Dannah Gresh : Avez-vous déjà lutté avec Dieu ?
Nancy DeMoss Wolgemuth : Il y en a parmi nous qui luttent avec Dieu. Il se peut que vous soyez actuellement aux prises avec Dieu à propos d’un problème dans votre vie, de votre foyer ou de votre église. Il n’y a aucun mal à lutter avec Dieu, tant que vous en arrivez à vous attacher à Dieu. A l’étreindre, à vous accrocher fermement à lui par la foi.
Dannah : Les temps difficiles peuvent nous amener à nous poser des questions telles que : « Dieu est-il bon ? Est-il vraiment là ? S’il est là, pourquoi les mauvaises choses arrivent-elles ? » Il semble que beaucoup de femmes se posent ce genre de questions en ce moment, et peut-être même que vous vous les êtes posées vous-même. Mais l’idée n’est pas nouvelle. Un prophète biblique s’est également posé de sérieuses questions sur la bonté de Dieu.
Nancy : Vous est-il arrivé de prier pendant très longtemps pour une situation particulière dans votre vie et de ne voir aucun changement ?
Rien ne semble changer. Dans cette situation, vous vous sentez peut-être impuissant. Vous vous demandez : Qu’a prévu Dieu ? Que fait-il ? Pourquoi Dieu ne fait-il rien pour changer cette situation ?
Il se peut que vous ayez un fils ou une fille qui fait de mauvais choix, et que vous ayez prié et prié et prié, mais ils semblent peut-être aller encore plus loin dans la mauvaise direction.
Peut-être, comme certaines femmes nous l’ont écrit, avez-vous un mari qui fait des choix très insensés — un mari qui s’adonne à la pornographie, ou qui est impliqué dans des pratiques que vous savez être non bibliques. Pourtant, il prétend être chrétien. Vous avez prié : « Seigneur, change son cœur. Seigneur, parle-lui. Seigneur, s’il te plaît, change-le. S’il te plaît, fais quelque chose à ce sujet ». Mais il semble que rien ne se passe.
Il y a peut-être un conflit dans votre assemblée ; il y a deux groupes, et cela continue encore et encore. Rien ne permet à ces partis de se réconcilier.
Peut-être vous sentez-vous comme certaines des femmes qui nous ont écrit en disant : « Parmi les chrétiens que je connais, il y a tant d’impiété, tant de choix qui sont faits par des croyants professant qui ne sont pas des choix pieux. » Et vous priez.
Une femme d’un certain âge m’a dit ce matin : « Cela fait des années que je prie pour un réveil dans mon église ». Pendant de nombreuses années, il semble que rien ne se passe. Il y a de la mondanité. Il y a de l’indifférence pour les choses de Dieu. Il n’y a pas de passion pour les choses de Dieu. Pourtant, elle a prié ! Et il semble que Dieu ne fait rien.
Peut-être avez-vous eu une expérience où Dieu faisait quelque chose, et il était évident que c’était Dieu, mais ce que Dieu faisait n’avait aucun sens pour vous. Vous aviez l’impression qu’il allait dans la mauvaise direction ou qu’il faisait les choses à l’opposé de ce que vous pensiez qu’il devait faire.
J’ai vu cette semaine un sondage sur Internet où l’on demandait aux gens : « Qu’aimeriez-vous demander à Dieu ? ». Il y avait dix questions que les gens aimeraient poser à Dieu.
La question numéro 1, comme vous pouvez l’imaginer, était : « Pourquoi n’arrêtes-tu pas la souffrance et le mal ? Pourquoi laisses-tu ces choses se produire ? Pourquoi laisses-tu les catastrophes se produire ? Pourquoi, Dieu ? Nous pouvons voir ta main ici. Nous croyons que tu es Dieu. Nous croyons que tu es tout-puissant, mais quelque chose ne semble pas faire sens. Pourquoi ? »
Au cours des prochaines semaines, nous voulons apprendre à connaître un homme de l’Écriture qui se posait beaucoup de questions, un homme qui savait ce que c’était que de prier et prier et prier à propos de quelque chose, et cela ne semblait pas s’améliorer. En fait, les choses semblaient même empirer. Et lorsque Dieu s’est finalement révélé, ses réponses n’avaient aucun sens pour la pensée humaine de cet homme.
