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Entendez-vous Jésus dans vos tempêtes ?

Récemment, une de mes amies a partagé avec moi cette phrase trouvée sur les réseaux sociaux : « Nous sommes tous dans la même tempête, mais pas tous dans le même bateau ! ». Ces dernières années, la fête des Mères s’inscrit dans un contexte particulier et une situation bien différente de ce que nous aurions souhaité – la tempête : pandémie, inflation, tensions politiques, conflits internationaux . 

Cette fête des Mères s’accompagne également des défis et des joies propres à chaque foyer : nos bateaux. Le vôtre est peut-être un abri solide et fiable, mais il est peut-être aussi en train de tomber en ruine. Votre bateau est peut-être trop spacieux à votre goût – vous souhaiteriez avoir plus de passagers pour le remplir en cette période de solitude – ou peut-être est-il trop exigu (et vous vous demandez s’il est possible de transférer vos passagers sur d’autres bateaux !)

 

Les tempêtes spirituelles d’une mère

 

On se prépare à la fête des Mères un peu comme on se prépare à affronter une tempête. Certaines d’entre nous pensent qu’elles méritent des éloges supplémentaires pour les ouragans qu’elles ont affrontés et les cyclones qu’elles ont conquis, et cette fête apparaît comme une reconnaissance nécessaire et juste de nos efforts. D’autres, en revanche, ne se sentent pas dignes d’être félicitées : avez-vous vu la manière déplorable avec laquelle j’ai géré le conflit entre les enfants la semaine dernière ? Avez-vous entendu la façon horrible dont j’ai parlé à mon mari hier ? On se sent éreintées, fatiguées, usées…

Pour beaucoup d’entre nous, j’imagine que c’est un peu les deux. 

Il y a beaucoup de tempêtes faisant rage autour de nous, mais la plus grande de toutes fait rage dans nos cœurs. C’est une tempête spirituelle qui détourne nos yeux du Christ et nous pousse à nous concentrer uniquement sur nous-mêmes et sur nos  problèmes – en d’autres mots, elle nous pousse à ne penser qu’à nos bateaux. Ce dont nous avons le plus besoin en cette fête des Mères, ce n’est pas ​d’un encouragement ou d’un changement d’environnement, mais de notre Seigneur souverain qui calme nos tempêtes avec ses mots : « Paix ! Sois tranquille ». 

 

La tempête de l’orgueil

 

Il est  facile de succomber à l’orgueil sous ses deux formes les plus communes : l’autosatisfaction qui consiste à se passer de la crème dans le dos ou l’auto-condamnation qui fait que l’on  regarde constamment  ses échecs. Il est souvent difficile de démasquer l’orgueil, mais c’est important de savoir le reconnaître, car « l’orgueil précède la ruine, et l’esprit hautain précède la chute » (Prov. 16:18).

Dans cette tempête, Jésus nous parle de sa justice : « Le Christ est la fin de la loi pour la justice de quiconque croit » (Rom. 10:4). Il nous invite à chercher l’humilité devant lui (Jacques 4:10), ce qui peut impliquer de reconnaître notre erreur, mais implique toujours de reconnaître notre besoin de sa miséricorde et de sa grâce. Au lieu de compter sur nous-mêmes – une tâche impossible et une quête épuisante – nous pouvons chaque jour, par la foi, nous reposer dans la bonté parfaite du Christ. En lui, nous sommes libérées du fardeau écrasant de l’orgueil ( « Tu peux le faire, Maman ! » « Sois forte ! » ) et nous pouvons nous voir comme nous sommes vraiment : des mères faillibles dont la seule fierté réside dans notre Sauveur qui nous rend fortes. 

 

La tempête du doute et de la peur

 

Notre foi est-elle facilement ébranlée par les tempêtes ? Combien de fois sommes-nous comme Pierre, qui a détourné les yeux de Jésus et a commencé à s’enfoncer dans la mer, alors que Jésus l’appelait si clairement à venir et à croire ? (Matt. 14:28-33) ? 

