pourtant, Moïse savait quelque chose que nous devons apprendre : dans chaque épreuve, dans chaque crise, ce dont on a le plus besoin, c’est une vision renouvelée de la gloire de Dieu.
Le prophète Habakuk a reçu une promesse du Seigneur dans Habakuk 2.14 : « En effet, la terre sera remplie de la connaissance de la gloire de l’Éternel, tout comme le fond de la mer est recouvert par l’eau. »
Mes amies, et si on commençait à prier cela chaque jour ? Comment nos vies et nos églises seraient-elles transformées si on priait pour une vision renouvelée de la gloire de Dieu ? Il faut faire tout ce qui est nécessaire pour retrouver toute la gloire de Dieu. Prier avec la Parole de Dieu restaurera l’émerveillement devant la gloire de Dieu.
La prière centrée sur Dieu ouvre la voie de la sainteté pour que Dieu nous apporte le réveil. La prière centrée sur Dieu demande à voir et à faire l’expérience de la gloire de Dieu, et que Dieu lui-même soit glorifié dans et à travers nos vies.
Passons au N° 2 : la prière du « cœur tourné vers la terre ».
C’est comme si notre cœur était principalement ancré sur cette terre et aux réalités de cette vie en ignorant la réalité du cœur de Dieu ou de ses plans.
C.S. Lewis a dit : « C’est seulement quand on est centrées sur les choses du ciel qu’on peut être utiles sur la terre. »
Nos priorités dans la prière diffèrent souvent de celles des enfants de Dieu et de son Épouse bien-aimée, l’Église. La prière est censée être un écho du cœur de Dieu, des désirs de Dieu. Nos prières devraient simplement être un écho. Elles ne devraient même pas venir de nous, elles doivent venir de lui.
Mais voyez-vous, contrairement à Moïse, on veut souvent des réponses, mais on ne recherche pas forcément Dieu lui-même. Appelons un chat un chat : c’est une prière bon marché. On veut les bénédictions de Dieu sans chercher à le connaître. On implore la faveur de Dieu, mais on ne veut pas trop qu’il ne se mêle pas de nos affaires, qu’il nous dérange, ou qu’il nous corrige.
La prière n’est pas un moyen d’obtenir ce qu’on veut, c’est un moyen d’obtenir ce que Dieu veut. Ce n’est pas nous qui tendons la main vers le ciel, c’est Dieu qui descend pour être avec son peuple.
Alors, mesdames, tant qu’on ne croit pas au plus profond de notre âme que Dieu est bon, que la croix du Christ prouve qu’il est à 100 %… devrais-je dire 1 000 % ? Est-ce que ça va si je dis ça ? Qu’il est à 1 000 % pour nous et pas contre nous. Et que son plan pour nos vies est infiniment supérieur à tout ce qu’on pourrait imaginer, et que lorsqu’on arrivera au ciel, on se réjouira qu’il ait tout fait parfaitement, qu’il n’y ait eu ni erreurs ni accidents. Tant qu’on ne croit pas vraiment que le Seigneur est maître de toutes choses, nos prières seront limitées et faibles.
Alors, et seulement alors, on pourra dire avec paix et patience : « Seigneur, que ta volonté soit faite. » Est-ce que vous en êtes au point où vous pouvez prier cela avec sincérité ? « Seigneur, que ta volonté soit faite. » Pour vraiment prier : « Que ta volonté soit faite, » comme Jésus nous l’a enseigné dans le Notre Père, il faut une soumission inconditionnelle.
Peut-être que vous luttez avec le Seigneur en ce moment. Je voudrais juste vous dire ceci : il est temps d’arrêter de vous battre et de commencer à lâcher prise, à vous abandonner au Seigneur. On n’a pas besoin d’être celles qui ripostent sans cesse. Dieu sait parfaitement comment il veut nous façonner. Il sait exactement quel outil, quelle situation et quelle personne il utilisera pour accomplir son plan.
C’est épuisant d’essayer constamment d’échapper au Seigneur dans certains domaines de notre vie.
J’aime beaucoup la formulation de Nancy, elle l’a dit, bien mieux que moi. Elle a dit : « Votre bras n’est pas assez long pour lutter contre Dieu. »
J’ai écrit cinq prières personnelles sur la première page de ma Bible, et la première est : « Seigneur, prends-moi tout entière. »
Henrietta Mears a dit un jour : « La grandeur de la puissance d’un homme se mesure à son abandon à Dieu. » Il n’est plus question de qui vous êtes, ou de ce que vous êtes, mais de savoir si Dieu règne sur vous.