Cet homme s’appelle Habakuk. Je vous invite à consulter le livre d’Habakuk dans votre Bible. Ce livre se trouve peut-être dans un endroit de votre Bible où les pages sont un peu collées les unes aux autres, car ce n’est pas un livre auquel nous avons souvent recours. Il se trouve dans l’Ancien Testament, parmi ceux que nous appelons les petits prophètes — non pas parce qu’il s’agit de prophètes sans importance, mais parce qu’il s’agit de livres plus petits.
Vers la fin de l’Ancien Testament, vous trouverez le livre d’Habakuk, qui ne fait que trois chapitres. Vous vous dites : « Comment allons-nous passer plusieurs semaines sur trois chapitres seulement ? » Eh bien, attendez de voir.
Ces trois chapitres du livre d’Habakuk sont un échange intime entre le prophète Habakuk et Dieu. En fait, c’est le seul livre prophétique de l’Ancien Testament où l’on ne voit jamais le prophète lui-même parler aux gens. Il se contente de parler à Dieu de ce qu’il voit, de la situation.
Cet échange entre Habakuk et Dieu est comme le journal de prière d’Habakuk. On a un aperçu du cœur de cet homme. Mais c’est aussi comme lire le journal de Dieu, parce qu’on a un aperçu du cœur de Dieu.
Habakuk regarde autour de lui, dans son époque, et il est accablé. Il voit des choses qui le troublent. Il est accablé par le comportement impie des gens qui se disent le peuple de Dieu. Il pose donc des questions à Dieu, des questions honnêtes, et il se débat avec des problèmes difficiles. Il sonde le cœur et les voies de Dieu.
Permettez-moi de vous présenter le livre d’Habakuk. Habakuk a vécu environ 600 ans avant Jésus-Christ. Il était le contemporain d’un homme beaucoup plus familier pour la plupart d’entre nous : Jérémie, que nous connaissons comme le prophète qui pleure, un homme qui avait des préoccupations très similaires à celles d’Habakuk.
Environ 600 ans avant Jésus-Christ, c’était la fin de l’empire assyrien. Vous vous souvenez que les Assyriens avaient conquis la nation d’Israël au nord de la Palestine. L’empire assyrien était la puissance mondiale dominante. Mais à cette époque, une nouvelle puissance s’est imposée. Il s’agissait des Babyloniens.
Selon votre traduction, le livre d’Habakuk parle des Babyloniens ou des Chaldéens — c’est la même chose. Les Chaldéens, ou les Babyloniens, étaient en train de devenir la puissance mondiale dominante. En fait, en 586 avant J.-C., ils allaient emmener Juda en captivité. Ce n’était pas encore arrivé, mais cela allait arriver. Dieu le savait et allait révéler ses plans à son serviteur Habakuk.
Habakuk découvre donc ce que Dieu va faire, et il interagit avec Dieu. Il intercède. Il dit : « Dieu, pourquoi fais-tu cela ? Je veux connaître tes voies. »
Vous verrez dans ce livre qu’il n’y a pas de mal à poser à Dieu des questions honnêtes, à lutter avec lui, à se débattre avec des questions difficiles. Si nous le faisons honnêtement et humblement, nous découvrirons quelque chose sur Dieu que nous n’aurions jamais su autrement.
Il y a une progression dans le livre d’Habakuk. Nous voyons cette progression du premier au troisième chapitre. Warren Wiersbe a écrit un livre sur le livre d’Habakuk, qu’il a intitulé From Worry to Worship (De l’inquiétude à l’adoration). Il décrit la progression — de l’inquiétude à l’adoration.
Martyn Lloyd-Jones, un grand prédicateur de la dernière génération, a écrit un livre sur Habakuk, qu’il a intitulé From Fear to Faith (De la peur à la foi). De l’inquiétude à l’adoration ; de la peur à la foi. C’est la progression que vous voyez du chapitre 1 au chapitre 3.