J’imagine que certaines d’entre nous ont aujourd’hui honte de la faiblesse de leur foi, accentuée dans les situations difficiles. Nous pouvons nous inspirer de l’exemple de Pierre et crier : « Seigneur, sauve-moi ! » (v. 30). Même si nous détournons les yeux de Jésus et que nous sombrons, il tend immédiatement la main et nous saisit (v. 31). Même si nous doutons et avons peur, il nous rappelle le don gratuit de la foi que nous avons par sa grâce. Il nous rappelle que les tempêtes renforcent notre foi lorsque nous apprenons à faire confiance à sa main ferme – il ne nous lâchera pas.

 

La tempête de la jalousie

 

En tant que mère, il est naturel de se comparer aux autres. Comment utilise-t-elle son temps ? Comment organise-t-elle les journées de ses enfants ? Comment sa maison est-elle si bien rangée alors que la mienne est en désordre ? La comparaison peut être utile lorsqu’elle nous motive d’une manière qui honore Dieu, mais lorsqu’elle conduit à l’envie et à la jalousie amère, alors nous sommes entrées dans une tempête tumultueuse. 

Êtes-vous stressée et insatisfaite ? Êtes-vous facilement irritée lorsque les gens et les situations ne sont pas à la hauteur de vos attentes ? Moi oui. Écoutez Jésus parler dans votre tempête :

Quand Pierre vit [le disciple bien-aimé], il dit à Jésus :  « En le voyant, Pierre dit à Jésus: «Et lui, Seigneur, que lui arrivera-t-il?» 22 Jésus lui dit: «Si je veux qu’il vive jusqu’à ce que je revienne, en quoi cela te concerne-t-il? Toi, suis-moi.»  » Jean 14.21-22

Notre but ultime est de suivre fidèlement Jésus. Même lorsque cette fidélité  ne se voit pas et que personne ne la remarque. Le Seigneur de toute la terre la voit. Nous résisterons à la tempête de la jalousie si nous gardons les yeux fixés sur lui et si nous avons confiance dans le fait que tout ce qu’il nous donne (et donne aux autres) est exactement ce qu’il nous faut  selon sa sagesse parfaite, son timing et ses objectifs.

 

La tempête de la discorde

 

Peut-être que cette fête des Mères rouvre la plaie d’une rupture relationnelle intensifiée par les événements de l’année passée. Elle fait peut-être remonter à la surface  la solitude, les conflits, la division ou même les abus. Cela aussi peut nous donner l’impression d’avoir échoué en tant que mères, car nous nous demandons comment nous aurions pu favoriser un foyer et un environnement familial plus sains. Nous nous demandons, en ressassant continuellement le passé, si nous aurions pu améliorer le présent.

Mais gardons à l’esprit la compassion du Christ. Le Fils de Dieu a connu les conflits entre les hommes et a subi l’ignominie afin que nous puissions toujours faire l’expérience de  son empathie dans nos propres conflits (Ésaïe 53:3-4). Il est également un grand prêtre miséricordieux et fidèle (Héb. 2:17) qui compatit à nos faiblesses (Héb. 4:15). Il nous apprend à faire preuve de compassion envers les autres même lorsque nous ne sommes pas d’accord avec eux ou que nous ne les comprenons pas entièrement.

 

Paix, calme

 

Chères mamans, rien n’a changé ! Le Fils de Dieu qui, un jour, a calmé une tempête avec trois mots simples : «Paix ! Sois tranquille ! » (Marc 4:39)  continue de démontrer son contrôle total sur la création et son attention pour son peuple. Nous avons peut-être abordé cette fête des Mères avec des tempêtes qui font rage autour de nous et dans notre cœur, mais nous ne sommes pas seules dans nos bateaux. 

La célébration, le repos et le réconfort dont nous avons le plus besoin en ce jour de fête des Mères sont les suivants : Jésus-Christ est aux commandes, et il se soucie profondément de vous. Il veut changer votre cœur. « Soyez en paix, soyez tranquilles. »

 

© Revive Our Hearts. Écrit par Kristen Wetherell.  Traduit et utilisé avec autorisation. 

Tous les extraits de la Bible sont tirés de la version Segond 21 © 2007 Société Biblique de Genève

 

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