Vous voyez, quand Dieu possède tout en nous, on ne priera plus principalement des prières de « moi, moi, moi » ou des prières avec le « cœur tourné vers la terre». On ne cherchera pas à prier pour éviter les choses mêmes que Dieu veut utiliser pour nous façonner à l’image de Christ.
On n’essaiera plus de les éviter. Vous ne trouverez pas un seul endroit dans la Bible où Jésus a prié pour éviter ses épreuves. Pas un seul.
N° 3, le troisième obstacle à une prière puissante, c’est la prière aux mains sales.
Si vous aimez jardiner, comme mon amie Patsy, alors ça ne vous dérange sûrement pas de vous salir les mains, voire même ça vous fait plaisir d’avoir de la terre sous les ongles quand vous vous occupez de vos plantes.
Même si vous n’aimez pas jardiner, imaginez désherber votre jardin toute la journée, semer, planter… en prenant du plaisir, puis rentrer dans votre cuisine pour préparer le dîner sans vous laver les mains.
Un peu de terre dans la soupe, dans le pain, ou dans le riz et les haricots, ça ne compte pas vraiment, n’est-ce pas ? Vraiment ? Ce n’est pas si grave ?
Alors… un peu de saleté quand on veut prier ? C’est pas si grave ?
Eh bien, le Seigneur prend le péché très au sérieux, et nous devrions en faire autant. Mais le grand problème, c’est que je ne vois pas mon péché comme un grand problème.
C’est ça, le vrai problème : je ne vois pas mon péché comme un grand problème. Au fond, le péché, c’est un rejet de Dieu. C’est choisir l’attrait du péché plutôt que le véritable amour de notre âme. Le péché n’est pas neutre. Ce n’est pas juste une mauvaise habitude. Il est destructeur, il est envahissant. Un péché volontaire, qui n’est ni confessé, ni abandonné, ni purifié, finit toujours mal.
Le Psaume 24.3-4 pose cette question :
« Qui pourra monter à la montagne de l’Éternel ? Qui pourra se tenir dans son lieu saint ? Celui qui a [quoi ?] les mains innocentes et le cœur pur, celui qui ne se livre pas au mensonge et qui ne fait pas de serments trompeurs. »
Voyez, Jésus est cet homme parfait, qui a prié avec des mains propres et innocentes et un cœur 100 % pur. Jésus a versé son sang sur la croix pour que nous puissions prier comme lui, par son nom.
Connaissez-vous cette vérité ?
L’auteur du Psaume 66 la connaissait :
« Si j’avais eu l’injustice en vue dans mon cœur, le Seigneur ne m’aurait pas exaucé, mais Dieu m’a exaucé, il a été attentif à ma prière. » (vv 18-19)
C’est la prière d’une personne repentante qui sait que Dieu écoute sa prière.
La croix a brisé le pouvoir du péché, mais notre nature humaine fait qu’il nous est impossible de ne pas pécher. Vous connaissez Paul : « Je ne comprends pas ce que je fais : je ne fais pas ce que je veux et je fais ce que je déteste. » (Romains 7.15). Et l’apôtre bien-aimé Jean a dit qu’on traite Dieu de menteur si on prétend être sans péché (voir 1 Jean 1.10 : Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous faisons de Dieu un menteur, et sa parole n’est pas en nous.).
« Confessez vos péchés les uns aux autres », a dit Jacques, le frère de Jésus (Jacques 5.16).
Soyez honnêtes avec Dieu, soyez précises, Il le sait déjà, de toute façon. Et pourtant, parfois, je suis vraiment surprise, en priant avec un groupe de femmes, de voir que certaines ne savent toujours pas comment confesser leurs péchés.
Il faut être précis, pas vagues, pas générales, pas de « nous », mais « moi, Seigneur. » C’est moi, Seigneur. J’ai besoin d’être pardonnée. John Bunyan l’a dit ainsi, et c’est très clair : « Quelqu’un qui prie arrêtera de pécher, mais quelqu’un qui pèche ne pourra plus prier. »
Souvenez-vous que le repentir alimente les flammes de la prière. Vous prierez puissamment lorsque vous priez avec des mains pures et un cœur pur.