J’espère que vous resterez avec nous tout au long de cette série, car si vous n’écoutez que la première partie, vous n’aurez que l’inquiétude et la peur. Mais nous voulons persévérer et voir comment Habakuk parvient à l’adoration, la foi et la joie.
L’une des choses que j’aime dans le livre d’Habakuk, c’est qu’il contient, dans ces trois courts chapitres, les germes de nombreuses vérités et doctrines importantes du Nouveau Testament. Tant de choses, de concepts que vous lisez ailleurs dans l’Écriture, en particulier dans le Nouveau Testament, vous en voyez la semence, un aperçu, dans le livre d’Habakuk.
Tout au long de ce livre, nous apprenons beaucoup de choses sur le caractère de Dieu et sur ses voies. Permettez-moi de vous énumérer quelques-uns des thèmes abordés. Ces derniers mois, j’ai étudié le livre d’Habakuk et voici quelques-uns des thèmes qui en sont ressortis.
Le jugement et le salut sont deux thèmes très importants qui sont en quelque sorte parallèles tout au long du livre. D’ailleurs, en étudiant la Parole de Dieu, vous verrez que ces deux thèmes se retrouvent tout au long de l’Écriture. Lorsque Dieu juge, il sauve aussi. Mais il n’y a pas de salut sans jugement. Le jugement et le salut.
Nous allons en apprendre beaucoup sur le jugement de Dieu, un sujet qui n’est pas très populaire aujourd’hui :
– pourquoi Dieu juge
– à quoi ressemblent ses jugements
– pourquoi nous devrions adorer Dieu pour ses jugements
Mais Dieu soit loué, il n’est pas seulement un Dieu qui juge. Il est un Dieu sauveur. Il est un Dieu rédempteur. Il veut le salut de son peuple. Nous allons découvrir de précieuses vérités sur le salut en étudiant ensemble le livre d’Habakuk.
Nous allons apprendre beaucoup de choses sur Dieu. Lorsque vous lisez le livre d’Habakuk, ou tout autre livre de l’Écriture, j’aimerais vous encourager à prendre un papier et un crayon ou à noter mentalement : « Qu’est-ce que cela m’apprend sur Dieu ? Qu’est-ce que ce verset m’apprend sur Dieu ? Qu’est-ce que ce chapitre ou ce livre m’apprend sur Dieu ? »
Rien que dans le livre d’Habakuk :
– Nous verrons que Dieu est éternel et ce que cela signifie ; quelles sont ses implications.
– Nous verrons que Dieu est souverain.
– Nous verrons la sainteté de Dieu. Habakuk a eu un aperçu impressionnant de la sainteté de Dieu.
– Nous verrons la puissance de Dieu.
– Nous verrons la colère de Dieu.
– Nous verrons l’incroyable miséricorde de Dieu.
Il y a tant de choses sur Dieu que nous verrons dans ces trois chapitres.
Ensuite, nous allons apprendre beaucoup de choses sur la foi. Qu’est-ce que la foi ? Comment fonctionne-t-elle ? Pourquoi est-elle si importante ? En fait, comme nous le verrons, la foi est un thème central du livre d’Habakuk.
Nous apprendrons à attendre, ce que la plupart d’entre nous ne font pas très bien, ce que nous n’aimons pas faire. Mais nous apprendrons à attendre le Seigneur.
Nous apprendrons à souffrir. En fait, nous allons développer le sujet de la souffrance en étudiant ce livre — comment faire face à l’adversité et pourquoi Dieu envoie l’adversité dans nos vies.
Mais nous n’allons pas seulement apprendre à connaître la souffrance et l’adversité. Nous allons également apprendre à connaître la joie, à tirer de la joie de la souffrance et de l’adversité.
Dans ce livre, nous allons beaucoup apprendre sur la prière, sur le problème des prières sans réponse et sur les apparents retards de Dieu sur l’exaucement des prières.
Nous allons retirer un enseignement sur la louange et l’adoration et sur le plan souverain de Dieu pour révéler sa gloire dans ce monde, les grands desseins et les plans de Dieu. Nous allons dépasser nos limites personnelles et notre petit monde et voir que Dieu a un plan beaucoup plus grand et plus grandiose ; et nous verrons ce que c’est.
Nous apprendrons la loi de la semence et de la récolte, de la rétribution divine. On récolte ce que l’on a semé. Nous lirons des éléments sur la dépravation de l’homme. Nous apprendrons le triomphe ultime du bien sur le mal.
Nous apprendrons comment agissent conjointement la bonté et la justice de Dieu face à l’existence du mal. Comment un Dieu bon, un Dieu juste, peut-il laisser le mal se produire ? Nous étudierons cela ensemble.
Nous allons prendre le temps d’explorer ces thèmes, et nous allons parcourir le livre d’Habakuk verset par verset, phrase par phrase. Je voudrais donc vous encourager, au cours de ces prochaines semaines, à étudier avec nous, et pas seulement à m’écouter enseigner le livre d’Habakuk. Je veux vous encourager à trouver Habakuk dans votre propre Bible, à l’ouvrir, à l’étudier, à le lire encore et encore.
Ma Bible s’ouvre sur le livre d’Habakuk en ce moment même, parce que c’est ce que j’ai étudié pendant plus de trois mois, en le lisant, en le méditant, en le mémorisant. Si vous voulez bien vous plonger dans le livre d’Habakuk pendant que nous l’étudions ensemble, vous en tirerez beaucoup plus d’enseignements.
Lorsque vous entendez la Parole proclamée dans votre assemblée ou sur un podcast ou sur une vidéo YouTube, ne vous contentez pas d’être nourri à la cuillère, de laisser quelqu’un d’autre faire toute la préparation du repas et de vous contenter de l’absorber. C’est ce que font les bébés. Il faut nourrir les bébés à la cuillère. Je veux vous encourager à grandir spirituellement et à apprendre à vous nourrir vous-même.
Certaines d’entre vous vont dire : « Mais où a-t-elle trouvé cette idée dans Habakuk ? ». Eh bien, je l’ai trouvée de la même manière que vous. Il faut se plonger dans la Parole de Dieu. Incline-toi devant le Seigneur. Humilie-toi. Dis : « Seigneur, je ne comprends pas cela. Veux-tu m’enseigner ? »
Demande au Saint-Esprit en toi de t’enseigner la Parole et les voies de Dieu. Mets-la sous un microscope. Examine-la. Attarde-toi sur elle. Concentre-toi sur elle. Cherche les mots et les phrases qui se répètent.
Je découvre encore des choses sur le livre d’Habakuk, et je ne suis pas tout à fait prête à l’enseigner parce que j’apprends encore de nouvelles choses. Mais j’ai décidé qu’à un moment donné, il fallait que j’aille de l’avant et que je l’enseigne. Donc, même si nous étudions ce livre ensemble, je sais que j’en apprendrai toujours plus à son sujet.
Commençons par Habakuk, chapitre 1, verset 1. C’est tout ce que nous allons voir aujourd’hui. Le verset 1 dit : « L’oracle qu’a vu le prophète Habakuk ».
Habakuk ; ce mot signifie « celui qui lutte » ou « celui qui étreint ». L’Écriture ne nous dit presque rien sur l’homme Habakuk. Tout ce que nous savons, c’est ce que nous trouvons dans ce livre, et ce n’est pas grand-chose sur sa vie personnelle.
Mais son nom signifie « celui qui lutte » ou « celui qui étreint » ou « celui qui s’accroche fermement ». Nous disons donc : « Habakuk était-il un lutteur ? » La réponse est oui.
Au début du livre, nous découvrons qu’Habakuk est un homme qui lutte avec Dieu. Il lui dit : « Dieu, je ne te laisserai pas partir tant que tu ne m’auras pas donné des réponses ». Il lutte avec Dieu. Mais il en vient à s’attacher à Dieu dans son cœur, à s’accrocher fermement à lui par la foi et à dire : « Seigneur, même si je n’ai pas toutes les réponses, je te fais confiance. »
Il y en a parmi nous qui luttent avec Dieu. Il se peut que vous soyez actuellement aux prises avec Dieu à propos d’un problème dans votre vie, de votre foyer ou de votre église. Il n’y a aucun mal à lutter avec Dieu, tant que vous en arrivez à vous attacher à Dieu. A l’étreindre, à vous accrocher fermement à lui par la foi.