N° 4 : les « prières éclairs »
Aujourd’hui, c’est très pratique de manger le midi dans une chaîne de restauration rapide, d’attraper un sandwich au vol avant de retourner au travail. Dans la même idée, on a aussi les stations de lavage rapide, les vidanges rapides pour votre voiture ou la recharge rapide pour ceux qui ont une voiture électrique.
La culture moderne est fascinée par tout ce qui est « rapide ». Et avec nos smartphones et les réseaux sociaux, les algorithmes sont en train de reprogrammer nos cerveaux pour des capacités d’attention plus courtes. Vous ressentez parfois un engourdissement face à la quantité énorme d’informations que votre cerveau essaie de traiter en permanence ? C’est juste moi ? Je veux dire, je sais que je vieillis, mais parfois c’est trop, non ?
Si on pouvait écouter les moments de prière des unes et des autres, qu’est-ce qu’on pourrait voir dans nos cœurs ? Peut-être qu’on verrait quelque chose comme ça, pas exprimé à voix haute, mais dans nos pensées : « Seigneur, on va faire vite. Parce que dans cinq minutes, je dois repartir, et tu sais bien que mon esprit sera ailleurs si on ne termine pas ça en cinq minutes. »
On a oublié ce que Jésus a enseigné dans Jean 15.7 : « Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez ce que vous voudrez et cela vous sera accordé. »
Cela révèle un problème caché qui vide nos prières de leur puissance. On ne demeure pas. On ne reste pas assez longtemps dans la présence du Seigneur et dans sa Parole pour que nos cœurs et nos esprits soient transformés à son image.
Voici un petit conseil pratique… Quand mon esprit s’égare — et croyez-moi, cela arrive toujours — chaque fois que je m’assois pour prier et que je suis dans la Parole avec le Seigneur, je demande simplement à Dieu de m’aider à rester concentrée. Si je me mets à penser à une personne, je crois que cela vient de Dieu, et je prie pour cette personne, même si je ne sais pas ce qui se passe dans sa vie. Ensuite, je retourne rapidement à ma prière.
Si je suis distraite par quelque chose, je m’en débarrasse. Qu’est-ce qui vous distrait pendant la prière ? Vos enfants ? Vos listes de choses à faire ? Votre téléphone ? Votre esprit qui tourne en boucle ? Chez moi, c’est parfois mon chien qui aboie sans arrêt. Peu importe ce que c’est, on doit s’en débarrasser, l’éloigner, et retourner à la prière.
Mes amies, je vais aussi dire ceci : à moins que vous ne soyez une jeune maman dans cette salle — et là, je ne m’adresse pas à vous — mais pour toutes les autres, on a besoin d’une bonne nuit de sommeil.
Vous, les jeunes mamans, vous êtes dans une période de la vie où ce n’est pas toujours possible, mais pour nous autres, on n’a pas d’excuse. On est coupables de pousser nos corps au-delà des limites biologiques que Dieu a mises en place.
Peut-être que je touche un point sensible ici. Je l’ai appris à mes dépens. On doit apprendre à se reposer, et cela alimentera notre vie de prière.
Quand je voyage et que je rencontre beaucoup de femmes dans les églises, ce que je trouve qui manque souvent, c’est des femmes qui ont une vie de prière comme style de vie.
Le pasteur Bill Elliff traduit 1 Thessaloniciens 5.17, « priez sans cesse » — ou « priez continuellement » selon la version — comme « une prière sans interruption. » Vous ne trouvez pas ça magnifique ? Une prière sans interruption.
Donc, pour saisir la puissance de la prière, cela signifie que votre vie de prière devrait être branchée en direct, sans un interrupteur marche/arrêt. Pensez à la prière comme un journal de prière vivant. Votre vie de prière est un journal de prière vivant avec des bords flous.
Ce que je veux dire par là, c’est qu’au lieu d’avoir une vie de prière ou un moment de prière qui commence et s’arrête au fil du temps, on apprend à marcher avec Jésus à chaque instant… et ça grandit lentement.
Certaines d’entre vous, guerrières de la prière plus âgées, vous l’avez appris au fil des ans. Et si vous êtes une femme plus jeune, je veux vous montrer ces femmes plus âgées, qui ont appris à marcher avec Jésus, jour après jour.