Donc, au début du livre, on lit : « L’oracle qu’a vu le prophète Habakuk ». Ce mot, « oracle », n’est pas le genre de mot qu’on utilise tous les jours. Certaines traductions de la Bible le rendent par « fardeau ». Le mot hébreu signifie « une charge » ; quelque chose de lourd. Lorsque vous lisez les prophètes de l’Ancien Testament, c’est généralement un fardeau qui repose sur le prophète jusqu’à ce que celui-ci l’exprime. Comme quelque chose que Dieu met dans son cœur et dont il doit se décharger, si l’on peut dire. C’est quelque chose qui a un divin poids.
C’est un message, mais c’est en général un message lourd. Car souvent, c’est un message de jugement. Par exemple, on trouve cette phrase à plusieurs endroits : « Oracle contre un peuple » ou « oracle contre une nation ». C’était une annonce que Dieu était sur le point d’exercer un jugement sur des personnes.
Ce genre d’oracle, ce genre de message n’est pas facile à recevoir. Il est difficile de recevoir un message sentencieux de Dieu. Mais il est encore plus difficile de le déclarer aux autres, de transmettre ce message de la part de Dieu. Mais lorsque Dieu a mis ce genre de message dans votre cœur, vous n’avez pas d’autre choix que de le recevoir et de le transmettre parce que c’est le message de Dieu. C’est un fardeau qui est donné par lui.
Ainsi, lorsque les prophètes de l’Ancien Testament avaient ce genre de message que Dieu leur imposait, ils transmettaient ce message avec l’autorité divine. Ce n’était pas Habakuk qui parlait, ni Jérémie, ni Esaïe, ni Malachie. C’était Dieu qui parlait. Le message avait un poids divin parce qu’il s’agissait de la parole de Dieu.
Certains des contemporains d’Habakuk préféraient donner des messages plus doux ; vous les trouverez dans l’Ancien Testament. Ils étaient ceux qui disaient : « Paix, paix. Tout va bien se passer. Nous voulons que vous vous sentiez bien dans votre peau. » Ils prêchaient des messages que les gens voulaient entendre.
Je peux les imaginer dire d’un message comme celui que Dieu a donné à Habakuk, à Esaïe ou à Jérémie : « Ce n’est pas une façon d’attirer les âmes en recherche dans votre église. C’est un message difficile. Ce n’est pas une façon d’attirer la foule. Gardez ce message pour un autre moment de la semaine où les âmes en recherche ne sont pas là. Nous ne voulons pas rebuter les gens. Nous ne voulons pas repousser les gens parce que le message est difficile ».
Je sais que lorsque nous avons commencé « Revive Our Hearts » il y a plusieurs années, l’une des choses que le Seigneur m’a vraiment mises sur le cœur était qu’il allait me donner son message à partir de sa Parole, et que mon travail était d’être fidèle en délivrant ce message, que les gens l’aiment ou non, qu’il soit facile ou difficile, qu’il soit bien reçu ou non.
J’étais dans une conversation et les gens me disaient : « Si vous voulez passer sur certains types de stations de radio, vous devez faire plus de ceci dans votre programme ». Il n’y avait rien de mal en soi à ce qu’ils nous suggéraient de faire, mais en écoutant cela, je me suis dit : « Oh, Seigneur, je ne veux pas être guidée par ce qu’il faut faire pour passer sur certaines stations de radio ou par ce qu’il faut écrire pour qu’une maison d’édition publie un livre. Je veux d’abord être guidée par ce qui est sur ton cœur. Que veux-tu que nous fassions ? »
Je veux être guidée par ce que les gens ont besoin d’entendre. Pas par ce qu’ils veulent entendre, mais ce qu’ils ont besoin d’entendre. Le défi dans ma vie et dans ce ministère n’est pas d’être guidée par ce qui marche actuellement, mais par le message ; de dire : « Seigneur, quel est ton message, Ta Parole pour cette génération ?
La mesure du succès d’un message n’est pas le nombre de personnes qui aiment votre message ou votre popularité. Ce qui compte, c’est la fidélité avec laquelle vous proclamez la Parole de Dieu.
Habakuk devait rendre des comptes à Dieu. Les prophètes de l’Ancien Testament l’ont fait. Nous devons rendre compte à Dieu de la transmission de son message à son peuple.
Dieu nous a donné sa Parole. Le livre que nous tenons entre nos mains, cette Bible, la Parole de Dieu, ne fait pas moins autorité et ne représente pas un message moins lourd que le message que Dieu a transmis à Habakuk. C’est la Parole de Dieu. Dieu s’est révélé à nous — son cœur, sa mission, son message — dans ce livre.
Une de mes amies, chrétienne depuis de nombreuses années, m’a dit récemment :
Ces dernières années, c’est comme si un voile s’était levé sur mes yeux, et je réalise que c’est la Parole de Dieu. Elle a changé ma vie. Elle a changé ma façon de lire les Écritures. Cela a changé la façon dont je pense aux choses que j’ai toujours sues de la Parole de Dieu, car je me rends compte que c’est Dieu qui parle.
L’oracle que le prophète Habakuk a vu. Remarquez qu’il n’est pas dit qu’il a entendu, mais qu’il a vu quelque chose. Dieu a montré quelque chose à Habakuk dans ce livre. Dieu lui a montré un message, une mission. Dieu lui a montré le point de vue de Dieu sur ce monde et sur la situation à laquelle Habakuk était confronté.
Je tiens à dire qu’en étudiant ce livre ensemble, Dieu veut nous montrer certaines choses. Il veut nous montrer son point de vue. Il veut nous montrer son cœur. Il veut vous montrer sa propre personne. Il veut vous révéler sa personne et ses voies. Il veut mettre un nouveau message sur ton cœur — sa mission, son message pour notre génération.
Alors que Dieu met cette mission sur votre cœur, ma prière est qu’il se transforme en intercession et en transmission fidèle de ce message à d’autres. Ce n’est pas par hasard si vous êtes ici aujourd’hui pour écouter ce message. Vous êtes venus parce que vos cœurs sont affamés, parce que vous avez besoin d’entendre Dieu, parce que vous voulez savoir ce qu’il a à dire.
En écoutant, en attendant le Seigneur, en regardant et en disant : « Seigneur, je t’écoute. Parle, Seigneur, ton serviteur t’écoute », Dieu va vous montrer certaines choses.
Ce ne sera peut-être pas une mission facile à porter. Ce ne sera peut-être pas un message facile. Mais ce sera le message de Dieu, et il changera nos vies, et il changera la vie de celles et ceux avec qui nous le partagerons.
Dannah: Nancy DeMoss Wolgemuth nous a donné un aperçu de ce à quoi l’on peut s’attendre, dans l’histoire d’Habakuk, alors que nous l’étudierons ensemble ces prochains temps.
Ce livre est un livre important pour toutes les personnes qui luttent contre la peur, contre la volonté de Dieu, ou qui remettent en question la bonté de Dieu Voilà pourquoi il vaut la peine d’étudier ces trois chapitres du livre d’Habakuk, ce que nous allons continuer de faire au cours de cette série.
Nous allons terminer pour aujourd’hui en priant ensemble.
Nancy : Je voudrais te remercier Seigneur, car tu es un Dieu qui parle à ton peuple au travers de ta Parole, aujourd’hui. Je prie pour que tu nous donnes des oreilles pour entendre, des yeux pour voir ton fardeau, le message qui est sur ton cœur pour cette génération.
Aide-nous à te voir et à avoir ton regard sur ce monde qui est le nôtre, sur nos circonstances, sur nos questions difficiles.
Et alors même que nous luttons avec toi, que nous nous débattons avec ces sujets difficiles, que nous puissions en venir, par la foi, à pouvoir t’étreindre et nous accrocher à toi très fort, et à ta Parole aussi.
C’est au nom de Jésus-Christ que je prie, amen.
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Nancy DeMoss Wolgemuth et Réveille nos Cœurs vous apportent un message de liberté et de plénitude pour porter du fruit en Christ.
Sauf mention contraire, tous les extraits de la Bible sont tirés de la version Segond 21 © 2007 Société Biblique de Genève.