Une vie de prière comme style de vie, c’est croire que le Seigneur est mon aide. Croyez-moi, j’ai besoin d’aide. Vous avez besoin d’aide. Donc, c’est croire que le Seigneur est mon aide, et c’est savoir que l’Esprit du Dieu vivant habite en moi. Je peux lui parler, et je désire lui parler constamment, continuellement.
En fait, je suis parfois totalement émerveillée par le fait que le Dieu de l’univers veut me parler. C’est incroyable, mes amies. C’est absolument incroyable.
Une vie de prière comme style de vie, c’est se tourner vers lui pour rendre grâce quand les choses vont bien ou quand des défis sont résolus. C’est se tourner vers lui en premier quand les problèmes surgissent, et c’est prier avec d’autres sur le moment.
Pour moi, voici comment je le mets en pratique — et je ne le fais pas parfaitement, pas à 100 % du temps, mais ça donne : « Prions pour ça maintenant. » Si on parle d’un défi, si on est face à un problème, alors prions pour ça maintenant.
Ou si quelqu’un explique que son enfant traverse une période difficile et demande des prières, alors c’est : « Prions pour ça maintenant. Allons au Seigneur tout de suite. »
À mon âge, je me parle souvent à moi-même. Ce que j’ai découvert, c’est qu’en vieillissant, au lieu de parler à moi-même, j’ai commencé à parler à Dieu.
Donc, chez moi, mon mari a des problèmes d’audition. Je parle à Dieu, et vous pouvez imaginer la scène :
Lui : « Hein ? Hein ? Tu me parles ? »
Moi : « Non, je parle à Dieu. »
Vous pouvez faire ce petit changement et commencer à parler au Seigneur au lieu de simplement parler à haute voix ou à vous-même.
Vous voyez, les prières éclairs sont faibles. Mais cultiver une vie de prière où on demeure dans la présence de Dieu, c’est comme un propulseur pour une fusée. Nos prières sont propulsées avec force dans la salle du trône céleste.
« Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Demandez tout ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. » Comment est-ce possible ? Est-ce que ça peut vraiment être vrai ?
Eh bien oui, et, c’est parce que, quand on passe du temps avec Dieu, qu’on demeure en lui, et qu’on vit une vie de prière, ses désirs deviennent nos désirs. Voilà comment on peut demander tout ce qu’on veut, parce qu’on veut que la volonté de Dieu soit faite.
Dannah : Ce message qu’on vient d’entendre nous invite à réfléchir à notre façon de prier, à éviter certains des plus grands obstacles à la prière efficace. Est-ce que vous vous êtes retrouvées dans l’un ou l’autre de ces obstacles ? On vient d’en voir quatre :
- La prière du « moi, moi, moi ».
- La prière du « cœur tourné vers la terre ».
- La prière aux mains sales.
- La prière éclair.
Et pour ma part, je me reconnais dans chacun d’eux, honnêtement. Peut-être à différents moments, mais la Parole de Dieu nous appelle à une prière puissante.
Et c’est ce qu’on va approfondir dans le prochain podcast, en voyant les deux derniers types de prières qui entravent une prière puissante.
J’aimerais encore vous encourager à visiter note site internet reveillenoscoeurs.com, où vous trouverez davantage de ressources sur la prière et beaucoup d’autres sujets aussi. N’hésitez pas à partager ces ressources avec vos amies. Et aussi si vous avez des connaissances qui parlent d’autres langues que le français, et bien tout en bas de la page d’accueil du site vous pouvez sélectionner une langue comme par exemple le turc, l’espagnol, le tsonga, le vietnamien et bien d’autres !
Je me réjouis de vous retrouver pour la suite du message afin d’ensemble libérer la puissance de la prière dans nos vies. A tout bientôt !
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Tous les extraits de la bible sont tirés de la version Segond 21.
L’enseignement de cette série est tiré d’un atelier fait lors de la conférence True Woman 2022, par Leslie Bennett. Plus d’informations sur Leslie ici.
Réveille nos cœurs est le ministère francophone de Revive Our Hearts, avec Nancy DeMoss Wolgemuth.
Quelle que soit la période de votre vie, Réveille nos cœurs vous encourage à trouver la liberté, la plénitude, et à porter du fruit en Christ !